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Publié le (modifié)

Et mis à part mon côté collectionneur de cartes qui me fait acheter beaucoup de choses, cela fait longtemps que j'ai laissé tomber les gimmicks, tours tout faits ou accessoires.

Au début on est contents, on achete une belle boite avec un gimmick ou des cartes truquées. Et puis on se rend compte que ça ne marche qu'une fois avant de finir dans un tiroir. Qu'on peut difficilement refaire le même tour à nos habituels spectateurs. Que ça se voit à un kilomètre que l'on va sortir une chose truquée. …

Bon, je suis d’accord avec toi sur le sens général, mais moins sur les gimmicks en général :

Il faut toujours se méfier des généralisations ;)

Il y a des gimmick qu’on peut aimer utiliser, qui améliore une façon de faire un tour, le sécurise par rapport à des manips hasardeuse, et donc sont utiles.

Il y a des gimmicks généralistes, qui permettent de faire des multitudes de tours, sans pour autant ressembler à un accessoire à paillette…

Tiens, en carte, puisque la majorité connaissent, tu as des paquets de cartes qui permettent de faire des choses innombrables sans pour autant ressembler à autre chose qu’a un jeu de carte…

Tu peux avoir un paquet truqué, examinable ou non, mais aussi une ou quelques cartes spéciales mise en jeu, examinables ou non également…

Cela va du classique stripped, jusqu’à des choses plus exotiques comme science friction…

Ce type de gimmick facilite la vie, pour certains effets, et font travailler l’imagination.

On peut toujours remplacer certains par des techniques, mais seulement si on a envie de faire de la technique :

Pourquoi refuser l’aide du matériel, quand c’est possible ;)

Ce qui est plus discutable, selon moi, ce sont les tours vendus comme étant la révélation de l’année (ou du mois, ou de la demi-journée) et qui ne sont qu’une remise en forme de principes anciens qu’on trouve dans les bouquins depuis 100 ans et parfois bien plus ;)

Certes, l’auteur a dans ce cas procédé à une réécriture, une modernisation, ou un détournement.

Mais bien souvent, cela reste limité à un tour et quelques variantes au mieux.

Alors que dans les vrais livres…

Par contre, il y a aussi plusieurs sortes de livres :

Je ne parle pas des livret parlant d’un tour, mais de vrais livres, assez conséquents :

-Il y a les livres généraliste, traitant d’un peu tout, (ex : rémy cellier, manuel pratique d’illusionnisme et de prestidigitation, tome deux : tours divers)

-Les livres traitant d’un domaine spécifique (ex : rémy cellier, manuel pratique d’illusionnisme et de prestidigitation, tome un : les cartes)(je prends exprès de vieux livres, pour ne pas citer d’ouvrage controversés…)

-Les livres traitant d’une technique particulière et de ses développements (ex : « le jeu miroir » de Vollmer, qui ne parle que de cela)

Il faut aussi se méfier de l’impression d’avoir tout compris :

Par exemple, après avoir lu « le jeu miroir », je pensais avoir fait le tour du sujet, Vollmer donnant avec talent un nombre impressionnant d’applications.

D’où la grande claque en lisant ensuite « REVER » de Max Maven, qui apporte un autre éclairage sur le même sujet, avec le génie de Maven, bien sûr…

Il est toujours bon de ne pas rester sur un seul livre, pour s’ouvrir à des univers différents.

On retrouve la même chose pour les DVD, bien sûr…

Il en va de même avec par exemple « multitude » de vincent Hedan qui plonge loin dans un seul principe de jeu truqué, ouvrant des domaine d’applications qui ne viendrais pas forcément à l’esprit de quelqu’un de moins intelligent et impliqué que vincent.

