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On est parfois étonné par la simplicité voir la naïveté de certaines techniques.

Je suis tombé là-dessus par hasard et, à mon avis, face à un profane c'est un contrôle tout aussi efficace et net qu'un SDC :

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Publié le
il y a 28 minutes, Karl DELLIS a dit :

On est parfois étonné par la simplicité voir la naïveté de certaines techniques.

Je suis tombé là-dessus par hasard et, à mon avis, face à un profane c'est un contrôle tout aussi efficace et net qu'un SDC :

Perso je trouve que ce n'est pas si simple ; pas sur la technique mais sur la manière de le rendre clean (il y a beaucoup beaucoup plus simple parmi les gigas tonnes d'ambitieuses qui existent 😉).

On a un retournement à la fin pour "soit-disant" montrer que la carte n'est pas en dessous (j'imagine) sauf que les mouvements sont à la fois visibles et suspects pour un simple retournement de paquet.

La démo du départ elle-même n'est pas clean je trouve.

"Top control" ça revient finalement à une ambitieuse. Perso je trouve qu'il y a déjà de quoi faire dans cette catégorie 😃

Publié le

N'oublie pas une chose : tu es magicien, pas profane 🙂

Pour toi, retourner un jeu face en l'air en disant "votre carte est quelque part dans le jeu" est synonyme de manipulation. Parce que tu le sais. Un profane ne le sait pas.

Mais sur la vidéo, effectivement, il complique un peu les choses inutilement.

Par exemple, un break au petit doigt fonctionne aussi et me semble préférable. Or il insiste en disant que ce n'est pas un break mais un décalage latéral (un step comme disent nos amis anglo-saxons) qui repose sur les doigts de la main droite.

Ce n'est pas nécessaire et c'est plus visible qu'un simple break au petit doigt ou à l'annulaire.

Ensuite, dans la phase avant de retourner le jeu, il referme le ruban avant de le rouvrir jusqu'à ce qu'il arrive au décalage. Et là, il retourne le jeu.

Je ne vois pas pourquoi. Un fois que la carte choisie a été montrée et retournée on referme le ruban en gardant un break/un décalage et on retourne immédiatement les mains. Et on termine la manœuvre.

Effectivement, il complique un peu inutilement une "manip" pourtant simple.

 

Pour l'aspect "naturel" de la manip... certains font un SDC au retournement de jeu. Très net et bien plus facile que le SDC classique. On peut l'avoir en main en quelques heures.

Mais ça reste plus compliqué que la technique décrite ici. Et si on tombe sur un spectateur nettement plus suspicieux que la moyenne, il pourrait de toute façon s'interroger sur le retournement : pourquoi le magicien tient-il à montrer la face du jeu ?

A mon avis, pour un profane, cette technique faite de manière complètement détendue et décomplexée passe sans problème. Dans le genre : on ne traine pas, vous m'arrêtez sur cette carte, je la pivote, repivote. Je l'enterre sous un monceau de cartes de façon déstructurée, je retourne le jeu d'une façon assez désorganisée pour indiquer que la carte est perdue parmi ces cartes variées...

Un peu dans le genre de Dani Daortiz.

ça me semble plus convaincant que de mélanger ou couper un jeu.

Si une carte est vraiment perdue dans le jeu, aucune coupe ni mélange n'est nécessaire. Au contraire, chaque coupe ou chaque mélange est susceptible de rapprocher la carte du dessus ou de dessous du paquet. Faire une coupe ou un mélange après l'insertion d'une carte au milieu du paquet est franchement illogique.

Et chaque manœuvre des mains peut correspondre à une manipulation. Le public le sait de façon plus ou moins consciente.

Enfin la "manipulation" décrite ici ne souffre de quasiment aucun angle.

Mais entendons nous bien : en soi, ce n'est pas une très bonne manipulation. Mais son ratio entrainement/efficacité *sur un profane* me semble très bon. C'est un bon rapport "qualité/prix". Mais cette technique ne dupera pas un magicien...

 

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  • Thomas changed the title to Top Contrôle
Publié le (modifié)
Le 11/08/2024 à 12:54, Karl DELLIS a dit :

Mais cette technique ne dupera pas un magicien...

Il suffit que le magicien ne la connaisse pas 😊

Je trouve cette technique moins fluide, moins sure et voir même plus dur qu'un SDC donc peu économique en condition pro . Je dirai donc que ca a surtout un intérêt pourr un public magiciens pour son aspect inhabituel ^^

Modifié par Aurélien D'IGNAZIO
Publié le
Il y a 2 heures, Martin SIMMONET a dit :

Quitte à devoir remontrer le jeu face en l'air, j'ai du mal à trouver cette technique préférable à un contrôle sous l'étalement, qui serait plus justifié et complètement invisible. 

