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Il y a quelques temps, environ 2 ou 3 ans, on pouvait acheter des kits legos contenant les pièces, la caméra et le logiciel nécessaire pour réaliser son robot-solveur-de-cubes.

La taille au-dessus, c'est la bête que voilà :

[video:youtube]

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Ce que je trouve intéressant, surtout, c'est l'algorithme qui permet de trouver la combinaison optimale pour résoudre le cube, en une dizaine de déplacements d'après ces vidéos.

Les sources du code du robot sont dispo mais je crains qu'il faille plonger dans le code pour en extraire cet algorithme (à moins qu'il soit dispo sur un autre site ?)

Il pourrait être très intéressant, en effet, pour un effet de magie mentale. Un cube vraiment mélangé par un spectateur, une caméra (d'un téléphone malin par exemple), un ami qui vous veut du bien à l'oreillette ou des indications piquées sur un écran, pas de change du cube et hop résolution en une dizaine de mouvements, moins de dix secondes, record du monde battu.

Contrairement aux tours actuellement existants, là pas de cube truqué, pas de change de cube, rien à escamoter et le cube est examinable.

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Ce que je trouve intéressant, surtout, c'est l'algorithme qui permet de trouver la combinaison optimale pour résoudre le cube, en une dizaine de déplacements d'après ces vidéos.

Les sources du code du robot sont dispo mais je crains qu'il faille plonger dans le code pour en extraire cet algorithme (à moins qu'il soit dispo sur un autre site ?)

Il pourrait être très intéressant, en effet, pour un effet de magie mentale. Un cube vraiment mélangé par un spectateur, une caméra (d'un téléphone malin par exemple), un ami qui vous veut du bien à l'oreillette ou des indications piquées sur un écran, pas de change du cube et hop résolution en une dizaine de mouvements, moins de dix secondes, record du monde battu.

Contrairement aux tours actuellement existants, là pas de cube truqué, pas de change de cube, rien à escamoter et le cube est examinable.

Plus simple (c'est un informaticien qui te parle)

une oreillette ou un moyen de communication lumineux,

(par code couleur par exemple, avec des leds)

et le programme te dicte (par code) ce que tu doit faire.

Évidement auparavant, sur la table une glace et dessous une caméra pour prendre les photos des faces du cube.

très faisable par un bricoleur moyen.

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Pour avoir pratiqué de rubik's cube pendant un bon moment (je mets environ 25 secondes pour le terminer), je me permets d'émettre une réserve quant aux propositions citées ci-dessus par Kristo et Claudemage...

Il y a environ un an, ce qu'on appelle communément "l'algorithme de Dieu" a été porté à 20 mouvements. Qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire que, quelque soit la configuration du cube que l'on a devant soit, il faudra au maximum 20 mouvements pour le résoudre.

Pour réussir à trouver cette valeur, des ingénieurs ont été mis sur le coup, et Google a prêté ses serveurs pour les calculs... autant dire que c'est pas le genre d'installation qu'on peut avoir chez soi !

On peut trouver d'autres logiciels, moins performants, qui peuvent donner la solution pour résoudre le cube, mais avec un nombre de mouvements plus importants. Cela dépend des logiciels et de la façon dont ils ont été codés (et n'imaginez pas qu'observer le code d'un tel logiciel vous aidera à comprendre comment résoudre le cube... j'ai déjà vu des petits bouts d'algorithmes, et c'est profondément obscur... je précise que je suis également informaticien).

Imaginons que vous avez de la chance et que le programme vous trouve une solution en 16 mouvements. Il va vous la pondre sous cette forme (standards adoptés dans le monde du cube, mais personnalisable si on touche au code) : R U2 R' U' R U' R' E2 U B2 D' L U R' M2 U

C'est comme pour tout, avec un peu de travail, on arrive à comprendre ce que ça veut dire.

Mais de là à exécuter la suite en moins de 10 secondes, et simultanément aux instructions données par le logiciel ou par un compère, il y a du boulot ! Il faut déjà un bon cube, correctement réglé et lubrifié, il faut être à l'aise avec ce qu'on appelle les "fingertricks" (bouger le cube avec les bouts des doigts en déplaçant les mains le moins possible)...

