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Publié le

Salut j'ai 16 ans, je fais de la magie depuis que j'ai 14 ans et avec mes parents j'ai un gros probleme de choix de filiere pour la 1ere

Sachant que je compte vraiment plus tard devenir Magicien de table à table, travailler dans l'illusion (ou bien le cinema, mais c'est secondaire)

j'arrive en fin de seconde et il faut choisir une filière.

J'ai donc pensé à aller en L, car pour être magicien il faut avoir de la culture générale, savoir reflechir, connaitre les arts etc. D'autant plus que je ne suis pas un gros lecteur mais je suis très bon en orthographe/grammaire et j'adore l'anglais.(et il se trouve que pour ce metier il faut quasiment etre bilingue!)

Seulement mes parents, et plus précisément ma mère (etant passée par la filiere L et qui sait que "cela ne mène à rien à part prof ou journaliste") me conseille de prendre la filiere ES pour m'assurer d'avoir un metier.

J'ai également pensé à la filiere S, la "voie royale", je suis bon en SVT, moyen en maths, et très nul en physique-chimie.

Voilà, qu'en pensez vous? que me conseillez-vous? et pour la magie? ;)

Mundus Vult Decipi, Ergo Decipiatur.

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Membres les + Actifs

Publié le

Franchement, si tu veux être magicien ce n'est pas le bac qu'il est important de choisir mais ta motivation que tu dois prendre en main.

Je connais plus de "L" qui ont une culture au raz-des-paquerettes que de "S" ou de "ES". Pour moi le bac L n'est pas une voie générale (en tout cas elle l'est nettement moins que la STL, SMS ou STI où l'on te demande d'être plus polyvalent). Mais là n'est pas le problème. Ce que je te conseillerai avant tout c'est de faire quelques études pour trouver un "vrai métier" :grin: ou plutôt un savoir faire professionnel qui te garanti un avenir "de secours". Mais tu ne devrais pas exclure les filières technologiques ou professionnelles qui sont également de très bonnes formations.

Mais les meilleurs conseillers ne se trouvent pas uniquement sur VM (va voir les profs, les conseillers d'orientations, les professionnels, les amis, la famille,...)

Julien

La tête qui tourne : le livre magique où les mots prennent tous leurs sens !

Publié le

Si je peux te donner un conseil, prends ta filière en fonction de tes capacités et pas seulement en fonction d'un désir.

Si tu veux vraiment devenir magicien tu y arriveras peu importe que tu ai fais L, S, ES ou Bac pro.

Pour ce qui est de la culture générale, des connaissances en art ou en langues...etc, celà s'apprend même en dehors de l'école. Il suffit de le vouloir.

Je suis également passée par la filière L, pourtant je ne suis ni journaliste, ni prof.

Celà peut à la limite être un frein si tu décides de te lancer dans les sciences ou les mathématiques plus tard.

(preuve en est des énigmes mathématiques de Monsieur M où je ne comprends jamais rien mdr;) )

Après, tout dépend de tes capacités, de tes envies et de ta motivation.

Ne choisis pas une filière pour faire plaisir à papa ou maman, il s'agit de ton avenir. Ne choisis pas non plus une filière en fonction d'un coup de tête ou d'un désir utopiste. Choisis celle où les matières que tu auras te plairont et où tu pourras mettre à l'épreuve les capacités que tu possèdes déjà.

Le choix t'appartient. ;)

Publié le

Iris> ben justement je suis excellent en anglais, et la filière L est celle qui correspond le mieux à mes capacités malgrès le fait que je ne lise pas enormement

Mundus Vult Decipi, Ergo Decipiatur.

Publié le

En L tu auras une bonne liste de bouquins à lire rassures toi ;)

Littérature, philo et art coef 9 au bac.

Après Julien a raison sur un point: L, à la différence de ES, SMS ou STI ne spécialise pas l'étudiant dans un domaine précis mais lui offre une bonne culture générale, littéraire, historique et artistique. Ce qui à mes yeux est tout aussi important que le reste, mais ça n'est que mon avis.

La voie L n'est qu'une approche, une initiation, la spécialisation vient ensuite, à la fac, dans les hautes écoles... etc

A toi de voir, sachant qu'en sortant de cette voie tout ne t'est pas ouvert.

Publié le

Après Julien a raison sur un point: L, à la différence de ES, SMS ou STI ne spécialise pas l'étudiant dans un domaine précis mais lui offre une bonne culture générale, littéraire, historique et artistique.

