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Damien FALLON

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Tout ce qui a été publié par Damien FALLON

  1. Je confirme (en toute subjectivité ce qui a été dit par Frantz : - ce livre n'est pas (qu'un) recueil de tours : c'est avant tout une histoire : celle de la création d'un univers et et d'un spectacle, qui a commencé dans un garage et qui a fini (mais est-ce véritablement la fin ?) à Las Vegas. L'explication de différentes routines est presque un bonus en réalité.. - tous les tours présentés sont des tours qui ont été réfléchis et rodés en conditions réelles. Ce ne sont pas des effets pensés juste pour le bouquin. Il y a des tours de tous niveaux : de l'automatique jusqu'à celui un peu plus pointu techniquement. Mais là encore, l'important est qu'ils ont été pensés pour l'effet produit sur les spectateurs. La technique n'est qu'un outil. Libre à vous de vous les approprier et de les faire vivre à votre guise... - comme tout ouvrage il faut savoir ce que l'on va y chercher. Que vous y cherchiez une nouvelle routine à ajouter à votre répertoire (rien que le New Bonneteau Kaps vaut à lui seul le prix du livre), une plongée dans une expérience extraordinaire ou encore la présentation d'une conception personnelle de la magie et du close-up, vous y trouverez forcément quelque chose qui vous servira d'une manière ou d'une autre. En résumé, vous ne le regretterez pas (en toute subjectivité bien sûr
  2. Comme il a été dit, Guy Hollingworth, Prestiges et Illusions, p. 264 : "Le Dilemme de Cassandre"
  3. Connaissant le principe, je n'avais jamais pensé qu'on pouvait imaginer une présentation telle que celle-ci ! C'est très chouette ! Ca donne presque envie de ressortir sa boîte et ses dés...
  4. Aucun tour n'est refaisable à l'infini devant un même spectateur...
  5. Sincèrement, je suis totalement nul en bricolage, et je me suis fait 4 ou 5 Gimmicks à la suite avec un super résultat, et ce, dès le premier essai. Et pourtant, Dieu sait que généralement, même s'il ne s'agit que d'un coup de ciseau à mettre je n'en suis pas capable. La seule véritable contrainte est d'accepter de passer du temps à peaufiner le Gimmick, mais l'effet est tellement top que pour ma part, c'est tout sauf un problème.
  6. Nan mais il suffit de dire "Distribuez en silence pour ne pas que je puisse être accusé de compter les cartes !" Toujours devancer ce que pourrait penser un spectateur : Tamariz et le chemin magique, forever
  7. C'est exactement le même effet avec le même déroulement, mais je ne suis pas certain que l'astuce soit similaire. De mémoire, on trouve la version de S. Clergue dans Handsome Jack de John Lovick.
  8. Vu ce tour présenté par Sébastien Clergue il y a quelques années : c'était juste une tuerie. Mais dans sa présentation tout était parfaitement justifié : le choix des cartes, le fait que la carte retrouvée soit en réalité blanche et le fait que tout le jeu soit en réalité blanc. Avec une accroche qui suscitait immédiatement l'intérêt. Il nous avait montré ce tour pour illustrer l'importance de l'accroche : qu'est-ce qui fait qu'un tour de Copperfield ait d'avantage d'impact que celui d'un magicien débutant ? Car il est capable de susciter l'intérêt dès le départ, de nous faire plonger dans une situation qui, indépendamment du tour, nous parle : le flying ? Ce n'est pas une simple lévitation mais une plongée dans le désir secret des hommes qui ont toujours voulu voler. Un tour avec 4 as ? Ce n'est pas n'importe quel tour mais celui que son grand-père lui a appris et l'a aidé à devenir magicien. Une carte déchirée ? Oui, mais une carte de collection unique qui vaut plusieurs milliers de dollars. Une disparition ? Oui mais de la statue de la liberté, emblème que tout le monde connaît, etc... Dans l'effet du Blind o'mind deck il y a encore trop d'imperfections : comment justifier que la carte soit blanche ? Que le jeu soit blanc ? Comment ne pas penser que le magicien compte les cartes lorsque le spectateur distribue ? L'habillage du tour manque de profondeur. Dans les mains de S. Clergue, ce tour m'avait traumatisé Ici en vidéo, c'est juste un tour relativement bon...
