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Robert Houdin a t il vraiment été si révolutionnaire ?


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sincèrement,je pense que l'avis du public est primordial,mais il est souvent caché par certaines personnes manipulatrices...surtout en peinture par ex.Quand je visite des grandes expo d'art contemporain,franchement,il existe des horreurs où certains grands collectionneurs s'extasient...!!!??? Ces horreurs et ce "n'importe quoi" atteignent des cotes inouïes...cherchez l'erreur... ou plutôt à qui profite le crime??? alors l'avis du public.....a t_il le droit de s'exprimer ? j'en doute...

http://www.francistabary.fr/

Créer est divin, copier est humain .

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Pour ma part, je préfère 1000 fois la vie du commandeur Cazeneuve (son mariage avec la reine de Madagascar, etc.), bien plus afriolante et romantique que celle de Robert Houdin, parfois romancée. Lire le livre de Laquier pour s'en rendre compte.

Pour la tour Eiffel, une copie existe à Tokyo, plus haute que l'original mais d'un moche, non seulement à cause de ses couleurs (rouge et blanche en alternance) mais par sa forme. En voyant la laideur de la Tokyo Tower, on se rend compte que les proportions de la tour Eiffel sont superbes et font sa renommée. Tout comme sa proximité avec la Seine et la présence du champ de Mars en contraste.

Et que dire du scandale de l'éclairagiste qui récolte des droits sur cette forme sous prétexte de l'avoir éclairée la nuit ! Ceux qui ont accepté un tel accord devaient être bourrés ou corrompus.. (par contre le scintillement de la tour 10 mn toutes les heures est superbe)

H le marchand, camarade du centralien Gustave Eiffel, depuis ..Tokyo

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Être artiste, c'est travailler pour les autres.

Ah?

Je ne suis pas convaincu non plus par le "elle existe, c'est tout": j'aime bien savoir si telle ou telle oeuvre "est clairement inspirée de" ou "nettement repompée à": on peut justement juger de la valeur d'un artiste aux apports (ou non) qu'il a effectués à telle ou telle oeuvre déjà existante... C'est aussi je crois l'un des points du documentaire de Welles.

Sinon, au fil du temps, je m'aperçois que l'on ne peut juger qu'au cas par cas... Rares sont les créateurs qui sont aussi de bons promoteurs ou diffuseurs de leurs idées... Il en existe, mais c'est finalement assez peu fréquent, non pas que chaque concepteur soit un geek asocial, mais il est aussi difficile de prendre le recul, la pleine mesure du potentiel d'une idée quand on a passé des années à en fignoler les moindres rouages.

Dès lors qu'une idée est "popularisée" par une autre partie, il y a plusieurs cas de figure:

- Les diffuseurs qui ont davantage pignon sur rue et qui se réattribuent (tacitement ou non) l'invention initiale, par de meilleurs réseaux de distribution, de promotion, etc.

- Ceux qui apportent leur propres personnalisations et raffinements à l'idée de départ, et qui permettent de développer cette idée: à mon avis elle appartient toujours à l'inventeur de départ, mais d'autres ont su resserrer les boulons ou rajouter les raffinements qui manquaient. Où commence cependant la notion d' "amélioration"?

- Ceux qui prennent une idée de départ pré-existante et la portent dans de nouvelles directions... Là aussi, selon le degré de subjectivité ou de mauvaise foi, on peut dire que cette idée ancienne a mené au fond à une nouvelle idée (mais selon quels critères? Et ou commence la notion de "nouvelle idée entièrement différente de la première?")

S.

Modifié par Seb
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L'artiste n'est que de passage, son travail peut même être éphémère (sculpture sur sable ou sur glace).

A quoi bon enfermer un tableau dans un coffre. Il doit être accessible au plus grand nombre.

Certains magiciens ont tellement peur qu'on leur vole une technique, un bon mot ou une idée qu'ils ne la présenteront pas sachant qu'un confrère est dans la salle.

Pour en revenir à la cathédrale de Chartres, le message d'Orson Welles est le suivant : Elle est là. C'est un chef d'oeuvre. Peu importe de savoir qui l'a faite. C'est une oeuvre collective même si chaque artiste a cherché à signer ici ou là une pierre de son empreinte.

Fred Kaps revendiquait le fait qu'il n'avait rien inventé mais l'apport qu'il ajoutait (ou retirait) à un tour existant (donc créé par un autre) en faisait un véritable petit bijou. Alors qui est le plus important ?