Heu... en fait, c'est pas vraiment ça que je disais. Car justement les filières ES, SMS ou STI nous obligent à avoir des connaissances dans les domaines scientifiques comme littéraires. Elles restent, malgré quelques points spécialisés, assez générales. La filière L occulte trop les domaines scientifiques et par conséquent une certaine forme de culture. Je le dis car je connais plusieurs personnes qui ont suivi une filière L et qui se retrouvent plus largués que les autres quand il s'agit de la culture scientifique, ce qui est moins le cas pour les autres filières. Au risque de me faire taper sur les doigts, mes propos peuvent démontrer une forme de discrimination envers la filière L, mais c'est une triste constatation (je n'ai jamais compris pourquoi le bac L était considéré comme un bac général). Bien-sûr (et heureusement) il existe un grand nombre de "L" qui ont été voir plus loin que leur prison "scolaro-littéraire".

Ce que je voulais dire, et je crois que l'on est d'accord sur ce point Iris, c'est que ce n'est pas le choix de la filière qui orientera ta culture générale : toutes les formations sont capables de t'offrir cela (à condition de s'en donner les moyens).

Je me fais donneur de leçons alors que ceux qui me connaissent bien ici savent que ma scolarité a été catastrophique (pas moins de 4 redoublements... :whistle: ...bah, j'ai toujours détesté l'école. ).

Julien

La tête qui tourne : le livre magique où les mots prennent tous leurs sens !

Publié le

Au temps pour moi. ;)

En L il ne s'agit pas de faire du par coeur ou d'appliquer des formules, mais d'apprendre à analyser, disserter, avoir un esprit critique, refuter et être réfuté... etc...

De la même manière j'ai pu voir des étudiants sortant d'un bac S ou ES se ramasser aux partielles arrivés en fac, car ils n'avaient jamais appris à disserter ou analyser un texte/ une oeuvre.

ça c'était pour défendre ma filière mdr;)

Après Arcano, comme le dit si bien Julien tout est possible du moment que l'on s'en donne les moyens. On apprend toute sa vie, et pas seulement sur les bancs de l'école.

En espérant que nous t'aurons un peu éclairé dans ton choix ;)

Publié le

L,S....ou autre....

Essaie avant tout de choisir une filière qui te permette plus tard de bosser dans un secteur que tu affectionnes....au cas où.....tu ne puisses pas vivre de ta magie....

Essaie de te projeter dans un autre métier qui te plaise....et de savoir quelle voie tu devras emprunter pour y accéder le plus simplement possible.

Si tu n'arrives pas à trouver ta voie seul....va demander conseil dans un CIO....prends le temps de choisir plus qu'une section....mais un chemin à suivre...

Becks, Mystère.

"Un homme qui sait se rendre heureux avec une simple illusion est infiniment plus malin que celui qui se désespère avec la réalité". ....

Alphonse Allais

Publié le

le mieux à mon sens est d'arreter l'école tout de suite :

DEPUIS QUAND ON APPREND DES TRUCS UTILES A L ECOLE ?

et commence à courir les agences !

C'est de l'humour : un magicien est autant artiste que commercial ... bilingue ou plus est un avantage indéniable , cultivé , pas mauvais en science , bricoleur, touche à tout comédien mime metteur en scene , musicien à ses heures .. ben voila t'as le choix dans la date !

