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Fantastique d'Antoine SALEMBIER


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Même en lisant entre les lignes je ne vois pas quel peuvent être les effets "magiques" associer à cette histoire...

Si c'est de "Artefact" que tu parles, il y a plein d'effets, mais il faut dépasser le niveau du "truc". Tant que vous êtes bloqués par l'idée que le truc est au centre de l'effet, vous resterez coincé au premier niveau de la magie fantastique.

Je vous offre des pistes, pas des solutions toutes faites. ;)

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On peut faire de l'illusionnisme fantastique sans forcément aborder le registre fantastique ( au sens littéraire ou cinématographique ) classique.

On peut faire de l'illusionnisme fantastique sans forcément aborder le registre

magique ( au sens prestidigitation... ) classique.

Le patrimoine local est souvent une source immense d'inspiration... Voir l’œuvre de Claude Seignolle...

Si j'ai le courage je posterai une bidouille que j'ai deja présenté (à lire) à Christian mais qui nécessite encore des ajustements.

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Au sujet de la routine "artefact" c'est une approche scientifique intéressante, du genre Lovecraft avec la petite statuette et la logique scientifique qui sème le doute :)

Par contre j’enlèverai l'image du spectre de fluorescence qui n'apportera pas de preuve aux non scientifique et certains chimistes pourront poser des questions embarrassantes dessus

Modifié par Nicolas (LittleZ0mbie)
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Je vous donne une approche historique de la routine des îles fortunées sur laquelle je travaille encore.

Je trouve que la liaison entre la fin du texte et la routine manque de cohérence et je ne sais pas trop encore comment amener le recto de la carte des îles fortunées.

J'ai beaucoup réduit l'histoire qui était passionnante mais malheureusement trop longue.

Pour l'instant en "hauntiques" j'ai :

- une reproduction de la carte de Guillaume de l'Isle de la Guinée (Merci à M Chelman)

- Une vieille bourse avec tatoué à l'intérieur les coordonnées nécessaires.

- J'attends des doublons d'un marchant de trucs

- Le matériel pour la routines des îles fantastiques.

Tout commentaires constructifs pour m'aider seront les bienvenus :)

Je voudrais vous raconter quelque chose d'étrange qui m'est arrivé dernièrement. Une de mes connaissances, Kevin, avec qui j'échange beaucoup par mails m'a envoyé un colis il y a quelques temps. (montrer le colis de la poste)

Comme son père qu'il a très peu connu, Kevin est un passionné d'histoire maritime mais aussi de mythes et de légendes, et il y a quelques mois il avait reprit la vieille obsession de son père sur les îles fantômes et notamment l'Atlantide.

Vous connaissez le principe des îles fantômes ?

Les îles fantômes sont des îles qui ont été cartographiées en des lieux bien définis, utilisées pour la navigation comme points de repères puis qui soudainement ont disparu. Pour certaines on s'est rendu compte plus tard qu'il s'agissait d'erreurs de coordonnées ou de confusion avec d'autres îles mais pour d'autres, aucune explication ...

Une île fantôme très connue, susceptible de correspondre le plus à la fabuleuse Atlantide, est l’île de Saint Borodon ou l'ile de Saint Brendan découverte en 530 par un moine évangéliste irlandais du nom de .... Saint Brendan :) (montrer la carte de la guinée de Guillaume de l'Isle).

Comme tout moine évangéliste, St Brendan avait beaucoup navigué, évangélisé la Bretagne et les îles Féroé et c'est au retour de son Immram, un voyage traditionnel de 7 ans en quête de l'Eden, qu'il est revenu avec la certitude d'avoir découvert le paradis, non loin des iles fortunées (les Canaries à l'époque). (Montrer l'ile de St Borodon sur la carte)

Pour beaucoup, l'ensemble des iles formées par les Canaries et surtout l'ile de Saint Brendan était la preuve de l'existence de l'Atlantide. (Montrer la carte des iles du livre "Fantastique")

Cette ile est restée longtemps une sorte de mythe, certain marins l'ayant vue de leur propres yeux et d'autres étant incapable de la retrouver.

Ce que je vais vous raconter, ce que Kevin m'a raconter dans son dernier mail, c'est l'histoire d'un capitaine, Diogo Dias, qui aurait sans doute aussi la preuve de l'existence de cette ile.

