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Bonjour,

suite au gala de close-up du congrès de Nancy, je me pose la question suivante :

Est-il normal que dans ce type de gala, devant un parterre de magiciens, on présente des tours on ne peut plus classiques, comme les As Gangsters, ou la carte ambitieuse avec jeu blanc et carte signée.

Certes ces deux tours sont très bien faits, et la finale des as gangsters bluffante, mais quand même ...

A une époque où l'on parle de magie nouvelle et de la nécessité de dépoussiérer la magie, est-il bien raisonnable d'offrir ce genre de tours à un public des plus avertis dans un congrès ?

On a beaucoup ironisé sur des magiciens qui font les balles mousses à la télé, je trouve que ce n'est pas pire.

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Tu verras bien vite que la plupart des magiciens présent dans les congrès et dans les clubs de magie sont assez vieillot... dans tous les sens du terme.

Le niveau technique dans les clubs de magie est en train de chuter grandement d'ailleurs... C'est limite si on passe pas pour un Dieu en faisant un simple classic force.

Quand on voit que tout les marchands de truc ne vendent que ds trucs "facile à faire" etc il ne faut pas s'étonner que le niveau technique baisse, et l'originalité avec (car oui sans technique il est bien plus dur d'être original selon moi)...

Publié le
Bonjour,

suite au gala de close-up du congrès de Nancy, je me pose la question suivante :

Est-il normal que dans ce type de gala, devant un parterre de magiciens, on présente des tours on ne peut plus classiques, comme les As Gangsters, ou la carte ambitieuse avec jeu blanc et carte signée.

Certes ces deux tours sont très bien faits, et la finale des as gangsters bluffante, mais quand même ...

A une époque où l'on parle de magie nouvelle et de la nécessité de dépoussiérer la magie, est-il bien raisonnable d'offrir ce genre de tours à un public des plus avertis dans un congrès ?

On a beaucoup ironisé sur des magiciens qui font les balles mousses à la télé, je trouve que ce n'est pas pire.

Beaucoup ont pensé comme toi...Dommage de s'assoir sur une notoriété pour présenter quelque chose d'aussi banal et quasi insipide alors qu'il vaut beaucoup mieux!!! Un sentiment de malaise lors de ce gala close up au vu de ce qui nous a été proposé...

Je vais jusqu'où je suis. Je n'y suis pas encore.

 - Je suis plus intelligent que vous, Laissez-moi vous fournir un exemple... Pensez à un chiffre, n'importe lequel
- Euh, cinq  ...
- Faux. Vous voyez ?
mdr

Publié le
(car oui sans technique il est bien plus dur d'être original selon moi)...

Et la présentation ..?

La présentation fait beaucoup, et tout magicien le sais bien. Mais autant dans tous les DVD et livres actuellement on insiste sur le fait d'avoir une bonne présentation. Autant on oublie que si on a aucune technique et bien on ira pas loin. Je sais bien qu'il existe des tours de cartes automatiques très bon et qu'avec une présentation Béton on peut avoir quelque chose de génial, cependant on ne peut pas faire que ça.

Pour être original car c'est ici tout le sujet du débat, il faut selon moi avoir une excellente présentation (histoire personnage etc) une bonne technique, et du talent.

Publié le (modifié)

Pour donner un nom, il s'agit de Bernard Bilis.

Tout le monde connaît ses compétences et l'immense nombre de tours qu'il connaît et sait présenter.

Ma question portait sur le choix des tours à présenter lors d'un gala de Close-up lors d'un congrès de magie et devant un parterre de magiciens.

Disons qu'ayant appris les as gangsters avec ce texte dans les années 70, comme nombre de magiciens, excellent tout au demeurant, je m'étonne que 40 ans après Bilis nous le présente à nouveau dans ce contexte précis.

Idem pour la carte ambitieuse avec le jeu blanc que quantité de magiciens font.

