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Du street de table ?


Alexandre MA3SON

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Bonjour ! Fervent lecteur du forum depuis quelques années, je crée enfin mon compte. Et le premier sujet que je crée est le suivant: j'ai deja fait a plusieurs reprises du "street magic", de la magie débout en situation cocktail ou table à table sur une terrasse etc... Aujourd'hui pour trouver une situation qui me conviennes mieux, pour etre plus proche des spectateurs et gagner un peu d'argent de poche j'aimerais faire du street "à la bebel". Assis à une table avec mes cartes en gros... je sais que pleins de bons magiciens s'y sont essayés (gazzo par ex mentionne dans un autre sujet) et j'aimerais me lancer. J'ai besoins de conseils car je n'ose pas me lancer : la  peur d'être assis seul a ma table en regardant les gens passer et qui ne s'arrêtent pas malgré les propositions de tour.

Un autre truc aussi : le rapport a l'argent. Mais pour ca je pense juste marquer des pauses, dire merci beaucoup et a l'occasion dire au spectateurs que si ca leur plait, ils peuvent penser au chapeau ;) 

bref tous les conseils de sages sont les bienvenus 😊

Misanthrope introverti devenu magicien pour les trucs, et converti rapidement à la vraie magie du partage avec les spectateurs. Je me considère avec beaucoup de prétention comme entrant dans la case des "amateurs avertis". Bisous.

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Je n'ai pas précisé que j'avais 15 ans, je le déclare quand meme ? J'en ai discuté avec mon pere suis m'as dit que c'était toléré par l'état dans une certaine mesure et considéré comme des dons et non comme une prestation payante...

Misanthrope introverti devenu magicien pour les trucs, et converti rapidement à la vraie magie du partage avec les spectateurs. Je me considère avec beaucoup de prétention comme entrant dans la case des "amateurs avertis". Bisous.

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Il y a 5 heures, aylar_m a dit :

Je n'ai pas précisé que j'avais 15 ans, je le déclare quand meme ? J'en ai discuté avec mon pere suis m'as dit que c'était toléré par l'état dans une certaine mesure et considéré comme des dons et non comme une prestation payante...

Faux et Archi Faux. En quel honneur les gens te feraient des dons ? Tu n'es pas une association caritative. Peu importe l'age, cela s'appelle du travail dissimulé (populairement travail au noir). Ca serait trop facile de travailler sans payer de charges, non ?
De plus, le close-up à sa table (c'est ce que je fais en tant que pro mais légalement avec mes contrats) nécessitent un peu d'expérience (euphémisme) car ce n'est pas comme du table à table. De table en table, on s'adresse à 7-8 personnes maxi. Quand on fait du close à sa propre table, il faut être capable de gérer jusqu'à 30-40 personnes (mon lot hebdomadaire) et parfois se retrouver avec seulement 2-3 personnes.
De plus, je ne suis pas sur que l'on puisse s'installer comme cela dans la rue avec une table sans autorisation (surtout dans la période actuelle). Les spécialistes pourront peut être infirmer ou confirmer.

Thierry Périchon
http://www.moonlightanimations.fr
 

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Bien entendu, le travail « au chapeau » n’est pas légal.

Sauf que…

Ben il y a plein de gens à en faire, et sans aucun problème dans certains cas.

Prenons un exemple ou des centaines d’artistes se produisent au chapeau :

Aurillac. Ce festival des arts de la rue a bien sûr son IN, avec des compagnies rémunérée, pas beaucoup…

Il y a des compagnies en OFF qui ont une billetterie, sur un lieu défini…

Et des centaines d’autres compagnies en OFF venant se produire uniquement « au chapeau ».

 

Idem dans tous les festivals ou un OFF est toléré (voire incité…), idem dans certains lieux de vacances ou l’animation de rue n’est faite qu’au chapeau, et attire les touristes dans les zones de consommations…

Et je ne parle pas de notre Bebel national, quand il opère rue Mabillon… J

 

Et pour tout dire, j’ai fait un spectacle au chapeau il y à 3 semaines, sur la terrasse d’une librairie bar qui organise très régulièrement ce genre de spectacle ou d’autres (musique, conte, poésie, magie…), mais toujours au chapeau.

Je sais, c’était illégal… honte.

On a donc de fait une large tolérance, mais qui peut varier d’un lieu à l’autre, d’une période de l’année à l’autre etc.