Bref, du sacré boulot en perspective !!!

De plus, les gens savent maintenant, et notamment grâce à Internet, qu'il existe des solutions et des méthodes pour résoudre le cube, que ce n'est plus réservé aux docteurs en mathématique !

Pour peu qu'il aient regardé les performances de Feliks Zemdegs, votre résolution en 10-15 secondes risque de vous faire passer pour un escargot !

Sinon, il y a toujours la possibilité d'apprendre à le résoudre soi-même...

Il n'y a pas une demi-tonne de matériel à transporter, le cube peut être examiné avant et après, et tout tient dans votre poche !

Par contre, il vous faudra un peu de travail pour y arriver... mais je pense que quelqu'un de motivé, et avec du matériel potable peut atteindre la minute au bout de 4 à 6 semaines.

Mais chacun est libre de faire comme il veut !

Je voulais juste, par mon message, soulever le fait que d'après moi, les deux propositions citées ci-dessus sont plus que complexes pour arriver à un résultat qui peut être atteint autrement...

PS : sinon, il y a aussi la possibilité d'apprendre une seule et unique formule, de préparer le cube pour qu'il soit terminé suite à ladite formule, de faire mélanger un autre cube par le spectateur et de procéder à un change...

Mais ce n'est pas non plus la bonne solution, car vous pouvez être certain que quelqu'un vous donnera son vieux cube tout pourri mélangé depuis des années en vous demandant, le regard plein d'espoir, si vous pouvez le résoudre... et là, si vous n'avez pas votre demi-tonne de matériel sur vous, je vous conseille d'avoir une excuse solide !

:)

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Merci Wunha, de tes précisions.

Je suis assez d'accord, l'idée n'est pas évidente à réaliser.

Avec la méthode à l'ancienne, que je pratique, je descends rarement en dessous de la minute, ou la minute 30... et je n'ai pas du tout l'intention d'apprendre une nouvelle méthode, plus rapide, qui m'obligerait à réapprendre par coeur toutes les formules. Et même si c'était le cas, il n'est pas évident que j'arrive à descendre en dessous des 30 secondes...

J'ai essayé, une fois en soirée, de pratiquer les yeux bandés, et de le résoudre normalement. Mais c'était à des amis, et leur premier réflexe a été de mettre la main devant le cube pour voir si j'avais un moyen de le voir... autrement dit, cette démonstration n'était pas tellement convaincante à mon goût (ou alors il faudrait apprendre la vraie méthode de résolution à l'aveugle, qui demande pas mal de pratique).

En fait, à mon avis, pour qu'il y ait un effet magique, il faut que la réalisation soit éclair, ou très rapide (moins de 10 secondes) pour ne pas lasser les spectateurs.

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Ce que je trouve intéressant, surtout, c'est l'algorithme qui permet de trouver la combinaison optimale pour résoudre le cube, en une dizaine de déplacements d'après ces vidéos.

Les sources du code du robot sont dispo mais je crains qu'il faille plonger dans le code pour en extraire cet algorithme (à moins qu'il soit dispo sur un autre site ?)

Il pourrait être très intéressant, en effet, pour un effet de magie mentale. Un cube vraiment mélangé par un spectateur, une caméra (d'un téléphone malin par exemple), un ami qui vous veut du bien à l'oreillette ou des indications piquées sur un écran, pas de change du cube et hop résolution en une dizaine de mouvements, moins de dix secondes, record du monde battu.

Contrairement aux tours actuellement existants, là pas de cube truqué, pas de change de cube, rien à escamoter et le cube est examinable.

Tu es sûr de l'optimalité de la solution?? Parce que la complexité du programme (je parle de la complexité au sens de la théorie de la complexité des programmes) implique un temps de calcul qui dépasse dans le cas général la patience des plus endurcis (sans parler des ressources machines nécessaires).

