Christian CHELMAN

Ouaip, d'abord j'essaye de comprendre ce message, car en Bruoxéliande nous n'écrivons pas le français de la même manière que vous... Mais c'est vrai que Tabary et moi souffrons de graves délires psychotiques et ne rêvons que de devenir des vraies "stars de la magie" comme Kamel ou tous les membres du forum qui connaissent les réponses à toutes les questions. Faut nous aider à acheter les bons trucs à la mode, alors... Et puis, conteur et magicien, j'essayerais bien. Que dois-je faire docteur ? Acheter le truc de Tony Christ ?

Mais nooooooon. Khanar est Dieu.

Visiblement, James Cameron n'a pas eu les mêmes moyens que pour le premier film...

C'est bizarre, moi j'ai la chance de vivre que de ça... Je devrais songer à devenir plombier-zingueur dans mes loisirs. Y a quelqu'un qui peut me filer un tuyau ?

Petite curiosité pour les amateurs: sur une des photos du contenu du coffre aux souvenirs de Richard Hanze, on trouve le curieux objet qui suit. Il semble que ce soit une fourchette de cannibale des iles Fidji, datant du XIXème siècle, taillée dans un os humain. Peut-être un os du missionnaire méthodiste Thomas Baker, mangé en 1867. :)

Moi je suis un kiwi.

L'espionnage Facebook sous une nouvelle forme.

Dans ce cas, tu peux acheter le revolver d'Al Capone. enchères. J'en profite pour ajouter une petite note wikipédia concernant ara-mitama.

Tu pars en vacances avec 50€ seulement ?

Etant occupé à cataloguer mes collections en vue d'un déménagement, j'en profite pour illustrer une fois de plus un post avec les photos de deux Camazotz (traduction littérale: chauve-souris de l'Enfer), représentation de la plus ancienne Divinité Vampire (mi-vampire, mi-homme) connue. Divinité habitant les profondeurs de Xibalba. Le Popol Vuh raconte l'histoire du jeu de balle joué entre les dieux de l'infra-monde et les jumeaux Hunahpu et Xbalanque dans la quête que les héros mènent pour ressuciter leur père. Détail croustillant: une des deux statuette a été trouvée dans un recoin sombre de la Place du Jeu de Balle de Bruoxéliande. Les statuettes - la première est un ocarina - sont vieilles de 2000 ans et d'origine "maya guatémaltèque".

Avec des illustrations en provenance de Lohengrin (illustré par Willy Pogany) et du Calendrier Magique de Croze et Orazi, on dirait ma bibliothèque...

Et je pense que Guy Paternoster va être difficile à joindre pour les 3 ans à venir... Aaah, le merveilleux milieu des clubs de magie belges!

En fait, le livre "les grandes illusions américaines" est le livre traduit de Byron G.Wells Great Illusions Of Magic. Rendons à César... Mystérieusement, en français, le nom de "Byron G.Wels" se traduit par "Klingsor". le contenu du livre ici.

£ (des livres, Ludo est un éditeur). Il possède le coffre qu'ouvre la clé.

Le plus simple est de partir de l'objet, mais ce n'est pas une règle absolue. On peut tout trouver à condition d'y mettre le prix (voir la clé du Titanic), mais je préfère chercher et découvrir l'inattendu. Parfois, cet "inattendu" est un trésor inestimable (un nkisi royal en ivoire du XVIIème siècle, la table tournante d'Allan Kardec, un crâne de nécromancie du XIXème siècle, un exemplaire rarissime du Calendrier magique de Croze et Orazi, etc), parfois c'est un petit truc pas très coûteux, et le temps c'est l'argent. Au plus, vous avez du temps à consacrer à la recherche, au moins il vous en coûtera. Il faut aussi se lever tôt, se créer un circuit de recherche, de nombreux contacts et être régulier; apprendre à négocier et connaître le vrai prix des choses. Il est indispensable d'avoir une très bonne culture générale et une bonne réactivité: quand un objet vous plaît, il ne faut pas hésiter à l'acheter si le prix est correct. Dans ce domaine, on a rarement deux chances. Si un jour vous en avez marre, il est toujours possible de le revendre. Des documents sur le Batavia, pourquoi pas. J'ai bien trouvé des objets* en provenance du Vergulde Draeck qui, après un loooooong travail de recherche, pourrait bien être le bateau à l'origine du mythe du Hollandais Volant. La découverte d'un artefact vous entrainera toujours dans une aventure originale et comme je l'ai déjà dit: inattendue. Même si un lieu ou un thème magique est utilisé, rien n'empêche de le traiter différemment. J'ai une prédilection marquée pour les vampires, et le thème est sans limite. *Les fameuses 5 pièces d'argent citées précédemment. Vergulde Draeck

