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Michel DARLONE

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Tout ce qui a été publié par Michel DARLONE

  1. Non encore avant la renaissance niveau chronologie. Et s'il a bien eu un titre à la cour de France ce ne fut pas comme Triboulet celui de Bouffon. Allez un autre indice : "Mon épouse avait la tête dans les étoiles"
  2. Il en va des CAAN et des ACAAN, comme des peeks en mentalisme, on cherche toujours mieux, le graal, pour finalement peu d'améliorations par rapport aux anciennes méthodes. Ce qui s'améliore le plus c'est le teasing et le teaser, la technique bof
  3. Non, avant chronologiquement parlant.
  4. Deuxième indice : "J'ai possèdé un pied à terre dans l'un des plus beaux sites de France."
  5. Allez un premier indice : « À une tête près Barbara bien involontairement me chanta »
  6. "Petit, disgracieux et pas issu de la haute noblesse, j'obtins pourtant, contre ma volonté, un privilège réservé aux souverains dont seules 13 personnes ont pu bénéficier à travers les âges. "
  7. Ce terrible indice semble évoquer les camps de la mort. Un ou une déportée. Esther Senot peut-être qui témoigne inlassablement? Ou Noëlla Rouget, qui a plaidé la cause de son bourreau, d'ou la lettre au président du tribunal ?
  8. Vous êtes des amateurs! Un vrai mentaliste doit pouvoir faire un CR avant la date de parution d'un livre! Sinon cela sert à quoi d'être mentaliste. Bande d'escrocs!
  9. Par ta narration et ta progression il faut que tu arrives à donner un sens à ton effet magique. Une carte qui disparait ben c'est une carte qui disparait, un foulard qui apparait ben c'est un foulard qui apparait. Il faut emmener ton public hors de cette réalité basique par la trame, le personnage, l'ambiance, le message. Pour moi une magie réussie c'est celle qui véhicule des émotions, qui capte l'auditoire, c'est compliqué, il faut souvent se remettre en question mais c'est faisable. Encore une fois le mieux et l'ennemi du bien, commences petit, teste, évolue. Deux trois effets... prend plaisir à les présenter, à les raconter. Mets le spectateur au centre de ton récit, rappelles lui des souvenirs, des expériences, joues sur les madeleines de Proust.
  10. Ton impression à toi ok c'est une chose, mais ce qui est important c'est l'impression de ta copine, qu'en a -t-elle pensée, qu'a-t-elle ressentie en voyant ta prestation? Si tu veux rendre quelques choses magiques pour moi la base c'est d'impliquer émotionnellement le spectateur et c'est toujours plus facile à dire qu'à faire mais c'est possible! Si le spectateur est impliqué émotionnellement il vivra une aventure sans vouloir à tous prix percer les secrets de ton effet.
  11. Oui je me souviens bien des dos des tarots! Cela m'avait marqué
  12. Bravo Patricia, à toi la suite, Bourvil dans le rôle d'un magicien sous la régence de Marie de Médecis...
  13. Ce n'était pas tout a fait séculaire mais on s'en rapproche, mais on ne sait jamais Guy Moquet?
  14. En fait on entend souvent la notion de personnage comme incarner un rôle crée, comme au cinéma ou au théatre. C'est une possibilité qui a du sens notamment sur scène. Mais dans ma pratique c'est une notion que l'on peut aborder de plusieurs manières. En clair le personnage peut-être le reflet de notre personnalité ou bien encore une création de toutes pièces. Je pars du principe que les effets magiques viennent en soutien de l'histoire. J'entends ici par "histoire", la trame, l'ambiance, il n'y a pas pas forcement de dialogues, cela peut être uniquement des déplacements, de l'expression corporelle...etc Je bâtis cette "trame" comme un scénario de roman ou de film, une intrigue avec une progression. Et à la base de toute histoire se trouve les personnages. Leur fonction est essentielle pour faire progresser l'intrigue, le récit. Il y a les spectateurs et le magicien. Et le magicien est le vecteur de la narration. Rôle clé s'il en est. Il va guider le public, l'accompagner dans la trame. Ce personnage est le premier contact du public avec ce qui va suivre. Il donnera envie ou non aux spectateurs de rentrer ou non dans le numéro. On peut parfaitement garder sa propre personnalité et restez soi-même donc, il est cependant intéressant d'exagérer un peu un trait de sa personnalité ou de rajouter quelques éléments pour rendre plus intéressant l'histoire que l'on raconte. Quand tu te présentes à la table, avant même de commencer la magie, tu racontes une histoire au spectateur par ta seule présence, le personnage, ce que tu dégages, avant même de commencer, est donc partie intégrante de ce qui va suivre.