  • 1 month plus tard...
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Bonjour à tous

Je souhaiterai réaliser la fameuse routine de Michael Lam :

J'ai de quoi faire la seconde partie. En revanche, pour la premiere, il semblerait qu'outre le DVD de Mickael Lam (que j'envisage d'acheter), il existerait cette routine sur un ouvrage de Luke Jermay.

Si quelqu'un pouvait me renseigner ...

Merci

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    • Je reviens au sujet du livre, car c'est ce que j'ai choisi comme lecture récréative pour les vacances. La citation de Pierre Etaix sur la 4e de couverture a failli me faire passer pour un intellectuel auprès de mes beaux-parents (chez qui je passe une partie desdites vacances) parce qu'ils sont très... "Télérama". Mais j'ai senti à la tête de belle-Maman quand elle a vu la couverture (pourtant dudit Pierre Etaix) et à l'attitude de beau-Papa quand il a feuilleté le livre que leur furtif espoir de s'être trompés sur le compte du zigoto choisi par leur fille pour leur faire des petits-enfants avait encore été déçu.  J'en suis à la page 183, ça se lit agréablement. C'est étonnamment bien écrit pour quelqu'un qui a appris le français en écoutant Coluche. Je me suis marré plusieurs fois à voix haute et j'ai été étonné d'y trouver quelques remarques qui m'ont fait réfléchir sur la construction d'un numéro (dans le chapitre consacré au Champion de l'élégance). Par contre, je ne regarderai plus jamais les saucisses de Strasbourg de la même manière.  Une remarque négative, cependant, à @Otto WESSELY : pourquoi ne pas avoir mis la photo de la page 174 EN COULEURS, vu que tu dis qu'elle est belle en couleurs ?! Quelle frustration ! (Les autres, je vous entends penser "Frustration totale !", je lis dans vos pensées, je suis le plus grand des mentalistes). Je la trouve super, j'aimerais l'avoir en haute résolution pour l'imprimer en poster. Merci d'avance. Bisous. Un admirateur  (Je n'ai pas le courage de me taper les 36 pages du sujet pour voir si la question de ladite photo a déjà été soulevée)
    • Et si l'on parle de "bouffée de l'humanité" : quelques portraits de la Fism à Rimini, là où l'humanité était encore plus palpable.... Qui me cite les noms ?   
    • Bonjour, Heureux si j'ai pu partager avec certains quelques unes des émotions ressenties pendant les six jours de cette FISM. À propos d'émotions, le numéro du 1er prix en magie de salon en débordait. (précision : lors de son second passage sur "Fool Us" le tout début de ce numéro a déjà été montré : si vous ne l'avez pas déjà vu...alors tant mieux, gardez-vous de le regarder, vous vous gâcheriez une partie du plaisir de la version intégrale) *** Asi WIND dans « Incredibly Human » ou Derren BROWN dans son dernier livre se posent la même question : pour que dans un spectacle vivant et interactif une émotion sincère puisse naître, il faut que surgisse une connexion authentique entre l’artiste et son public. Dès lors, comment concilier en magie cette authenticité de la relation humaine avec un art qui est, lui, tout entier tourné vers l’artifice ? Ce jeudi 17 juillet à TURIN au matin, lors de la compétition de magie de salon, Mortenn CHRISTIANSEN a à sa manière si particulière fait surgir cette bouffée d’humanité dans un auditorium comble. *** Dès le départ tout est allé de travers pour le candidat danois Mortenn CHRISTIANSEN, appelé sur scène alors qu’il n’était absolument pas prêt. Mais alors pas prêt du tout, du tout, du tout. Le jeune homme bien portant boulottait des chips en douce dans les coulisses au moment d’entrer en scène, mais dans la précipitation, c’est la cata : sa main droite s’est coincée dans son tube de chips. Son désarroi est palpable. Pour tenter de sauver la mise de demander malgré tout une carte à un spectateur (Shawn FARQUHAR s’y colle, va pour le 4 de cœur) avant de s’apercevoir que son paquet de cartes est coincé dans la poche arrière droite de son pantalon -pas de bol, pile du côté de sa main bloquée