Bruno

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    • Certains tours de pièces peuvent être adapté aux pierres, je pense (pierre sous la table, disparition, réapparition, change de couleurs)  Et il y a pleins de principe en mentalisme comme ceux où l'on déplace des gobelets, pièces, runes... Le tour "the stone" de Doosung Hwang Peut-être dans ces livres que je ne connais pas : - Lucas Volpé - Mentalisme Émotionnel - Bizarremania de Fantomas - tour les pierres de vie Et voici des liens en plus de celui sur les 7 pierres du nils de Gwen Aduh Bonne lecture et au plaisir d'échanger sur ta future réalisation, car je cherche moi aussi @Alexis DUDZIAK m'a donné envie de créer ma propre routine avec des pierres 😉
    • A défaut, il te suffit de présenter n'importe quelle routine de ton répertoire à tes spectateurs pour que ceux-ci puissent expliquer par la suite qu'ils ont vu un tour de Pierre (et à une lettre près, on n'est pas si loin de la demande initiale. Sans que cela ne te coûte un centime. Merci qui 😜 ?)
    • Derniers souvenirs partagés ici de cette FISM 2025 avec le 1er prix de micro-magie et Grand Prix FISM de Close-Up. *** Et puis le mercredi 16 IBUKI paru en scène, plia son foulard et avec lui la compétition de micro-magie. Ce n’était que la première session sur les trois de la compétition mais il n’y avait guère de doute qu’IBUKI serait au palmarès. La rumeur se répand rapidement comme souvent dans ce type d’événement. Le soir même coincé dans un bus avec la délégation russe qui avait loupé le passage du japonais les voilà qui m’assaillent de questions sur son numéro, car leur propre candidat, Vova, va devoir en découdre avec le magicien japonais. *** Description pour qui veut : IBUKI apparaît debout derrière sa table : sur celle-ci un tapis de close-up relevé à 45° vers le public et où se déroulera l’essentiel de la routine. Mais pas son introduction. Le magicien japonais sanglé dans une large veste de costume (couleur entre pêche et crème, mais pas noir, surtout pas noir), fermée sur le devant par quatre gros boutons, commence par poser alternativement ses mains sur des paires de boutons qui se téléportent magiquement jusqu’à se regrouper tous les quatre dans le coin supérieur gauche (vue du public) de son pan de veste.   Cousus là, tous les quatre.   Restés jusque-là bouche cousue, les premiers glapissements de surprise des spectateurs se font entendre dans la salle. Ce n’est que le début. *** Sur cette introduction : Les trois premiers effets de téléportation se produisent dans un plan vertical, sur la veste même d’IBUKI : il s’assure ainsi de l’excellente visibilité de cet effet de Matrix, effet redoublé d’une impossibilité matérielle : non seulement les boutons voyagent magiquement, mais avec eux leurs coutures aussi (sur cette impossibilité matérielle qui redouble le seul effet de téléportation, on pense par exemple à la Matrix avec des clous plantés dans une planche de Michael WEBER). Le contraste entre la couleur très claire du tissu et les boutons sombres participe de cette parfaite visibilité de l’effet - en plus d’éliminer certaines explications potentielles au tour. Et comme le montrera le reste de sa routine la visibilité des effets a été clairement un des problèmes qu’a eu à résoudre IBUKI.    IBUKI aurait pu faire le choix inverse : démarrer par les boutons regroupés puis les remettre magiquement à leur bonne place ; cela aurait fait sens si la routine avait été contextualisée : IBUKI aurait alors « réparé » magiquement la malfaçon initiale de sa veste. Mais ici pas de contexte, IBUKI préfère nous laisser sur l’image incongrue de cette veste aux boutons drôlement regroupés (d’ailleurs on a pu croiser dans les allées de la FISM IBUKI tout au long de ces six jours avec sa veste et ses drôles de boutons, conscient de cette image emblématique, cette image signature). En plus, en terminant avec les boutons regroupés là où ils ne servent plus à rien, quoi de plus naturel que de les découdre avec un petit ciseau de couturière.   La spectatrice (sans introduction formelle) assise à droite de la table se voit tendre les ciseaux et découd elle-même le 4e et dernier bouton (cette spectatrice jouera un rôle clef dans la suite de la mise en scène).    Enfin cette introduction instaure aussi l’émotion magique du reste de la routine : à savoir la surprise. « Les boutons ont voyagé...mais attendez un peu, surprise, ils sont bel et bien cousus ». D’ailleurs la première surprise de la suite du numéro sera que le « pouvoir » d’IBUKI ne va pas être tant la téléportation que de coudre entre eux magiquement et à volonté toutes sortes d’objets. *** Fin de l’introduction. Un foulard quadrillé est déplié sur le tapis incliné, les quatre boutons tout juste défaits de la veste sont chacun posés à un des quatre angles et à partir de là, et bien disons que plus rien ne va se passer comme prévu. Plutôt que de déflorer la suite de la routine deux remarques.  