Le 9 mars 1500, une expédition portugaise de 13 bâtiments dont 4 caravelles, menée par Pedro Alvarez Cabral part en quête d'un passage vers les Indes en contournant l'Afrique. Parmi les capitaines des naus (les navires plus petits), Diogo Dias, capitaine expérimenté et ancien chroniqueur à bord des bâtiments de Vasco de Gama et aussi 2 frères amis de Diogo Dias, Pédro et Vasco de Ataide.

Après avoir longé l'Afrique, passé les iles fortunées et avoir fait quelques derniers ravitaillements et réparation au Cap Vert, Cabral décide de changer de cap pour aller explorer davantage à l'ouest, sans doute inspiré part Christophe Colomb qui, 8 ans avant avait découvert le nouveau monde.

Mais un jour à peine avoir quitter le Cap Vert la nau de Vasco de Ataide est perdue sans raison apparaente. "Dans la nuit suivante de lundi, au lever du soleil, Vasco de Ataide se perdit de la flotte sans vent suffisant pour que cela arrive. Le capitaine fit de son mieux pour le trouver mais il n'apparut plus".

Pero Vaz de Caminha.

(Montrer la zone sur la carte, à coté de l’île de St Brendan)

Evidemment Diogo Dias et Pedro de Ataide son très affligés de la perte de Vasco mais la flotte continuera son chemin et découvrira par hasard le Brésil le 21 avril 1500.

La mission étant d'aller installer des comptoirs en Indes, Cabral donne l'ordre de repartir en direction du Cap de Bonne Esperance. Dans une redoutable tempête 3 naus et une caravelles furent perdues, coulées et Diogo Dias fut séparé du reste de la flotte, isolé et livré à lui même.

Alors que le reste de la flotte de Cabral installât des comptoirs en Indes, Diogo Dias découvrit la Réunion, Madagascar et l’île Maurice et c'est lors de son retour vers le Portugal, à hauteur de l'actuelle Dakar, presque 1 an après, avec seulement septs hommes restants et un navire en piteux état qu'il croisa une partie de la flotte de Cabral de retour des Indes.

(Manuel 1er envoie Amerigo Vespucci vérifier la découverte du Brésil par Cabral)

Diogo Dias appris à ce moment là que la nau de Pédro de Ataïde avait été laissé derrière depuis le Cap de Bonne Espérance et que Cabral attendait déjà depuis plusieurs semaines son retour. L'histoire ne raconte pas la raison d'un tel retard, peut être que Pedro de Ataide avait décidé de rechercher l’île de St Brendan pour y retrouver son frère ? Peut être même l'avait-il trouvé ?

Ce que l'on sait c'est que Pedro de Ataide et Diogo Dias se retrouvèrent au Portugal et restèrent bons amis.

(Montrer la vieille bourse)

D'après Kevin, cette bourse aurait appartenu à un des frères Ataide ou Diogo Dias et parmi les coordonnées tatouées à l'intérieur il y aurait les coordonnées de l’île de saint Brendan.... les coordonnées de ce qui pourrait être l'Atlantide.

(Effectuer le routine des îles fortunées)

ps : excusez mon orthographe.

Modifié par Nicolas (LittleZ0mbie)
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juste à titre informatif d'une histoire inventée autour du carré de Saturne et du plan des îles, voici le texte de présentation (sans les cartes et accessoires; juste le texte) de l'île du pirate extrait des notes de conférence "contes & légendes mathématiques" qui datent quand même de 1999 !

17 janvier 1957, le lieutenant Jacques d’Argent reçoit par courrier spécial un pli un peu particulier. (donnez l’enveloppe verte et demandez au spectateur de sortir son contenu)

22 janvier 1957, Jan Vandezeeland reçoit dans les mêmes circonstances un courrier similaire. (donnez l’enveloppe bordeaux et le spectateur en sort son contenu)

25 janvier 1957, Frederico d’El Nave reçoit lui aussi un paquet. (donnez l’enveloppe brune que vous faites ouvrir)

En réponse à la convocation, les trois hommes qui ne se connaissent pas se retrouvent le 7 mars 57 à Paris dans la salle d’attente de l’étude de maître Durieu.