Ou pour rester dans le classique, avec les chapelets, qui ne cessent de proposer des applications et des techniques nouvelles, avec Rix, Aronson, Tamaris, Dessi, Buc etc. Chacun ayant bien souvent des idées générales communes, mais apportant son propre savoir-faire, ses propres spécificités et ses propres idées…

Bref, tout cela pour dire qu’il ne faut pas jeter les bébés avec l’eau du bain, et que d’autres choses sont à étudier que la technique pure, si on le désire…

« Gimmick » n’est en aucun cas un gros mot, et une chose impromptue pour le public peut être une chose préparée pour le magicien... ;)

Bien sûr, certains aiment la technique, et se mettent comme contrainte volontaire de n’employer QUE de la technique.

C’est un choix artistique, comme les pointillistes en peinture, qui se limitent à un seul mode de peinture.

Si le but est le spectacle, on peut se poser la question de ce qui est bon pour le spectacle, en fonction du type de spectacle que l’on fait, et de ses aspirations propres, du temps que l’on veut utiliser pour la partie techniques, et à ce moment seulement choisir les outils que l’on utilisera pour l’occasion…

Pouf pouf…

On parlait de débuter…

Ba, je crois que je n’en finirai jamais de débuter… ;)

Mais je ne suis pas vraiment magicien, c’est normal…

Gilbus.

Modifié par Gilbus

Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

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Publié le

Que dire après Gilbus ? :) comme d'habitude tout est dit !

Je précise juste par rapport à mon message que je donne mon expérience de débutant d'un an et demi qui ne compte pas faire de la scène ou du table en table. Je ne remets pas en cause le fait que les gimmicks soient souvent très importants dans un spectacle et apportent une magie que la technique n'apporte pas toujours. Mais si on débute, tant que l'on n'a pas une maitrise sérieuse dans différents domaines techniques, je pense qu'il est préferable de limiter fortement l'achat de gimmick.

Ne serait-ce que parce que de nombreux gimmicks ne sont pas automatiques et nécessitent déjà une certaine technique pour être correctement exploités

Un simple exemple : en commençant les cartes, je me suis dit que j'allais acheter un petit tour de cartes truquées. Le premier à passer sous mon nez était le Tour le plus rapide du monde par Duvivier. Je l'ai acheté mais je n'ai rien pu faire car il fallait d'abord apprendre Elmsley, et le maitriser. Tout cela pour un tour bien défini. Idem pour Aladdin. Tant qu'on n'a pas acquis des techniques c'est inutile d'acheter ce genre de choses. Quand on maitrise, ca devient un joli tour mais ne mettons pas la charrue avant les boeufs.

Idem pour l'Okito. C'est sympa d'avoir une box mais si on n'a pas une petite maitrise technique des pièces, les routines sont vite lassantes et ennuyeuses.

Bref, c'est long mais avant d'avoir un petit bagage technique mieux vaut étudier les basiques que de se lancer dans des tours tout faits ou des objets truqués. En plus ça coute nettement moins cher :)

Publié le (modifié)

Je vois certains parler de Emsley, de LD.. Je trouve que cela fait partie des techniques vraiment de base à avoir avant de se lancer.

Ce serait pas bête de sortir un "kit de survie" avec les techniques "esdentielles". Même si ces notions sont purement subjectives et qu'elles ont déjà été expliquées dans de nombreux DVD, pour moi, ce serait :

- LD

- Fausse coupe

- Emsley

- Faro (quoi que..)

- Certains mélanges comme l'américain

Au final, je n'utilise pas tellement de techniques..

Le peremier DVD de Bilis est vraiment une réfèrence de mon point de vue.

Modifié par Invité
Publié le (modifié)

+1 avec Alex

On ne peut pas s'estimer magicien tant qu'on ne possède pas au minimum:

Pour les cartes:

Un faux mélange

Une fausse coupe

Un bon forçage (autre que le forçage en croix)

Le comptage Elmsley

La LD

Un empalmage.

Si on ne présente que des tours automatiques, on est pas magicien, mais faiseur de tours. A noter que dans tous les cas, la présentation joue un rôle primordiale y compris et surtout sur les tours automatiques.

Modifié par Allias

Si tu n'as qu'une parole, ne la donne à personne !

