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Patrick FROMENT

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Messages publiés par Patrick FROMENT

  1. C’est mon karma…

    Il se trouve que dans cette vie ci, je devais apprendre l’illusionnisme pour permettre à mon esprit d’avoir une conscience plus aigüe du voile des apparences qui recouvre notre perception ordinaire des choses.

    ... Alors, dés mon plus jeune âge, l'âme du monde a fait en sorte de mettre sur ma route certains jalons. Ce fût Pif Gadget pour moi également, ainsi qu'une boite de magie (celle de Dominique Webb) et puis, plus tard, une petite annonce de Jean Pierre Hornecker dans un magazine télé (Télé Z déjà !!! :) ).

  2. Quatre définitions utiles quand on parle des règles de l’art (c'est-à-dire ce qu’il faudrait faire ou ne pas faire) :

    Morale : Ensemble des principes de jugement et de conduite qui s’imposent comme fondés sur les impératifs du bien et du mal érigés en doctrine.

    Ethique : Ensemble des valeurs et des comportements auxquels se réfère un individu en fonction d’une multitude de facteurs personnels tels que sa conscience, son éducation, son expérience de vie, son affectivité, sa compréhension du monde et des autres…

    Déontologie : Théorie des devoirs et des droits dans l'exercice d'une activité ou d'une profession.

    Loi : Ensemble des règles et obligations générales et permanentes qui émane d'une autorité souveraine et qui s'impose à tous les individus d'une société.

  3. Ainsi, ne confondons pas éthique et morale; ainsi, pour éviter toute confusion, posons-nous régulièrement la question lorsque nous écrivons nos textes ou concevons nos performances, de savoir quelles sont les limites que nous nous imposons mais surtout si nous nous les imposons vraiment (éthique) ou si elles nous sont imposées (morale).

    Tout à fait d'accord !

    C'est une idée que j'ai, déjà, un peu développé ici et

    (et dans d'autres messages aussi ! :) )

  4. Pour continuer dans le sens de ce qu’évoque Gilbus : tous les effets qui sont susceptibles d’impliquer le spectateur personnellement et émotionnellement sont potentiellement dangereux et "non éthiques".

    Quid d’une routine comme L’immortel qui serait présentée à un spectateur atteint d’une maladie incurable ?

    Quid du fil coupé et raccommodé (ou fil hindou) avec un boniment basé sur le fil de notre vue qui serait présenté à un spectateur porté sur la nostalgie et les regrets existentiels ?

  5. Mais je la pose quand même car c'est en se mettant un peu en danger que le véritable artisse transcende son art. Alors c'est qui, bordel ?!?

    C'est Dieudonné qui a dit : On ne peut pas faire de l'humour sans se mettre un minimum en danger. Nous pourrions le paraphraser en disant : On ne peut pas faire du mentalisme sans se mettre un minimum en danger.

    Quant à ce fameux mec dont on ne sait rien et qui aurait dit - on ne sait dans quel contexte - "Tu ne devrais pas faire le malin toi, car dimanche tu vas mourir !", je suis prêt à parier que ce n'est même pas un mentaliste dit déviant. Entendez ici ce que les magiciens, dans leur ensemble, appellent "mentaliste déviant" (Pascal de Clermont, Erick Fearson, par exemple pour citer des noms). Déjà ces personnes évoluent assez peu dans le domaine du spectacle et leur approche du développement personnel et de l'ésotérisme leur donne une vision trop humaniste pour se permettre ce genre de blagues. Noooonnn, moi je vois plutôt un magicien mental qui fait de l'humour, style nouvelle génération...

  6. Je me suis longtemps interrogé sur ce qui pouvait pousser un magicien à débiner, au delà de l'aspect financier.

    Pour comprendre ou essayer de comprendre le débinage, il me parait, effectivement, important d'aborder la question des motivations du débinage... Sinon on va sans cesse crier au loup sans comprendre les racines du problème.

    J'avais essayé d'explorer quelques pistes ICI

  7. Quand on fait de la Magie de quelque façon que ce soit, il doit y avoir une démarche "artistique" qui consiste à se poser plusieurs questions à commencer par la justification de notre présence sur scène

    Au-delà de la question de notre présence sur scène (anecdotique) il y a aussi la question (essentielle celle là) de notre présence et de notre existence au monde.

    Là encore, dans la vie, pourquoi aller de A à B alors qu’on peut passer par G, S, E, Y, W et même X !!!

    ...

    Et peut être aussi (pour les plus audacieux et originaux) par tout ceci :

    IMGAL54P59.jpg

    voire même tout cela :

    Sanskrit.gif

    Cette question de notre présence au monde est, d'ailleurs, beaucoup traitée en mentalisme.

    ICI par exemple.