  9. Je suis dans la même situation : Gimmick commandé sur Marchands de trucs, mais aucune notice ni lien vers l'explication. Après avoir envoyé un mail à Ludo, il m'a indiqué que le lien suivrait dès que possible. Pour l'instant il reste sagement dans son étui
  10. Le tour avec la Love Box m'a fait penser à l'illusion Million Dollars Mystery : l'une des rares GI avec des boîtes à avoir réussi à m'émerveiller... Dommage que la présentation n'aie pas été tout à fait à la hauteur du tour. De manière générale, je trouve que l'aspect "magie" des tours aurait pu être mis un peu plus en avant, un peu plus de mystère n'aurait pas nuit au rythme général du show. Du coup, certaines illusions en ont pâti comme la "Love Box" ou l'illusion avec la voiture alors que la mise en scène aurait pu rendre tout cela un peu plus "magique" et faire voyager un peu plus les spectateurs. Mais dans l'ensemble, j'ai passé un super moment. J'espère qu'il y en aura d'autres !
  11. Je viens de me rendre compte que le faux mélange cyclique pouvait tout à fait être utilisé avec avantage dans le tour des 9 cartes de Steinmeyer (Cela va de soi puisqu'il peut être utilisé avec n'importe quel tour de petit paquet, mais encore fallait-il y penser ;-)
  12. Le meilleur tour, c'est celui que l'on s'est approprié, soit que l'on a crée, soit que l'on a adapté à sa magie, son rythme, son style... Je ne suis absolument pas d'accord sur le fait qu'il n'y a pas de mauvais tours, mais que de mauvais magiciens. Il existe au moins autant de mauvais tours que de mauvais magiciens. Certes, un mauvais tour apparaîtra toujours moins mauvais dans les mains d'un bon, mais ce n'est pas ce qui en fait en soi un bon tour. C'est justement ce qui permet de hiérarchiser ses tours : celui-là me paraît meilleur que tel autre, en raison du contexte, de l'effet, de la méthode, de l'effet voulu, etc... Le meilleur tour est donc celui que l'on juge être au sommet de sa hiérarchie. Encore une fois, hiérarchiser ses tours ne revient pas à en faire quelque chose de statique : la hiérarchie dépendra toujours du contexte, du nombre de spectateurs, de la famille d'effets à laquelle il se rattache, etc... C'est également cette hiérarchisation (entre bons tours, et meilleurs tours, et éventuellement mauvais tours) qui permet de construire ensuite un numéro : si je fais un tour avec beaucoup d'impact, il est très difficile d'enchaîner sur un tour avec un effet très basique : c'est également l'enchainement des tours qui fera que tel effet apparaît meilleur que l'autre. Tout ça pour dire qu'il n'y a pas de meilleur tour "dans l'absolu" : meilleur signifie toujours "par rapport à quelque chose" : la bonne question à sa poser est "meilleur par rapport à quoi ?"
  13. Dommage que les empalmages, prises de break et top changes soient aussi visibles, mais l'ensemble est plutôt sympa à regarder...
  14. On a l'impression qu'il s'est arrêté à mi-chemin de sa réflexion : la difficulté dans les T&R c'est justement de résoudre la question de la dernière déchirure : et là, il laisse la carte à moitié déchirée... Je suis pas convaincu plus que ça..