« Messieurs, vous avez certainement été intrigués par la nature du courrier que je vous ai fait porter. En fait, il y a déjà plusieurs générations que ma famille, dans laquelle nous sommes notaires de père en fils, vous recherche car vous êtes les uniques héritiers de monsieur Wistcape. »

Évidemment les trois hommes demandent des explications car aucun d’eux n’a jamais entendu prononcer ce nom !

« Je dois vous dire tout de suite qu’au cours de nos recherches, nous nous sommes rendu compte que le passé de cet homme était plus que flou et que ses occupations étaient pour le moins illicites. Mais il ne nous appartient pas de juger. Sachez néanmoins que votre arrière arrière-grand-oncle n’était ni plus ni moins qu’un pirate qui sévissait au siècle dernier dans les mers de Chine sous le nom de Silver Le Sage. »

Les trois hommes encore plus interloqués se rapprochent davantage de maître Durieu, de plus en plus intéressés par ces nouvelles surprenantes.

« De fait ce curieux personnage s’est éteint sur une île peu fréquentée et c’est bien des années plus tard que son squelette a été trouvé par hasard par un pêcheur asiatique qui avait abordé cette petite île suite à une avarie. A côté des ossements se trouvait un petit coffre de bois qui contenait divers éléments (videz le reste du contenu du dossier sur la table en veillant à garder à l’intérieur le parchemin indiquant la situation des îles) ; ainsi que les dernières volontés de monsieur Wistcape » (montrez sans l’ouvrir le carnet d’instructions).

« Comme ce coffre n’a été retrouvé qu’au début du siècle et en plus dans un état lamentable, il a été très difficile de retrouver une trace de ses héritiers. Monsieur Wistcape avait en réalité quatre frères à qui il a légué, curieux héritage, quatre morceaux de carte qui devaient être distribués accompagnés des colliers de graines. Nous sommes incapables de vous dire à quoi rime tout ceci ; sachez seulement qu’un des frères n’a eu aucune descendance et que nous avons remonté les traces des 3 survivants jusqu’à vous. Je dois vous dire aussi que nous nous sommes permis de restaurer les morceaux de carte dont le papier avait tellement subi les outrages du temps, qu’ils devenaient difficiles à manipuler ».

« Voilà, je ne peux rien vous dire de plus sinon que j’espère que ces documents vous permettront peut-être de retrouver le passé de votre aïeul ».

Les trois hommes décident d’aller ensemble prendre une consommation au café du coin ; d’une part pour mieux faire connaissance et surtout pour examiner ensemble ces documents qui séparément ne leur avaient rien révélé.

Ils reconstituent la carte en assemblant les morceaux du puzzle. (Assemblez les morceaux de la façon suivante : en haut à gauche le morceau Gema insula ; en haut à droite Tritus insula ; en bas à gauche Santana insula et en bas à droite Fortuna insula). Ils forment bien une carte représentant un morceau d’océan parsemé d’îles mais rien ne permet de situer ce bout de planète. Ils se doutent bien que cela ne peut se trouver que quelque part dans les mers de Chine, car c’est là que leur grand-oncle sévissait.

Et puis ! A quoi pouvaient bien servir ces morceaux de parchemin translucide partiellement effacés ? (Regardez le spectateur en attendant une suggestion de sa part. S’il a lu «Tintin et le Secret de la Licorne » il vous proposera certainement de les superposer ; sinon continuez).

Le lieutenant Jacques d’Argent qui était très curieux d’énigmes et de casse-tête en tous genres suggère que peut-être en superposant les parchemins arriveront-ils à une solution !

Ils essayent donc et ainsi ils lisent : « De tous mes voyages dans les îles, j’y ai trouvé celle qui apporte joies, fortunes et richesses. De votre héritage faites bon usage. Si en parfaite harmonie vous partagez vos biens et que tout en commun vous unissez, alors son nom vous sera donné et que cette île vous apporte pour l’éternité paix et tranquillité qu’en son nom même vous trouverez. »

Que donc tout cela pouvait-il bien dire ? (Attendez une réaction de la part de votre spectateur) Ils décident de défaire les colliers et, comme indiqué dans les parchemins, de tout mettre en commun.