  8. J’ai été bercé dans mon enfance et adolescence par les apparitions médiatiques des deux vedettes de l’époque : Gérard Majax et Dominique Webb.

    Comme j’étais un adolescent fasciné, également, par les thèmes de l’étrange et du paranormal, j’ai très vite pris conscience de l’attitude disons "contrastée" que ces deux artistes avaient vis-à-vis de ces univers.

    J’avoue que la vision de Dominique Webb qui est une vision qui ne cherche pas à rendre les choses antagonistes mais plutôt à les rendre compatibles me plait bien. Nous en avions d’ailleurs parlé ensemble lorsque je présidais les destinées de Mindon Mania. Dominique était content de voir que cette tendance un peu plus bienveillante à l’égard du paranormal pouvait aussi exister chez les magiciens…

    Intéressante également, cette vision des choses de Dominique Webb publiée sur le site de Gérard Majax : ICI

  9. Apparemment ça ne vous a pas appris à regarder autre chose que votre nombril.

    Pour répondre personnellement au ce sujet soit disant essentiel : rien.

    looool !

    Tu sais Chrish, il y en a pour tous les goûts sur ce forum :

    - Ceux qui fréquentent essentiellement la partie étagères magiques pour s’enthousiasmer sur les dernières nouveautés

    - Ceux qui viennent ça et là glaner quelques infos

    - Ceux qui se masturbent en chambre des secrets à essayer de remonter un effet qu’ils ont vu à la télé

    - Ceux qui n’utilisent VM que comme un site de vente de matériel d’occasion

    - Ceux qui viennent régler leurs comptes en lançant des polémiques

    - Ceux qui essaient de promouvoir la révolution dans la partie chemins de traverse

    - Et ceux qui lancent des débats pseudo "philosophico-ésotérico-psychanalytiques"

    La liste n'est pas exhaustive.

    Faut de tout pour faire un monde !

    En tout cas, toutes ces motivations me semblent toutes autant légitimes les unes que les autres tant que les règles du forum sont respectées... (ok, je caricature un peu chaque catégorie mais notes que je me caricature, aussi, moi même mdr ).

    Est tout autant légitime le fait que tu puisses ne pas être inspiré par tous les sujets qui sont lancés.

    Peace !

  10. jack, elle va être imminente combien de temps ta révolution? le grand soir c'est tous les jours pour demain?

    Mon cher Christophe22,

    De toutes tes interventions ici, il est bien évident, des rêveurs et des explorateurs des possibles, que tu n’en fais pas partie !

    mdr

  11. jack, elle va être imminente combien de temps ta révolution? le grand soir c'est tous les jours pour demain?

    mdr … J’en reste tellement coi que je (crois) que je ne suis pas intervenu encore dans les 70 pages de ce long fil...

    Alors je le fais pour partager simplement avec vous un ouvrage qui vient de sortir et dont l’auteur m’est cher au cœur (et dont le thème me semble coller parfaitement au sujet de ce fil) :

    9782213661346-G.jpg

    Extrait de la présentation :

    L’homme est-il seulement un homo economicus ? Notre monde est malade, mais la crise économique actuelle, qui polarise toutes les attentions, n’est qu’un symptôme de déséquilibres beaucoup plus profonds. La crise que nous traversons est systémique : elle touche tous les secteurs de la vie humaine. Elle est liée à des bouleversements de nos modes de vie sans doute aussi importants que le tournant du néolithique, lorsque l’être humain a cessé d’être nomade pour devenir sédentaire.

    Il existe pourtant des voies de guérison. Après avoir parlé de la sagesse personnelle dans ses précédents ouvrages – Socrate, Jésus, Bouddha (Fayard), Petit traité de vie intérieure (Plon), L’Ame du monde (NiL) – Frédéric Lenoir pose ici les fondements philosophiques d’une sagesse pour notre temps ; une éthique de liberté et de responsabilité qui passe par la conversion de chacun d’entre nous, selon l’expression de Gandhi : "Soyez le changement que vous voulez dans le monde."

    Frédéric Lenoir signe ici un livre brillant. Sa démonstration reliant de multiples aspects : sociologique, politique historique, psychologique, philosophique, spirituel...

    Et si la révolution venait plutôt des philosophes que des politiciens ou de la rue… ?

  12. En lisant vos contributions, il me vient une autre façon encore de voir la question, un autre angle :

    Il me semble que l’illusionnisme est aussi pour beaucoup d’entre nous une manière d’exister en société… ce qui est plutôt une bonne chose mais qui comporte aussi des effets pervers.

    Je m’explique en reprenant mon propre exemple : Avant de faire de la magie, j’étais un adolescent timide et insignifiant dont la présence était transparente. A partir du moment où je suis devenu "le magicien", j’ai commencé à attirer fortement l’intérêt autour de moi et à être, finalement, au centre de l’intérêt.

