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Publié le

Pour rebondir sur ce qu'a écrit Otto, je verrais bien l'analogie cinématographique suivante (peut-être un peu tirée par les cheveux pour certains points) :

- une passe -> une prise

- un tour -> une scène

- une routine -> une séquence

- un numéro -> un acte

- un spectacle -> un film

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J'aime beaucoup la gradation proposé par Otto et je retrouve les principes fondamentaux de notre art.

J'ajouterai à titre personnel que la routine peut avoir un aspect modulaire/modulable: c'est un début et un fin (généralement appelé climax), ce qui se passe au milieu peut varier fonction des situations, ex:

Une routine d'ambitieuse:

Début: carte choisie, signée.

Fin: carte au portefeuille

Ce qui se passe au milieu, le nombre de phases, les lines, le texte... varie en fonction de l'humeur de l'artiste et de celle du public, mais aussi par exemple en restau si les plats arrivent, ou que les gens sont pressés. ..

Mon regard sur les publications Close-Up :

http://closeupcritique.wordpress.com/

Publié le

Ta question me fait douter sur mes définitions personnelles :

- un tour est constitué d'un effet (parfois deux) portant sur un même objet: cartes, boules, etc... C'est une histoire courte (tour de cartes, de cordes, de boules, etc...

- une routine est un ensemble d'effets reliés entre eux par une logique de présentation, de mise en scène et présentant la caractéristique de s'enchaîner naturellement du début à la fin. Elle porte aussi sur un même objet: cartes, boules,... C'est une histoire longue.

- Un numéro (visuel) comprend plusieurs routines portant sur un même objet ou non. Exemple: routine de boules Excelsior suivie d'une routine de boules diminuantes et d'une lévitation de boule ou routine de boules Excelsior suivie d'une routine de cartes et d'une routine de cordes. Mais c'est avant tout la production d'un artiste, dans un laps de temps donné, et sans forcement que ce soit une suite de routines.

Publié le (modifié)

Une routine est la mise en scène d'un ou de plusieurs effets.

"Tour" est un terme vague utilisé le plus souvent par les profanes.

Modifié par munky
Publié le
Pour rebondir sur ce qu'a écrit Otto, je verrais bien l'analogie cinématographique suivante (peut-être un peu tirée par les cheveux pour certains points) :

- une passe -> une prise

- un tour -> une scène

- une routine -> une séquence

- un numéro -> un acte

- un spectacle -> un film

- une bise

- un baiser

- un plan c....

- un plan love

- un mariage

- une vie à deux...

www.ottowessely.fr

Publié le

- une passe

- un tour

- une routine

- un numéro

- un spectacle

otto

On est dans le domaine des définitions, et j’adhère complétement ce que dit Otto :

C’est ce que j’emploie quand je veux savoir ou j’en suis…

Je les re-détaille, en piochant quelques paragraphes dans l’encyclopédie universelle de la magie de Gilbus, le seul ouvrage de référence que j’arrive presque à consulter de tête ;)

J’attribue souvent une valeur de temps en plus de la valeur d’unité d’action: c’est purement indicatif…

Une passe : 0 minutes

Il y a plusieurs sortes de « passe » :

-les passes spectaculaires : celles qui doivent être vues : ce sont alors tous les gestes élémentaires de la présentation du tour : chaque passe peut alors être optimisée, pour avoir un maximum d’impact dans son contexte. Les fioritures en font partie, mais aussi le fait de montrer la main vide, de sortir un foulard etc…

-Les passes techniques : celles qui sont faites dans un but purement utilitaire pour le magicien, et ne doivent pas être vue en tant que telle par le public

Une passe spectaculaire est souvent utilisée pour camoufler une passe technique qui n’est pas invisible en elle-même…

Un tour : 1 à 10 minutes

On peut rapporter cela à la majorité des tours qu’on trouve dans le commerce, avec une situation initiale, un élément déclencheur, et dans le cas de la magie, une situation final différente de ce que veut le bon sens, c’est-à-dire l’effet et le climax. Mais certains enchainements de tours sont tellement spécifiques qu’on peut assimiler toute la séquence à un seul tour, avec plusieurs effets.

La différence est alors délicate entre tour et routine…

Une routine : ben, plus qu’un tour, en général composé de plusieurs tours assemblés…

Du coup, c’est souvent plus long, sauf qu’il y a des tours simples qui durent longtemps aussi…

Mettons entre 1 et 10 minutes aussi

On a le plus souvent une unité de matériel, ou d’intention.

Par intention j’entends par exemple chercher à prouver une chose : que la carte est toujours dessus, que les cartes ne se mélangent pas, que les cordes ont des bouts amovibles et imprévisibles etc.

Un numéro : ce qui permet de passer dans un format cabaret : entre 3 et 15 minutes, en gros ;)

Le numéro est composé d’une ou plusieurs routines, mais comprend aussi l’entrée en scène, les transitions entre routines, le salut et la sortie de scène. Il y a en général une unité du personnage et du contexte.