Il y a des précautions à prendre, genre « tâter le terrain » :

Dans les festivals :

Si tu vois qu’aucun artiste ne travaille en OFF (par exemple festival des RIA de Quimperlé ou j’étais visiteur la semaine dernière), c’est mauvais signe : cela veut dire que les organisateurs n’ont pas envie d’avoir un OFF, encore moins en rue au chapeau…

Mais si tu vois que d’autres se sont lancés, c’est que c’est déjà plus cool… (on est rarement le premier sur un coup…. ;) )

Tu peux aussi très simplement demander aux organisateurs du festival s’ils sont contre ta présence :
S’ils sont contre, tu le sauras assez vite de toute façon, on te dira de dégager.
S’ils sont pour, ils peuvent même parfois te badger, ou prévenir leur sécurité que tu es réglo, etc.

Pour les festivals, il faut aussi considérer l’aspect lucratif :

Si il y a une entrée payante dans la zone, puis gratuité des spectacles du IN, c’est quasiment mort dans la zone payante, a moins d’être hyper fort : les gens ont payés l’entrée, ils voient des spectacles librement ensuite, pas facile de leur faire comprendre qu’il faut repayer… Si tu peux t’installer hors de la zone payante, ça sera plus gérable…

Les festivals ou le IN est entièrement gratuit, ce n’est pas simple non plus : il faut arriver à faire passer au public que tu n’es pas du IN, et donc non rémunéré en dehors du chapeau…

Le plus confortable, pour moi, c’est quand les spectacles du IN sont payants au coup par coup, le public prend l’habitude de payer pour ce qu’il voit, et cela t’inclus.

Mais bon, cela varie aussi énormément suivant l’ambiance du festival…

 

En dehors des festivals :

Va voir les policiers qui patrouillent dans le secteur, et demande leur ce qui est toléré chez eux, ou les procédures à suivre :
Il y a des zones où il faut une autorisation de la mairie avant, d’autre ou c’est au « ressentit » des policiers :

S’ils n’ont pas de consignes pour éradiquer les animations (cas de beaucoup de ville en période touristique), que ton animation est cool, que tu ne perturbes pas la circulation avec ton jeu ou ton public, tu as de bonne chance de pouvoir rester.

 

Mais bon, comme il a été dit, ce n’est pas légal…

Cependant, je ne vois pas comment cela pourrait être assimilé à du travail dissimulé, comme il a été dit plus haut, dans le cas d’un spectacle de rue, vu qu’il n’y a pas d’employeur.

Un spectacle « au chapeau » dans un lieu géré par un bar, ou même une salle de spectacle, par contre, est plus pernicieux : le travail au noir peut être identifié, par rapport à l’organisateur de l’événement.

Et il y a plein de lieux qui ne fonctionnent que comme ça !

Ensuite, il y a toujours la notion de « travail bénévole, avec possibilité de donner des pourboires aux artistes… » : Toujours un peu casse gueule, comme raisonnement ;)

 

En rue, par contre, rien n’empêche le travail au chapeau d’être assimilé à de la mendicité.

Je ne sais pas s’il y a un terme juridique spécifique pour le travail au chapeau en rue… nos spécialistes pourront sans doute en parler…

 

Bref, tout ça pour dire que oui, c’est mal, qu’il vaut mieux se faire engager, qu’il faut rester dans la légalité, toujours tout déclarer et faire des contrats.

Et que oui, tout le monde ou presque a fait des chapeaux à un moment ou un autre, même s’il ne s’en vante pas forcément…

 

A, un autre point important si tu te lances en rue :

Tu dois bien sûr gérer ton public, mais aussi les autres occupants de la rue.

La circulation : tu ne dois JAMAIS gêner la circulation sur la route, ou forcer les piétons à descendre du trottoir pour mettre le pied sur une route ou circule des véhicules.

Ça semble évident, mais bon…

Si tu n’es pas tout seul  à faire du spectacle : ben, n’empiète pas sur la zone d’un collègue. Là aussi, cela semble évident, mais les relations entre les animateurs de rue doivent rester aussi bonnes que possible.
Certains verrons d’un mauvais œil un nouveau, mais d’autres verrons un moyen d’attirer encore plus de monde dans la zone, ça dépend…

 

Les commerçants :
Il ne faut jamais gêner les commerçants du coin : déjà, ils peuvent te faire dégager par la police, ou créer une mauvaise ambiance durant ton spectacle.