Je parle surtout du rapport entrainement/résultat/risque de rater.

Un contrôle sous l'étalement (ou cull) est beaucoup moins simple à faire qu'il n'y parait : le timing est très important.

La main qui cull ne doit ni hésiter ni se crisper.

Et souvent on voit la carte défiler sur le devant du jeu.

Je ne parle bien sûr pas des pros mais des magiciens amateurs ou semi-pro...

Publié le
Le 11/08/2024 à 12:54, Karl DELLIS a dit :

N'oublie pas une chose : tu es magicien, pas profane 🙂

Pour toi, retourner un jeu face en l'air en disant "votre carte est quelque part dans le jeu" est synonyme de manipulation. Parce que tu le sais. Un profane ne le sait pas.

Same move Karl?

Publié le
Il y a 2 heures, Karl DELLIS a dit :

Je parle surtout du rapport entrainement/résultat/risque de rater.

Un contrôle sous l'étalement (ou cull) est beaucoup moins simple à faire qu'il n'y parait : le timing est très important.

La main qui cull ne doit ni hésiter ni se crisper.

Et souvent on voit la carte défiler sur le devant du jeu.

Je ne parle bien sûr pas des pros mais des magiciens amateurs ou semi-pro...

Pas convaincu par le raisonnement, désolé 😅

Je choisis mes techniques en fonction de ce à quoi elles ressemblent lorsqu'elles sont maîtrisées (technique, timing, ou tout autre facteur). 

Je compare donc la technique présentée (bien maîtrisée) contre un contrôle sous l'étalement (bien maîtrisé). 

Et j'en arrive à la conclusions que la technique présentée est brouillonne et pas très claire, quand un contrôle sous l'étalement serait plus propre et invisible. 

Et je suis d'avis de plutôt choisir la technique la plus avantageuse, intrinsèquement, quitte à devoir travailler un peu plus pour l'exécuter convenablement, plutôt qu'une technique présentant plus de défauts, au seul motif qu'elle serait plus simple à réaliser. 

Après, c'est sûr que la technique présentée permet d'arriver au résultat voulu : contrôler une carte sur le dessus, sans grand investissement. Mais je pense qu'avec un peu de travail, on peut arriver au même résultat de manière plus propre et convaincante 🙂 

  • J'aime 1
Publié le

Pour moi, mais ce n'est que mon avis, le résultat sur un profane doit être assez bluffant.

On défilé, il choisit, on referme, on retourne on dit "votre carte est noyée parmi toute ces carte".

Pour moi, ce n'est absolument pas brouillon. Il y a, disons, comme du lâcher prise, comme une tenue approximative du jeu... un peu façon Dani Daortiz...

  • 3 weeks plus tard...
Publié le
Le 11/08/2024 à 11:13, Karl DELLIS a dit :

On est parfois étonné par la simplicité voir la naïveté de certaines techniques.

Je suis tombé là-dessus par hasard et, à mon avis, face à un profane c'est un contrôle tout aussi efficace et net qu'un SDC :

Il existe de bien meilleures techniques et encore plus simples que celle décrite dans cette vidéo (ex: dans le même genre, le contrôle de Damien Vappereau décrit par David Stone dans son DVD "Real secrets of David Stone").

De même, un simple "spread cull" est plus rapide, plus naturel et plus clean, tout en étant à la portée de n'importe quel cartomane qui bosse un minimum.

