J'ai pas mal utilisé le CMR/NCMR, il y a quelques années, dans le cadre d'expériences "intimistes" (petits comités). J'avoue beaucoup moins l'utiliser ces derniers temps, sans réelle raison valable (simple envie de changement ?), mais cela reviendra certainement.
J'aime beaucoup ce côté "pur et réel" mais je trouve toutefois qu'il est assez difficile à présenter de nos jours devant de grandes audiences car cela peut parfois sembler traîner en longueur. Certains me rétorqueront que Kreskin y parvient avec brio, certes, mais :
1) Tout le monde n'est pas Kreskin !
2) C'est devenu au fil des ans sa signature et les gens paient pour voir cet effet-là car il a su faire toute une communication autour de cette "prise de risque" (retrouver le chèque de sa prestation).
3) Le public actuel est beaucoup plus impatient qu'il y a quelques années. Notre société moderne, axée sur la rapidité et l’instantanéité, a contribué à notre impatience croissante. Nous sommes devenus une "génération haut-débit" qui interrompt le chargement d'un site s'il prend plus de 3 secondes, qui privilégie de courtes vidéos (shorts/réels) à la lecture d'articles, qui se fait livrer ses courses/repas à domicile pour répondre à notre besoin d’instantanéité, etc. Cela n'engage que moi, mais je suis intimement convaincu que cela se ressent aussi dans les arts du spectacle et que les artistes doivent en être pleinement conscients.
Pour en revenir au sujet initial, je m'en servais pour :
- Retrouver un objet librement pensé dans la pièce dans laquelle vous vous trouvez,
- Retrouver une information librement pensée dans une liste nommée (exemple : le premier petit ami de la spectatrice parmi une liste de 5-10 prénoms masculins qu'elle vous donne).