Ensuite être aimable avec les gens, et ne pas gêner leur travail fait partie du tient.

On peut parfois penser qu’attirer du public à ton stand va profiter aux commerçants qui sont juste à côté.
En général, c’est faux : le public passe devant les vitrines sans les regarder, en arrivant, pour venir voir ton cercle, et repart en discutant du spectacle, toujours sans regarder les vitrines, c’est mécanique… Tu crées une zone de « non consommation » autour de toi, sauf si tu joues avec le public pour y remédier :

Si le commerçant a bien voulu que tu t’installes à proximité de sa vitrine ou de son étalage, tu peux aussi faire quelques ligne de pub sur ses produits, dans ton spectacle, sur un ton humoristique, mais sincère, de façon a huiler un peu les relations…

 

Il y a 20 heures, Moonlight a dit :

De plus, le close-up à sa table (c'est ce que je fais en tant que pro mais légalement avec mes contrats) nécessitent un peu d'expérience (euphémisme) car ce n'est pas comme du table à table. De table en table, on s'adresse à 7-8 personnes maxi. Quand on fait du close à sa propre table, il faut être capable de gérer jusqu'à 30-40 personnes (mon lot hebdomadaire) et parfois se retrouver avec seulement 2-3 personnes.

Moonlight à raison :

Le travail en rue à table, n’est pas forcément QUE du « close up ».

Tu dois souvent passer en configuration « cocktail », pour aller chercher les premiers spectateurs et commencer à créer ton public.

Puis passer en configuration « salon » quand le cercle s’élargit, et que tu dois jouer pour 40,50 personnes ou plus.

Il faut donc prévoir autre chose qu’un tour de cartes, sauf à rester sur un petit cercle.

Bon, encore une fois, Bebel fonctionne très bien avec un cercle assez serré, sans se lever de sa table pendant tout le spectacle…mais tout le monde n’est pas Bebel…

 

Quoiqu’il en soit, pense toujours à dégager la vision du public sur l’endroit ou ça se passe :

Éloigne les enfants qui se collent à ta table, tripotent ton tapis (et le déchirent parfois, un tapis, c’est pas un doudou !), et bouche la vue de tout le monde avec leurs grosses têtes.

Élargis le cercle si tu vois que certains pensent avoir un spectacle privés, et ne laissent pas la vue aux autres.

Place tes volontaires sur le côté de l’action…

Bref, gère les angles de vision d’un maximum de gens.

J’ai vu des magiciens de rue sur table assez axés « close-up » avoir deux tabourets pour faire assoir 2 spectateurs, et leur faire le tour, les autres étant debout derrière : cela peut être une solution.

Perso, je préfère être assis et le public debout.

Cela ne veut pas dire que je ne me lève pas quand il le faut…

 

On peut parler de la voix, aussi :

Le travail de la voix est important, si tu as un numéro parlé (souvent, en rue…) et si l’environnement est bruyant.

Tu dois apprendre à porter ta voix sans la forcer, il y a du travail la dessus… de toute façon, si tu forces la voix, à la fin de la journée, tu n’en aura plus ;)

Tu dois jouer sur le public aussi, pour qu'il fasse silence au moment stratégique, et ne rate pas la petite phrase qui fera que ton tour est top...

 

A, une évidence, ou ce qui deviendra une évidence quand tu aura fait l'erreur:
Par temps chaud et ensoleillé, si tu crains le soleil, cherche un coin à l'ombre!
Si possible pour toi et pour le public.

Si ce n'est pas possible pour les deux, prend la place à l'ombre!

le public peut toujours fuir, toi, tu es coincé à ta table pour un bout de temps, et tu va griller...

Évite cependant que le public ait le soleil dans les yeux: en magie, ils doivent voir les choses, le plus confortablement possible.

 

A, une autre chose dans le choix de l'emplacement, mais ça, tu le verra très vite:
Le vent... si tu fait des cartes qu'on pose sur la table, faut pas.

Il est parfois assez dur de trouver un endroit ou le vent est supportable pour un jeu de cartes, cela amène à faire d'autres tours si on est obligé d'opérer dans un endroit venté.

Si le vent est juste imite, tu peux aussi, dans certains cas, avoir deux tapis:

tu décales un peu celui du dessus vers toi, et tu peux alors coincer les cartes que tu dois laisser sur la table en les glissant en partie sous le tapis du haut, et en laissant dépasser une bonne part : les gens comprennent très bien le problème, mais cela ne s'applique pas à tous les tours, donc entraine toi aussi en extérieur quand il y a un vent génant, avant de te lancer dans l'inconnu, pour trier les tours ou trouver des méthodes pour gérer la chose.

