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  1. Bonjour Ce billet pour témoigner et faire un retour d’expérience sur la magie au restaurant. Pour poser le contexte, on est là dans un cas bien particulier : le départ en retraite de @Pascal BECQUERELLE fêté entre collègues. Les convives savent qu’il y aura des tours, certains les ont même réclamés. On n’est pas du tout dans un cadre professionnel avec une animation magique proposée par l’établissement. De plus, nous étions dans une salle privatisée pour l’occasion donc pas d’autre public que les collègues présents. Arrivée à la table Ici, ce n’est pas vraiment un problème car cela s’apparente à un repas de famille au cours duquel les tours sont plutôt attendus par les convives. Donc pas de stratégie pour s’introduire avec des idées comme le portefeuile en feu ou la cuillère à terre. Mais bon, il faut quand même se « lancer » ! Gestion du service Là c’est incroyable, on retrouve TOUS les points soulevés par David Stone ou encore @Paul PICHARD (PaulMagie). [vmprod p=10012] Les gens sont avant tout là pour manger et le repas prime sur le reste. Ici, les serveuses arrivaient et nous interrompaient pour la commande ou apporter les plats, etc. Elles n’étaient pas prévénues et devaient aller vite, c’était le coup de feu du midi. J’ai bien retrouvé cet aspect interruption et « priorité au direct », le tour de magie devient immédiatement secondaire. A un moment, entre le plat et le dessert, on se dit avec Pascal : « on refait des tours ? allez, ok ». Et comme on dit cela, les desserts arrivent… « bon ben, pas tout de suite en fait ». ha ha. Gestion du public et des angles On se rend compte que certaines personnes du public continuent de papoter car plus intéressées par leur discussion que par le tour qui commence. C’est leur droit le plus fondamental et cela peut nous interroger sur notre capacité à capter leur attention. Autre point : les personnes qui commentent en même que le tour se fait (« ah là il a coupé à cet endroit, il a peut-être fait un truc spécial » ou encore « il a sûrement pré arrangé les cartes »). Bon, ce n’est pas méchant car ils étaient bienveillants mais j’imagine largement qu’un spectateur décidé à être casse-pied puisse devenir insupportable. Heureusement, le climax proposé par Pascal avec le bonneteau les a scotchés et ils ont ensuite arrêté de chercher de comprendre pour se laisser porter par la magie. Le public ici était majoritairement très scientifiques avec des niveaux de qualif de bac+5 minimum donc très cérébraux et voulant naturellement analyser et intellectualiser à peu près tout. Lors de ma routine de balles mousses avec le zi** en mousse comme climax, je me suis rendu compte que j’ai mal géré les angles. Un faux-dépôt en particulier a flashé pour les spectateurs à ma gauche. Comme la routine est construite comme un gag du début à la fin, ça passe malgré tout et peut-être compris comme faisant parti du numéro. Je crois qu’en fait c’est plutôt pas mal car à un moment, je « reprends » deux balles sur trois en main gauche et met « seulement » la 3ème en poche (pour le change avec le zi** en mousse) avant de demander : « il m’en reste combien en main gauche ? ». Curieusement, je suis toujours convaincu que je vais être « grillé » (mais tant pis, ce tour est un gag) et pourtant cela fait deux fois (sur deux, bonne moyenne) que je me rends compte qu’en fait les gens sont joués. Tous disent 1, 2 ou 3. Personne ne propose zéro (ce qui est la bonne réponse). Donc ça passe finalement plutôt bien. Si je devais améliorer, ce sera en changeant de matériel. En effet, ce ne sont pas des balles Goshman et la mousse n’est fofolle… La routine que j’ai proposée ensuite passe très bien en repas de famille mais en restaurant, en fait, elle est trop longue. Voici le déroulé (j’ai un jeu pré arrangé que je sors de l’étui) : je commence avec trois « as » (le public devine clairement que ce sont des trois) et ils se transforment en trois rois (merci Bernard Billis et ta cassette n°1 ha ha). Ensuite j’enchaine avec une première carte choisie à dos bleu qui devient rouge. Une deuxième carte choisie à dos bleu et hop, voyage du dos rouge de la première à la deuxième. Je propose ensuite « une grande illusion de poche » (la formule est de moi et me fait rire, mais quelqu’un l’a sûrement utilisée aussi avant moi) et (comme c’est une dame de carreau à dos rouge), je fais un zig-zag avec un accessoire de type boite de magie. Puis ensuite, je sors un étui rouge (lui-même dans un étui de transport noir) et propose de mettre cette carte rouge dedans. « Et si on faisait disparaitre la carte, ce serait sympa ? ». Et paf, c’est carrément l’étui qui disparait (autre gadget type boite de magie) car le coup de baguette magique était un peut-être un peu trop fort. Et là, contre toute attente de ma part, un spectateur me dit : « mais elle est où la dame alors ? ». La réaction rêvée pour me permettre de sortir mon portefeuille qui prend feu (« oups, l’argent m’a toujours brûlé les doigts » ou encore « c’est parce que je suis un flambeur », ça dépend des jours) et produire la dame de carreau. Avec le recul, c’est trop long et fait