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Mémoire : La lumière comme partenaire de l'illusion, les enjeux d'un éclairage pratique


Invité

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Salut, je suis éclairagiste de spectacle (ingé light ) et je peux te donner quelques conseils sur tes éventuelles futures demandes d’éclairage pour tes représentations.

Laisse moi un message en PV au cas pour en parler.

Magicalement

Fred

Bonjour, et merci !

Ma problématique en tant que créateur lumière n'est pas comment éclairer une "représentation" (ça je sais faire, et sans utiliser des chinoiseries LED qui font pouet-pouet ou du smarties --- désolé, mais il fallait que ça sorte ! haha), mais bien d'utiliser la lumière au service de l'illusion et en accord avec la dramaturgie (tout en évitant --- si nécéssaire--- le sous-éclairage et les contres-jours bleu mystérieux à la moindre utilisation de FI --- si, si, c'est possible !!!). En gros, de ne pas seulement réaliser un "plan de feu" pour faire "spectacle", mais de penser l'éclairage dans sa globalité, du début, à la fin -> càd avec une conduite (temporalité), des directions de lumière et des intensités (dramaturgie ET dans ce cas, des solutions d'éclairage pour l'illusions --- je site pèle-mêle : FI, couloirs de lumière, théâtre noir, miroirs, pepper's ghosts, etc. --- ), et enfin des problématiques matériels et technologiques (LED pour éviter l'inertie des lampes à incandescence, perfectionnement des découpes et systèmes annexes pour les couloirs de lumière, consoles ou programmes lumière dédiés (je pense au logiciel Hathor de ADB sous Freedom <3 ou VVVV, liaisons MIDI, etc. , pour des détecteurs et enclencheurs d’événements, ou encore du matériel (de la couleur du dos des cartes, au type de peinture utilisé en passant par les éléments scéniques comme le tulle ou les toiles PVC).

Cependant, je serais ravi de discuter de votre approche de la lumière, de comment vous éclairez un spectacle (de magie ou non) de sa conception à son exécution. Ici ou en PV (ou par Facebook ou mail).

Bien cordialement,

Bruce

(désolé pour avoir mis du temps à répondre, j'étais sur deux créations lumière en même temps le mois dernier, alors j'ai laissé tombé VM)

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  • 2 months plus tard...
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Membres les + Actifs

Bonjour nicolas lepage,

Un vidéo-projecteur est un formidable outil pour créer des ombres et de la lumière :) C'est une découpe + +, avec l'usage gobos mouvants et un travail dans la temporalité quand on le détourne de sa fonction "vidéo pour de la vidéo".

Une liste de "plus" en vrac :

- versatile et permet de remplacer beaucoup de projecteurs (gobos, couleurs...) mais est plus dans l'ordre de l'effet que de l'éclairage (dans le sens où je l’entend) ;

- permet la créativité et l’interactivité !!! des choses bad ass se font de plus en plus que ce soit avec une vidéo graphique, des touches de lumières bien réparties et mouvantes, ...

- la petite mais puissante lampe permet un belle ombre très nette et on a très peu d’aberrations optiques ;

- des VP plus ou moins compacts permettent la discrétion et en cas de non utilisation, un shutter coupe le "noir vidéo " (cf parag. suivant) ;

- avec les bon outils, on peut agir en direct depuis la régie sur la vidéo, et même modifier un effet lancée dans la timeline du logiciel dédié, sans modifier la vidéo "brute", c'est agréable en cours de création de ne pas avoir à refaire une vidéo et attendre son traitement ;

- il y a actuellement une flopée de technologies et d'optiques adaptées au caractéristiques du spectacle ;

- un téléscan (un miroir non catadioptrique à angle réglable) est bien pratique pour agrandir virtuellement la distance et aussi cacher éventuellement le VP s'il est trop visible :

- de la créativité (encore et toujours) ;

- du fun à l'utilisation (mais du stress aussi) ;

- avec un bon créateur lumière ;-) il se marie sans problème avec l'éclairage (s'il n'est pas la lumière clef), et avec un très bon créateur lumière ;-) ;-) ;-) il devient la lumière motivante d'un spectacle sans être perçu en tant qu'élément technique ;

- ...

