///Mes relations sentimentales avec le «close up" datent depuis les années 60. A l'époque, c'était en Autriche, on m'avait viré du célèbre "MAGISCHER CLUB" de Vienne, mon accès à la magie se limitait à un magasin de magie et quelques vieux ouvrages à la bibliothèque nationale.
C'est avec mon argent de poche en en me privant de tout plaisir terrestre pendant une semaine que je m'achetais donc ces fameux bâtons noirs avec des pointes en strass, qui sont, je le crains, toujours en vente. Ce fût ma première découverte du " paddle - mouve". Le succès que je m'attendais avec cette m...... était limité et fit fin à ma carrière dans le close - up.
Dans les années 80, c'était à Las Vegas, au fameux DARWINS MAGIC club, que je recommençais de nouveau de pratiquer l'art de la magie de proximité. Tout allait bien pendant 6 mois, jusqu'au moment ou j'ai commandais chez un marchand les tristement célèbres canifs qui changent de couleur, je ne sait pas ce qui m'a pris...... C'était déjà mieux que les bâtons avec le strass, car on ne me frappait pas tout de suite, on se foutait seulement de ma gueule. Des petits couteaux en rouge et vert ! N'importe quoi !
Dans les années 80 également, un magicien autrichien me vendait des briquets qui changent de couleur - je dois être accro au paddle-mouve - mais il y avait une variante : Un horrible système de vinyle permettait de changer la couleur quatre fois. C'était laborieux et parfaitement infaisable, je laissais donc ma place dans le monde de close up à mon pote Dai VERNON.
La lumière vint au début du troisième millénaire. Pourquoi faire de changements de couleurs? Pourquoi faire sauter des ridicules paillettes en strass ? Il n'y a aucune raison pour cela. JEAN LUC BERTRAND avec sa routine NON SMOKING apporte le Bonheur, la sérénité, la recompense de décennies de déception dues au paddle-mouve. Primo ce sont des briquets "bic" qui entre en jeu, donc un objet que tout le monde connaît, que l'on peut emprunter par n'importe qui, n'importe où. Secundo il n'y a plus ces minables changements de couleurs qui ne veulent rien, mais absolument RIEN dire, mais d'apparition d'une écriture "no smoking" sur les briquets. Et cela change complètement le contexte. C'est l'écriture (un très beau logo, incrusté dans le briquet et pas un autocollant) qui saute, qui disparaît, qui danse d'un briquet à l'autre pour aboutir à un finale logique et absurde en même temps. Et finalement la technique : Jean Luc n'explique pas seulement ce mouvement comme il faut, il vous emmène dans le monde mystérieux, merveilleux et jusqu'à aujourd'hui secret, de TOUS ces mouvements naguère secrets et souvent malheureusement ringards. Il dépoussière à fond la technique, montre du moins 5 différentes façons de le faire et explique les comments, pourquois et les astuces absolument nécessaires. La bande-vidéo et en plusieurs parties. Tout d'abord, on voit la performance. Mais pas dans les conditions de salon de thé pour ménagères ménopausées avec tapis de close-up, table, etc., mais dans les conditions de rue : David Blaine est passé par là ! On voit les réactions des gens, cela donne envie de le faire, c'est excitant, et en plus c'est bien filmé. Peut être une nouvelle génération de démonstration de conférences vidéo est né : Un explique UN truc, mais celui à fond. Résultat dans 6 mois, j'ai pris une décision grave: mon entrée dans le monde du close up se fera avec "NON SMOKING" de Jean Luc BERTRAND ! ! En vente chez votre épicier habituel.
otto wessely///