Site web: www.allias-magie.fr/

Publié le

Si on ne présente que des tours automatiques, on est pas magicien, mais faiseur de tours.

On ne peut donc déjà pas s'estimer magicien si on fait des miracles impénétrables grâce à une étude fine de la psychologie humaine, à moins qu'il y a une petite LD au milieu :P

T'es magicien et tu fais pas de LD ? Non mais allo, quoi ! :D

Bref.

Pour rejoindre ce qui a été dit, et du haut de ma maigre expérience je dirais qu'un bagage technique minimum est indispensable (pour un cartomane ou un pièçomane, JS t'es hors concours :P) avant d'espérer aller plus loin.

Je mettrai dans le lot (pour les cartes) :

- au moins un contrôle

- au moins un forçage (autre que en croix)

- au moins un faux mélange

- au moins un comptage / filage (Elmsley, Hamman, ...)

- au moins un change (LD, Erdnase, ...)

Rien qu'avec ça dans sa besace, déjà on peut voir venir (pas longtemps, mais on peut).

Sur les tours "automatiques", je suis moins catégorique. Il suffit de voir les miracles auxquels on peut arriver avec des tours simples de Aronson (Shuffle Bored, Prior Commitment), Colombini ou autres...

Publié le (modifié)
+1 avec Alex

On ne peut pas s'estimer magicien tant qu'on ne possède pas au minimum:

Pour les cartes:

Un faux mélange

Une fausse coupe

Un bon forçage (autre que le forçage en croix)

Le comptage Elmsley

La LD

Un empalmage.

Ben, c’est ta liste.

A noter qu’elle aurait été différente il y a 50 ou 60 ans, ou l’on n’était pas magicien sans un saut de coupe (une des première techniques de base enseignée dans les livres de l’époque, et primordiale dans les tours décris…)

A, d’ailleurs, avant Elmsley, ben personne ne faisais de comptage du même nom : ils étaient pourtant magicien ;)

On trouve quantité de tours sans aucun comptage, et certains même, les fous, osent dire que compter les cartes comme ça n’est pas très naturel :

Quand tu veux compter 4 cartes, tu les éventaille d’une main, et tu comptes avec l’index de l’autre main.

Le « comptage » a souvent plus de sens quand il est utilisé comme un « montrage », par exemple pour que les spectateurs vois que sa carte est bien là ou pas là, ou qu’un dos a changé etc.

J’ai un DVD de je ne sais plus qui, sur les cartes c…..s.

Dans ce DVD, on apprend à faire, avec cette petite chose, des forçages, des cartes à l’œil, des contrôles bien sur…

Bref, on fait tout ce qui est nécessaire dans 90% des tours.

Bon, on ne compte pas les cartes, ok ;)

Quant aux empalmage… non, désolé, il y a des magiciens qu’on ne voit jamais faire de tours à empalmage.

Cela ne doit pas être indispensable… (même si c’est bien pratique, je suis d’accord…)

Mais si tu veux savoir tout faire, il faut sans doute aussi parler de la donne du dessous :

Après tout, « l’expert à la table de jeu » nous présente un type qui fait 80% du boulot avec une donne du dessous…et pas un blaireau… ;)

Dur, de mon point de vue, de donner une liste incontournable…

En fait, répertoire et technique sont liés…

Je n’ai pas que cela, mais j’ai fait des forçages en croix à des centaines (plein de centaines…) de spectateurs, sans soucis particulier.

Si je repasse en revue mon répertoire, le faux mélange que j’emploie le plus est le Charlier, c’est dire si ça ne pète pas haut :)

Et un autre qui s’apprend en 2 minutes.

Ma seconde technique la plus utilisée (ou famille de technique) consiste en des manips produisant des sandwiches, dont tu ne parles pas, et qui sont d’une simplicité enfantine. Un gros succès à chaque fois. Les tours, pas les techniques…

La troisième manip, c’est la passe cardini, qui n’est pas bien dure, que j’utilise à outrance…

Si on ne présente que des tours automatiques, on est pas magicien, mais faiseur de tours. A noter que dans tous les cas, la présentation joue un rôle primordiale y compris et surtout sur les tours automatiques.