    L’effet pervers que j’ai vécu personnellement est, qu’à une période de ma vie, j’ai été tellement identifié à ce rôle de magicien que je ne vivais plus que pour ça et n’était reconnu que pour ça. Je veux dire que ma compagnie était recherchée pour ça, on m’invitait dans des soirées pour que j’épate la galerie. Et finalement le personnage du magicien m’étouffait complètement car j’étais identifié à ce personnage qui n’était pas moi… Ouh la… ça devient psychanalytique là… lol C’est le syndrome de Marylin Monroe… Elle vit la vie d’une autre mais elle ne vit pas sa vie ! Rassurez vous c’est un syndrome très courant chez les artistes du spectacle !...

    Bref lorsque j’ai ressenti cela, j’ai eu envie de redevenir moi et envie qu’on recherche ma compagnie pour ce que je SUIS et non pas pour ce que je FAIS (des tours de magie). Cela est passé par un chemin de développement personnel afin que la magie soit une partie de moi mais pas tout moi. (je ne sais pas si je me fais bien comprendre, ni si ce côté quasi "pathologique" de la passion magique peut faire écho à certains).

    Si j'osais je dirais que l'illusionnisme a contribué à me faire devenir MOI mais de manière détournée. :)

    Ce qui me vient aussi là, c’est qu’un des soucis avec l’illusionnisme est qu’il s’agit d’un art trop basé sur le FAIRE et pas assez sur l’ÊTRE. Ça aussi j’en ai parlé maintes fois ici mais il faudra que je développe un de ces jours…

  13. Merci à tous ceux qui ont déjà répondu à la question essentielle de ce post.

    Certaines réponses, je l’avoue, me touchent et me vont droit au cœur…

    J’avais peur que la question soit mal comprise ou paraisse un peu "ésotérique"… Ce n’est pas le cas.

    C’est vrai que cette question de savoir quelles sont les qualités (et les défauts) que l’illusionnisme développe en nous me taraude… Je pourrais la formuler, aussi, d’une autre façon : Qu’est ce que l’illusionnisme développe en nous pour être de meilleurs humains ?

    Je constate, avec bonheur, que pas mal de réponses tournent autour de l’idée que l’illusionnisme ouvre notre esprit et nous rend, quelque part, plus tolérants… Je souscris à cette idée… Même s’il me semble que, bien souvent, dans le monde magique, cette ouverture est plus une ouverture d’esprit un peu "intellectuelle" plutôt qu’une ouverture réelle à l’impossible et l’inconnu et, donc, une acceptation totale de l’autre dans son altérité (comme cela me semble être l’idée développée dans cette très belle citation de Jack).

    L’illusionnisme qui rendrait plus tolérant et plus ouvert d’esprit… L’idée me plait même si elle demande à être développée…

  14. Sur le point ci-dessus, je ne partage pas entièrement ton analyse. Je pense qu'un magicien révèle sa personnalité au travers des tours qu'ils présentent. Il y a des milliers de tours de magie et autant de manière de les présenter.

    Certes, tu n’as pas tord.

    La personnalité de l’artiste se révèle, effectivement, dans sa présentation, dans le choix, tout simplement de la magie qu’il opère. Le fait que j’ai choisi le mentalisme (et une forme de mentalisme très particulier) est effectivement en lien étroit avec mon histoire personnelle.

    Je reste persuadé néanmoins qu’il y a dans la nature même de l’illusionnisme quelque chose de biaisé dés le départ. Et ce quelque chose de "biaisé dés le départ" explique que le public ait tant de mal à ressentir des émotions en voyant un spectacle de magie. De même que, nous, en tant que magiciens avons tant de mal à faire passer ces émotions.

    L’émotion que l’illusionniste réussit, en général, à faire passer très bien est celle du mystère. Pour le reste c’est beaucoup plus difficile…

    Nous proclamons à longueur de journée que l’illusionnisme est un art. Mais qu’est ce que l’art ? (ok, je sais que c’est une des questions les plus débattues et les plus discutés qui soit).

    Je pense que l’art est un vecteur par lequel la sensibilité de l’artiste (donc son intime) communique avec la propre sensibilité et l’intime de son public. Cette communication passe au-delà des mots et des concepts par un ensemble d’impressions sensorielles.

    Or là, ça pêche un peu au niveau de l’illusionnisme… Il doit y avoir pas mal de raisons à ça… une de ces raisons s’appelle, je pense, "pouvoir".

    Le fait qu’il y ait chez les illusionnistes moins de femmes que chez les routiers et les pompiers réunis (lol) est un point qui mérite aussi grande réflexion….