Mais pour les points négatifs il faut prendre en compte :

- le "noir vidéo" (plus perceptible en vrai que dans une captation de spectacle), donc pas de "vraies ombres" (dans le cas où il est la seule source lumineuse, comme dans la vidéo postée) ;

- la lampe se fatigue vite et est fragile, attention à bien la laisser refroidir ;

- l'effet pixel, la grille matricielle est plus ou moins visible ;

- un VP est une "mauvaise" (j'insiste sur les " " ) idée sur du blanc, l'image fonctionne mieux sur un gris anthracite pour la stabilité des couleurs et éviter un effet halo éblouissant ;

- le prix, un VP, de bonne qualité c'est cher, surtout avec un bon flux lumineux ;

- bruyant, dans certains cas (ventilateur) ;

- l'optique est à prendre en compte : si on investi dans l'achat pour tourner avec, on se retrouve bloqué dans certaines salles (qui sont rarement dans les mêmes conditions que les répétitions) car la distance peut varier et être néfaste à la taille de l'image ;

- il faut aussi penser à l'accroche, je trouve qu'un VP au sol à l'avant-cène c'est vilain ;

- acheter un PC stable dédié avec un logiciel de diffusion stable ! comme Milumin ou Resolum (les licences sont hors de prix !) car un logiciel de lecture ne suffit pas : on voit les touches virtuelles de lancement (exemple : icône "lecture") et ça ne permet pas d'agir sur l'image (taille, zoom, déformation trapèze, crop, correction couleurs, effets...) ;

- penser à la (ou aux) surface(s) de diffusion, et une bonne toile PVC (appelée à tord un cyclorama) c'est pas donné ;

- le câblage vidéo, hors de prix aussi, et on se retrouve vite limité en longueur de câble (surtout que le câble vidéo ne supporte pas les longues distances) ;

- il demande une parfaite maîtrise des autres projecteurs : soi on coupe tout, pour un effet mapping interactif, ou un effet gobos mouvants comme le lien vidéo. Soit on sous éclaire comme pour les filles du Crazy Horse. Soit on maîtrise parfaitement ses impactes lumineux (découpes, latéraux...), sans pousser à burne, car un VP "moyen" ne fait pas le poids devant 2 projecteurs à 2kW, surtout si le VP est utilisé pour des effets, ou assumé comme un élément apportant une scénographie vidéo ;

- Si on en a qu'un... on n'a qu'une seule direction de lumière ;) ça limite la dramaturgie lumière. Et en général c'est de face, sans trop d'angles... ce n'est pas du tout une direction de lumière avantageuse car elle aplati tout, et si on l'utilise pour du mapping interractif, il faut être près de l'écran, donc on est limité pour corriger ça avec des contres-jours... ça donne une lumière "typée mapping" à force d'être utilisée ;

- en projection de face, l'image apparaît sur vous (non problématique si c'est pour un effet ressemblant à celui du lien vidéo, mai plus dérangeant si c'est pour sur "promener dans le décor virtuel" ;

- entre deux numéros, au cabaret par exemple, s'il est au sol, il doit être replacé très précisément ;

...

Désolé, c'est plus long que je ne l'avais prévu, et ce gros pâté assez dépriment sont des idées en vrac qui me sont venues au fur et à mesure.

Bon courage et tenez moi au courant des avancés !!!

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Ne t'excuse pas, au contraire, c'est très intéressant, et même inspirant...

Cependant, on se demande, quand on n'est pas du métier, comment prendre tout ça en compte avec les moyens du bord ;)

J'avoue ne rien avoir réfléchi sur l'éclairage quand je passe sur scène, hormis quelques impératifs quand j'ai besoin que des couleurs soient bien visibles, si le numéro porte dessus...

Et comme en général je n'ai rien à cacher, je dis toujours au technicien d'éclairer "suffisamment", ce qui ne veux pas dire grand chose.

Dans une association ou je me produit souvent, on a 2 projeteurs LED (5 couleurs, avec l'ambre) et une petite table de réglage ou on ajuste les couleurs et la puissance, c'est tout. Avant, nous utilisions des projecteurs à lampe, plus puissants et avec une découpe réglable, mais aussi beaucoup plus pénible à manier (poids, fragilité...), et sans réglages de couleurs (nous utilisions toujours les mêmes gélatines).

Je sais que tu as une piètre opinion des LED, mais bon, pour nous, cela représente au contraire une grande avancée par rapport au matériel précédent : On peut régler des choses!!!

Au départ, on mettaient les projecteurs plutôt sur les cotés, pour compenser l’absence de contres, et puis on a essayé presque de face, un sur chaque alignement de bord de scène , et finalement, c'est mieux, moins d'ombres portées sur le fond de scène (donc moins de distraction pour le public...).

Cependant, pour les derniers spectacles qu'on a fait, on a essayé d'intégrer les possibilités de la lumières dans le spectacle, puisque maintenant, on peux choisir les couleurs...

