Gérard BAKNER

Waouh ! Quel superbe scénario. Le magicien entre en scène une valise à la main. Un agent de sécurité l'arrête et lui demande d'ouvrir sa valise : elle est vide. L'agent quitte la scène, le magicien ouvre à nouveau sa valise : elle est pleine de billets ou de lingots.

A propos de l'EJO, il m'est arrivé un truc amusant cet après-midi. Je discutais avec les organisateurs du spectacle qui m'avaient embauché (spectacle de Noël) et l'un d'eux me dit qu'il a vu un magicien hier soir chez des amis et que ce magicien avait réussi à deviner un mot qu'il avait lu dans un livre. Il me demande alors si je sais le faire aussi. Je lui dis oui et lui demande s'il se rappelle ce mot. Il me répond que c'était un nom de métier pas facile à trouver. Je pense aussitôt à l'EJO et deux métiers me viennent à l'esprit : "joaillier" et "quincaillier". Je lui demande de se concentrer sur ce mot et allant un peu "à la pêche" je lui annonce que le mot lu hier soir était "joaillier". BINGO, c'était le bon ! La gueule du directeur de l'école d'architecture.

Justement si l'AFP s'est fait avoir, c'est la preuve que plein d'autres peuvent se faire avoir aussi d'où mon idée d'en faire un jeu-spectacle : "info ou un nox ?" Je reste persuadé que ça peut-être une nouvelle façon de présenter de la magie en mélangeant de vraies expériences scientifiques à d'autres qui utiliseraient une solution magique. Le fait que le Net foisonne de telles fausses-info et de telles fausses vidéos, c'est qu'il y a un public pour cela. A nous d'aller à sa rencontre... Imaginons Robert-Houdin : "Est-ce de l'éther ou pas qui permet cette lévitation ?" "Est-ce un aimant ou pas qui empêche de soulever cette boîte ?"

L'année 2008 se terminera avec une seconde de plus. Qu'allez-vous en faire ?

Justement c'est ça que j'aime. Le magicien ne se met pas en avant. Il n'est qu'un démonstrateur de l'effet. Il n'y a personne à applaudir. Un peu comme ce spectacle où les spectateurs rentraient chez eux sans savoir qu'ils venaient d'y assister. Ils l'apprenaient par la presse le lendemain... Un peu, également, comme quand la magie intervient indépendamment du magicien et parfois même contre lui. Vrai ou faux ? Là, le public sait qu'on va utiliser la magie (ou pas). A lui de découvrir si l'expérience qu'on lui a présentée est réelle ou truquée ? Faites vos jeux.

Concentre-toi davantage Bob et tu devrais pouvoir visualiser son numéro de téléphone.

Imaginons que le magicien se présente en blouse blanche avec un appareil de ce type et qu'il fasse croire que sa technologie est capable de lire les pensées d'autrui (pré-show ou image forcée). Bien sûr l'image devra être un peu floue et apparaître seulement en noir & blanc pour "crédibiliser" un peu la chose et garder un côté "laboratoire". J'aime bien l'idée de ces arnaques qui peuvent être une nouvelle façon de présenter de la magie. (J'avais écrit un truc la-dessus dans un ancien numéro d'Arcane). Une sorte d' "info ou intox" ou de "vrai ou faux" mais en utilisant des techniques d'illusionnisme ou... pas.

Site

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Planquez vos sous. Après avoir pillé les auteurs, l'aboyeur veut s'en prendre à vos économies !