Hihihi :

Je savais bien que je n’étais pas vraiment magicien :)

Je réalise des tours allant du mentalisme (lecture de pensées) à la démo de triche en passant par des « pseudos manipulations de cartes » qui sont tellement impossibles que ça en deviens magique.

Avec juste un jeu multi-effet, sans aucune des techniques que tu viens de citer. Sans aucune technique, d’ailleurs ;)

Puis-je te rappeler que 90% des tours de salons sont automatiques, ou presque ?

Car utiliser un manicolor, ou un gimmick de ce genre, me semble plus du domaine de l’automatique que de la manip…

Il y a les gobelets, certes.

Mais on esbrouffe tout autant avec un chop cup…

Ce n’est automatique qu’en théorie, puisque tous les gimmicks doivent aussi se travailler, mais bon, automatique quand même…

Il y a bien sûr les numéros de « manipulation » : boulles, apparitions de cartes, de DVD ou autre….

Mais tout le monde n’en fait pas.

D’ailleurs, ce ne sont pas les plus magiques, à mon sens… puisque tout le monde est d’accord, public inclus, c’est de la « manipulation »… (J’ai déjà assez de mal à faire oublier cette possibilité aux spectateurs, ce n’est pas pour en faire un numéro…)

A, et pour achever le catalogue :

Les GI, manip ou automatique ?

Alors oui, tout doit être présenté avec talent, ou en tout cas un maximum de travail, ce que nous ne faisons pas toujours assez…

Mais ma définition du montreur de tour n’est pas dans le tour qu’il va choisir :

C’est justement dans la façon de le présenter.

On peut faire un tour demandant une technique folle, et n’être pour moi qu’un montreur de tour. Car on ne l'a pas rendu intéressant pour le spectateur.

On peut faire le tour de la banane coupée en 4, et stupéfier le public.

Dans l’émission « magiciens leurs plus grands secrets », Eric Antoine avait réalisé ce tour d’une façon magistrale, qui avait bluffé public et jurés (enfin, les gens qui étaient là pour trouver le truc…). C’est pour moi l’archétype du « petit tour » qui a laissé une grande partie de la France sur le cul.

Enfin, la partie qui ne connaissait pas le truc avant, bien sûr…

Bon, après, il l’a expliqué à tout le monde, avec le choix du magicien en prime, donc…

C’est plus la façon de « vendre le miracle » qui fait, dans ma définition, la différence entre un magicien et un montreur de tour…

Maintenant, ce n’est qu’une définition, chacun la sienne ;)

Les techniques sont utiles.

Mais elles ne sont pas un outil plus ou moins indispensable que les gimmicks, ou que les autres principes utilisés en illusionnisme…

C’est comme si on disait :

Celui qui n’utilise pas le temps d’avance n’est pas un magicien…

Bon, à la limite, cela me semblerai même plus juste, en fait ;)

Gilbus.

Modifié par Gilbus

Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

Publié le

Si on ne présente que des tours automatiques, on est pas magicien, mais faiseur de tours.

On ne peut donc déjà pas s'estimer magicien si on fait des miracles impénétrables grâce à une étude fine de la psychologie humaine, à moins qu'il y a une petite LD au milieu :P

Pour rejoindre ce qui a été dit, et du haut de ma maigre expérience je dirais qu'un bagage technique minimum est indispensable (pour un cartomane ou un pièçomane, JS t'es hors concours :P) avant d'espérer aller plus loin.

Ah ah ! Je ne parlais pas forcément de moi. Mais merci d'être prêt à me considérer assez doué pour ce genre de chose.

C'est juste que je trouve dommage de penser de la sorte. Chaque technique, quelle que soit sa nature (manipulatoire, psychologique, automatique...) me semble être un outil. A chacun d'en faire ce qu'il veut. Prétendre que certaines techniques sont indispensables de façon universelle me semble limiter la créativité.

Mais j'ai parfois des points de vue bizarres...

