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Par Paul ROYES · Publié le
@Teddy REX me coupe l'herbe sous le pied. C'est en effet le lot de tous les business qui démarrent. Dans une de mes précédentes vies, j'étais entrepreneur et le démarchage commercial (qu'on appelle aussi prospection) représentait jusqu'à 90% de mon temps hebdomadaire pour une moyenne autour de 60%. Et ceci avec les frais de déplacement et autres que cela engendraient. En jours prestés purs, c'était peanut devant le temps passé en prospection et développement métier (ici l'entrainement du magicien mais construction de fours et développements de proto pour moi à l'époque). Il convient d'être très rigoureux pour le suivi du prospect. Des outils existent qui facilitent la vie mais un tableau OpenOffice, de l'organisation et de la rigueur suffisent. @Mickaël MCD a dressé un tableau quasi parfait de ce que tu as à faire. Quand on devient son propre patron, il faut vite abandonner l'image romantique qu'on s'en faisait du type : "je suis libre", "je fais ce que je veux", etc ... Rien du tout ! il faut manger et payer les factures, donc côté liberté on repassera. 🤣 C'est un travail dur et quand on est, au départ, un amoureux de la technique qui veut faire de la technique, alors ce travail commercial devient parfois une barrière infranchissable. Mais quand on est magicien, je suppose qu'on aime le contact humain et donc que, quelque part, on est doué de nature pour faire du commercial de soi-même. Ce qu'il faut, c'est savoir doser entre faire rêver son prospect sans pour autant trop se la raconter. Il faut lui donner confiance en montrant qu'on maîtrise le sujet et qu'on est la bonne personne plutôt qu'une autre pour répondre à son besoin (ce que je faisais dans mon activité mais qui est forcément vrai aussi pour un magicien qui fait son auto-promotion). Pour cela, identifier à l'avance la cible et ce qu'elle cherche est primordial ! Mais là on rentre dans des notions de techniques de commerce et il peut-être bon que tu te formes sur ces sujets-là. Autre chose à ne pas oublier, la concurrence. Et elle peut être redoutable et est souvent carnassière. Dans le business (même artistique), il n'y a pas d'amitié qui tiennent hélas. C'est chacun pour soi et moi d'abord ! (je l'ai appris à mes dépens et c'est pour ça que je suis reparti dans le salariat). C'est triste, regrettable, etc... mais c'est comme ça et il faut faire avec car il y a une forme d'instinct de survie à ça : il faut les contrats pour pouvoir bouffer et se loger. Donc c'est difficile de juger si c'est mal ou si c'est bien. C'est comme ça, et il faut faire avec. @Matthieu KNORSTCela ne doit pas te décourager mais te préparer à ce qui t'attend. Si tu surmontes cela, alors tu auras la vie que tu voulais et c'est le meilleur que l'on puisse te souhaiter. Bon courage ! -
Par Christian MACH · Publié le
Lorsqu'on m'a fait le tour, j'ai eu une réaction similaire à celle du spectateur de Thomas Picandet. A un moment, j'ai dit : "Mais ce mot n'a rien à voir avec la définition !", et après, je regardais sans cesse pour les mots suivants pour voir si cela avait une relation avec la définition, et bien sûr, j'ai vu que ce n'était pas toujours obligatoirement le cas. Donc nous sommes seulement 2 spectateurs dans ce monde a avoir eu la même réaction : le spectateur de Thomas Picandet et moi-même. 🙄 Mais comme cela, Anthony sera content, car cela fera un magicien en moins (moi) à ne pas utiliser cette application. 😄 -
Par Mickaël MCD · Publié le
C'est un bon boulot ça, agent artistique ? Mais, vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bonne ou de mauvaise situation. Moi, si je devais résumer ma vie aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres, des gens qui m’ont tendu la main, peut-être à un moment où je ne pouvais pas, où j’étais seul chez moi. Et c’est assez curieux de se dire que les hasards, les rencontres forgent une destinée… Parce que quand on a le goût de la chose, quand on a le goût de la chose bien faite, le beau geste, parfois on ne trouve pas l’interlocuteur en face, je dirais, le miroir qui vous aide à avancer. Alors ce n’est pas mon cas, comme je le disais là, puisque moi au contraire, j’ai pu ; et je dis merci à la vie, je lui dis merci, je chante la vie, je danse la vie… Je ne suis qu’amour ! Et finalement, quand beaucoup de gens aujourd’hui me disent : « Mais comment fais-tu pour avoir cette humanité ? » Eh bien je leur réponds très simplement, je leur dis que c’est ce goût de l’amour, ce goût donc qui m’a poussé aujourd’hui à entreprendre une construction mécanique, mais demain, qui sait, peut-être simplement à me mettre au service de la communauté, à faire le don, le don de soi…
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