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Publié le

Bonjour, au vu de certains commentaires sur divers sujet concernant les reprises, plagiat, etc... Je voulais savoir pour chacun d'entre vous, où se situe la frontière entre acceptable et révoltant.

- Avons nous le droit de reprendre une routine ou un tour publié pour nos propres prestations, si oui, jusqu'à quel champ d'action (presta, spectacle, TV) ? Est-ce réellement éthique ?
- Avons nous le droit de juger une personne qui reprend une routine dans son entièreté ? Si oui, pourquoi et sur quoi se base-t-on pour dire que c'est innaceptable ?
- Quelles sont les conditions pour que cela devienne une adaptation, et une adaptation n'est elle pas en soi aussi une forme de plagiat ? Comme on retrouve souvent dans le monde de la musique.
- Est-ce réellement possible d'avoir un répertoire 100% personnel ?

Mes questions sont peut-être incomplètes ou mal formulées pour certaines, mais dans l'idée je voudrais connaître votre opinion, où sont les limites selon vous d'une reprise de routine, d'idée. Bien entendu, ce sont là des questions vagues, sans prises de position de ma part, pour tenter de voir quel est votre avis sur la question. :)

La magie est un art qui se regarde avec les yeux, pas avec le cerveau. 9_9

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Publié le

On a déjà eu cette discussion, c'est exactement pareil qu'en musique l'auteur et l'interprète.

Il y a des interprètes qui sont meilleurs que les auteurs et vice versa.

La différence c'est qu'en musique il existe la sacem pour les droits d'auteurs.

 

Publié le (modifié)

Le gros pb qui a souvent été relevé ici, ce n'est pas tant la reprise d'un tour lu ou acheté, mais c'est quand qqun s'approprie le tour d'un autre par exemple quand Tabary se fait littéralement voler - pour faire un dvd - la démonstration et les explications de sa routine de corde ou qu'un magicien dit haut et fort qu'il est le créateur d'un tour d'un autre.

Modifié par Melvin

Melvin

Publié le

C'est sans doute très réducteur de dire ça mais,en gros, si la personne plagiée est au courant et donne son aval (Monnayé ou non) c'est acceptable.

Si tout se fait à son insu ça ne l'est pas.

La qualité de l'interprétation n'a rien à voir mais si en plus le copieur est mauvais la personne qui a eu l'idée est encore plus lésée.

Après, en magie, peut-on prétendre qu'une routine est totalement personnelle, quand on utilise des techniques que d'autres ont inventées ? :|

 

Si Dieu existe j'espère qu'il a une bonne excuse.

Woody Allen

Publié le (modifié)

Bonjour à tous, je suis nouveau sur VM.

Personnellement j'adore le plagiat car il y a quelques années quand j'allais voir des spectacles de magie, j'avais l'impression d'assister à Magie ou Illusion d'Eric Antoine et comme j'adore ce Monsieur .... Merci aux "plagistes" :D

Mais plus sérieusement, en musique la chanson tombe dans le domaine public au bout de 50ans si je ne me trompe pas. En magie, la plupart des nouveautés ne sont que des techniques déjà existantes (plus de 50ans) auxquelles les GRANDS CRÉATEURS contemporains ne font qu'ajouter une mini subtilité ( la main un peu plus penchée à droite, le pied un peu en arrière...), et s'octroient la paternité de cette dite technique.

Pour conclusion, cela ne me dérange pas d'utiliser les techniques des uns et des autres, ce qui me dérangerait le plus, c'est que l'on me confonde avec Eric Antoine....:ph34r:

Modifié par Monsieur A
Publié le (modifié)

Ce qui est préjudiciable artistiquement c'est de copier bêtement un numéro sans l'adapter à son personnage, à son univers... Ce qui est drôle dans la bouche d'Eric Antoine ne le sera pas forcément chez un copieur.

Tout l'intérêt à mon sens de monter un numéro de magie c'est justement de faire sa propre mise en scène, qui nous correspond, qui correspond aux émotions que l'on veut véhiculer, à l'atmosphère que l'on veut créer.

Penser son personnage, écrire son numéro, c'est à mes yeux la partie la plus intéressante, recopier bêtement n'est pas la meilleure des démarches. Cela n'empêche pas de s'inspirer. La technique c'est une chose mais une technique sans mise en scène restera une simple technique vite oubliée par le public. 