Un spectacle : la, c’est de 15 minutes (mini mini ! ;) ) à 2 heures avec entracte ou pas… ou plus dans certains marathons…

C’est le cas où l’on va assumer la totalité de la soirée, ou la moitié s’il y a deux parties (que l’on soit en première ou seconde partie ne change pas la définition… ;) )

Là, on peut avoir de tout en contenu :

Depuis le spectacle complétement unifié par un scénario, qui va donc garder le même contexte du début à la fin, jusqu’au spectacle plus « classique » de magie, ou on se contente d’enchainer les tours ou les routines, sans grande cohérence, en passant par tous les cas intermédiaires…

Bien sûr, ce sont juste des définitions perso et génériques, chacun les calibre comme il le sent…

On constate en regardant ces définitions qu’elles sont vue coté magicien :

Voyons un peu ce qu’en voit le spectateur…

-La passe est simplement absorbée dans la présentation globale, elle ne sera pas vue en tant qu’unité par le public. (Sauf une fioriture, peut être…)

-Le tour et la routine : la nuance vient souvent de la construction de la routine, qui se compose de plusieurs tours de base :

Mais du côté spectateur, il n’y a pas de différence : le spectateur n’est pas sensé connaitre les tours de base, donc tout ce qu’il verra sera un « tour » plus ou moins long, avec plus ou moins d’effets :

Mais les deux ont une unité de matériel, d’exécution ou de propos.

-le numéro : il est en général prévu pour s’insérer dans une suite d’autres numéros. C’est donc l’articulation de ces numéros dans le spectacle qui est à voir en plus :

Un numéro trop fort, en début ou au milieu du spectacle, peut ruiner les numéros suivant, qui paraitrons du coup fades et faibles pour le public…

Je me souviens d’un spectacle de jonglerie ou un enfant devait montrer quelques « trucs » :

On nous a dit qu’il était bien, magnanime, nous l’avons laissé faire, en le mettant en premier, sans avoir bien vu ses « trucs »….

Gasp : il était tellement bon que plus personne ne voulais passer après… grosse panique dans les coulisses…

A l’inverse, il convient en général de prendre soin du premier numéro et surtout du dernier, qui est en général le plus époustouflant (mais il y a des contre-indications… j’ai des contes qui sont très bien, dans le genre gore et dégoutant, mais qui ne doivent PAS être mis en dernier, on ne peut pas laisser le public sur des choses trop horrible… quoique…héhéhé…)

-Le spectacle enfin :

Du plus basique au plus élaboré :

-Des numéros à suivre, sans lien réel.

-Des numéros avec transition, soit par un présentateur, soit pas des attractions de compléments courtes.

-Des numéros avec fil rouge : un élément va accompagner les transitions à chaque fois

-Des numéros avec thème cohérent et fil rouge

-Des numéros avec enchainement : la fin de l’un mène directement et logiquement au suivant, avec souvent des rappels de l’un dans l’autre…

-un spectacle scénarisé unique, ou numéros, routines et tours sont juste des phases d’une histoire ou d’un dessein unique.

Par exemple, je n’ai pas de spectacle perso de construit :

Je n’ai que des suites de numéros que j’assemble, quand j’ai besoin d’avoir plus long, d’une façon qui semble adaptée en termes de cohérence et de progression…

Et ces numéros sont bien souvent composés d’un seul tour ou d’une seule routine, car j’ai une magie de lent. ;)

L’unité est donnée par un thème, et surtout par le personnage…

Un spectacle entièrement scénarisé, c’est beaucoup de boulot… mais pour moi, c’est un but à atteindre… faut que je bosse…

C’est donc à chacun de voir ce qu’il met dans ce vocabulaire, mais cela peut aider à savoir de quoi on parle les uns les autres ;)

Par exemple, j’ai vu plus haut qu’une routine était un tour qu’on a l’habitude de faire, qu’on a étoffé…

C’est une définition comme une autre, mais ce n’est pas la mienne, je rentre plus dans le cadre de la progression donné par Otto.