dans le paquet de chips : au prix de moult contorsions Mortenn parvient à faire remonter peu à peu le paquet de cartes qui émerge de sa poche et finit par chuter sur scène. Il le ramasse de sa seule main libre -la gauche- sort les cartes et enchaine une série de piètres manipulations d’une main. Les maladresses succèdent aux maladresses, Mortenn peste, marmonne combien il n’était pas prêt, laisse lamentablement choir toujours plus de cartes, bref sa prestation tourne à l’embarras complet. Mais attendez, voilà que Mortenn ne tient plus qu’une seule carte, dos au public…se pourrait-il ? *** À cet instant la routine bascule : Mortenn fanfaronne : « Eh eh…vous avez cru que je n’étais pas prêt…et bien c’était pour de faux, j’étais prêt, archi-prêt… ». Qu’on se le tienne pour dit, on va voir ce qu’on va voir. Non pas bien sûr que quiconque dans la salle ait réellement cru à la farce de Mortenn pas prêt – même si cette séquence du pauvre garçon en prise aux pires coups du sort aura quand même suffit à susciter notre empathie immédiate envers lui-, mais nous voilà, nous dans la salle, passés en un clin d’œil de spectateurs à spect-acteurs, projetés dans le rôle qui nous est assigné : celui d’adultes face à un petit enfant trop content d’avoir roulé son monde dans la farine ; et nous allons, pour lui faire plaisir, faire comme si nous avions effectivement gobé la bonne blague de sa déroute feinte. Par sa personnalité scénique et sa mise en scène, ayé, le (vrai) tour est joué : le bras de fer potentiel public-magicien est illico désamorcé, nous consentons à entrer dans le monde de Mortenn, nous jouons à faire comme si nous avions vraiment cru qu’il était pris de court, et ainsi nous nous livrons pieds et poings liés au garnement. Mortenn est un enfant mais pas à la manière mettons d’un Rubi FEREZ- enfant lunaire, rayonnant et malicieux, qui s’émerveille de tout. Non, pour Mortenn le monde est vaste et compliqué ; puéril et hypersensible (donc hyper-attachant) il est en butte aux gens et aux choses qui le rendent bien, bien, malheureux. Et la magie est son salut. Et la vraie magie est que tout le reste de la routine va puiser sa justification précisément dans le personnage même de Mortenn CHRISTIANSEN, dans sa « revanche » face aux grandes personnes. *** Car à cet instant la routine bascule aussi en termes de nature d’effet magique : on va passer d’une démonstration burlesque d’habilité à retrouver une carte par des manipulations faussement maladroites, à un tout autre effet : une prédiction. Ou plutôt des prédictions. Les magiciens ont sans doute tendance à surestimer l’impact réel des effets de prédiction sur leur public, et, pour donner un semblant de construction dramatique à leur numéro, à multiplier les révélations sur le mode : « vous avez librement choisi le 4 de cœur…observez miracle ! C’est la seule carte à dos rouge dans ce paquet bleu… non seulement cela, mais j’ai aussi un 4 de cœur tatoué sur mon bras…et attendez un peu…une carte et une seule dans mon portefeuille le 4 de cœur… ». Le kicker jusqu’à plus soif. La surenchère de prédictions au lieu de décupler l’effet bien souvent l’amoindrit. On avait saisi le message dès la première prédiction révélée : ok le magicien a prévu l’avenir, quel besoin a-t-il donc de nous le « prouver » encore et encore ? L’insistance superflue éveille la suspicion : lors d’un spectacle vu il y a quelques temps j’entendis ainsi soupirer un spectateur au moment de la « trop parfaite » énième révélation : « Bon ok donc c’est le 4 de cœur tous les soirs... » (sic) (pages 46-47 de « Notes from a Fellow Traveler » D.BROWN explique la réécriture du final de son show « Enigma » suite à un exemple semblable d’accumulations d’effets redondants qui s’affaiblissaient mutuellement au lieu de créer la montée dramatique escomptée). Mortenn CHRISTIANSEN va réemployer cette structure « discutable » et lui aussi multiplier les prédictions de la carte choisie -au moins 5 de mémoire : alors pourquoi ici cela