Nous avions par exemple un fil rouge sur l'enfer, qui introduisait les numéros, et on a donc défini un éclairage "enfer" (avec une dominante rouge plus marquées, nous ne sommes pas très subtils ;) ), et un éclairage "numéros" plus neutre.

Idem pour un autre spectacle, sur le thème de la folie:

Le fil rouge en blanc, pour symboliser l’hôpital psy ou cela se passait, et des éclairages avec plus de jaune pour les numéros, qui étaient tous centrés sur la folie (symbolique du jaune lié à la folie, un vieux reste de ma culture médiévale ;) )

J'avais d'ailleurs fait une lente glissade de couleurs, du blanc vers le jaune, durant mon numéro, car je partais d'un personnage médecin (donc plus ou moins sain d'esprit...), qui devient progressivement fou...

Ces premiers essais sont vraiment intéressants, je pense qu'on va continuer dans cette direction, ça donne tout de suite un cachet au spectacle, même si nous n'y connaissons franchement pas grand chose, et qu'on fait un peu comme on le sent...

Donc, rien que de t'entendre parler de ça, cela peut donner des idées ;)

Gilbus

Modifié par Gilbus

Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

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  • 3 weeks plus tard...

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Merci Gilbus ! :) et désolé j'ai mis du temps à réagir à ta réaction.

Cependant, on se demande, quand on n'est pas du métier, comment prendre tout ça en compte avec les moyens du bord

Je vais citer le titre d'un livre de François-Eric Valentin qui nous a quitté il y a peu :

Eclairagiste : un esprit d'équipe, Librairie Théâtrale, 1999.

Je rebondis sur le terme esprit d'équipe justement, qui est la base de tout acte de création au théâtre, lieu des rencontres et des échanges, là où on parle volontiers de "troupes", de "compagnies". Et pas seulement avec les "artistes" d'un coté, et les "techniciens" de l'autre. De plus, dans "artistes", beaucoup ne pensent qu'à l’interprète sur scène, en oubliant le créateur lumière, le concepteur son, le scénographe, le dramaturge, le metteur en scène, le/la costumier/e, etc. MAIS AUSSI le savoir faire et l'artisanat du constructeur, du coupeur et de l'habilleuse etc.

Bien sûr, dans une petite troupe, on retrouve très peu de ces métiers, mais parfois certaines d'entre-elles font appel à une aide extérieure...

OU...

avec les moyens du bord justement !

Bien sûr je vais prier pour ma paroisse et encourager les troupes à "embaucher" un créateur lumière par exemple, cependant le théâtre est aussi une affaire d'artisanat, un lieu de tentatives, d'instinct, mais aussi d'écoute où chacun se nourrit de l'expérience des autres.

Il ne faut pas penser uniquement comment mais pourquoi je veux faire ça, et ensuite penser au moyen de le réaliser dans sa simplicité (et aussi dans l'économie), et ça ne se fait pas en consultant le catalogue de la BS.

Le magicien est une créature curieuse dans sa solitude, dans mes recherches pour mon mémoire, j'ai pu constater qu'il ne sait pas s'entourer. C'est presque la seule espèce du monde du spectacle à penser pour lui, pour son effet et pas pour le théâtre. Il s'entoure que très peu, sinon que d'un collègue présent pour vérifier ses angles et dire "wahou" à ses effets (désolé, je suis certainement un peu dur ici, je caricature un peu aussi, mais c'est le sentiment qui m'envahit quand je porte un œil critique sur cet artisanat).

Et comme en général je n'ai rien à cacher, je dis toujours au technicien d'éclairer "suffisamment", ce qui ne veux pas dire grand chose.

C'est déjà un embryon de réflexion sur la lumière, il n'est pas nécessaire de toujours argumenter sur la mise en lumière mais sur l'éclairage. Ici, le "régisseur" à sa part de liberté même si en général il va se contenter d'éclairer comme il l'a appris. Surement par sécurité, car le régisseur d’accueil ne connais pas le numéro (ce qui est judicieux à ce niveau).

