@Christian MACH :
je n’ai rien dit de mal sur ce numéro, je réagissais au « never seen before » des commentateurs à la fin de la presta.
Cela dit, tu as raison, je suis parfois assez dur avec les numéros récents (en fait non, pas les numéros, mais les trailers publicitaires), particulièrement les close-up men qui te vendent à prix d’or la « dernière tuerie » en remplaçant le 8 de carreau des cartes folles par un 6 de pique fluorescent.
Personne n’est obligé d’acheter, mais ça devient le « truc » que tout le monde fait, et que tout le monde fait pareil.
Je n’apprécie pas non plus les routines de gobelets toujours plus rapides et toujours plus compliquées mais au cours desquelles le spectateur a perdu de vue l’emplacement de la balle dès la vingtième seconde. Au bout de 4 minutes, tu peux enfin applaudir pour que le « magicien » aille faire perdre du temps à la table d’à côté. Bref, je n’aime pas quand il y a un côté technique, ou cardistry, parfois très poussé, mais visible à des kilomètres car aucune émotion magique n’est passée et l’artiste n’a à aucun moment réfléchi à la perception qu’il laisse au spectateur.
Tout ça pour dire que ce n’est pas le cas ici et que je me suis laissé emporter et surprendre par la magie de Solange. Oui, c’est bien fait. Est-ce que c’est mieux que Léa Kyle ? Non, c’est la même école : effets similaires, techniques jumelles (par rapport à Brachetti, ça en jette carrément !), il me semble qu’elles font le même travail. Elle a même inclus de façon très intelligente la miser’s dream version multiplication des billets.
C’est bien, impressionnant même, mais ce n’est pas tout à fait « never seen before, the toppest top of all the known and unknown world ! »
Et le jour où ce genre d’effets est inclus dans un spectacle complet, genre pièce de théâtre ou opéra avec une histoire longue et construite, je crie au génie !
(Oui, je sais, le Puy du Fou fait déjà ça, et le fait bien, mais on peut encore aller plus loin, je pense)