fonctionne-t-il si bien, jusqu’à déclencher une standing ovation ? Premièrement le choix initial est on ne peut plus convaincant, transparent : le spectateur nomme librement la première carte qui lui passe par la tête -le jeu n’est même pas encore sorti, et puis quelles manipulations possibles avec une main fourrée dans un paquet de chips ? Comme notre esprit rationnel est tranquillisé de ce côté-ci par une procédure rapide et limpide, il va se faire d’autant plus facilement submerger ensuite par notre esprit émotionnel. Car, deuxièmement, l’accumulation de révélations de prédictions de cette carte est motivée dramatiquement (et donc notre esprit rationnel le cède d’autant plus aisément à notre esprit émotionnel) : c’est juste le personnage immature de Mortenn qui piaffe ; il nous a bien eu, et vlan, vlan, vlan, prédiction après prédiction, le petit enfant jubile d’avoir joué un si bon tour à ces grands bêtas d’adultes. Et nous qui avions si volontiers consenti à entrer dans son jeu nous voilà refaits, désarçonnés face à une avalanche d’impossibilités grandissantes. Ici c’est donc du personnage que part la construction dramatique de la routine et sa multiplication des effets de prédictions. Et non pas d’un personnage de magicien surplombant qui pour accroitre son prestige, prédictions après prédictions, essaierait (vainement) d’étoffer le mystère ; mais bien d’un personnage enfantin qui a gagné notre sympathie et que l’on regarde tendrement trépigner d’avoir enfin le dessus sur les « grandes » personnes que nous sommes. Le martèlement des effets reflète la psychologie de Mortenn. D’un point de vue magique, la rafale de révélations sature notre esprit rationnel : à peine est-il parti en chasse d’un début d’explication potentielle d’une des prédictions qu’une autre surgit encore plus mystérieuse (on n’est pas ici face à un même effet strictement répété avec des méthodes différentes qui se protègent mutuellement - voir la carte ambitieuse dans "Le Chemin Maqique" de J.TAMARIZ- mais bien face à une même carte prédite de manières très variées). Le crescendo est assuré par l’animation puérile croissante du personnage trop content de nous avoir bien eus, par des prédictions de plus en plus incompréhensibles donc (variées aussi en échelle et supports), et enfin par une série d’effets annexes qui rythment l’emballement final du numéro et brisent l’enchainement de prédictions seules : production de deux verres de jus d’orange, une carte transformée en chips, une autre en écouteurs, et même un quick change mi-foiré - l’enfant Mortenn a mis sa chemise à l’envers. Et tout cela en harmonie avec le personnage :  on se souvient comment il avait au début joué sans ambages de sa morphologie pour péniblement extraire les cartes de son pantalon (d’ailleurs comme un callback il se dandinera une seconde fois au cours de la routine pour extraire une seule carte de son autre poche arrière), c’est cette sincérité-là vis-à-vis de ce qu’il est, physiquement et mentalement, qui fait qu’on se figure assez Mortenn se couper d’un monde compliqué pour lui avec ses écouteurs, en mangeant ses chips, parfois même peut-être essaye-t-il de socialiser en offrant des verres de jus d’orange sans voir qu’on rigole dans son dos de ce qu’il est mal fagoté. Tout un petit monde, toute une humanité simple, dans les pas dix minutes d’un « bête » tour de cartes. *** Plus tard ce même jour alors que j’évoque avec Shawn FARQUHAR son documentaire « Lost in the Shuffle » il soupire, soulagé : enfin quelqu’un qui lui parle d’autre chose que de ce satané 4 de cœur de la compétition du matin avec Mortenn CHRISTIANSEN. Il a visiblement été assailli toute la journée par des spectateurs persuadés de sa complicité avec le magicien danois – une complicité pourtant clairement interdite par le règlement du concours. Le 4 de cœur ?, me dit-il, c’est tout simplement la carte qui avait été choisie lors de sa propre victoire à la FISM en 2009.
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