Pour en revenir sur l'histoire des "dialogues" entre corps de métiers, as-tu Gilbus, déjà dialogué avec le pupitreur en aval du spectacle des lumières proposées ? Pour lui dire par exemple que tu étais gêné par cette angle d'éclairage, ou une couleur et pouvoir sur un autre lieu de représentation communiquer cette contrainte au prochain régisseur. C'est dans ce dialogue qu'on se "forme" sans "être du métier" et pouvoir faire avec les moyens du bord. Le spectacle ne peut que s'en trouver améliorer :)

Je sais que tu as une piètre opinion des LED, mais bon, pour nous, cela représente au contraire une grande avancée par rapport au matériel précédent : On peut régler des choses

Ah mais pas du tout mdr ! C'est vrai que j'ai une nette préférence pour la qualité du faisceau d'un éclairage traditionnel (lampes halogènes), qui contiennent une "force" et une "brillance" inimitable. Mais la technologie LED est de nos jours tout à fait utilisable et rend bien des services. Je vais citer par exemple leur puissance actuelle qui est inintéressante, la possibilité de faire des transitions de couleurs tout en subtilité sans surcharger le grill, l'adaptation de cette technologie dans plusieurs types de projecteurs pour avoir des qualités de faisceaux différents (du PAR à la découpe), et surtout le temps d’inertie de la lampe quasi nulle (propriété bien exploitée en magie nouvelle).

Après, oui, je vais pousser ma gueulante sur les "PARs chinois", low cost, sans optiques cohérentes, qui multiplie les ombres colorés, fragiles (difficile de tourner avec), avec des diodes de mauvaise qualité où la couleur n'est jamais identique d'une source à l'autre...

Nous avions par exemple un fil rouge sur l'enfer, qui introduisait les numéros, et on a donc défini un éclairage "enfer" (avec une dominante rouge plus marquées, nous ne sommes pas très subtils wink ), et un éclairage "numéros" plus neutre.

Mais au moins c'est compréhensible ;) Faire une lumière imagée est une volonté d’esthétique, rien d'anormale tant qu'on est pas à coté :)

Pour rappel, attention à l’ethnocentrisme occidentale, une couleur n'a pas la même signification d'une région du monde à l'autre.

des éclairages avec plus de jaune pour les numéros, qui étaient tous centrés sur la folie (symbolique du jaune lié à la folie, un vieux reste de ma culture médiévale wink )

J'adore ce genre d'approche, et même si culturellement ce genre d'approche n'est pas comprise pour le spectateur actuelle, avoir un fil conducteur et cette approche créatrice est un noyau solide et une bonne ligne directrice qui apporte cohérence au spectacle, car on sait on l'on va même si le spectateur ne voit pas l'illustration du propos (ici, jaune = couleur de la folie au MÂ), mais sont inconsciemment "conscient" de ce glissement.

Ces premiers essais sont vraiment intéressants, je pense qu'on va continuer dans cette direction, ça donne tout de suite un cachet au spectacle, même si nous n'y connaissons franchement pas grand chose, et qu'on fait un peu comme on le sent...

Bien résumé ! :)))

Amitié,

Bruce

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Pour en revenir sur l'histoire des "dialogues" entre corps de métiers, as-tu Gilbus, déjà dialogué avec le pupitreur en aval du spectacle des lumières proposées ? Pour lui dire par exemple que tu étais gêné par cette angle d'éclairage, ou une couleur et pouvoir sur un autre lieu de représentation communiquer cette contrainte au prochain régisseur. C'est dans ce dialogue qu'on se "forme" sans "être du métier" et pouvoir faire avec les moyens du bord. Le spectacle ne peut que s'en trouver améliorer :)

Pour ma petite part, j’ai relativement peu d’occasions d’avoir un spectacle avec un vrai technicien (lumière ou son), cela reste très ponctuel, mettons 2 ou 3 fois par ans, sur des festivals, des conventions, ou des spectacles montés avec des pros.

Dans les cas où on a une vraie équipe technique, et des moyens suffisants, on a en général une séance de « balances » lumière et son, avant le spectacle, qui est LE moment d’échange avec celui qui gère la lumière :

Et oui, je profite de ce moment, bien sûr, mais je fais confiance au technicien, qui sait ce qu’il fait, et j’ai donc peu de demandes, sauf les quelques cas courants cités ci-dessus (pour la visibilité des couleurs…)

Mais je suis bien conscient qu’on peut faire beaucoup mieux, en réfléchissant sur un vrai plan d’éclairage, qui va faire partie du numéro, et pas seulement le rendre visible.

Les deux essais que j’évoquais ci-dessus sont des amorces, cela amène à penser à d’autres choses, et pourquoi pas une vraie mise en lumière d’un numéro, un de ces jours ;)

Mais en dehors des quelques fois ou on a la chance d’avoir une vraie équipe technique, ben dans le domaine amateur l’éclairage est fait par les amateurs aussi, peu ou pas formés…

Cela ne veut pas dire qu’ils ne sont pas compétents, mais que c’est juste la roulette, on ne peut pas savoir, a moins comme tu le dit d’être en troupe, avec un technicien dédié et qui participe au montage du spectacle…

En plus, n’ayant pas toujours les mêmes conditions, définir un ensemble technique intégré au spectacle va imposer un format au spectacle :

Pour un pro, c’est tout à fait compréhensible.