Franchement, j'étais venu voir Bilis pour autre chose, car tout le monde sait qu'il peut faire bien mieux que ça, et j'ai été déçu. Mais comme je n'affirme pas avoir raison, je pose la question. C'est tout.

Mais il a bien présenté, c'est vrai, et je n'ai jamais dit le contraire.

Modifié par François ZIEGLER
Publié le

Salut Fziegler,

Ton intervention et ta déception me rappelle un moment vécu comme toi lors du congrès de Paris ou B.B était également engagé lors du gala de close-up et je dois dire que mon impression fut négative

En effet ayant commencé avec ses DVD,le regardant régulièrement au Cabaret on est impatient de le voir en "live" eh bien toute cette attente positive tombe d un seul coup car son intervention tout au contraire de toi ressemblait à une improvisation....il cherchait son texte,qqs hésitations dans ses manipulations pour finalement nous faire le tour du trou noir et une routine de Marlo avec les As!!!attention je ne remets pas en question les tours!!

Bref il y a un dicton qui dit "qui peut le plus peut le moins" et je me posais cette question pourquoi ces derniers temps n a t il plus sorti de DVD sur la cartomagie car il a plus que les moyens de proposer qq chose de progressif avec des tours nouveaux ou revisité comme Philippe Molina par exemple...

Il était en conf dans le nord et j ai hésité pour y aller et ayant eu un empêchement je n ai pas assisté à sa conf mais pour finir sur une note positive on m a dit que la conf était bien...

salut les magicos

Publié le

Je ne suis pas allé à ce congrès, mais votre déception aurait pu être prévisible...

J'adore Bernard Bilis, c'est un technicien génial, mais il ne proposera pas ce qu'un public "spécialisé" est venu chercher. Quand Bilis vient au plus grand cabaret, c'est pour faire de la magie à un public profane, pour les tables d'invités de P. Sébastien et pour les téléspectateurs. Quand il sort une vidéo pédagogique, ça s'adresse là encore à des profanes qui veulent apprendre des techniques...

Là, au congrès, on a un public de professionnels ou de magiciens amateurs (mais avec un gros bagage technique et des grandes connaissances théoriques) qui demande à être "scotché" par les nouvelles trouvailles du moment dans le monde de la magie.

Ce n'est pas très compatible avec un magicien comme B. Bilis, qui est génial techniquement, mais qui a toujours suivi une ligne très "classique", en utilisant du matériel classique, et des présentations/textes très classiques. On ne peut pas lui reprocher de garder des présentations qui sont datées mais qui restent parfaites, dans l'esprit de Vernon ou Marlo, car il est dans son rôle. Je ne le verrais pas présenter le dernier jeu truqué à la mode sur un stand :) ...

Ce genre de congrès, je le vois plus comme une foire aux trucs, où on vous présente les dernières nouveautés, les derniers portefeuilles truqués, les derniers gimmicks à base de fil élastique, etc...

Publié le

Le problème n'est pas d'être scotché pare les dernières trouvailles du moment.

Je sais que Bilis est un magicien qui suit une ligne très classique, la même en fait que celle de nombre de ses confrères ayant son age et ayant connu la révolution cartomagique des années 70.

Je trouve juste qu'au PGCDM, avec des tours du même style, il est plus bluffant et plus innovant que quand il nous fait les as gangsters ou la carte ambitieuse avec un jeu blanc qui était on ne peut plus basique.

Je parlais de révolution des années 70 dans le sens où nombre d'effets ont vu le jour et sont devenus des classiques, la manière d'aborder la cartomagie rompant définitivement avec le "prenez une carte et je la retrouve de 300 façons différentes" qui était auparavant le seule façon de faire des cartes.

Bilis a amené nombre des magiciens à la cartomagie, je trouve quand même dommage que l'on reste fixé à travers lui sur de tels tours et de telles présentations, et amène des jeunes (ou moins jeunes) à exercer encore de nos jours leur créativité sur une 3000ème version de collector (ou de sandwich et autre).