Note que tous les documents, lettres, articles et objets concernant l'Andelana sont authentiques, faire des faux crédibles à ce niveau est quasiment impossible. William plaisantait gentiment, il a suivi l'évolution de l'histoire depuis le début et la découverte du coffre. Et je n'échangerais pas cet ensemble contre la clé du Titanic. On peut toujours "montrer" que l'amulette est un porte-bonheur, mais est-ce vraiment indispensable ?

Ceci dit, j'ai une assez belle collection d'objets et de documents d'époque en rapport avec le Titanic, y compris un grand drapeau de la White Star qui aurait servi de couverture à un passager dans un canot, pour le protéger du froid. Qui sait ? L'histoire est belle et l'objet d'époque. Les responsables principaux du naufrage sont Bruce Ismay qui a exigé de filer à pleine vitesse dans une mer truffée d'icebergs, et le capitaine Smith qui a obéi. Ma collection contient aussi d'autres objets en provenance de naufrages et de mythes marins, ainsi que cinq pièces d'argent (4 thalers et une pièce de huit) venant du Vaisseau Fantôme (ça semble impossible, et pourtant...).

Bah, un peu de vieux papier trempé dans du thé, quelques coquillages et une vieille pièce de monnaie chinoise de Johnson que tu amoches, et hop ! Le tour est joué. Tu places le tout dans une vieille boite à chaussures coloriée avec une peinture "bois".

Il devrait cacher une croquette "miaou de luxe" sous la coquille...