  15. Bravo oui c’est bien ça . Robert Surcouf le plus célèbre des corsaires de Saint Malo. Son cousin n’était autre que Duguay Trouin célèbre corsaire de Dunkerque. Son frère aîné était également corsaire tout comme déjà son arrière grand père sous Louis XIV. Marie Catherine était sa femme les autres ses navires, la confiance, la clarisse l’Émilie.. 44 conquêtes sont ses victoires dont la mythique prise du Kent. Une réplique que j’adore en temps de paix un Amiral anglais lui aurait dit : vous autres les corsaires vous combattez pour l’argent alors que nous autres dans la Royal Navy nous nous battons pour l’honneur Surcouf lui aurait répondu : il est vrai amiral chacun de nous se bat pour ce qu’il n’a pas… A toi la suite Patricia.
  16. Non. Un nouvel indice : Émilie, Clarisse, Confiance, mais aussi Marie-catherine furent miennes. Mais l’on me prête aussi 44 conquêtes !
  17. De rien et si tu as des questions ou des doutes n’hésites pas si je peux t’éviter des erreurs que j’ai faites et t’aider.
  18. Par exemple et de manière très succincte (il faut que tu bosses non mais!) Hier soir je me suis endormi dans un fauteuil, et vous allez rire en me réveillant voilà qu'un lapin blanc aux yeux roses vêtu d'une redingote avec une montre à gousset, traverse mon salon en criant qu'il est en retard... Ok je sais je devrais arrêter de boire! Bon j'ai cru à un rêve, comme quand j'étais petit, caché sous mes draps, vous vous souvenez de ces moment. Sauf que cela ne s'arrête pas, j'ai toujours un paquet de cartes à côté de moi (démonstration en sortant de la poche un paquet, par exemple une petite cascade). Et quand les cartes sont sorties du paquet et ont commencé à vouloir me couper la tête... je me suis dis que quelques choses ne tournez pas rond. Bon je me suis réveillé pour venir vous voir mais c'est très étonnant ce qui se passe avec ces cartes. Elles sont comme vivantes, si, si regardez...quoi que je fasse, un personnage revient encore et toujours...vous savez qui? Oui la reine de coeur, elle me poursuit partout. Regardez. Enchainement de plusieurs effets sur le thème, dans une suite logique (pas forcement que des cartes cela serait mieux ) et qui suscitent surprise, émerveillement (un cheminement qui joue sur quelques scènes mythiques d'Alice). On se fiche des effets, cela peut être une carte à la poche, une matrix, peu importe ce que tu veux et maitrise, mais adapté au thème de manière la moins artificielle possible... Il faut un rythme soutenu comme chez Alice, que les effets s'enchainent vite, bluffants et colorés, et visuels! Le personnage semble se laisser dépasser par les événements qui s'enchaînent, surpris de ce qui arrive, magicien malgré lui, projeté dans ce rêve. J'ai l'impression que mon rêve continu avec vous, un rêve éveillé, oui parce qu'en réalité il n'y a pas de cartes (le jeu blanc), c'est fou et tout ceci n'était alors bien qu'un rêve... ou alors elles sont bien sorties du jeu pour me pourchasser, c'est pour ça que les figures ont disparues et elles sont encore chez moi!! C'est si bon de rêver, de conserver son âme d'enfant, et si vous croisez un gros lapin blanc n'oubliez pas de penser à moi, très bonne soirée. On peut rajouter une dimension c'est l'objet! Adapter le matériel au thème c'est un vrai +. Des belles cartes graphiques issues du roman, une tasse ancienne, une petite fiole, bref ce qui rappelle le roman ou le film. Cela aidera à se projeter. Un autre petit plus un souvenir (cartes, papiers...) à laisser qui rappellera le moment magique. Voilà jute pour te donner une idée, c'est très rapide, bâclé (cela demande beaucoup de temps et de retouches pour être cohérent) mais c'est juste pour illustrer
  19. On fait toujours 50/50 sur les lots que Thomas distribue pour les bonnes réponses? "Je suis sans nul doute le plus célèbre d'entre nous. Pourtant mon cousin avait bien marqué son époque! J'ai suivis la même voie que mon frère. Mais bien avant moi mon arrière grand-père s'était illustré de la même manière sous le grand roy"
  20. En partant du thème d'Alice "gardez votre âme d'enfant", tu peux faire un beau numéro. Alice se prête bien à la magie, déjà tu as par exemple le chat du Cheshire, ce chat a la faculté d'apparaître et de disparaître selon sa volonté... c'est bienn pour des effets magiques. La reine de coeur aussi... Le lapin et le temps... que de choses à exploiter. La séance de thé, on peut en faire des choses avec des tasses, des morceaux de sucre en magie .