  15. Je pense que la meilleure réponse à la question "Quel tour de cartes en entrée ?" est "Celui que tu aimes présenter, celui que tu sais présenter, celui que tu pourrais présenter dans toutes les conditions, même les yeux fermés, même à trois heures du matin, même devant les spectateurs les plus récalcitrants". Pour l'anecdote : Lorsque j'avais une dizaine d'années, je suis monté à Paris où j'ai pour la première fois croisé un "vrai" magicien. C'est à dire quelqu'un dont c'était le métier. Quelqu'un d'autre que mes camarades de classe qui ne connaissaient que le tour des 21 cartes. Et il m'a montré un tour. Et j'en suis resté scotché. Ce tour de carte m'a poursuivi pendant des années : comment une telle chose était-elle possible ? Comment une simple carte peut-elle véritablement se téléporter ? Disparaître d'un paquet et réapparaître dans un autre ? Il avait su créer en moi un sentiment d'inexplicable, plein et entier. Depuis lors, je n'ai cessé de repenser à ce tour. Je l'ai toujours conservé au fond d'un coin de ma tête. Et puis un beau jour, alors que je travaillais une routine qui n'avait rien à voir, le flash : c'est comme cela que ce tour devait s'effectuer ! J'ai pris mon jeu. J'ai fait un essai. Deux essais. Et là : miracle ! J'arrivais exactement à reproduire ce tour qui m'avait tant marqué quelques années auparavant. Je l'ai testé sur ma famille. Je l'ai testé sur mes amis. Je l'ai testé sur des inconnus. Avec à chaque fois le même succès, les mêmes regards, les mêmes expressions d'étonnement, d'incompréhension, d'incrédulité. Et j'ai su que je tenais là MON tour d'ouverture. Je ne saurai jamais si ma méthode est celle qui fut utilisée par ce magicien il y a maintenant des années. Mais c'est la mienne. Ce tour est devenu mon tour. C'est celui que je présente lorsqu'on me demande un tour de manière impromptue. C'est celui que je présente lorsqu'on m'annonce que "Moi aussi, mon tonton m'avait montré un truc quand j'étais petit" ou lorsque l'on m'affirme "Oui, mais les tours de carte c'est a) pénible b) sans intérêt c) pour les enfants" (rayez la mention inutile). Voilà ce qu'est un tour d'entrée. Celui qui te parle et qui parlera à tes spectateurs. Pas un tour appris dans une boîte de magie ou sur une quelconque chaîne Youtube. Mais le tour qui permettra de faire comprendre à tes spectateur le pourquoi, un beau jour, tu as choisi de devenir magicien...
  16. J'ai testé récemment une idée de présentation pour un Open prédiction, consistant à prendre le problème à l'envers : plutôt que d'annoncer que la prédiction va correspondre exactement à la carte choisie, le magicien annonce que la carte librement choisie ne pourra jamais correspondre à la carte prédite. En substance : il s'agit d'une présentation inspirée du miracle de Cassandre de Guy Hollingwort. Le magicien explique qu'il va faire une prédiction mais qu'il est impossible que le public puisse le croire, telle Cassandre qui pouvait prévoir l'avenir sans que personne ne prenne ses prédictions au sérieux. Le magicien annonce par exemple que le spectateur choisira le 3 de carreaux. Et pour que personne ne puisse le croire, il fait retirer le trois de carreaux du jeu par le spectateur. Après vérification de l'absence de duplicata dans le jeu, le spectateur distribue les cartes face en l'air, s'arrête sur une carte face en bas, et termine la distribution face en l'air. Bien entendu, la carte face en bas s'avère être exactement le trois de carreaux. Il me semble que ce type de présentation rajoute une dimension supplémentaire à l'Open prédiction, transformant une simple question de probabilités (finalement , un spectateur a toujours une chance sur cinquante-deux de tomber juste) en un effet totalement inexplicable...
  17. Après, Anthony a dépoussiéré l'effet et a poussé les possibilités du gimmick bien plus loin
  18. Je tiens quand même à préciser que "Clign" est tout sauf une nouveauté ou une création originale. On trouve exactement le même gimmick, pour le même effet, dans les notes de conférences de Petrick "One Minute Miracles" en date de 1995, sous l'appellation "Transformation à vue d'une carte quelconque en carte choisie". Mais bon, cela n'enlève rien au fait qu'il est toujours intéressant de remettre les anciennes trouvailles au goût du jour. Comme on dit, c'est dans les vieux pots...
  19. À mon sens, le fait que l'avis de cette youtubeuse puisse être jugé comme excessif, contradictoire, outrancier, le reflet d'une inculture magique, etc... ne dois pas suffire à le discréditer. L'important n'est pas tant le fond des arguments (que l'ont peut discuter), que le fait qu'une personne puisse avoir ce genre d'avis. Ce n'est pas parce qu'on est pas d'accord avec un retour d'expérience, que cela ne veut pas dire qu'il correspond à ce qu'a effectivement ressenti la personne concernée. Le simple fait qu'une personne puisse avoir ce type de remarques, quel qu'en soit le bien fondé, est en soi révélateur. La bonne question n'est donc pas : a-t-elle raison ou non de penser ce qu'elle pense ? Mais plutôt : pourquoi pense-t-elle ce qu'elle pense ? Et plutôt que de voir des magiciens s'enferrer dans leurs certitudes de l'absence de bien fondé des remarques d'une petite jeune, j'avoue que j'aurai préféré que l'on se pose la question : que faire pour éviter que de telles impressions se reproduisent, si tant est que l'on considère qu'elles nuisent à l'image de la magie en général ?