Puisque le thème du naufrage a été évoqué, je me permet d'illustrer la discussion par l'exemple. Aramitama Le Voyage de l’Andelana 24 novembre 1891 Le bateau était ballotté comme un fétu de paille dans l’épouvantable tempête qui soufflait sur le Cap Horn. Sasakura et Sakaturo, deux des marins de l’équipage japonais, essayaient désespérément de fixer les cordages trop lâches des voiles, quand ils furent projetés dans les airs par un coup de fouet d’une rare violence. Genrio Sasakura passa à la baille et son ami s’écrasa sur un espar. Malgré sa vitesse de réaction, le capitaine Gillis ne put que voir disparaître le premier dans l’océan avec un étrange sourire qui le hanterait jusqu’à sa mort. Sakaturo, l’autre matelot, avait la colonne vertébrale brisée. Il souffrit le martyr pendant 44 jours avant de quitter ce monde le 6 janvier 1892. Ses compagnons demandèrent au capitaine de pouvoir lui donner les derniers rites shintos* pour calmer son âme tourmentée. (New York Times du 14 février 1896) Début de l’année 1898. Richard Hanze ne tenait plus en place, il allait enfin quitter le port d’Anvers pour commencer son apprentissage de futur lieutenant sur le quatre-mâts Andelana. L’Andelana faisait partie d’un groupe de six barques appelées « les Sœurs de Workington », construites à Liverpool et destinées au transport de marchandises diverses allant de l’huile au blé, d’un côté à l’autre de la terre. Les capitaines Gillis et Richards avaient précédé Staling à bord. Il partait d’Anvers avec une cargaison de ciment destinée à New York. Fils de négociant et descendant d’une famille de marins par sa mère anglaise, il avait nourri son enfance de romans comme Treasure Island, the Flying Dutchman, les Enfants du Capitaine Grant et Moby Dick, et rêvait de vivre les aventures de Jim Hawkins et d’Ismaël. Il gardait précieusement les trésors offerts par les voyageurs débarquant de destinations exotiques : nautile sculpté de Madagascar, dent de requin du Cap Vert, étranges fétiches d’Indonésie, pointe de harpon eskimo; tant d’objets de rêve qu’il enfermait dans le coffre de l‘oncle Johnson (disparu en mer) et qu’il lui suffisait d’ouvrir pour que son imagination s’envole. Mais le voyage ne commence pas bien, le bateau subit des avaries durant une tempête et doit s’arrêter à Queenstown avant de retourner à Liverpool pour réparations. Ensuite, il reprend le chemin de New York. Pendant le trajet, Richard tombe gravement malade. Le capitaine le soigna comme son fils pendant des semaines jusqu’à complète guérison. Durant son délire, le jeune homme prononçait des mots dans ce qui semblait être du japonais. Une fois remis sur pied, la vie reprit et le travail ne lui laissa que peu de temps libre pour écrire à sa famille. Les lettres en notre possession montrent qu’il écrit en anglais à sa maman et en français à sa famille en général. Des expressions typiquement ostendaises (Albatros willetje) parsèment son courrier. En relâche à New York, le capitaine recommande fortement aux jeunes apprentis de ne pas se laisser aller à la boisson et de ne pas perdre de temps dans les lieux mal famés de la ville. A Java, ce sont les singes et les « bêtes sauvages » qui lui font forte impression. A chaque escale, il envoie à sa mère quelques souvenirs et curiosités achetés sur place. Mais le bateau n’est pas nécessairement un lieu paisible. L’Andelana a du subir un effroyable typhon qui l'a dévasté. Percy Buck n’a aucun vêtement de rechange et ses amis lui prêtent régulièrement les leurs. Un marin, hanté par des visions, devient fou, le bosco (boatswain) doit le maîtriser. Deux autres tombent malades. Le capitaine lui-même rêve que l’eau envahit sa cabine et le noie, il jure que ce sera son dernier voyage en mer. Les marins, superstitieux, assurent que le bateau est hanté. Richard commence aussi à le croire, mais ne veut pas alarmer ses parents. Arrivés à Shanghai, les apprentis marins tombent sur un chiromancien chinois et, par jeu, le matelot belge se fait lire son avenir. Le devin semble très perturbé par ce qu’il voit dans sa paume et annonce à Richard qu’il est en grand danger : un esprit maléfique le suit. Pour s’en protéger, il lui vend une ancienne amulette censée repousser les démons et fantômes. Il précise que l’amulette doit toujours être gardée sur soi pour rester efficace. L’amulette est curieuse, sur une face elle porte un zodiaque chinois et sur l’autre, deux épées entrecroisées couvrent une représentation de la Grande Ourse, source d’un très grand pouvoir magique. Et le voyage reprend. Le bateau vide est en « ballast » (lest), c’est indispensable pour lui donner de la stabilité. Mais d’autres incidents perturbent la vie à bord, Percy se blesse au visage et la blessure s’infecte. Un abcès très douloureux le fait souffrir et l’ambiance s’assombrit. L’Andelana arrive à Tacoma le 6 janvier 1899. A peine accosté, 10 hommes d’équipage quittent le navire et demandent leur solde. Parmi eux deux officiers et 8 matelots. Ils jurent que le navire est maudit et la rumeur rend leur remplacement très difficile. Le capitaine Staling arrive toutefois à en recruter et leur demande d’attendre le départ du bateau pour monter à bord. En vue de son chargement en blé, le navire vide ses ballasts. Richard prête à nouveau des vêtements à Percy pour qu’il aille à l’hôpital se faire soigner. Sans le savoir, l’amulette chinoise se trouve dans la poche du pantalon que porte maintenant l’anglais. Pour détendre l’atmosphère, le capitaine demande à un photographe local, Wilhelm Hester, de faire une photo de l’équipage. Le jour est le 13 janvier 1899, un vendredi… Depuis trois jours, le bateau charge des provisions pour le voyage de retour et les écoutilles sont laissées ouvertes. Le bateau lui-même est attaché par de grosses chaînes à des billes de bois. Le temps semble tourner vinaigre et un gros vent souffle dans le port de Puget Sound, mais ça ne peut vraiment pas déranger l’équipage qui en a vu d’autres. Et dans la nuit sans lune du 13 au 14 janvier 1899, l’Andelana disparaît sans un bruit. Un fort grain l'a fait tanguer et l'eau s'est ruée par les écoutilles, le faisant chavirer... Le lendemain, seul un canot de sauvetage renversé flotte dans le port, le bateau a sombré. Les recherches avec remorqueurs s’avèrent infructueuses et, finalement, un scaphandrier est envoyé explorer l’endroit où le navire a disparu. Mais un accident noie le plongeur. Il devient la dix-huitième victime du navire maudit. Naufrage de l'Andelana. Plus tard, Percy Buck sera renvoyé à Blackpool sur un autre bateau de la compagnie, l’Andrada. Il visitera les parents de son ami Richard, racontera les détails et leur rendra vêtements et amulette. Une superstition marine dit qu’il ne faut jamais garder les objets d’un mort, au risque de subir le même sort. L’Andrada sur lequel il a voyagé, coulera à proximité de l’Andelana l’année suivante. *Les rites shintos sont formels : pour calmer le côté violent de l’âme d’un défunt, l’aramitama, les rites doivent être répétés après 1-3-7 et 33 ans. Si ces rites ne sont pas respectés ou incomplets, l’aramitama hantera le lieu qu’il aura choisi comme « résidence ». Parfois, un quatre-mâts...