Publié le
+1 avec Alex

On ne peut pas s'estimer magicien tant qu'on ne possède pas au minimum:

Pour les cartes:

Un faux mélange

Une fausse coupe

Un bon forçage (autre que le forçage en croix)

Le comptage Elmsley

La LD

Un empalmage.

Si on ne présente que des tours automatiques, on est pas magicien, mais faiseur de tours. A noter que dans tous les cas, la présentation joue un rôle primordiale y compris et surtout sur les tours automatiques.

Comme quoi, différentes expériences, différentes définitions... Différents magiciens!

Pour moi un montreur de tour, c'est un mec qui montre des tours. Il n'a rien de spécial à dire, rien à partager. Il est lambda. Il fait de la magie parce que c'est accessible, et que c'est un bon moyen d'attirer l'attention.

Attention dont il ne s'est jamais demandé ce qu'il allait en faire.

Sans parler de la supposé supériorité qu'il tire du secret.

C'est comme le forçage en croix. C'est un outil de débutant, certains le voient comme une étape de débutant. Perso, après avoir passé du temps dessus, c'est un des forçages les plus dévastateurs que je connaisse.

J'ai une routine de 15 min de lecture de pensée très convaincante basée dessus.

La technique c'est bien, mais beaucoup de techniciens sont des montreurs qui s'ignorent.

Publié le

Merde, moi avec mes pièces, je ne fais pas de forçage en croix, pas de comptage, pas de LD, pas de faux mélange ou fausse coupe!!! ...

Ouf, j'empalme parfois, c'est pas perdu mdr

Je vais jusqu'où je suis. Je n'y suis pas encore.

 - Je suis plus intelligent que vous, Laissez-moi vous fournir un exemple... Pensez à un chiffre, n'importe lequel
- Euh, cinq  ...
- Faux. Vous voyez ?
mdr