 

Modifié par darlone

www.dedales-hypnose.fr

Publié le

Oui, perso, je n'ai jamais compris la psychologie des magiciens qui copies de A à Z le numéro d'un autre.

L'idôlatrie ? Reproduire ce qui marche pour faire de l'argent ?

il doit y avoir différents cas.

Actuellement tourne un groupe de musique (Musical Box) qui reproduit à l'identique les concerts des années 70 de Genesis. Moi j'adore. il font cela par idolâtrie mais ont l'aval des membres du groupe original. C'est super pour le public actuel de revoir ces concerts, ce qui serait impossible à revoir sinon.

Melvin

Publié le (modifié)

De la même manière, des techniques pour le chant, la peinture, la sculture... ont été créées, se pose t-on la question si Manet, Picasso, Rodin et nos chanteurs sont des plagiaires pour l'utilisation de ces techniques ? La réponse est tout simplement NON. Pourtant ses techniques doivent avoir une paternité revendiquées elles aussi. En revanche copier tout ou partie d'un spectacle revient à copier un tableau, un buste ou une chanson, là on est dans le plagiat.

La frontière ??? Est-ce que repeindre le déjeuner sur l'herbe en ajoutant un tee-shirt à la dame et en changeant la couleur des vêtements des autres personnages serait suffisant pour ne pas être accusé de plagiat?? Ce serait même ridicule!? Et c'est à mon sens de ce ridicule dont se couvre chaque magicien (ou autre artiste) qui ne peint pas sa propre toile.

 

Modifié par Monsieur A
Publié le

Je ne pense pas qur ton dernier exemple soit très bien choisi : dans ton exemple d'une réinterprétation d'un ancien tableau, il se peut que la nouvelle composition en vaille le coup. L'exemple du tableau copié et modifié serait plutôt à comparer à celui d'une routine magique plutôt qu'à un spectacle entier.

Par contre on pourrait comparer un spectacle entier copié à l'œuvre d'un peintre qui aurait tout calqué les tableaux qu'il a produit sur ceux d'un autre.

En ce qui concerne les techniques je ne connais pas de plainte de qui que ce soit pour l'utilisation d'une de ses techniques. Par contre il existe des plaintes sur la revendication d'une technique existante.

Melvin

Publié le (modifié)
Il y a 1 heure, Monsieur A a dit :

en musique la chanson tombe dans le domaine public au bout de 50ans

70 ans après l'année en cours de la mort de l'auteur exactement ;).

 

Edit : (Enfin en France, au canada c'est bien 50 ans après la mort de tous les auteurs)