  21. Ton thème sur la base d'Alice au pays des merveilles pourrait être par exemple de savoir conserver une partie de son âme d’enfant, même en grandissant et de trouver du merveilleux même dans son quotidien. Tu pourrais entrainer les spectateurs dans un voyage initiatique extraordinaire. Jouer sur plusieurs clichés, comme le lapin blanc, le chapelier fou, la reine de coeur... Ton personnage pourrait avoir traversé le miroir..etc
  22. Le balafré, le duc de Guise! "Il est plus grand mort que vivant"
  23. A te lire j'imagine, vu que tu parles de sets, que ce que tu veux c'est créer un numéro de close-up? Il y a plusieurs méthodes pour écrire, et plusieurs points de départs possibles. Je fais essayer de te donner quelques pistes, mais ce n'est que mon expérience. Il n'est pas à mon sens nécessaire de faire compliqué, ou de bâtir une histoire longue. Commences par faire dans la simplicité. Je fais essayer de de donner quelques pistes qui moi me servent ou m'ont servies. Ma priorité, mon point de départ: le ressenti des spectateurs, ce qu'ils ressentent, attendent. L'idée directrice étant que je cherche à offrir aux spectateurs une expérience unique dans lequel il vont se trouver impliquer, sans qu'ils ne ressentent l'envie ou le besoin de vouloir percer les secrets. C'est mon cahier des charges initiales si je puis dire. Une chose importante est de bien organiser ses idées. Fais simple. Le mieux est l'ennemi du bien, on veut toujours plus de tours, mais c'est une erreur. Sélectionne 3,4 effets que tu aimes et tu maitrises bien. Déjà cela sera plus facile de t'en souvenir et de les répéter comme tu le souhaites. Après l'écriture, scénariser un numéro ne veut pas dire faire de longs discours... Mets sur papier déjà un enchainement logique, un fil conducteur dans tes effets, et fais en sorte que l'enchainement soit logique et monte en intensité dramatique. A mon sens l'écriture de ton numéro doit avoir pour but de provoquer des réponses émotionnelles fortes pour ton public. "Mystifie moi je suis étonné sur le moment, amuse-moi je me rappelerai de toi pendant très longtemps!" Tu fais du close-up, ton espace scénique, c'est la table, tu dois prendre en compte ce paramètre. Tu peux par exemple partir d'un thème ou d'une ambiance qui te plait et que tu veux animer, faire vivre. Tu peux évoquer avec les spectateurs un rêve, une émotion, un thème historique, de cinéma... et ce thème va te permettre de faire ce fameux fil conducteur, cette enchainement d'effets. Dans l'idée, tu poses les bases de l'histoire (problématique), tu passes les obstacles et tu arrives à la conclusion, la révélation finale. Là encore simple et basique. Mais attention cela doit monter creshendo comme dans un film, et le chemin pour arriver à la révélation est aussi important que la révélation elle-même! La clé pour moi c'est la simplicité, pas besoin dans un premier temps d'écrire des pages. Pose ton idée directrice, ton thème, tes effets et le chemin (contexte/étapes/résolution). Tu peux par exemple pour te guider : 1) Choisir ta thématique 2) Penser au rythme de ton numéro (lent, rapide...); aux émotions que tu veux véhiculer (surprises, rire...) 3) Définir les points d'articulations (tes étapes, enchainements) 4) Définir ta fin que veux tu que le spectateur retienne, ce qui restera dans son esprit. Et il faut évoquer le personnage. La encore c'est important, il doit faire partie intégrante du numéro. Comme je l'ai dis la base c'est l'histoire et se sont les personnages qui font avancer l'histoire! Le magicien en table à table ben c'est celui dont tout part! Attention cependant il est à mon sens déconseillé d'en faire le héros! Laisses cette place aux spectateurs. Définir son personnage ce n'est pas forcément se créer un rôle comme au théâtre ou au cinéma! Cela peut parfaitement en close-up être toi, ta véritable personnalité, c'est d'ailleurs plus simple au départ. Il faut juste que cela soit cohérent avec ton numéro, par exemple si tu pars sur un thème je lisais à mon petit-fils une histoire... et que dans la vie tu as 18 ans... Bref la crédibilité est importante Il faut que le personnage soit attachant et bienveillant, et c'est toujours intéressant de faire ressortir un trait de personnalité, une marque de fabrique, timide, maladroit... La cohérence du personnage te permettra de faire vivre ton histoire au public. Commences par jeter quelques lignes, enchainements, idées sur une feuille avec les étapes que je t'ai indiquées, et peaufine tranquillement la structure. Un synopsis de 10 lignes peut suffire, commences petit. Dernier point "ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire viennent aisément" . Fais quelques choses qui te plait (déjà comme spectateur) et dans lequel tu es à l'aise!
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