Merci à toutes et tous. Pour fêter ça, un p'tit cadeau (tour de magie) : Inside Out A l’origine de cette version d’Inside-Out est un tour de James George. La version originale réclame un jeu composé pour moitié de 26 cartes (toutes impaires) et pour moitié d’une réplique de ces mêmes cartes mais à dos blancs. Du roughing-fluid permet d’éventailler le jeu d’un côté ou de l’autre. C’est par une astuce mathématique que l’on arrive à « forcer » une carte impaire. La version que je vous propose, vous permettra d’utiliser un jeu ordinaire. Vous n’aurez besoin que de 2 cartes supplémentaires : face blanche et dos identique au jeu utilisé. Le spectateur aura le libre choix de sa carte et après le « décollage » cette dernière reprendra sa forme première. Effet : le magicien demande à un spectateur de choisir une carte (le jeu est tenu dos visible), le choix est libre. Après que la carte choisie est été remise dans le jeu, le magicien annonce qu’il va remonter le temps, bien avant que la carte ait été choisie. Il fait alors un ruban dos visibles : une carte apparaît, elle est blanche. Le magicien dit qu’il s’est trompé et qu’il est remonté un peu trop loin, avant même que la carte ait été imprimée. Le magicien retire cette carte du jeu, elle est blanche des 2 côtés. Le magicien avoue qu’en fait il n’a jamais remonté le temps mais que la carte a mal été imprimée et que le côté face a été collé contre le côté dos. On n’en voit donc que l’intérieur mais le magicien affirme qu’il s’agit bien da la carte choisie. Pour le prouver le magicien décolle la carte et on voit en effet l a face collée contre le dos et il s’agit bien de la carte choisie. En final le magicien repose les 2 moitiés de carte dans le bon sens sur le jeu et presse l’ensemble entres ses mains. Le magicien retire ses mains, la carte a repris sa forme première. Préparation : du dessous vers le dessus : le jeu (dos visibles), une carte à face blanche (dos visible), la deuxième carte à face blanche (face visible), une carte quelconque (dos visible). Présentation : sortez le jeu de l’étui et éventaillez-le faces visibles (attention de ne pas éventailler les 3 premières cartes). Puis retournez-le et par double coupe transférez les 2 cartes du dessus dessous. Faites choisir une carte, en faisant attention que le spectateur ne prenne pas la carte du dessus ou les 2 cartes du dessous. Coupez le jeu à l’endroit de la carte choisie et posez la moitié supérieure sur la table. Posez la carte choisie sur cette moitié et enfin le reste du jeu. Rassemblez les cartes et faites un ruban de la gauche vers la droite : une carte blanche apparaît. Coupez le jeu à cette carte de telle sorte que la carte blanche soit sur le dessus du jeu. Préparez une levée triple et retournez-la pour montrer « la » carte, blanche des 2 côtés. Conservez les 3 cartes comme une en main droite (position Biddle) et posez le reste du jeu (dos visibles) sur la table. La main gauche vient alors à nouveau vers les 3 cartes et les saisit en position de la donne (la main droite garde encore le contact avec les 3 cartes). Le pouce droit va alors faire semblant de décoller les 2 cartes. Pour cela, il soulève le coin arrière gauche de la première et fait semblant de la décoller de l’autre : l’illusion est excellente. Vous avez alors la carte choisie face visible en main gauche (en fait 2 cartes) et la carte dos en main droite. Retournez ces 2 cartes pour en montrer une nouvelle fois l’autre côté Blanc. Posez la carte de la main droite sous « la » carte de la main gauche (côté blanc contre côté blanc), puis posez le tout sur le jeu (face de la carte visible contre le jeu dos visible). Reprenez le jeu en main gauche et venez le couvrir avec la main droite. Serrez le jeu entre vos 2 mains comme s’il s’agissait d’une presse. Retirez la main : on voit toujours la carte choisie face visible, prenez cette carte en main droite et faites-la examiner : elle a repris sa forme première. Cette routine a été publiée dans le numéro 136 de la revue : « Le Magicien ».

"LE CLOWN BLANC FACE A SON ECRAN... NOIR" G.B.

