[Spectacle] Eric ANTOINE & Yann FRISCH dans Nous, Rêveurs Définitifs - Cabaret Magique

Gérard MERCIER · 27 mai 2015

ERIC ANTOINE SERA AU THEATRE DU ROND POINT DU 2 JUIN AU 3 JUILLET 2016 DANS NOUS , REVEURS DEFINITIFS CABARET MAGIQUE

Modifié 27 mai 2015 par Thomas

Thomas · 27 mai 2015

conception Clément Debailleul , Raphaël Navarro avec Éric Antoine , Ingrid Estarque , Yann Frisch , Etienne Saglio , Calista Sinclair musiciens Madeleine Cazenave , Matthieu Saglio

Synopsis

L’homme, ce rêveur définitif.

Un corps quitte le sol, s’élève, plane dans les airs. Un jongleur lâche ses balles, devenues lumineuses, qui forment seules dans l’espace une constellation d’étoiles. Un stripteaseur se volatilise en colombes et un vieillard disparaît, emporté par un ballon rouge. Apparitions, lévitations, métamorphoses, le cabaret magique rassemble des numéros classiques et inconnus, associe les exigences de la magie nouvelle et les arts traditionnels de l’illusion dans un écrin somptueux. Nous, rêveurs définitifs fait l’éloge de l’énigme et du mystère, organise l’inexplicable dans un projet de grand éblouissement collectif.

Avec la compagnie 14:20, Clément Debailleul et Raphaël Navarro, auteurs et metteurs en scène, ont impulsé, accompagnés de l’anthropologue et dramaturge Valentine Losseau, un renouveau de l’art magique, devenu territoire de recherches et d’esthétiques radicales. Ils composent ce cabaret pour le Rond-Point, avec les fidèles de leur collectif, l’illusionniste burlesque Yann Frisch, le jongleur magicien Étienne Saglio, ainsi que la danseuse Ingrid Estarque. Ils convient, en stars d’une prestidigitation inventive et populaire, le magicien vedette Éric Antoine et sa partenaire Calista Sinclair. Tous offrent une grande fête de la magie, provocatrice d’émerveillements, art majeur des détournements du réel et de l’incitation au rêve volontaire. Pierre Notte

production Théâtre du Rond-Point, production déléguée Compagnie 14 29

Otto WESSELY · 28 mai 2015

S'il aura Navarro comme concepteur, je vous promets des surprises ! Ce n'est pas un branleur ! J'ai assisté à l'un de ses créations au Chaillot, c'était surprenant et insolite, nouveau et, mais oui, touchant. Il es egalement à l'origine des stages "la magie nouvelle", subventionné par l'école du cirque et l'Afdas.

otto

Sébastien TORRES · 9 juin 2016

Je vous recommande d'aller voir ce spectacle "Nous rêveurs définitifs" .

(Pour ceux qui sont sur Paris en ce moment).

Vous y verrez des choses tout à fait extraordinaires, à tel point qu'il faut parfois se pincer pour se convaincre qu'on est bien dans la réalité.

Eric Antoine est dans un registre un peu différent de ce à quoi il nous avait habitués et c'est une belle surprise.

Quant à Yann Frisch ( je crois que je suis fan:-) les scènes qu'il nous délivre sont époustouflantes, en particulier la version remaniée de sa routine "Baltass".

On se croirait au beau milieu d'un film de Stanley Kubrick, sauf que là c'est pour de vrai !

Ces images, je ne suis pas près de les oublier !

Ce duo improbable (Eric Antoine/Yann Frisch) fonctionne donc à merveille, notamment lors de ce fameux "faux entracte"...

Je ne serais évidemment pas juste si je ne citais pas toutes les personnes qui contribuent à la réussite de cette création : chanteur, danseurs, pianiste, magiciens et bien sûr les deux metteurs en scène (Debailleul et Navarro)..

Le chanteur est magnifique.

Ah oui, un passage m'a particulièrement sidéré : le vol d'un objet totalement indescriptible au dessus du public...rien que pour ça, je crois que je vais réserver à nouveau une place, car je ne suis pas sûr de ce que j'ai vu, tant c'est incroyable !

C'est au Théâtre du Rond-Point jusqu'au 3 Juillet.

Court extrait ici :

[video:youtube]

Modifié 10 juin 2016 par Shazam

Eric DUBS · 12 juin 2016

Vu hier soir.

N'hésitez pas!

L'ambiance générale invite à la magie, les effets de vol et de Pepper's ghost illusion sont exceptionnels, la musique envoûtante et Yann Frisch est exceptionnel!

Bonne poilade effectivement avec le duo Antoine-Frisch à l'entracte et l'intervention involontaire et surréaliste d'un couple de spectateurs.

Thierry SCHANEN · 15 juin 2016

ça se passe au théâtre du rond point (Paris) jusqu'au 3 juillet...

Si vous voulez voir un cabaret magique incroyable, des numéros très beaux, très surprenants...

Si vous voulez voir deux magnifiques extraits des spectacles d'Etienne Saglio.

Si vous voulez voir en live, en vrai, dans d'excellentes conditions Baltass 1 et Baltass 2 qui prend ici toute sa dimension. Yann est un génie !

Si vous voulez voir un duo comique incroyable autour d'effets de close-up encore plus incroyables.

Si vous voulez voir Eric Antoine dans un nouveau rôle et un nouveau numéro ... gardons la surprise car c'est superbe et surprenant ...

Des musiciens en live, une danseuse aérienne, des surprises dans le hall, dans le restaurant...

Bref si vous voulez voir de la magie dans un beau theatre parisien, foncez !