Pour un amateur, qui essaie de se faufiler sur toutes les occasions de jouer qu’il trouve, c’est moins évident :

Si on monte des effets techniques, quand on devra jouer sans moyens techniques, il ne faut pas que cela pénalise ce qu’on fait…

Hihihi : je m’aperçois en l’écrivant que cela revient à dire qu’il ne faut pas chercher à mieux faire, de peur d’être obligé à revenir au moins bon quand on n’a pas de bonne conditions…ridicule…

Mais bon, il y a un peu de cela quand même :

Si un effet (son ou lumière) devient part essentiel du numéro, comment s’en passer ensuite ?

S’adapter au niveau de support technique pour toujours en tirer le maximum, c’est sans doute le but, mais ce n’est pas toujours simple…

Donc, pas trop de construction du spectacle sur de la lumière, mais une adaptation aux possibilités du lieu et du moment… et l’idée de faire plus ;)

Mais bon, je m’égare un peu, c’était juste pour dire que oui, avec de la lumière, c’est mieux.

;)

Gilbus

Modifié par Gilbus

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    • Hello Karl ! 🙂 Perso j'utilise depuis des années le Supreme Nest of Wallet. J'en ai même refait d'autres version moi-même pour m'exercer au travail du cuir 😃 Est-ce vraiment manipulable par le spectateur sans aucun risque ? Aucune idée, ne le possédant pas... Je me dis juste que potentiellement : L'avoir dans les mains ça doit passer mais un examen minutieux ça doit tiquer... Qu'est-ce que c'est c*uillon de truquer un matériel alors qu'on peut avoir une version qui fonctionne a merveille avec un matériel non truqué !!! Y a-t-il une véritable plus value par rapport à la version classique (entre autres Supreme nest of wallets de Nick EINHORN et Allan WONG) Pour moi absolument aucune plus-value ! 😃 Au contraires que des points négatifs... L'énorme intérêt du matériel dans la routine c'est qu'il soit ordinaire ! C'est la méthode qui va faire tout le travail. Dans une bonne routine bien amenée, le spectateur ne demande jamais d'examiner quoi que ce soit Mais un spectateur qui cherche la petite bête va directement penser à une ouverture secrète. Et la toute puissance de ce tour c'est qu'il n'y en pas pas d'ouverture secrète 🙂 J'ai le sentiment que la fermeture au bouton pression + une ouverture secrète c'est uniquement parce que la version la meilleure existait déjà et qu'il a fallu se démarquer ou trouver un autre système car la méthode d'origine était déjà protégée... Bref, ça me parait tellement une régression que de truquer ces portefeuilles... J'ai pratiqué probablement cette routine plus de 100 fois depuis le temps. Je devrais même dire "ces" routines car je l'utilise pour des routines différentes. L'impact est énorme tel quel. La sensation d'impossibilité n'est jamais mitigée, c'est toujours très fort. On a déjà : les différents portefeuilles gigognes, ça impressionne d'en avoir autant ils sont présentés comme fermés quand on les sort ils sont de plus en plus petits, ça paraît de plus en plus minutieux et imbriqué il y a le foulard à l'intérieur avec un pliage démoniaque qui finit d'achever le spectateur tellement ça paraît impossible d'avoir pu rentrer une bague (ou une pièce signée ou autre) dans un pliage si serré, si petit et avec tant de replis Sans compter que la dramatisation ne fait que s'accentuer au fil des portefeuilles nombreux que l'on découvre et avec ce final exceptionnel dans le foulard. Bref, pourquoi ajouter ce bouton pression ? Surtout que c'est au détriment d'un matériel truqué... Alors vive les gimmicks et les matériels truqués hein, ce n'est pas la question. Mais pourquoi aller truquer un matériel alors qu'on peut avoir mieux en ne truquant pas son matériel ? Bilan Je redis que je n'ai pas la version Babu. Mais possédant la version Supreme ; rien ne m'attire dans cette nouvelle version. 😉 🙂 Quand le génie réside dans la méthode, pourquoi y ajouter un truquage qui dégrade la routine sans compensation ? Ça me fait penser à Twisting the aces ! La version de Vernon non truquée c'est du génie, c'est facile à faire et c'est examinable. Les versions récentes sont des usines à gaz, avec des cartes truquées et non examinables.
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