Gilbus

Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

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    • Quand deux grands magiciens s'associent pour faire un chocolat, ça ne peut être que bon : (Wolfgang MÖSER & David ROTH) Vous trouverez ces tablettes chez ALDI et...oui, je le trouve vraiment bon. A déguster avec modération devant un dvd de l'un de ses "créateurs".
    • Autre détail : si tu confies le briquet à un spectateur et garde donc les aimants entre pouce et index, tu vas sans doute me demander comment je les remet sur le briquet pour la table suivante (en se plaçant dans la situation ou, comme moi, tu vas de table en table). Il faut que je précise que jusqu'à présent j'utilise un porte-monnaie avec des petits morceaux de papier flash dedans et un mouchoir en papier. Ce porte-monnaie est initialement dans ma poche extérieure gauche de veste avec le boulon dedans et les morceaux de papier flash (rectangulaires, à peine plus longs que le boulon et une position debout/couchée alternée, à angles droits les uns par rapport aux autres si vous préférez). Le mouchoir en papier est dans ma pochette (c'est le nom de la petite poche extérieure, de face, sur une veste). Le briquet équipé de ses aimants est dans la poche à briquet (c'est la poche intérieure gauche, en bas d'une veste qui s'appelle ainsi). 1ère table : je sors le porte-monnaie que je pose sur la table ou dans la main d'un spectateur e lui disant "résistez à l'envie de voir tout de suite ce qu'il y a dedans, je vais vous le montrer dans 30s" puis le briquet. Je fais cela pour éviter tout contact malencontreux entre le porte-monnaie et le briquet. Je demande au spectateur d'ouvrir le porte monnaie vers moi pour garder le mystère jusqu'au bout, je prend le boulon et un morceau de papier flash avec ma main gauche (j'arrive à en prendre un seul grâce au positionnement alterné des morceaux rectangulaires "allongés/debout"). Le boulon doit être dissimulé derrière le morceau de papier et le bout des doigts gauches et j'allume tout de suite le briquet (le bruit de la molette ou du piezo et la flamme attirent l'attention vers le briquet). J'enflamme et fait apparaître le boulon. Je présente la routine du boulon dont l'écrou se dévisse seul avec l'idée de Gaëtan BLOOM d'utiliser le briquet. Là : soit je remet le boulon dans le porte-monnaie et je range tout comme au départ pour la table suivante, soit un spectateur veut essayer d'allumer le briquet près du boulon. Je lui donne. Je récupère les aimants entre pouce et index comme je l'ai décrit dans mon message précédent et je prend le mouchoir en papier que j'ai dans ma pochette entre pouce et index droits (qui ont déjà les aimants) car le meilleur moyen d'avoir une position des doigts naturelle, justifiée est de tenir un objet. Lorsque le spectateur a terminé son essaie, le boulon a noirci un peu donc je lui tend le mouchoir pour qu'il me l'essuie et lui demande de me redonner le briquet. Là, vous l'aurez compris, je conserve les aimants comme avec le briquet lorsqu'il prend le mouchoir en papier et je reprend le briquet en replaçant les aimants dessus et hop, direct dans la poche à briquet. J'attends qu'il m'essuie bien le noir sur boulon (je plaisante un peu là dessus) et lui demande de mettre l'écrou à mi-chemin dessus (je l'embête un peu en lui disant "encore 2 tours et demi" ou je ne dis rien et en récupérant les spectateurs je dis "encore un tour ?"; Après leur "oui" je fais de manière exagérée un tour de plus à l'écrou sur la vis puis je leur dis "nan, vraiment, je vous montre encore un mystère rigolo...et là je sors les rondelles avec le trou que l'on fait voyager ou le clou qui se tord ou le stylo qui se tord, etc...ça dépend de mon envie du moment). Evidemment je range le boulon dans le porte-monnaie et c'est reparti...pour un tour ! Je précise aussi que lorsque je dis "pour la table suivante", en fait je parle non pas de la table que je vais aborder après mais de celle encore après car en table à table, j'ai deux enchaînements de 3 routines chacun et j'alterne une table sur deux. Un des enchaînement occupe mes poches gauches (intérieures et extérieures) et l'autre mes poches droites. Ainsi les spectateurs d'une table ne voient pas ou plus difficilement ce qui les attend. Deux tables voisines n'auront pas le même "numéro" et comme je dis souvent, le premier plaisir d'un spectateur par rapport à la magie, c'est de voir le numéro mais le second (et quelque part encore plus important) est de le raconter à des personnes qui ne l'ont pas vu le lendemain dans la famille, au boulot ou autre. Et là, entre tables, il n'est pas rare qu'ils échangent en disant "ils vous a fait le coup du...?" ou "t'as vu le tour avec ....?". Bien entendu, il n'est pas rare qu'une table me demande à voir un effet dont un voisin de la table d'à côté lui a parlé ou qu'il a entrevu de loin. Dans ce cas, selon le cas, je refais le tour en question ou un autre du même tonneau. Attention : sur certaines vestes, la poche à briquet et au même niveau que la poche extérieure gauche. Dans ce cas, l'aimant peut être trop près du boulon et l'activer malencontreusement. Dans mes vestes, la poche le fond de la poche à briquet est toujours plus bas que celui de ma poche extérieure gauche de veste et le porte-monnaie n'est pas gros mais assez rigide et épais (ce qui limite encore le risque et évite que le spectateur à qui je le confie sente le boulon ou en tout cas une chose dure au travers du cuir). Chaque détail compte pour moi. C'est au fil du temps que je trouve chacun de ces détails pour les routines que je présente mais ça, ce n'est pas un mystère, c'est évident. On s'écarte un peu des billets de Finn Jon alors pour "rattacher le wagon", je dirais que je n'ai jamais testé sa version des billets. Je trouve qu'elle n'est pas adaptée pour le table en table mais que c'est la plus nette pour la scène ou le salon (car les transformations sont à vue et douces, sans accoups et sans pliage des billets).
    • En effet, très sympa. Une idée simple mais très bien executée. D'où aussi l'importance d'avoir un bon public / assistants : cela renforce terriblement son numéro en créant de chouettes interactions.
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