Modifié par Niels PoP's

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    • Merci. En lisant la page Wiki afférente… :  https://fr.wikipedia.org/wiki/C'est_arrivé_demain … on trouve ceci :  La série Demain à la une est dérivée de ce film : un homme reçoit chaque matin le journal du lendemain sur son paillasson, apporté par un mystérieux chat. https://fr.wikipedia.org/wiki/Demain_à_la_une
    • Hello ! Yep, je rejoins Gaetan sur son analyse : le site Masterclass a contribué à changer la signification du masterclass... 😕  Pour parler d'expérience perso, les masterclass que j'ai donné sur le billet work sont... papiers en mains. 😄 je mets un point d'honneur à ce que les participants repartent en connaissant ( = "en sachant réaliser") les techniques et routines que j'ai prévues de leur apprendre... Mais yep : Les "Masterclass" ont perdu de leur sens, les "conférences" deviennent des dealer shows... autres temps, autres moeurs il parait... on aime ou on aime pas (perso j'aime pas 😄 )
    • Comment la FISM définit-elle un « trick » ?  Et un « act » ? Est-ce qu’un tour comportant des répétitions d’un même effet sous des conditions de plus en plus restrictives par exemple peut suffire à bâtir un « act » ? Sait-on si les participants reçoivent en plus du règlement disponible sur le site de la FSIM des directives plus détaillées ? *** Si j’ai bonne mémoire (possiblement défaillante vu l’avalanche de magie dévorée pendant 6 jours) l’italien Piero VENESIA n’a présenté qu’un seul tour (l’effet où des aiguilles et autres objets avalés par le magicien-fakir sont régurgités enfilés sur un fil) ce qui ne l’a pourtant pas empêché de tirer son épingle du jeu avec le 2e Prix en magie de salon. *** Description du numéro pour qui veut : À l’entame de ce numéro muet, le petit disque lumineux d’une poursuite perce le noir de scène pour révéler progressivement Piero VENESIA tiré à quatre épingles, pieds serrés, une main derrière le dos. Comme le disque de lumière va s’agrandissant, il révèle à sa droite une de ces anciennes machines à coudre, de celle qu’avait ma grand-mère, encastrée dans une petite table en bois aux pieds ornementés en fer, avec une courroie de cuir qui relie le mécanisme d’entrainement de l’aiguille à un large pédalier métallique situé sous la table. Nous sommes donc dans une maison de couture. S’agit-il d’un client ? Non : et la posture semblable à celle d’un valet au garde-à-vous tout prêt à exécuter une courbette, et la douzaine d’aiguilles qui accrochent bien la lumière piquées dans le revers de tissu sombre de sa veste, lèvent l’ambiguïté : Piero VENESIA est le petit tailleur. Une première aiguille avalée pour ainsi dire accidentellement, et Piero qui ne s’en trouve pas plus mal, se pique d’avaler toutes les autres. Un instant on a pu craindre que chaque nouvelle aiguille avalée allait être l’objet d’une pantomime propre, question de « meubler » le numéro (comme on l’a vu dans d’autres « acts » avec des textes trop longs et parfois superflus ou -surtout en magie scène- avec des jongleries et autres pas de danse quelque peu « plaqués » entre deux effets proprement magiques). Mais non, Piero VENESIA accélère le mouvement pour avaler toutes ses aiguilles (avoir toutes les aiguilles préalablement piquées dans ses revers participe de la clarté de l’effet) ; et de là, il amorce son crescendo, à la fois en variant taille et nature des objets avalés, mais aussi en accentuant le côté « tour de force »  des conditions dans lesquelles ces objets sont ingérés. Ainsi plutôt que d’avaler une à une des aiguilles, un petit faisceau de celles-ci sera placé dans un verre, mêlé à du vin, et le tout sera avalé d’un trait. Et, tant qu’à faire, pourquoi ne pas avaler au passage le bouchon de liège du carafon de vin. Repu, Piero s’allume une cigarette de fin de repas qu’il gobe avec son allumette. Restait la question du fil, blanc, bien visible depuis le début du numéro sur la machine à coudre : Piero s’en saisit, le rompt, et le convertit en fil dentaire d’après repas, avant de le manger aussi. S’ensuit la classique régurgitation un à un de tous les objets que le magicien retire dramatiquement de sa bouche. *** Autant qu’on puisse en juger Piero VENESIA emploie ici un « décalage temporel » (D.ORTIZ) : c’est-à-dire que la révélation de l’état final débute (avec les premières aiguilles qui apparaissent sur le fil extrait de la bouche -> relâchement du spectateur , la magie a opéré, plus la peine de chercher le "truc") alors que la méthode pour produire l’effet n’est pas terminée. Malheureusement pour Piero VENESIA vendredi dernier le jury l’a sans doute épinglé à cet instant précis, faute à un mouvement curieusement chorégraphié qui attire trop l’attention sur lui et ne fournit pas la couverture suffisante à la dernière manœuvre nécessaire pour le final. Je viens de réaliser qu’une version de ce numéro était en ligne et ce moment clef y fait d’ailleurs l’objet d’un plan de coupe opportun : https://www.youtube.com/watch?v=xL2eSiXNZaM&ab_channel=PieroVenesia Rien de plus suspect pour un magicien que de dérober à la vue des spectateurs ses mains, qu’elles farfouillent trop longuement dans ses poches, sous la table ou dans son dos. Piero VENESIA offre ici une intéressante solution à deux niveaux : ·         Par sa pose initiale, celle d’un groom au garde-à-vous, d’un valet de pied, Piero VENESIA fixe l’image d’une posture archétypale, et si plus tard il l’adopte à nouveau, une main derrière son dos, cela nous parait tout naturel. ·          De plus placer une main derrière son dos est ici davantage perçu comme signe de franchise - pour exposer à la vue de tous le plus possible l’objet avalé ou régurgité.
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