  20. Est-ce qu'il est possible de retirer ouvertement une carte du jeu, puis de remettre le jeu dans l'étui et, au stop du spectateur, faire constater qu'elle y est revenue ? Parce que cela me donnerait des idées pour une routine de carte récalcitrante...
  21. Et celui qui se dit : "Ah tient, certains remettent au gout du jour les vieilles recettes de ce cher Marlo" ! Personnellement je le fais avec les cartes disposées en ligne, le spectateur touche celle qu'il veut et c'est la bonne. Et on montre bien entendu que la suivante ou la précédente sont différentes. L'idée de moderniser la routine et faire un cercle avec les cartes (plutôt qu'un étalement en ligne) est plutôt sympa :-)
  22. IL y a plein de solutions pour contrôler une carte en première position au-dessus d'une carte donnée. Quelques exemples (du plus simple au plus compliqué) : 1) La carte précise (ex : as de coeur) est sur le jeu face en bas. Avec le jeu tenu en Biddle main droite, tu coupe la moitié supérieure en MG. Tu fais remettre la carte choisie sur le paquet en MG. Tu reconstitues le jeu en gardant un break. D'une double coupe, tu remontes la carte choisie sur le dessus. L'as de coeur sera second. 2) La carte donnée (l'as de coeur) en second à partir du dessus. La carte supérieure du jeu est une carte quelconque. Tu fais un tilt de carte choisie en troisième position, suivi d'une slip cut. La carte choisie est au dessus de l'as de coeur. 3) L'as de coeur est en dernière position du jeu. Le jeu est tenu en Biddle MD, avec le pouce qui tient un break au dessus des deux cartes inférieures. Coupe à l'index de la moitié supérieure en MG. La carte choisie est remise sur la partie MG. Le pouce gauche pousse vers la droite la carte supérieure qui est sur le paquet en MG (la carte choisie). La MD, qui tient toujours son paquet en Biddle se sert de la grande tranche gauche de son paquet pour retourner la carte choisie face en l'air sur le demi paquet MG. Le même mouvement est répété pour la retourner de nouveau face en bas. Lorsque le paquet en MD est au-dessus du paquet en MG, le pouce droit lâche les deux cartes tenues au break. Immédiatement, le pouce gauche pousse vers la droite la nouvelle carte supérieure (une carte quelconque). C'est cette carte qui est ensuite insérée au milieu jeu. Au-dessus du jeu se trouve maintenant l'as de coeur en 1, suivi de la carte choisie en 2. Débuter un mélange à la française en pelant une par une les deux premières cartes. A la fin du mélange, faire une double coupe des deux cartes inférieures sur le dessus. La carte choisie est en première position et l'as de coeur est juste en dessous. 4) l'as de coeur est la carte supérieure. Faire choisir une carte au stop en faisant une cascade en MG. Une fois la carte choisie, faire un side steal pour remonter la carte choisie sur le dessus. 5) Forcer une carte. Empalmer l'as de coeur pendant que le spectateur en prend connaissance. Redonner le jeu au spectateur pour qu'il perde lui-même sa carte. Reprendre le jeu en replaçant la carte empalmée sur le dessus. Sous prétexte de montrer que les cartes sont bien mélangées, faire un cull de la carte choisie (forcée donc connue) pour l'amener sous l'as de coeur face haut. etc... On peut également s'en sortir avec un contrôle à la française ou un contrôle au mélange hindou. On peut également utiliser un bluff pass au lieu d'un tilt. Il suffit juste de se servir de son imagination...
  23. Il faudrait recenser les séquences des 6 premières cartes pour lesquelles le tour ne roule, ne marche, ne fonctionne pas. Ensuite, après un rapide contrôle des cartes mélangées par le spectateur, il doit être possible de faire un ajustement rapide parmi les 6 premières (par un cull, ou une simple coupe) pour détruire l'une des séquences ne permettant pas d'aboutir au résultat final.
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