Pierre GUEDIN

En 1842, E. WILKINSON interprète le dessin égyptien sur la tombe de Beni Hasan comme une illustration du jeu des gobelets. Cette interprétation est reprise par les auteurs suivants, entre autres par Milbourne CHRISTOPHER et en France par Max DIF et Fanch GUILLEMIN Par la suite Kurt VOLKMANN est plus prudent. Il écrit dans son Histoire de la Prestidigitation : « Il se peut que ce soit vrai. Mais il est également possible qu’il s’agisse d’un jeu » Aujourd’hui l’hypothèse serait que cette image représente une cuisson de pain ou une fabrique de briques de torchis

Des tours efficaces avec un matériel réduit (un simple jeu de 52 cartes) Triomphe de Dai Vernon Dernier tour du Dr Daley Le bonneteau du tricheur de Mendoza L'empalmage invisible de Larry Jennings Les cartes à la poche de Francis Carlyle Double Exposure d'Asi Wind Le bonneteau de Bébel Galaxie de Paul Harris Modeste ambitieuse de Larry Jennings

Pincky, décalage et retournement... adopté ! Cela fonctionne parfaitement pour moi, Merci

Pour être plus précis, lorsqu'on accroche les cartes du dessous avec l'extrémité du petit doigt, on pratique un Pull Down (abaissement) dixit Edward MARLO

L’effeuillage au petit doigt fonctionne également pour les cartes inférieures du jeu (Un exemple parmi d’autres : Earl NELSON, l’art du close – up traduit par Richard Vollmer, éditions Magix, page 10 un passage le décrit dans l’excellent tour Envol que je recommande) L’obtention d’une brisure au petit doigt au - dessus des deux cartes par étalement n’est pas recommandée dans l’exemple de Karl DELLIS car la carte face en haut serait visible Si vous bouclez les cartes inférieures il est préférable d’utiliser le majeur ou mieux d’effectuer la boucle automatique créée par mon ami Philippe BILLOT qui se pratique sans aucun mouvement apparent des doigts (référence Techno Cartes 3 de Daniel RHOD, page 15 )

Pour obtenir une brisure au dessus des deux dernières cartes la solution est l'effeuillage au petit doigt ou pincky count Page 49 de Techno Cartes 2 par Daniel Rhod

Ce documentaire est à prendre avec des pincettes. Le philosophe Marsile FICIN né en 1433 y est cité comme l’inventeur du tarot. Faire de lui son créateur est plutôt périlleux car il avait sept ans lorsque le jeu de tarot classique (22 atouts et 52 cartes) est apparu pour la première fois en 1440. Le tarot de Marseille, lui, est apparu trois cents ans plus tard. Pour plus de renseignements lire le passionnant bouquin d’Isabelle NADOLNY, Histoire du tarot de Marseille. Origines – Iconographie – Symbolisme. Édition TrajectoirE Pendant 400 ans le jeu de tarot servait uniquement à jouer aux cartes. En 1800 il devient tout à coup le support qui prétend renfermer les mystères du passé, du présent et de l’avenir !

- D’après Shawn FAQUHAR le jeu de cartes évoquerait une allégorie historique qui se passe sous le règne de Charles VIII 1 La dame de pique serait la représentation d’Anne de Bretagne, car l’écu d’hermine est présent sur son habit à la place de la fleur de lys 2 Elle aurait tué son mari le roi de cœur car celui – ci présente quatre mains, les deux siennes (celles du roi de cœur) et celles de la dame de pique (regardez : les manchettes sont les mêmes) 3 Si on observe les quatre dames seule la dame de pique regarde vers l’avenir, les trois autres dames regardent vers le passé. Cela voudrait signifier qu’elle a un projet funeste. 4 Elle aurait eu un fils (le valet de pique) car celui – ci possède le prolongement du sceptre royal de sa mère. D’après ce que j’ai pu lire, la légende serait plus belle que la réalité, car historiquement : 1- La dame de pique porte habituellement le nom de Pallas, plus rarement celui de Jeanne d’Arc mais jamais celui d’Anne de Bretagne. L’hermine est un symbole de royauté tout comme la fleur de lys, un symbole de pureté. 2- Charles VIII est mort le 7 avril 1498 à Amboise suite à un traumatisme crânien ayant occasionné un hématome extra dural 3- Cette interprétation du regard vers la gauche remonte au temps des Romains. Si le vol des oiseaux passait à gauche (sinister en latin) c’était de mauvais augure. 4- Anne de Bretagne n’a pas eu de fils