Quasiment tous les totems sont des objets liés au jeu. Dé, jeton, toupie, fou d'échec et même ... alliance.

C'est lui qui a volé la clé.

Liste des objets de Lost Room ici. Les cartes sont des ARRCO. Si tu combines le principe de Lost Room et Alice in Wonderland, tu obtiens "Mary Ann", dont j'avais déjà parlé sur ce forum. Dans le même ordre idées, les totems d'Inception m'ont inspirés pour créer un show de X-mentalisme de close-up de 30', j'avais évoqué ça aussi. Pour revenir à la clé du Titanic: quelle est la différence entre "acheter la clé du Titanic" et "acheter l'idée qu'il s'agit de la clé du Titanic" ? Ou commence donc l'illusion ? Pour la somme payée, il faut être vachement convaincant dans les arguments présentés pour l'authentification de l'objet. Ce qui est un aspect de l'illusionnisme basé sur des objets rares, magiques ou non. Si l'objet entre dans une histoire, il va falloir convaincre le public de son authenticité. Les documents fournis par le vendeur et la mise en scène de l'objet vont jouer un rôle important. La deuxième preuve peut être amenée par la magie émanant de l'objet lui-même, à condition de bien gérer l'équilibre entre tour et histoire. C'est exactement ça. Elle a d'autant plus de valeur qu'elle ouvre la porte de l'imagination.

Oui, et toi ? Il y a aussi une fonction recherche très utile, sinon on va toujours répéter les mêmes trucs..

Et s'il communique mentalement avec des fautes d'orthographe, ça compte ? Vous m'intriguez, là. Ceci dit, pour te donner des références dans ce que tu cherches, essaye de trouver l'ouvrage "Raide Hauthe Caulde Riding" de Bascaum Jauns (suis pas certain de l'orthographe, mais ce n'est pas grave). C'est un livre fondamental sur le sujet.