Otto WESSELY · 15 juin 2016

La Magie Nouvelle :

Dés que l’on entre dans la salle, on est pris dans une ambiance de joie, de générosité et de bien être. quelques étranges créatures sont là et les magiciens font du close-up. Le fameux rideau rouge se lève, on voit les créatures évoluer vers la scène, ils dansent un ballet moderne, puis quelques prêtres emmènent une fille pour la brûler dans une crémation. De là, on va de surprise en surprise, car le jeune metteur en scène n’a pas hésité de faire venir un magicien australien avec son groupe de hard rock : Goeffry Crozier et son moon rock Circus et un magicien Japonais qui littéralement casse la baraque. Une fille sera transformé en panther, un sorcier Africain fait des choses spectaculaires (vive la mondialisation) et un magicien hyperrapide fait disparaitre en pleine vue sa partenaire pour la faire apparaitre aussitôt ailleurs, les ballets dansent entre et pendant les numéros, ils fabriquent un robot qui échappe à tout contrôle et tue son créateur. Un jeune homme montre un numéro d’un genre totalement nouveau - pop-magic - et pour terminer un illusionniste scie une femme en deux, en pleine vue et sans caisse. Tout cela est un bordel généreux, personne se prend au sérieux, ce n’est pas une démonstration de tours mais un ouragan de choses incompréhensibles et une hymne à la joie de vivre. Le show est entièrement visuel et je constate : la Magie Nouvelle est né. Nous sommes en en 1974 à l’Olympia au « Premier Chapitre de la Confrérie des Sorciers, Magiciens et… et autres suppôts de Satan » mis en scène par Jean Claude Haslé , c’était complet pendant 9 semaines.

30 ans plus tard, je me rends au théâtre Chaillot pour admirer la compagnie Philippe Gentil dans un spectacle d’une beauté rare et étrange. C’est zen c’est nouveau, et émouvant. Jusqu’aujourd’hui quelques effets restent un mystère, je me sens comme sur une autre planète et je pense que c’est ça la Magie Nouvelle.

Quelques années plus tard j’assiste - toujours au théâtre Chaillot - à un spectacle de 1 heure qui s’appelle Magie Nouvelle, et je reste sur mon cul. Des effets complètement nouveaux, inquiétants et tout à fait contemporains. La multiplication de personnages à la fin est un chef d’oeuvre, le metteur en scène s’appelle Rafael Navarro.

Hier soir je suis allé avec quelques amis au théâtre du Rond Point pour assister à une nouvelle création à la gloire de la Magie Nouvelle, toujours sous la mise en scène de Rafael Navarro. C’est très contemporain et à la limite du hard : On demande nos pièces d’identités au « contrôle » et on me confisque ma bouteille de Glenfieldish 21 ans âge. La salle est rempli d’intermittents culturelles et les ouvreuses refusent le pourboire. Après 15 minutes d’attente dans un silence glacial, quelques sinistres individus en blouse de travail se mettent devant le rideau et revendiquent leurs droits pour leurs contrats CDI et leur intermittence. Je trouve ce gag génial et énorme ! Malheureusement cela n’était pas un gag, mais du vrai. Après ces 5 minutes de joie funèbre la salle devient sombre, très sombre, et une pianiste joue un morceau de je ne sais qui. Après cette mise en bouche le rideau s’ouvre et l’on voit une fille couché sur la scène. Elle bouge comme un serpent et un mec en chemise de hippie fait quelques mouvements pour laisser la place à un magicien qui fait apparaitre une colombe, une cage et qui joue avec une colombe en caoutchouc pour finalement terminer avec un objet qui bouge par terre dans la pénombre. Une autre personne entre par la salle avec une lampe de poche - je pense que c’est l’ouvreuse qui veut me rendre ma bouteille, mais non, c’est un artiste qui fait danser la lumière qu’il couvre avec un morceau de plastique. La lumière traverse la salle pendant très, très longtemps pour finalement atterrir sur scène et se multiplier comme des spermatozoïdes. Joli et long. Très long. Puis on voit Yann Frisch exécuter son numéro qui lui a valu le Grand Prix à Blackpool. La lumière est quasiment absent, je n’ai rien vu, mais je trouve ça excellent. Puis vint l’entracte avec du close-up, transmis sur grand écran. Je veux aller à l’accueil pour récupérer ma bouteille, mais la bonne humeur pendant le close-up me fait croire que ce sont les artistes qui l’ont bu. Après cette séquence « cabaret style Montmartre 1980 », la salle tombe de nouveau dans l’obscurité. Entre deux sommeils j’aperçois quelques colombes mécaniques qui volent partout, des personnages qui rentrent et sortent d’un écran de videoprojection et qui se multiplient, mais vu l’obscurité je ne voit pas grande chose. Yann Frisch refait son numéro, mais cette fois ci la version Fism-Rimini, une nette amélioration, car je pouvais distinguer quelques effets étonnants. Une danse de points de lumières et de nouveau vient la danseuse revient et elle fait des salto, mais en ralenti. Ils me font rêver de nouveau. Tout cela représente bien notre époque: Froideur, mélancolie, confusion des sentiments, exprimé par des effets spéciaux, parfois étonnants souvent austères à l’image de notre décennie. La magie revient à ses sources : une démonstration d’effets comme c’était pour le cinéma avant Mélies. Il faut d’abord casser les codes pour faire du nouveau…. Notre cher Navarro l’a compris : Tout doit être mis à plat, notre époque ne mérite pas autrement, le monde est foutu… la Magie Nouvelle, millésime 2016.

otto

PS : j’ai récupéré ma bouteille, on l’a bu dans le resto du théâtre, la sympathique serveuse était canon et les artistes sont venus saluer Pierre Etaix; rapidement, car tout le monde était très occupé, un plan de carrière ne s’improvise pas !