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    • Pourquoi prendre le risque de concourir en ne respectant pas les règles ? 🤔
    • C'est du ChaKPT, non ? (La neutralité du ton y ressemble et il y a des infos qui m'interpellent - il a vraiment été ovationné des son ENTRÉE sur scène ?)
    • Article prévu pour la Presse Française :  Double champion du monde ? Pourquoi Dani Lary a été privé d’une reconnaissance historique à la FISM    Chapeau : Ovationné pendant plus de deux minutes par 2 000 spectateurs à Turin, Dani Lary a livré un numéro d’une pureté rare lors du Championnat du monde de magie 2025. Pourtant, l’illusionniste français n’a pas été primé : la rigidité du règlement et des contraintes administratives l’ont privé d’une reconnaissance officielle, posant la question du rôle de la FISM et de son équilibre entre exigence et souplesse.   1. La FISM, vitrine mondiale de la magie La Fédération Internationale des Sociétés Magiques (FISM) est depuis plus de soixante-dix ans le rendez-vous incontournable des magiciens du monde entier. Véritables "Jeux Olympiques de la magie", ses championnats visent à célébrer l’excellence et la diversité artistique dans toutes les disciplines : close-up, manipulation, grandes illusions… L’édition 2025, organisée à Turin, a une fois de plus rassemblé des centaines d’artistes venus des quatre coins du monde, confirmant le prestige de l’événement.   2. L’exemple Dani Lary : quand la règle prime sur l’art Cette édition restera toutefois marquée par la controverse autour de la participation de Dani Lary, figure emblématique de la magie française. Dès son arrivée sur scène, l’artiste a déclenché une vague d’applaudissements et d’engouement de la part des 2 000 spectateurs présents dans la salle. Son numéro, Gloop, centré autour d’un aquarium, a été couronné d’une standing ovation de plus de deux minutes, au point que l’animateur a dû réclamer le silence avec difficulté pour introduire le passage suivant. La volonté de Dani Lary était de rester dans la pureté du numéro, débarrassé de tout artifice superflu, en assumant un minimalisme rare dans les grandes illusions. Ce choix, salué par le public, a pourtant été pénalisé par le règlement, qui considère qu’un seul "effet" ne suffit pas à concourir. « Ce numéro d’escapologie que j’ai présenté en hommage au célèbre magicien Harry Houdini, le Gloop, est à ce jour toujours incompris de tous les magiciens. C’est unique au monde. Jamais personne ne l’avait fait : c’est du 100 % invention, du 100 % créatif et novateur. Rien que pour ça, ils auraient dû se dire : “ce numéro fait avancer la magie à un haut niveau” », confie Dani Lary. Malgré l’innovation reconnue de son numéro, le règlement a prévalu : Dani Lary a été considéré comme n’ayant présenté qu’un seul effet et a perdu de précieux points.   3. Une rigidité qui interroge La FISM doit-elle rester intransigeante pour préserver l’équité ? Si la rigueur administrative garantit des conditions standardisées, elle peut aussi étouffer la créativité. Le cas Dani Lary illustre un déséquilibre potentiel entre prestige institutionnel et ouverture artistique. Gloop n’a jamais été expliqué ni reproduit ; il reposait sur un procédé totalement inédit. « J’ai gardé ce numéro pour le jour d’un congrès mondial parce que je savais que c’était une pépite », explique l’artiste, qui refuse encore de le vendre à d’autres magiciens tant il le juge unique. Dani Lary estime que ces inventions véritablement nouvelles devraient être davantage valorisées. « Ce sont ces numéros-là qui font avancer la magie », insiste-t-il.   📣 Encadré : “Un moment suspendu dans la salle” « Dès qu’il est apparu, on a senti une énergie incroyable. Les spectateurs se sont levés presque instinctivement et ont applaudi sans discontinuer pendant plus de deux minutes. L’animateur a eu toutes les peines du monde à calmer la salle pour enchaîner », raconte un membre de la communauté magique sur le forum Virtualmagie. Ce témoignage reflète l’intensité de l’émotion vécue dans la salle : un numéro salué par un public conquis.   4. Peu de précédents documentés À ce jour, aucun autre cas comparable — où un artiste majeur aurait été pénalisé pour quelques heures de retard ou pour un numéro jugé "trop minimaliste" — n’a été largement documenté. Ce cas reste donc isolé, mais soulève une question essentielle : certaines règles ne limitent-elles pas inutilement l’innovation et l’émotion scénique ?   5. Vers un équilibre à trouver Pour rester fidèle à sa mission, la FISM gagnerait à : Introduire une marge de tolérance sur les délais administratifs ; Valoriser la diversité expressive, y compris les styles minimalistes et novateurs ; Renforcer le soutien logistique auprès des artistes, quelle que soit leur renommée.   6. Conclusion Le prestige de la FISM repose sur un juste équilibre entre excellence artistique et rigueur organisationnelle. L’affaire Dani Lary rappelle que la magie est d’abord un art de l’émotion et de l’innovation. Le Gloop, salué par 2 000 spectateurs debout à Turin, a démontré qu’un seul numéro peut marquer durablement les esprits. Pour préserver sa crédibilité, la FISM doit évoluer vers davantage de tolérance et accompagner pleinement les artistes, au lieu de les freiner.
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