appel à trop d’acessoires qui cassent la magie car le public avisé se doute trop fort bien que c’est truqué. Par contre, comment la dame a-t-elle voyagé dans le portefeuille ? on a beau faire, ça reste puissant comme effet et il se suffit peut-être à lui-même. Ensuite d’une magie purement verticale, on est passé à une magie assise en fin de repas : couper sur les 4 as, twisting the aces (merci Thomas Hierling), carte dans le poing du spectateur, James Bond avec le mélange Faro (encore du Billis), etc. Ici, j’ai trouvé une astuce sympa pour impliquer le public dans le numéro. Je leur ai confié ma baguette magique en leur disant que c’est eux qui faisait le tour, pas moi (évidemment non) car c’est eux qui prononcent la formule magique et font le geste avec la baguette. La baguette a circulé de main en main et ça a beaucoup plu. Je me dis que c’est quelque chose d’intéressant cela : fournir un artefact magique au public l’implique davantage dans la magie de la routine. Qualité de la performance Alors on n’est pas magiciens professionnels, Pascal et moi, et nos collègues sont plutôt cools par rapport à ça. Il se trouve néanmoins que nos mains tremblaient !! Alors pour ma part, je n’avais pas fait de tours autrement qu’à ma famille depuis plus de 20 ans. Forcément, il y avait du trac. Mais ces tremblements, je me demande si les 3 verres d’alcool (apéritif + accompagnement des mets) et les cafés du matin n’y étaient pas pour quelque chose. Quelqu’un a de l’expérience sur comment la consommation d’alcool – aussi modérée soit-elle – ou de café peut impacter la performance ? Un collègue m’a dit que j’occupais très bien l’espace et que le boniment qui accompagnait ma routine de balles mousses rendait la routine vraiment chouette. Ca fait plaisir et je lui ai dit que comme je pense être mauvais manipulateur, je compense avec le jeu d’acteur. Je ne crois pas y arriver sur tout, mais ça fait chaud au cœur d’entendre des compliments. Pour ce qui est du personnage magique, j’ai du mal à le définir. je suppose que cela viendra avec le temps. Je me tâtais à développer un personnage fantasque façon bouffon avec un accent italien (Paolo Vitali Bouffone !!) mais autant en magie de salon pour enfants ça passerait (surtout en couplant avec du jonglage), autant en restaurant je suis maintenant beaucoup moins convaincu. Conclusion Une expérience live de courte durée mais très riche d’enseignements. C’était incroyable à quel point j’ai pu retrouver tous les écueils à éviter dont parlent Paul Pichard et David Stone. On est tombé dedans à pleins tubes, comme des bleus (ce que nous sommes d’ailleurs ^^). Un effet qu’on pense parfois bof bof du point magicien a parfois un réel impact sur le spectateur, bien plus qu’on ne l’aurait pensé. J’avais déjà lu cela mais le vivre en direct est une expérience intéressante. Créer la magie relève plus du jeu d’acteur et de la construction de la routine que de la technique pure (ça je le savais déjà mais je le re découvre 20 ans après). Trop d’accessoires peuvent tuer la magie car faisant naitre la suspicion quant aux éventuels trucages. Epilogue J’ai bien conscience que ceci est sûrement du réchauffé pour les amateurs aguerris ou les professionnels. J’espère néanmoins que ce témoignage pourra servir aux jeunes débutants (par jeunes j’entends nouveau dans la pratique). Merci pour le temps que vous aurez passé à lire ce billet. Et bonne journée / soirée / nuit / WE (rayez les mentions inutiles ^^). PS : une photo prise pour le collègue qui m'a complimenté.
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  2. Bonjour @Thomas LEFEVRE la différence va se jouer sur plusieurs aspects, déjà la dimension, le Mesika sera plus petit et compact que le Jol , il sera plus difficile d’y glisser autre chose que des CB ou cartes de visite dans le mesika pour peu que tu veuilles t’en servir comme portefeuille de tous les jours.Le JOL hip wallet (bilfold) quand lui , légèrement plus large , te proposera plus de diversité de rangement. Pour le côté magique, deux différences de taille également : Pour commencer la carte que tu vas retrouver dans le Mesika ; cette dernière devra obligatoirement être plier en quatre , la maitrise de pliage mercury s’impose dans l’absolue tu peux sortir la carte entièrement mais c’est une vrai galère tu va devoir tordre la carte , tu vas peiner à la sortir … bref tu l’auras compris, la structure même du wallet n’est pas fait pour cela. Pas besoin donc d’empalmer la carte pour aller au portefeuille, celui-ci peut être posé sur la table depuis le début. Pour le JOL on retrouve l’architecture de son grand frère , à savoir cette pochette arrière qui fera office de guide et qui te demandera un empalmage classique et ainsi , aller en poche pour sortir le portefeuille. On retrouve les cartes sur les deux wallets via une fermeture éclair, aucun des deux ne te propose l’option enveloppe. Les deux wallets sont de très bonne conception avec un cuir plus souple et flexible pour le Mesika , le JOL garde quand à lui son cuir mondialement réputé et quasi inégalé Si tu as d’autres questions, n’hésite pas.
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