L'idée revient de temps en temps, avec ses avantages et inconvénients. Le Congrès National fait partie intégrante du paysage associatif, où chaque club a la possibilité (mais pas l'obligation) de s'impliquer et de se porter candidat pour accueillir cette convention. C'est souvent l'occasion de motiver ses membres, de se lancer dans un véritable défi collectif, de renforcer les liens au sein de l'équipe, parfois aussi de vivre quelques tensions, mais surtout de faire découvrir sa ville et de donner un coup de projecteur à son propre club.
Au-delà du choix de la ville (car si le Congrès se tient au Touquet, les magiciens du sud de Lyon le trouvent forcément trop éloigné), l'essentiel est d'avoir une équipe d'accompagnement efficace, fiable et bénévole, ce qui, de nos jours, est de plus en plus rare. Et tout cela pour subir régulièrement des critiques en ligne et essuyer un flot de remarques désobligeantes.
Aujourd'hui, la FFAP dispose d'une cellule d'accompagnement (qui, elle aussi, n'échappe pas aux critiques, rassure-toi), et Internet permet d'accomplir des prouesses en termes de communication et de logistique. L'organisation générale de nos congrès est globalement stable et de qualité. Cependant, il faut répondre à un public de plus en plus exigeant, moins patient, tout en gérant un coût global qui ne peut être couvert uniquement par les inscriptions. Une équation qui, à court terme, risque de devenir de plus en plus difficile à pérenniser.