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Gérard BAKNER

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Tout ce qui a été publié par Gérard BAKNER

  1. Ainsi que Gérard Souchet en Bretagne et Jean Merlin à Paris (à propos de Jean Merlin, procurez-vous le numéro spécial "magie pour enfants" de MAD MAGIC, c'est un modèle du genre). Il existe plusieurs "magie pour enfants". L'importance de l'âge est PRIMORDIAL. Un enfant de CE2 n'aura pas les mêmes centres d'intêret qu'un enfant de maternelle. Savez-vous qu'en materrnelle, vous ne pouvez pas présenter le même spectacle en début d'année scolaire qu'en fin d'année car l'enfant aura grandi. Avant tout, il ne faut pas leur faire des tours de magie. Les tours ne sont que des outils. Il ne faut pas se poser la question : quels tours je vais leur faire ? Ecoutez les chansons d'Henri Dès. Elles sont de petites saynètes. Remplacer la chanson par l'outil magique et vous serez sur la bonne voie. Abonnez-vous à Toupie Magazine et à Pomme d'Api. Vous aurez les meilleurs livres qui soient pour aborder la magie pour enfants. TOUT Y EST... Si vous le souhaitez je pourrais aborder le thème du close-up pour enfants (Trevor Lewis est le premier à avoir aborder ce thème).
  2. "Les enfants sont les maîtres dans l'art du jeu, le magicien doit se jouer de lui pour entrer dans leurs jeux". Cette citation est de Loïc Leclerc ( un artiste magicien pour enfants du Gard). J'aime beaucoup cette phrase qui résume toute l'approche que doit avoir le magicien envers les enfants. J'aime aussi beaucoup les divers propos qu'à tenu sur ce forum Paul Maz. Claude Delsol est aussi un excellent artiste magicien pour enfants. Il habite l'Hérault. Son travail de magicien conteur est fabuleux. Les Aristobulles (de l'Ardèche) sont aussi d'excellents artistes magiciens pour enfants.
  3. Ne pensez-vous pas qu’il soit plus logique d’utiliser un jeu de tarot (ou autre jeu ésotérique) dans les effets de coïncidence, de prédiction ou de découverte de cartes qu’un jeu de type Bicycle ? [ 24. Mars 2003, 00:21: Message édité par : Thomas THIEBAUT ]
  4. J’ai fréquenté plusieurs clubs de magie. Je me souviens avoir noter les idées de thèmes de travail suivants : - Tours commençant par une lettre de l’alphabet. Pour le « F », nous avions eu droit à des tours avec du feu, des foulards, du fil, et même des fourmis… - Le chapeau : chaque magicien écrivait le nom d’un tour sur un morceau de papier et chacun tirait un papier afin de présenter le tour que le hasard lui avait attribué. Dur, dur… - Thème non magique : par exemple le temps (calendrier, montre, sablier, horloge, etc…) - Préparation de la venue d’un conférencier (tours du prochain conférencier). Une revue, un magicien, peuvent également servir de thème à une réunion de travail.
  5. Le sujet de ce post est infiniment intéressant. J’ai eu plusieurs fois l’occasion, comme magicien pour enfants, d’être engagé pour présenter mon spectacle de maternelle devant un public d’adultes (handicapés mentaux) car leur niveau de compréhension était celui d’enfants de la maternelle. Je sais que d’autres magiciens ont eu eux-aussi les mêmes demandes. Il est certain que la première fois, vous vous sentez très mal à l’aise. Vous vous sentez ridicule. Mais très vite, devant leurs réactions spontanées, vous oubliez cette situation et vous prenez un immense plaisir à partager votre spectacle. En tant que Kinésithérapeute et magicien, j’ai également eu l’occasion d’utiliser la magie comme moyen de rééducation notamment avec des enfants pour rendre plus attrayant leur rééducation (manuelle). Ainsi, je savais qu’ils travailleraient leurs mouvements AUSSI à la maison. Enfin, je voudrais rappeler, ici, le magnifique travail qu’a effectué le magicien Pierre Barclay (association main dans la main), à l’hôpital des enfants malades de Paris. Là aussi c’était très dur mais très valorisant au sens le plus humain du terme. Là, j’ai rencontré des grands du Show Business venant présenter leur spectacle, venant chanter leurs tubes devant une trentaine d’enfants, sur une sonorisation pour le moins inexistante. Mais ils étaient là… Merci Pierre…
  6. Voici les références du papier : AVERY Etiquettes invisibles. Code commande Fr : J8567-25 Il y a 25 feuilles format A4 dans la pochette.