 

Demander de l’argent :

Là, je n’ai aucune idée de comment le faire bien.

Il y a plein de méthodes, qui varient avec les interprètes, et il faut trouver celle qui convient à ta forme de spectacle.

Par exemple, Bebel ne fait quasiment pas d’interruption sensibles, ni d’appel au chapeau, et pourtant le sien se remplis comme par magie, régulièrement : le talent !

D’autres ont des spectacles conçus pour la rentabilité :
Un spectacle structuré, calibré, toujours le même, des séquences à la durée calculée, avec un début, un milieu, une fin, et des appels au chapeau soigneusement placés dans cette séquence.

On peut donc avoir plusieurs approches…

A toi de trouver la tienne, moi, je cherche toujours, je suis nul pour ramasser du fric…
Il faut dire que je ne suis pas vraiment magicien…

Gilbus

 

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Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

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Je suis d'accord pour les festivals et pour les spectacles de rue dans le cadre d'une animation proposée par une ville, un site, etc....
C'est du travail dissimulé en dehors des festivals et sans autorisation. Le travail dissimulé n'a rien à voir avec avoir un employeur ou pas (c'est juste la définition de la loi).
Quand per exemple, tu fais appel à quelqu'un pour refaire ton carrelage sans qu'il y ait déclaration des revenus d'est du travail dissimulé si tu le paies (je ne parle pas du coup de main que te file un copain bien sur). Je le sais d'autant mieux en tant que société et dans mon domaine, il y a plein de mecs non déclarés et sans entreprises qui font des animations privées. Cela est clair cela s'appelle du travail dissimulé en droit des sociétés.
A partir du moment où il y a revenus, il doit y avoir déclaration de revenus. Ensuite que les autorités agissent ou pas c'est un autre problème.
C'est trop facile que certains soient obligés de payer ce que l'on doit à l'état et que d'autres sous des prétextes fallacieux passent au travers. Quand je vois ce qui se passe avec certains magiciens ou animateurs ou DJ de soirées qui officient sans aucune déclaration, bah, je n'ai pas peur de le dire, je trouve cela scandaleux.
On peut aussi accepter tout ce qui est illégal. Dans ce cas, je ferme ma boite et je fais tout au black et je ne déclare rien à l'état (ca serait pas mal je multiplierais mon salaire par 1,5 ou 2).

Thierry Périchon
http://www.moonlightanimations.fr
 

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il y a 45 minutes, Moonlight a dit :

J...je ferme ma boite et je fais tout au black et je ne déclare rien à l'état (ca serait pas mal je multiplierais mon salaire par 1,5 ou 2).

Sans doute plus, si tu payes des impôts à titre personnel sur un salaire que te verse ta société... ;)

Donc, oui et re-oui, le travail au noir, c'est mal.

Pour faire la manche dans la rue, il faut :

Passer en autoentrepreneur, s’inscrire au registre du commerce, obtenir sa licence d'entrepreneur de spectacle, obtenir l'autorisation de la municipalité d'organiser son spectacle sur le domaine public, embaucher ses partenaires si on est plusieurs, et gérer au centime près sa comptabilité pour pouvoir déclarer exactement ses bénéfices.

C'est pourtant simple.

C'est ce que font tous les artistes de rue que j'ai croisé, d'ailleurs.... enfin, je crois... 9_9

Sinon, on a une intéressante description du travail dissimulé sur wiki (je sais, ma culture juridique est grotesque...) :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Travail_dissimulé_en_France

Tiens, d'un coup, je lis un truc, sur cette page:
 

Citation

 

Les sanctions

Seul l’employeur peut être poursuivi pour le délit de travail dissimulé.

 

Dans le cas ou on s'installe dans une rue, hors de l'organisation d'un festival ou d'un lieu géré par une personne ou une structure..., il y a un employeur?

Chaque personne qui met une pièce dans le chapeau?

Ça serait cool que les gens qui savent éclaircissent ce point...

 

Et sinon, vous, quand vous faite du travail au chapeau (je suis sûr que je ne suis pas le seul ici à en avoir fait...), vous l'indiquez comment, dans votre déclaration d’impôt?