Pour résumer : En 1940 Paul CURRY a imaginé un effet idéal sous la forme d’une "prédiction ouverte" avec 22 conditions, sans apporter de solution. En 1953 Edward MARLO trouve et publie des solutions dans son livre The Cardician En 1955 Stewart JAMES imagine un autre effet idéal, une "variante de prédiction ouverte" (avec cette fois 25 conditions) qui devient 51 Faces North

Merci beaucoup Mickaël MCD Cours de Cartomagie tome 5 de Roberto GIOBBi vient de sortir chez Ludo MdT [vmprod p=10044] Sa conférence récente à Lorient pour présenter ce livre a été formidable et TOUT est détaillé dans ce volume, j'ai vérifié Si vous étudiez correctement les écrits de Roberto vous pourrez aborder ensuite tous les autres livres de magie de cartes parmi lesquels Mr. Jennings Takes It Easy qui est aussi un de mes préférés ainsi que Less is More de Benjamin EARL NB : Impact de John BANNON est proposé actuellement à 25 euros au lieu de 89. Ce livre est excellent également

Jusqu’à Marlo les magiciens présentaient le tour avec trois distributions comme dans l’une des premières descriptions connues, qui date de 1593 A partir de Marlo en 1953, il n’y a plus qu’une seule distribution et deux questions (The Cardician et en français le VERY BEST OF ED MARLO traduit par Richard VOLLMER) En 1983 Ed Marlo trouve une amélioration avec une seule distribution et pas de véritable question En 1998 Mimosa publie « le tour des 21 cartes revisité » dans la revue Arcane numéro 91 D’après Philippe Billot plus qu’une variante des 21 cartes, il s’agit d’une variante du tour « Mental Discernment » de Ralph W. Hull Et d’après moi il s’agit d’une variante du tour « Look at a card » de Moe de Pittsburgh de 1930. Un spectateur mélange son propre jeu, coupe, regarde la carte de coupe et replace cette partie coupée sur le jeu qui est égalisé. Le spectateur donne le jeu à Moe qui trouve la carte ...

L’origine de ce tour date de 1976. Tony BINARELLI le décrit pages 5, 6 et 7 dans ses Lecture Notes. Facile à présenter, car basé sur le comptage optique et l’étalement Ascanio, il a été repris de nombreuses fois par les marchands de trucs … avec sous forme de climax : au début des dos multicolores, puis des tableaux de lettres pour mesurer l’acuité visuelle (tableau de Snellen) puis etc. (ex. logo d'entreprises) et ici des cartes de crédit !

Un vent qui vient de loin Cette version a été publiée dans une revue américaine le 16 décembre 1939 Vous pouvez la redécouvrir dans un livre récent traduit en français, dans lequel sont compilés les meilleurs tours de cartes de l'auteur

J’apprécie également les comptes - rendus de Mickaël MCD Vous le savez sans doute, ce tour appelé « le chapelet de grand- mère » , - est décrit dans le Prévost et dans le Scot dès 1584, puis dans de nombreux ouvrages - est facile à fabriquer pour quelques centimes d’euros à partir de trois perles en bois (Foir'fouille, Action, Gifi, Centrakor) et de deux bouts de ficelles Il est expliqué et commenté page 49 du livre Retour aux sources (2021)

Merci à Thomas d’avoir mis en avant un univers magique dont finalement on parle peu et merci à Alban WILLIAM d’avoir partagé son expérience qui sera utile à tous, même si on ne pratique pas la magie des colombes. Puisque il en a été question dans ce VM Live par les voix de @Gaëtan BLOOM et de @Francis TABARY, que je remercie, je me permets d’apporter ce complément d’information. En page 201 du livre Colombes Passion (tomes 1 et 2) de @Alban WILLIAM, vous trouverez douze pages sur l’historique de la magie des colombes ainsi qu’une bibliographie complète sur le sujet, par Philippe Billot et moi-même.