  7. Chez AVERY on trouve un papier autocollant mat transparent trés fin. Il est assez cher (environ 30 euros les 10 feuilles) pour imprimante jet d'encre. Mais on ne peut pas l'utiliser pour des dessins de cartes à jouer. Par contre pour tous les dessins délimités par un trait noir (genre album à colorier), le résultat est parfait quand on colle l'autocollant sur des cartes à faces blanches. Même de très près, on penserait à de l'imprimerie. Attention, il ne faut pas de grande surface blanche, il faut que le dessin soit bien délimité et il faut le découper à un millimètre à l'extérieur du trait. En aucun cas il ne faut recouvrir la totalité de la carte à jouer. Tout ceci est valable pour des tours de petits paquets mais nullement pour un jeu complet car même si le papier est superfin, pour 52 cartes on noterait une épaisseur anormale du jeu. Idéal pour reproduire, au dernier moment, le logo et les produits d'une société.
  8. J'ai vu la conférence de Stone ce 6 mars aux "78 tours". C'est la troisième fois que je vois cette conférence. C'est une conférence qui se bonifie avec le temps. Je suis fan.
  9. Pour varier les plaisirs, voici un nouveau sujet de discussion. Quelle(s) méthode(s) de travail pratiquez-vous dans votre club de magie.
  10. Pour mon premier lancement de débat sur VM, déjà 30 réponses. Je n’en espérais pas tant. Mais je ne soupçonnais pas que ce débat allait prendre cette tournure. Premièrement, je suis surpris de voir que certains changent d’avis en fonction des messages des uns ou des autres. J’ai l’impression de regarder cette émission de France 3 : « C’est mon choix ». Deuxièmement, je ne comprends pas qu’on s’attaque à quelqu’un sur ses fautes d’orthographe (même si c’est plus agréable de lire un texte sans faute). Si j’avais à le faire (mais je ne vois pas de quel droit je m’en octroierais le droit) je le ferais par une réponse en « privé » et dans mon esprit se serait plus un conseil qu’une attaque. Certains peintres autodidactes célèbres étaient nuls en orthographe mais étaient des génies dans leur discipline. Certains ne savaient même pas lire… Mais revenons aux bases de ce débat. Deux écoles ont l’air de se faire « front » : ceux dont je fais partie qui essaient d’utiliser la magie comme un outil au service de leur art (l’acte théâtral) et d’autres pour qui la magie est un acte en soi (et dont je fais aussi partie). Mon cher Christian Chelman tu sais que je suis UN DE TES PLUS GRAND FAN, tu sais que j’admire ton travail et tu sais que je te considère comme l’un des plus grands. Ton apport à notre art est considérable, tu es en train de bouleverser les choses mais il est peut être trop tôt pour que tout un chacun s’en aperçoive… En lisant ton premier « post », j’ai premièrement cru que c’était du second degré. Aujourd’hui je ne comprends plus… Explique-moi, s’il te plait… L’histoire : il me semble que dans la magie « chelmanienne » l’histoire est importante. Et même si importante qu’elle se suffise parfois à elle-même. Parfois elle ne nécessite même plus la présence d’un effet magique (au sens ou nous l’entendons habituellement). « Rhésus » a fait l’objet d’une édition « romanesque ». Le texte se suffit à lui-même pour déstabiliser le lecteur (car dans cette version, il s’agit d’un lecteur et non d’un spectateur). Tu n’utilises même plus l’outil magique pour parvenir à tes fins. Tu vas plus loin dans la « motivation » de la magie. Le message : tu dis, plus loin, qu’il n’y a rien de plus ennuyeux que la présence d’un message dans un spectacle de magie. Pourtant il me semble que dans « The Magic Box » (que tu m’as si amicalement dédié), il y a un message et quel message ! Et Harry Potter alors ? Si ce n’est pas à la fois une histoire et un message ! Dans Harry Potter, on est en plein le scénarisation de la magie. Quelque part dans, ton œuvre, il y avait l’émergence du phénomène Harry Potter. Là aussi tu étais un précurseur. Alors s’il te plait Christian explique-moi…