Pour ma part, c'est un édifice, un patrimoine où chacun est libre d'y apporter sa touche.

Ce que je rejette par contre, c'est le vol. S'attribuer le travail d'autrui.

Et que penser du baiser déposé sur cette toile blanche ou d'un disc-jokey qui fait un remix à partir de morceaux existants ?

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Merci (Gérard et Christophe) pour vos messages.

Christophe, je suis d'accord avec toi sur le fond mais je vois juste les choses en un peu moins rose, notamment en raison de deux choses:

- En prenant le développement intellectuel par les pieds, justement... La subjectivité (= la mauvaise foi) est reine et l'on peut faire dire ce que l'on veut à toute idée, tout cheminement de toute création. Par exemple, on ne prend quasiment jamais en compte un facteur: qu'une idée n'aurait jamais vu le jour si tel thème, tel sujet n'avait pas été simplement abordé par une autre personne. Même si l'idée B finit par être totalement différente de l'idée A... le processus (le cheminement de la pensée) n'aurait jamais été amorcé sans l'inspiration, sans l'idée initiale de A... Et de ce fait j'estime B redevable à ce titre de A.

Va-t-en justifier ça sur le terrain, c'est une autre affaire...

- Une jurisprudence encore peu encourageante sur le sujet... Je ne citerais pas le marronnier procès Barta/Copperfield, mais regarde par exemple le nombre de procès que se sont pris les studios Disney pour les sorties de leurs films. Les procés en plagiat sur les chansons, les programmes informatiques.

Le discours du tableau gardé dans le coffre, la pierre brute pas taillée... moui... sauf que bizarrement, ce sont rarement les créateurs qui décident. Je peux te citer autant d'exemples de créateurs qui ne veulent pas voir leurs idées diffusées, pour des raisons plus ou moins honorables, fondant la valeur de leur travail sur la rareté, ou souhaitant bâtir leur petite légende. Houdini avait souhaité que son matériel soit détruit après sa mort, souhait non respecté à l'arrivée.

Me semble que l'on s'est un peu éloigné de Robert-Houdin, mais bon...

S.

Modifié par Seb
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Il ne s'agit pas en effet de taper sur la tête RH.

Je n'ai pas la compétence pour statuer sur l'importance d'un éventuel préjudice qu'il aurait comis envers Pinetti ou autre.

Ceci dit je pense qu'il faut reconnaitre à chacun le droit de se positioner face à une image forte comme celle de RH.

Le personnage est tout de même porteur du idéologie trés marquée, liée à une époque dont les débats scientifiques, politiques et sociaux ont encore des échos aujourd'hui.

Je peu donc tout à fait comprendre que des gens ne se reconnaissent pas dans l'image de la magie qui est véhiculée à travers se personnage.

Il existe surment un snobisme ou une branchitude qui s'engoufre dans la faille de se débat nécessaire mais il n'est que le pendant d'une attitude un peu réactionaire qui pointe parfois son nez chez d'autres acteurs du dit débat.

De plus, le problème n'est pas au fond de dénigrer les services posthumes que peu nous rendre le maitre de blois pour promouvoir notre image. Le problème est que notre image et notre regard sur le monde ne semble pas avoir avancé depuis le 19eme siècle.

Il ne faut pas oublier qu'un personnage historique est une construction a posteriori, qui mêle recherche documenté et... récit.

L'histoire est une science humaine et par là, sa "vérité" est sans cesse en construction et en évolution.

La comunauté magique française s'est en quelque sorte aproprié RH non plus comme personnage historique mais comme récit mythologique fondateur : un autre type de récit, qui n'a pas les mêmes buts, ni le mêmes raports à la vérité.

Il est sain que les deux attitudes crée du débats, car c'est deux "mouvements" de la pensé et leur "dialectique" sont nécessaire à la constitution d'une comunauté autant qu'à son évolution.

N'ayont pas peur de ce genre de débat même s'il peut-être parfois maladroit et exister de façon plus "sauvage" que ce que je viens d'exprimer plus haut.

Pour enrichir des attitudes qui peuvent paraitre un peu simpliste au départ, il est plus efficace de les renvoyer l'une vers l'autre, que dos à dos.

Corneille.

Magicien, comédien, artiste de rue 

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