Bilis qui incarne la cartomagie pour nombre de cartomanes semble figer à tout jamais cette spécialité sur ce genre de répertoire, et encore une fois je trouve cela dommage.

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    • Je crois surtout qu’une telle accumulation d’affirmations toutes plus invraisemblables les unes que les autres les feraient ricaner, s’ils en avaient cure.    J’ai déjà évoqué cela. Un exemple ici :  Par ailleurs Christian Delamorinière habituellement si « prompt » (c’est le cas de le dire) à dégainer une IA pour répondre à sa place lorsque ça l’arrange, ne fait pas ici cet « effort » dès lors que ça pourrait ne pas abonder dans son sens, exemple avec ce que peut relever ChatGPT du point de vue des éléments scientifiques sur cette affaire (qui pour moi je le précise n’en est pas une, à part l’analyse sociologique intéressante qu’on peut faire sur les croyances et la crédulité humaine) : ChatGPT : « Je vais te donner, de façon structurée et rigoureuse, les éléments scientifiques (tests, observations, preuves historiques et limites méthodologiques) qu’on peut invoquer pour soutenir l’hypothèse non-miraculeuse concernant l’image de Notre-Dame de Guadalupe. Je cite les travaux et rapports clés pour chaque point (les cinq affirmations les plus importantes sont sourcées). Résumé rapide (une phrase) : Les enquêtes historiques et techniques existantes montrent des indices compatibles avec une fabrication ou des retouches humaines (présence de pigments et retouches, témoignages d’experts-restaurateurs, preuves documentées d’altérations et d’interventions), et aucun test non-contredit et irréfutable n’a démontré une origine « surnaturelle ». 1) Matière du support et conservation — pourquoi la “longévité inexplicable” n’est pas une preuve suffisante Analyses historiques identifient le support comme une tilmatli / tissu composé (traditionnellement ixtle = fibre d’agave) mais certaines études postérieures ont trouvé des fibres plus stables (lin/coton) ou mélange. Les fibres d’agave « pures » se dégradent normalement en quelques décennies dans le climat de Mexico — l’existence d’un tissu intact depuis ~1531 exige donc une explication (restaurations, protection, remplacements partiels, conditions favorables), pas automatiquement un miracle. Faits documentés qui expliquent partiellement la conservation : image protégée derrière verre blindé, changements d’éclairage et de contrôle climatique au XXᵉ siècle, interventions de restauration historiques (nettoyages, ajout de cadre, etc.). Ces mesures réduisent l’argument « ça n’aurait pas dû survivre ». 2) Preuves de retouches, additions et interventions historiques Documents et enquêtes (rapports de peintres en 1751, note d’un restaurateur en 1946, rapport de José Sol Rosales en 1982) signalent retouches visibles (ajout/suppression de la couronne, placages d’or/argent sur certains éléments, retouches locales). Ces interventions humaines montrent que l’image a subi modifications — ce qui affaiblit l’argument que l’ensemble de l’image est « intacte et miraculeuse ». Incidents historiques (taches d’acide en 1791, explosion d’une bombe en 1921, déplacements/encadrements multiples) sont attestés et documentés ; l’existence de copies et de manipulations rend plausible qu’au fil du temps on ait effectué réparations/restaurations. 3) Analyses pigmentaires et techniques (ce qu’on sait / ce qu’il faudrait) Tests publiés (examens visuels, microscopiques, photos infrarouges) ont montré des zones retouchées et, selon certains experts, des pigments et une préparation compatibles avec des techniques humaines (tempera/tüchlein). L’étude infrarouge de Philip Serna Callahan (1979–1981) n’a pas trouvé d’explication miraculeuse pour la conservation des zones « originales », mais a identifié des retouches visibles et des différences de matière. Méthodes scientifiques rigoureuses à appliquer (ou dont l’absence est critique) : cartographie non destructive (XRF, hyperspectral imaging), micro-spectroscopies (Raman, FTIR), SEM-EDS pour composition élémentaire, analyses de couches (micro-stratigraphie) et datation AMS (radiocarbone) sur fibres non-essentielles. Si ces tests montrent pigments, liants et stratigraphies compatibles avec peinture humaine du XVIᵉ siècle et/ou matériaux introduits plus tard, cela supporte fortement l’origine humaine. À ce jour, il n’existe pas de publication largement acceptée présentant un jeu complet, moderne et indépendant de ces analyses sur l’ensemble de l’objet (ou du moins ces données ne sont pas toutes publiques). 