«Je me battrai jusqu'à la mort pour qu'aucun autre auteur ne subisse ce que je vis», affirme le cinéaste français Pierre Etaix, dont les oeuvres burlesques, tournées dans les années 60 et admirées dans le monde entier, sont invisibles en raison d'un imbroglio juridique. La justice a débouté vendredi Pierre Etaix et son co-auteur Jean-Claude Carrière, qui souhaitaient restaurer et exploiter non commercialement les cinq films tournés par M. Etaix de 1963 à 1970. Dans une action juridique lancée en décembre 2007, tous deux contestent le contrat de cession de droits de leurs films, détenu par la société Gavroche Productions, laquelle n'a jamais exploité ces longs métrages. Tout en soulignant «l'importance pour le patrimoine cinématographique français des oeuvres en cause», le juge a estimé qu'une telle autorisation devait attendre la décision sur le fond de l'affaire, au printemps. Pour Pierre Etaix, dont le court métrage «Heureux anniversaire», co-signé avec Jean-Claude Carrière, a remporté un Oscar en 1963, c'est «inadmissible». «J'avoue que je suis accablé, parce que mes films ne peuvent être ni restaurés, ni exploités, alors que des millions de gens les attendent et qu'ils font partie du patrimoine national», a-t-il déclaré à l'AFP. «J'ai 80 ans, ils savent pertinemment que je n'ai rien d'autre pour vivre, c'est épouvantable. Je le vis très mal», a ajouté M. Etaix, l'un des maîtres du cinéma comique français, aussi clown et dessinateur, grand ami de Jerry Lewis, et qui collabora avec Jacques Tati. «La justice ne bouge pas, je me désespère, mais je me battrai jusqu'à la mort pour qu'aucun autre auteur ne subisse ce que je vis». Ce refus du tribunal est d'autant plus incompréhensible, selon son avocat Pierre Reynaud, que le cinéaste «ne demandait que le droit de sauvegarder son oeuvre» et avait trouvé un partenaire. La fondation Thomson propose en effet de restaurer à ses frais les négatifs de quatre longs métrages, «Le soupirant», «Tant qu'on a la santé», «Le grand amour» et «Le pays de Cocagne». Seul «Yoyo» a à ce jour été restauré par un autre mécène, la Fondation Groupama GAN. De leur côté, les distributeurs Wild Side et Carlotta ont fait des «offres fermes» pour exploiter les films, et la chaîne Arte souhaite les diffuser lors d'une rétrospective consacrée au cinéaste, selon Me Reynaud. «Il y a aussi une vraie demande à l'international, au Japon, en Australie et aux Etats-Unis», a précisé Odile Etaix, épouse du cinéaste. Mise en ligne sur le site lesfilmsdetaix.fr, une pétition a recueilli près de 19.000 signatures, dont celles de Woody Allen et David Lynch. Le monde du cinéma belge s'est mobilisé le 18 novembre lors d'une soirée de soutien organisée au théâtre de la Toison d'or à Bruxelles. Les organisateurs de celle-ci, le journaliste Nicolas Crousse et l'artiste Véronique Navarre, espèrent rassembler le 7e Art français lors d'un événement du même type à Paris, «d'ici le printemps», pour sauver une oeuvre «en état de mort artistique». Objet du litige, le contrat proposé à Pierre Etaix par son ancienne avocate, Me Francine Wagner-Edelman, cédait à Gavroche Productions, gérée par Alain Wagner, frère producteur de l'avocate, les droits exclusifs de restauration, de représentation et d'exploitation des cinq films pour le monde entier. M. Etaix espère prouver la nullité d'un document qui, selon lui, aurait été falsifié, des clauses manuscrites y ayant été ajoutées après signature. Un dessin de Rémy Cattelain :

Sinon (plus sérieusement) les meilleurs livres pour apprendre à faire de la magie pour enfants sont les magazines : et Tout y est pour qui sait lire entre les lignes...

Leçon 2 : Le chapeau noir en plastique sur trépied en inox. Ca en jette !

Leçon 1 : Le costume. C'est le plus important !

ou : ou allez sur You Tube et cherchez : "Hombre chino poderes telequinesia"

La régle du jeu

Eric Antoine laisse croire dans son spectacle à un faux entracte. La première fois que je l'ai vu (avec un pote que je ne dénoncerai pas ici) nous nous sommes bien fait avoir et avons quitté la salle pour y revenir tout penaud... Oui c'est peut-être ça le talent !

C'est un sketch et comme le disait Myr et Myroska : "S’il n’y a pas de truc c’est formidable, mais s’il y a un truc, reconnaissez que c’est encore plus formidable."

Il arrive parfois que les comédien(ne)s soient aussi dans la salle ! Comme quoi même les magiciens peuvent se faire avoir par une illusion si elle est bien mise en scène.

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En quelque sorte deux "SOIREES STEFAN...TASTIQUES" qui je l'espère seront les premières d'une longue série.

J'y suis passé cet après-midi avec l'ami Bob. Différentes expositions, stands et des spectacles permanents un peu partout : une ambiance assez sympa ou le public se mêlait aux magiciens. Vu : Gérard Majax qui dédicaçait son dernier livre et qui est à l'origine de cette journée, Gérard Kunian qui prépare un ouvrage sur les tableaux animés, Francis Tabary qui exposait l'une de ses sculptures (magnifique présentation), Jean-Luc Muller qui parcourait les différentes salles afin de faire un reportage vidéo de cette journée, Jack Barlett, Max Le Riochet, Zachary Belamy qui présentait quelques-unes de ses photos et Jean Régil, Alpha, Carmelo, Bertrand Crimet qui se préparaient pour le spectacle du soir, Gilles Arthur, André Pierdel (celui qui a côtoyer Gabin, Belmondo et Jacques Tati) et pleins d'autres... Malheureusement, Bob et moi ne pouvions assister au spectacle du soir. D'autres vous en parlerons....

Dailymotion Texte et musique : Gérard Bakner Diaporama : Karikalan