  15. Merci TanMai !

    C’est drôle car, juste avant de lire ton intervention, et au vu du peu de réactions, je me disais que devant une question aussi essentielle (que vous apporte l’illusionnisme sur le plan humain), on devait rester, au moins, aussi interloqué et coi qu’après la lecture d’un post de Jack Barlett. mdr

    Sur le fond de ce que tu abordes, j'ai déjà eu l'occasion de citer, sur ce forum, cette merveilleuse phrase d'Anaïs Nin :

    Nous ne voyons pas les choses telles qu’elles sont, nous les voyons telles que nous sommes.

  16. J’ouvre ici un sujet que j’ai déjà abordé de manière dispersée dans plusieurs autres messages.

    Un sujet qui me semble essentiel, à savoir : quelles sont les qualités humaines qu’on développe en pratiquant l’illusionnisme ?

    Si je dois répondre à cette question personnellement, je dirais que l’illusionnisme a été pour moi une façon de sortir de ma coquille lorsque j’étais adolescent : Aller vers les autres pour leur montrer des choses, apprendre à parler en public, maitriser mon trac, ma timidité et ma peur de l’autre.

    Je dirais aussi que l’illusionnisme a développé en moi des habiletés manuelles et mentales ainsi qu’une certaine ingéniosité.

    Enfin, ce qui est pour moi la chose la plus importante que l’illusionnisme m’a apporté : un certain regard sur les choses, une vision philosophique autour du thème de l’illusion. Vision que Jean Cocteau résume parfaitement dans son poème : Hommes aux milles mains, ce que vous nous faites croire est plus réel que le réel qui est un rêve…

    Chaque pièce de monnaie a son côté pile et son coté face, de même que chaque médaille à son endroit et son avers. Il me semble que la pratique de l’illusionnisme a, aussi, des côtés pervers qui se développent si on n’y prend par garde.

    Si je cherche dans mon propre parcours, voici les pièges que j’ai rencontré (et où je suis parfois tombé) :

    L’illusionnisme peut rendre mégalo et donner une sensation de toute puissance. Un simple tour de carte automatique ou l’apprentissage de quelques lines de cold reading peuvent avoir un énorme impact dans l’esprit de certains spectateurs. Il n’est pas évident, au début, de savoir gérer ce pouvoir qui nous est donné par les spectateurs.

    Comme je l’ai déjà évoqué, l’illusionnisme est un art qui force à se rapprocher des autres dans la mesure où il est difficile de faire des tours sans avoir de spectateurs. On peut imaginer un peintre qui fait des toiles sans jamais les montrer à personne ou un poète qui ne publie jamais ses poèmes et ne les fait lire à personne. Il est plus difficile d’imaginer un illusionniste passer sa vie à faire des tours devant son miroir sans jamais les montrer à personne. L’illusionnisme est donc un art de relation, de représentation et ceci est une bonne chose. Cependant, j’ai remarqué cette relation magicien-spectateur est toujours baisée et jamais d’égal à égal. Elle repose essentiellement sur des apparences, sur un secret que le magicien possède et qu’il ne peut partager avec son spectateur. En ce sens l’illusionnisme renforce les masques sociaux et les jeux de rôle. Un illusionniste peut s’enfermer très vite dans son personnage de magicien. Il devient le fameux "X le magicien". Les relations vraies et authentiques entre un magicien et son public sont souvent limitées. Même lorsque nous faisons des tours à nos proches, à ceux que nous aimons, nous reprenons ce masque et tout est biaisé…

    Pour reprendre l’exemple du peintre, il n’est pas rare qu’un peintre mette toutes ses tripes dans ses toiles… générant avec les personnes qui les regardent une communication à un niveau très intime et profond. Pareil pour un auteur de romans, pareil pour un musicien… Je vois très rarement cela avec l’illusionnisme (même si je suppose qu’on ne va pas tarder à me donner quelques (rares) contre exemples)…

    Bref tout ça pour dire que l’illusionnisme (à mon sens) ne permet pas un véritable partage. Le magicien est enfermé dans son rôle, dans ses secrets et dans sa corporation…

    Personnellement quand j’ai ressenti cela, je n’ai pu m’empêcher de prendre quelques distances avec cet art...

    Et vous quelles sont les qualités humaines que vous a apporté l’illusionnisme ?

    A l’inverse quels sont les effets pervers dont vous avez eu à souffrir ?

    (Ouh la ! Voila un fil qui demande à chacun de mettre ses tripes sur la table… :o )

  17. Le fond plutôt que le reste.

    Merci de régler vos problèmes d'égo (dont nous n'avons que faire) en MP et revenir au sujet principal du post : La sortie du livre de CC.

    Merci,

    Ben oui mais en même temps, c’est le risque… Dés qu’on parle de C.C. (ou d’une œuvre de C.C.)…

    C’est vrai quoi… Appeler à faire taire les égos sur un fil consacré à un livre de Chelman, c’est un peu comme si on s’interdisait de parler de sadomasochisme en évoquant un roman de Sade…

    mdr

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