 

Allez, une petite anecdote, pour détendre l’atmosphère :

j'étais une fois à la fête médiévale de Dinan, non engagé, mais j'avais posé ma table hors de la zone payante, et je ne faisait d'ailleurs pas la manche:

j'opérais à titre gracieux, ce qui ne veux pas dire "avec le sourire", mais "sans demander d'argent".

Juste pour le plaisir...

j'avais un gobelet avec de l'eau, car j'ai une magie bavarde, et parler, ça donne soif.

J'ai faillis m'étrangler avec une pièce que quelqu'un avait mis dans le gobelet, sans que je le vois... ;)

Gilbus

Modifié par Gilbus

Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

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Alors merci pour vos retours.

Pour ce qui est de la déclaration: j'ai trois points de vue. D'abord la mairie, donc l'application stricte de la loi me dit de déclarer. Les policiers avec lesquels j'ai parlé savaient pas trop mais ils me disaient que la plupart des performers du coin déclaraient pas et que c'était illégal mais toléré. Enfin les performers eux mêmes , sur les trois a qui j'ai parlés aucun ne déclaraient... Je verrai en fonction des sommes que je récolte je pense. 

Pour l'emplacement la mairie et les policiers me disent que c'est toléré quasi-partout. Je compte me produire sur le marché (j'habite à versailles beaucoup de touristes) j'ai repéré des endroits très passants et pas déjà occupés par un performer. Apres je serai peut être mal vu de l'orgue de barbarie qui est pas très loin ou des commerçants alentours, je verrai avec eux.

 

Pour ce qui est de la performance en elle même : j'ai fait du théâtre 4 ans j'ai donc appris les placements et avoir une voix posée et qui porte, et j'ai un boniment sous forme de bullet points incluants dramatisation et temps de pause. Je compte me mettre debout devant ma table et faire des tours de cocktail en attirant un peu l'attention ( mouth coil bouteille dans le ballon etc), une fois trois quatres personnes attirées je me met à ma table. Je pense faire ensuite essentiellement des cartes et adapter le tour en fonction du nombre de gens et de la présence ou non d'enfants. Si il y a beaucoup de monde je me lèverai et je commence un spectacle de salon-scene que j'ai déjà fait a quelques occasions avec des cordes, une reconstitution de papier au mouth coil, un rubik's cube fait dans un sac cadenassé et d'autres tours dans le genre, tres commerciaux mais qui fonctionnent. A la fin je mentionnerai le chapeau voir le passerai dans les rangs, je sais pas trop.

Un truc: gérer les étrangers... je sais qu'il y a des touristes japonais chinois américains, dois-je continuer en les ignorant ou intégrer un résumé du boniment en anglais, ou faire de la magie qui ne nécessite pas de boniment pour être comprise mais quand meme parler en francais par dessus ou encore faire un acte en musique...

En tout cas merci pour les conseils, des petits details auxquels on ne pense pas forcément mais qui comptent beaucoup quand on y est confronté. Je suis cependant un peu decu ne m'être décidé a créer ce sujet plus tôt, c'est la fin de l'été maintenant :/ enfin sur ce marché il y a tout le temps du monde, badauds touristes marcheurs habitués qui font leurs courses et versaillais se retrouvants à la sortie de la messe. 

Ce qui m'amène à un autre point, le renouvellement: si des gens viennent régulièrement dois-je changer entièrement mon répertoire a chaque fois ou juste avoir un plus large éventail de tours pour tourner ?

 

En tout cas merci pour vos réponses et conseils 👍

Misanthrope introverti devenu magicien pour les trucs, et converti rapidement à la vraie magie du partage avec les spectateurs. Je me considère avec beaucoup de prétention comme entrant dans la case des "amateurs avertis". Bisous.

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Pour le travail dissimulé quand on est tout seul comme moi, je suis donc mon propre employeur c'est moi que l'état poursuit et personne d'autres. Quand je signe une presta comme je suis une société, ce n'est pas le client qui est mon emplyeur, il achète une prestation de service. Et il n'y aucun rapport d'employeur-employé mais un rapport client-fournisseur ce qui n'est pas du tout pareil. Si je fais une presta au black, c'est sur moi que tombe .l'administration.
Sinon on est bien d'accord avec Gilbus que c'est illégal sans les autorisations et autres démarches. Maintenant si l'administration est laxiste (comme d'habitude avec le travail au noir), c'est un autre débat. Mais toléré ne veut pas dire légal.

Thierry Périchon
http://www.moonlightanimations.fr
 

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