Ils décident de séparer les graines et ils se rendent vite compte qu’il y avait deux sortes de graines : des blanches et des colorées. Ils ne sont pas beaucoup plus avancés ! En jouant machinalement avec les graines blanches, Jan les pose une par une sur les îles ; leur nombre correspond exactement au nombre d’îles ! Mais cela ne les avance pas plus ! Nous n’allons quand même pas visiter toutes les mers de Chine dans l’espoir hypothétique de trouver un trésor ! Annonce Frederico. Comme leurs occupations les appellent chez eux, ils décident de se séparer et de se retrouver un mois plus tard. Ils confient toutes les pièces à Jacques d’Argent en se promettant de chercher chacun de leur côté une solution à cette énigme. Au moins à défaut de trésor avaient-ils déjà trouvé de nouveaux amis !

Ils se retrouvent donc un mois plus tard dans le même établissement et c’est un Jacques d’Argent souriant qui leur annonce : « Mes amis, dit-il, pas plus tard qu’hier j’ai été contacté par le notaire. Il a retrouvé au fond du dossier un document qu’il avait omis de nous donner ; je crois que nous allons pouvoir progresser ! » (Agitez le dossier, ouvrez-le et sortez-en le parchemin des latitudes)

Ils recomposent la carte. (Rassemblez les morceaux mais en intervertissant les deux morceaux du bas) D’accord nous avons les latitudes des îles mais nous ne pouvons les explorer toutes ! Dit Jan. Et puis, reprenant les 3 parchemins transparents, qu’est-ce que cela veut dire : partager notre bien en harmonie ?

(Si le spectateur ne trouve pas la solution) J’y ai réfléchi dit Jacques, nous savons déjà que les graines blanches indiquent les îles mais nous ne nous sommes pas intéressés assez aux graines de couleurs. Chacun a des graines d’une seule couleur ; si nous les partageons équitablement en n’en prenant chacun une de chaque couleur nous devons arriver à un résultat !

Chacun prend donc une graine de chaque couleur (laissez le spectateur faire librement trois groupes de graines) Et si nous faisions chacun le total de nos graines s’enflamme Frederico ! (Laissez le spectateur faire les totaux) nous obtenons chacun 15 mais cela ne nous avance pas !

Jacques qui manipule les parchemins transparents répète plusieurs fois «tout en commun vous unissez ». Machinalement il aligne ses 3 graines en dessous de celles de Jan ; puis il aligne dessous celles de Frederico. (Laissez comprendre au spectateur qu’il doit en faire le total) On obtient si on totalise le tout : 1665 !

Donnez-moi le parchemin des latitudes ! 1665 … 1665 …

Voilà ! Cela correspond à l’île Spiritus insula, cherchons-la sur la carte ! (Laissez chercher le spectateur qui évidemment ne trouve pas).

Donnez-moi les graines blanches, dit Frederico de plus en plus excité. Il les met sur les îles de la carte au fur et à mesure des noms de la liste et quand toutes les îles sont marquées, il reste avec en main une graine, une seule et toujours pas de Spiritus insula ! Mais ce n’est pas possible ! Dit-il. Nous étions si près de la solution et voilà qu’elle disparaît !

Jacques marche à grands pas dans la pièce, pensant à voix haute : elle vous apportera pour l’éternité la paix et la tranquillité qu’en son nom même vous trouverez … ça y est, messieurs ! J’ai compris ! C’est bien cela mes amis ! Notre grand-oncle n’avait pas pris le surnom de «Sage » pour rien ! Le voilà notre trésor ! Spiritus insula ! L’île de l’esprit mes amis ! C’est bien dans notre esprit qu’elle se trouve et non plus sur cette carte ! Dit-il en ramassant les morceaux et en les rangeant dans la boîte. Ce vieux brigand nous a réunis bien après sa mort comme il voulait réunir ses frères uniquement pour nous livrer ce message : cherchons dans notre esprit et dans notre cœur ! C’est là que nous trouverons paix et tranquillité dans notre âme et non pas en parcourant les mers !

Eh oui ! Sacré Wistcape ! Tu étais vraiment un Sage !

Ces trois amis sont maintenant vraiment inséparables et ne manquent jamais de se réunir en souvenir de leur aïeul bien malicieux !

Plus qu’un tour de magie, cette routine est une aventure dans laquelle vous embarquez vos spectateurs. Mais vous remarquerez vite que la disparition de l’île provoque un étonnement général et que votre public vous suit avec passion.

Merci d'avoir lu jusque là !

Christopher

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