La visibilité : IBUKI a donc un problème : il va magiquement coudre entre eux des objets préalablement montrés « libres » les uns des autres…mais voilà : des coutures c’est bien peu visible de loin. La mise en scène de la routine pallie cette difficulté majeure de plusieurs façons : o   Quand il le peut IBUKI profite du contraste bien visible de loin du fil de couture blanc magiquement apparu sur certains objets noirs en montrant bien ceux-ci...sous toutes les coutures, avant et arrière. o   IBUKI va à plusieurs reprises basculer ses accessoires du plan incliné du tapis de close-up vers le plan vertical du début. Cela rend palpable les coutures même aux spectateurs les plus éloignés qui font physiquement l’expérience qu’en dépit de la gravité des objets restent désormais inexplicablement fixés, car cousus entre eux. o   À l’appui du mot « cousu » qu’il vient de prononcer, IBUKI mime (et ce mime a une autre raison d’être - voir ci-dessous, les mots) par de larges gestes de sa main droite, en vagues montantes et descendantes, l’acte même de l’aiguille qui coud, communiquant là encore pratiquement physiquement à tous les spectateurs l’expérience du fil qui transperce les objets pour les unir – ce qui renforce encore au passage la totale impossibilité de son effet magique. o   La spectatrice est elle aussi mise à contribution comme témoin-relais de l’ensemble du public : invitée à toucher les coutures, à découdre, à manipuler les boutons libres l’instant d’avant puis soudainement cousus sous sa propre paume ; jusqu’au tout dernier geste d’IBUKI envers cette spectatrice, geste qu’on ne révélera pas ici, mais qui a fait fondre les derniers neurones des spectateurs et du jury.            Obtenir une standing ovation de quelque 2200 spectateurs dans une salle dont il a été suffisamment dit qu’avec son sol plat elle offrait une piètre visibilité, et ce avec quatre boutons et un foulard, prouve combien cette mise en scène est efficace.  Les mots. Pas de dramatisation de l’effet via un contexte, pas de personnage autre d’IBUKI lui-même, un côté gendre idéal un rien timide engoncé dans son costume, posé au début, puis qui s’anime de plus en plus au gré du crescendo des effets. Le texte : réduit au possible ; en fait il va tout entier tourner autour d’un calembour assez sot (si j’ose dire) : les différentes acceptions en anglais du son [soʊ], de « tellement » (so), à « coudre » (saw), en passant par « vu » (saw). Mais ce jeu de mots à première vue bêta contribue à la montée en émotion de toute la routine. Et on l’a dit l’émotion visée est la surprise, aussi chaque séquence se déroule selon : o   Exposition de la situation initiale : les objets sont clairement séparés. o   La magie se produit en douce, sans incantation, ni geste magique. o   IBUKI prononce le son [soʊ] et on découvre stupéfait que l’effet n’est pas nécessairement celui attendu (une téléportation), mais qu’une nouvelle couture est apparue, et jamais là où on l’aurait imaginée. Le son [soʊ] n’a pas la valeur d’un abracadabra (car quand il est prononcé la magie est déjà advenue), mais il en conserve la valeur rythmique de leitmotiv en marquant le début de la phase de révélation de l’état final : dès qu’IBUKI se montre ravi que quelque chose de « so impossible » s’est produit (mime à l’appui de la couture pour souligner le piètre calembour so/saw) on frémit : on n’a rien vu et pourtant une nouvelle couture a surgi là où on ne l’attendait pas. La tension entre la naïveté assumée du jeu de mot qui nous nargue d’une part, et notre totale incompréhension du « truc » d’autre part, décuple alors l’émotion magique ressentie. *** Un dernier détail. Deux fois j’ai vu IBUKI (en compétition et dans le gala des gagnants) et deux fois à un certain moment de la routine alors qu’il se saisit du bouton le plus près de lui à sa gauche, le foulard amidonné reste malencontreusement (?) dressé à la verticale. Notre « taureau de la raison » (TAMARIZ) se rue sur ce pli accidentel : IBUKI ne profite-t-il pas d’un pli pas si fortuit pour y dissimuler un bouton resté en place et dont il n’a que simulé la prise ? L’instant suivant remarquant le désordre de son foulard IBUKI le saisit par deux coins, le claque pour le redéposer bien à plat sur le tapis…et anéantir au passage notre hypothèse : aucun bouton où nous le soupçonnions. L’art de la fausse piste, du red herring, est un art du tact : trop subtil, le leurre n’est même pas remarqué ; grossier, le spectateur flaire l’intention délibérée du magicien de l’égarer et se rebiffe. J’ignore si ce pli, bien vertical, bien visible était ou non une maladresse par deux fois réellement malencontreuse (improbable à ce niveau de compétition, d’autant que la chorégraphie d’IBUKI est impeccable partout ailleurs), j’ignore si ce minuscule « incident » du pi de trop a donc quoi que ce soit de réfléchi, d’intentionnel (voir même de nécessaire à la méthode), mais si tel est le cas, comme je le soupçonne, faire d’un faux pli un vrai contrôle de notre attention aura suffi à me ravir.    
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