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[Réflexion] Illusioniste vs travail lambda


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Je ne sais pas si il y a une réponse unique à cette question.

De mon expérience, qui vaut ce qu'elle vaut.

Au début, quand je voulais faire de la magie en tant que gagne pain,je cumulais mon emploi de salarié (de ma propre boite d'informatique gérant salarié). Mais au bout d'un moment, on s'aperçoit qu'il est difficile de tout faire.

Donc, il y a 9 ans, j'ai bazardé ma société d'informatique pour créer ma société d'animations et faire ce que j'avais envie de faire.

Je ne suis pas intermittent car la magie est une partie de l'ensemble global de la société que nous avons créé avec mon fils (en plus, il faut savoir qu'un DJ ne peut pas être intermittent du spectacle, cherchez l'erreur mais bon).

Les débuts sont un peu "Hardcore" et il ne faut pas désespérer et avoir un peu de sous devant soi car les premiers mois, on ne vit pas de la société.

Maintenant, j'arrive à gagner ma vie et j'ai juste une autre petite société d'informatique pour combler certains petits trous au cas ou.

Je ne suis pas sous le statut AE car à l'époque cela n'existait pas mais sous celui de micro entreprise qui est bien différent (notamment au niveau des charges).

Maintenant, pour faire cela, il faut être sur de sa motivation de vouloir le faire.

Thierry Périchon
http://www.moonlightanimations.fr
 

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Le Roi Salomon disait : "l'homme riche est celui qui se satisfait de ce qu'il a".

A méditer Nicolas ;)

Coluche disait: "écrivez nous pour nous dire ce qui vous manque, on vous expliquera comment vous en passer"

Gilbus

Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

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"Choisis un travail que tu aimes, et tu n'auras pas à travailler un seul jour de ta vie."

On attribue (très certainement à tord) cet aphorisme à Confucius.

Combien, cette belle maxime devait être vrai en d'autres temps et d'autres lieu. Malheureusement, elle est faussé quand on ne travaille pas seulement pour se nourrir, soit et sa famille, mais ou l'essentiel de son travail est utilisé pour le "bien commun".

Dans un pays et une économie ou les prélèvements obligatoires dépassent (et de loin en ce qui concerne la France), 50% de la richesse produite par l'individu, cette sage vérité se voit, hélas, vidé de sa substance.....

(Mon post ne fait pas avancer le débat, mais c'était ma pensée du jour!)

"La véritable réalité est toujours irréaliste" F. KAFKA

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  • 3 weeks plus tard...
hihihi: on n'a pas fini d'entre parler de la "non compatibilité" des autoentrepreneurs avec les professions artistiques...

je vais faire mon mentaliste: allez, d'ici peu, tu aura une foule de liens vers les discussions houleuses sur les autoentrepreneurs...

Tiens, je me faisais le même prédiction et j'avoue être un peu déçu ;)

Cela dit, et suite aux nombreux et passionnant échanges, j'ai retenu :

- Le statut d'intermittent du spectacle est incompatible avec le statut d'auto-entrepreneur pour une même activité

- Dans le cas de l'entrepreneur de spectacle, le régime d'auto-entrepreneur est possible AVEC une license de spectacle (et une inscription RCS)

Mais la délicate question de savoir si le "magicien" qui preste seul pour des événements privés (anniversaire, mariage) se place dans l'une ou l'autre des situations décrites ci-dessus a été souvent débattue mais pas tranchée.

Les derniers textes juridiques (notamment ceux Frantz) tendent à démontrer que la lecture de certains (Teddy pour ne pas le nommer) est à peu "extrémiste" puisqu'elle associe systématiquement le magicien à un artiste (au sens administratif ), ce qui le placerait en situation de présomption de contrat de travail. Cette position défendue par TEDDY me semble jusifiée dans le cas notemment d'un magicien qui souhaiterait travailler dans le cadre d'un spectacle organisé par un entrepreneur de spectacle ou une personne (physique ou morale) assimilable à un entrepreneur de spectacle. Cependant, en ce qui concerne le particulier qui recherche une animation pour un anniversaire, mariage..., je me range (sauf à ce qu'il y ait eu une évolution de la jurisprudence) à l'avis de Frantz et la possibilité de répondre à cette demande au travers le régime d'auto-entrepreneur (ou de micro entreprise, ou d'entrepreneur indépendant). Je ne parle même pas des cours/atelier de magie qui me semblent directement sortir du statut de l'intermittence.

Y a t il eu des évolutions de la jurisprudence sur ces aspects, qui ne me semblent toujours pas très clair, notamment en ce qui concerne l'exercice de l'activité de magicien dans un cadre d'indépendance vis à vis de la clientèle ?

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