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    • Un instrument assez Inclassable :  https://www.instagram.com/reel/DRRrGZDkkC6/?igsh=YzVtYWYxcW9hMnhr
    • Quand deux grands magiciens s'associent pour faire un chocolat, ça ne peut être que bon : (Wolfgang MÖSER & David ROTH) Vous trouverez ces tablettes chez ALDI et...oui, je le trouve vraiment bon. A déguster avec modération devant un dvd de l'un de ses "créateurs".
    • Autre détail : si tu confies le briquet à un spectateur et garde donc les aimants entre pouce et index, tu vas sans doute me demander comment je les remet sur le briquet pour la table suivante (en se plaçant dans la situation ou, comme moi, tu vas de table en table). Il faut que je précise que jusqu'à présent j'utilise un porte-monnaie avec des petits morceaux de papier flash dedans et un mouchoir en papier. Ce porte-monnaie est initialement dans ma poche extérieure gauche de veste avec le boulon dedans et les morceaux de papier flash (rectangulaires, à peine plus longs que le boulon et une position debout/couchée alternée, à angles droits les uns par rapport aux autres si vous préférez). Le mouchoir en papier est dans ma pochette (c'est le nom de la petite poche extérieure, de face, sur une veste). Le briquet équipé de ses aimants est dans la poche à briquet (c'est la poche intérieure gauche, en bas d'une veste qui s'appelle ainsi). 1ère table : je sors le porte-monnaie que je pose sur la table ou dans la main d'un spectateur e lui disant "résistez à l'envie de voir tout de suite ce qu'il y a dedans, je vais vous le montrer dans 30s" puis le briquet. Je fais cela pour éviter tout contact malencontreux entre le porte-monnaie et le briquet. Je demande au spectateur d'ouvrir le porte monnaie vers moi pour garder le mystère jusqu'au bout, je prend le boulon et un morceau de papier flash avec ma main gauche (j'arrive à en prendre un seul grâce au positionnement alterné des morceaux rectangulaires "allongés/debout"). Le boulon doit être dissimulé derrière le morceau de papier et le bout des doigts gauches et j'allume tout de suite le briquet (le bruit de la molette ou du piezo et la flamme attirent l'attention vers le briquet). J'enflamme et fait apparaître le boulon. Je présente la routine du boulon dont l'écrou se dévisse seul avec l'idée de Gaëtan BLOOM d'utiliser le briquet. Là : soit je remet le boulon dans le porte-monnaie et je range tout comme au départ pour la table suivante, soit un spectateur veut essayer d'allumer le briquet près du boulon. Je lui donne. Je récupère les aimants entre pouce et index comme je l'ai décrit dans mon message précédent et je prend le mouchoir en papier que j'ai dans ma pochette entre pouce et index droits (qui ont déjà les aimants) car le meilleur moyen d'avoir une position des doigts naturelle, justifiée est de tenir un objet. Lorsque le spectateur a terminé son essaie, le boulon a noirci un peu donc je lui tend le mouchoir pour qu'il me l'essuie et lui demande de me redonner le briquet. Là, vous l'aurez compris, je conserve les aimants comme avec le briquet lorsqu'il prend le mouchoir en papier et je reprend le briquet en replaçant les aimants dessus et hop, direct dans la poche à briquet. J'attends qu'il m'essuie bien le noir sur boulon (je plaisante un peu là dessus) et lui demande de mettre l'écrou à mi-chemin dessus (je l'embête un peu en lui disant "encore 2 tours et demi" ou je ne dis rien et en récupérant les spectateurs je dis "encore un tour ?"; Après leur "oui" je fais de manière exagérée un tour de plus à l'écrou sur la vis puis je leur dis "nan, vraiment, je vous montre encore un mystère rigolo...et là je sors les rondelles avec le trou que l'on fait voyager ou le clou qui se tord ou le stylo qui se tord, etc...ça dépend de mon envie du moment). Evidemment je range le boulon dans le porte-monnaie et c'est reparti...pour un tour ! Je précise aussi que lorsque je dis "pour la table suivante", en fait je parle non pas de la table que je vais aborder après mais de celle encore après car en table à table, j'ai deux enchaînements de 3 routines chacun et j'alterne une table sur deux. Un des enchaînement occupe mes poches gauches (intérieures et extérieures) et l'autre mes poches droites. Ainsi les spectateurs d'une table ne voient pas ou plus difficilement ce qui les attend. Deux tables voisines n'auront pas le même "numéro" et comme je dis souvent, le premier plaisir d'un spectateur par rapport à la magie, c'est de voir le numéro mais le second (et quelque part encore plus important) est de le raconter à des personnes qui ne l'ont pas vu le lendemain dans la famille, au boulot ou autre. Et là, entre tables, il n'est pas rare qu'ils échangent en disant "ils vous a fait le coup du...?" ou "t'as vu le tour avec ....?". Bien entendu, il n'est pas rare qu'une table me demande à voir un effet dont un voisin de la table d'à côté lui a parlé ou qu'il a entrevu de loin. Dans ce cas, selon le cas, je refais le tour en question ou un autre du même tonneau. Attention : sur certaines vestes, la poche à briquet et au même niveau que la poche extérieure gauche. Dans ce cas, l'aimant peut être trop près du boulon et l'activer malencontreusement. Dans mes vestes, la poche le fond de la poche à briquet est toujours plus bas que celui de ma poche extérieure gauche de veste et le porte-monnaie n'est pas gros mais assez rigide et épais (ce qui limite encore le risque et évite que le spectateur à qui je le confie sente le boulon ou en tout cas une chose dure au travers du cuir). Chaque détail compte pour moi. C'est au fil du temps que je trouve chacun de ces détails pour les routines que je présente mais ça, ce n'est pas un mystère, c'est évident. On s'écarte un peu des billets de Finn Jon alors pour "rattacher le wagon", je dirais que je n'ai jamais testé sa version des billets. Je trouve qu'elle n'est pas adaptée pour le table en table mais que c'est la plus nette pour la scène ou le salon (car les transformations sont à vue et douces, sans accoups et sans pliage des billets).
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