  11. Tout comme il existe un comique de situation, nous nous devons de pratiquer une magie de situation. Le comique de situation : un individu est assis à un bar. Il a une tasse de café en main gauche. S’il renverse sa tasse, ça peut être drôle mais sans plus. Si un autre client lui demande l’heure et qu’il renverse sa tasse pour regarder sa montre. Là on a un gag (mis en situation). La magie de situation : mettons maintenant un peu de poudre gélifiante auparavant dans la tasse et étudions la même situation. Cette fois-ci quand le client regardera sa montre, rien ne tombera. Le client donnera tout simplement l’heure à l’autre. Ici, le gag est décalé et la magie ajoute un élément de plus à cette situation. Et là, je crois, que la magie prend toute sa place. Quand David STONE répare sa cigarette, c’est uniquement, parce que maladroitement il l’a cassé auparavant. L’effet magique est justifié. Bruno, j’aime bien l’idée de l’iceberg. Le public doit voir, en priorité, le pourquoi de l’effet magique (sa raison d’être). Le comment est secondaire (mais attention, secondaire ne veut pas dire que la technique ne doit pas être excellente). L’achat du dernier DVD Killer (dixit Bruno) est tout de même important afin d’avoir dans sa base de données des techniques ou des astuces supplémentaires dans laquelle on va pouvoir piocher. Mais pour que cet iceberg existe, il faut s’appuyer sur la base de l’iceberg. C’est le point de départ de tout effet magique. L’exemple du ticket déchiré de Michael WEBER, que nous rappelle SEB, est superbe. J’adore quand SEB écrit que le fait de restaurer un journal déchiré ne sert qu’à prouver qu’il y a un deuxième journal caché quelque part. Même si la technique est excellente (et il faut qu’elle le soit) l’effet ne sera si fort que si il est justifié. Le mot « motivé » qu’emploie SEB me convient également très bien. Plus l’effet sera justifié, plus la technique sera facile à mettre en œuvre. Rappelez-vous ce sketch de David COPPERFIELD ou il fait disparaître sa partenaire (une vieille gouvernante qu’il l’oblige à faire ses devoirs (David joue dans ce sketch son propre rôle d’enfant). Ici, nul besoin de boîte avec des angles et des recherches de couleur pour faire paraître la boîte plus mince. Ici le matelas sur lequel va disparaître la gouvernante doit bien, faire 30 cm d’épaisseur et le public s’en fou. La présence du matelas est pleinement justifiée (la chambre de David) et son utilisation aussi (la gouvernante se réfugie sur le lit car elle a peur de la souris que vient de faire apparaître David). Voilà de la magie comme je l’aime. De la magie théâtralisée. La magie ne devrait être qu’un outil au service du comédien. Mais quel outil ! J’aime assez comparer la magie à l’opérette (aujourd’hui on dit comédie musicale). L’outil est bien entendu différent (la magie ou la chanson) mais la finalité est la même. Personnellement, j’ai compris cela en voyant un spectacle d’Henri DES. Une succession de sketchs (ses chansons) s’adressant aux enfants. Merci a toi MAGIC SEB, je sais que tu as compris. Poursuivons si vous le voulez bien cette discussion…
  12. Bonjour, Si vous le voulez, travaillons ensemble sur ce sujet : Quel est l'interêt de passer un plumet jaune dans un tube pour le ressortir rouge ? Quel est l'interêt de montrer une boîte vide pour la montrer ensuite pleine de fleurs ? Quel est l'interêt de changer de place avec sa partenaire dans une malle ? Quel est l'interêt de sortir une carte d'un jeu pour la remettre aussitôt dedans ? Etc... etc... etc... La magie me semble n'être souvent (mais toujours heureusement) qu'un jeu de devinettes. A votre avis COMMENT ce plumet a-t-il pu changer de couleur ? COMMENT ces fleurs ont-elles pu apparaître ? Etc... etc... Tous ces effets ne sont pas justifiés par une mise en scène. Ils n'ont aucune raison d'être en soi. Il faut créer une SITUATION qui va justifier leur existence. C'est l'histoire, le scénario. Qu'en pensez-vous ?
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