4) Études sur les « reflets » dans les yeux et pareidolie Certaines études ont affirmé trouver des « images » miniatures dans les yeux (figures des témoins). Les critiques scientifiques montrent que ces images sont très faibles, sujettes à pareidolie (reconnaissance d’images dans des taches) et que l’interprétation n’est pas reproductible ni robuste : ce type d’« evidence » n’a pas de valeur probante forte en l’absence d’une méthodologie statistique stricte. 5) Approche historique et iconographique L’enquête historique (relevés, témoignages du XVIᵉ–XVIIIᵉ siècle, débats entre religieux) montre que depuis le début il y a eu des accusations que l’image était peinte par des humains (témoignages citant un peintre « Marcos/Marcial » au XVIᵉ siècle). Les rapports d’experts en peinture (1751) et les analyses iconographiques modernes fournissent des alternatives historiques plausibles à l’explication miraculeuse. Ce qu’il faudrait pour “prouver” de façon scientifique qu’il n’y a pas de miracle (critères de rigueur) : Pour renverser définitivement l’attribution miraculeuse (dans une logique scientifique), il faudrait un jeu complet et public d’analyses reproductibles, indépendantes et multi-modalités : Datation directe (AMS radiocarbone) d’un fragment de la fibre (ou d’un fil marginal non essentiel) — établir l’âge du support. Cartographie chimique non destructive (XRF, hyperspectral, FTIR, Raman) couvrant l’ensemble pour lier pigments/éléments à matériaux connus. Analyses micro-stratigraphiques (coupe en section microscopique) montrant couches de préparation, liant, pigments et retouches datables. Contrôle de l’altération (analyses de dégradation) pour comprendre pourquoi certaines zones sont conservées. Publication complète et revue par pairs permettant reproduction et critique. Absence d’un de ces éléments (surtout l’absence d’AMS daté ou d’un jeu public et indépendant d’analyses) signifie que l’argument « inexplicable scientifiquement = miracle » est méthodologiquement faible. Limites et mise en garde méthodologique Accès et échantillonnage : la basilique contrôle très strictement l’accès — procédures invasives (prélèvement pour AMS, micro-coupe) sont politiquement et religieusement sensibles; l’absence de tels prélèvements limite les conclusions définitives. Preuves négatives : montrer que l’on ne voit pas d’explication naturelle complète n’est pas la même chose que prouver un miracle. La charge de la preuve scientifique pèse sur celui qui affirme l’exceptionnel. Interprétations contradictoires : plusieurs études (et auteurs) arrivent à conclusions différentes selon méthodes, expertise et déclarations. Il faut privilégier analyses reproductibles et données ouvertes. Conclusion synthétique (ce que la science rigoureuse peut raisonnablement soutenir aujourd’hui) Il existe des preuves historiques et techniques d’interventions humaines (retouches, ajouts, nettoyage, modifications documentées). Des études techniques (photos IR, examens microscopiques, analyses conservatoires) ont identifié des pigments et des signes compatibles avec un travail humain sur au moins une partie de l’image. L’argument « la tilma aurait dû se décomposer » perd de sa force quand on tient compte des matériaux identifiés, des interventions historiques et des mesures de conservation. Il n’y a pas (à ma connaissance, dans la littérature publique et peer-critique) de série complète et indépendante d’analyses modernes et invasives qui établissent irrécusablement une origine miraculeuse ; inversement, il existe des analyses et arguments plausibles en faveur d’une fabrication ou de retouches humaines. »   Lequel ? La Bulgarie ? 
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