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Bon... C'est bien compris ?

... Alors maintenant prenez garde à ne pas écrire trop d'absurdités... ou bien assumez les absurdités que vous écrivez ! mdr

Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

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Merci pour ces précisions.

Je ne parle pas des sites oueb et autres, mais bien d'une part du reste.

Peux-tu m'expliquer comment tu sauvegardes quelque chose qui circule mais n'est pas fixe sur la toile, comme par exemple, un torrent ?

A moins de choper l'info au passage, y'a pas moyen.

Certains programmes se font même une spécifité de rendre leur contenus "volatiles", ca commence même à être répendu chez les particuliers (y'a une appli -Snapchat il me semble- de messagerie comme ça, mais je crois qu'ils se sont bien croisés les pinceaux et que ca a merdouillé).

En fait, une grande part de ce qui est "sur le net" n'est là que de passage et n'est jamais sauvegardé nulle part.

Donc encore moins annexé, répertorié, etc...

J'ai faux?

D'autre part, je ne croie pas que tout s'envole.

Mais la durée de vie d'une info sur le web, finalement c'est quoi? A mon avis, c'est la durée de vie d'un disque dur lié à la fréquence des réplications.

Si on ne tient pas compte des réplications, ca ramène la durée de vie à 5 ans, au max.

Tiens, j'ai même une proposition poutr étayer ça:

Peux-tu me trouver une réplication/sauvegarde/archive d'un contenu

Megaupload datant d'avant la fermeture.

A mon avis, la durée de vie d'une info postée sur ce service 24h avant la fermeture, ben c'est 24h.

Mais pour le reste, je te rejoins, ce qui est en dur sur le net y reste bel et bien très longtemps.

Publié le

Trop d'informations tue l'information...

Un labyrinthe gigantesque se crée avec de bonnes et... de mauvaises infos.

Faire le tri est ce qui est le plus important et bien sûr personne aujourd'hui n'a assez de temps pour le faire, sauf celui qui est capable d'avoir des critères intelligents lui permettant de se répérer...

"Gardez le mystère, il vous gardera."

"Le hasard sait toujours trouver... ceux qui savent s'en servir."

Publié le
Peux-tu m'expliquer comment tu sauvegardes quelque chose qui circule mais n'est pas fixe sur la toile, comme par exemple, un torrent ?

Je remarques à priori que ta conception de l'Internet n'est pas tout à fait juste et ne sachant même pas ton expertise dans le domaine, c'est tout à fait normal pour la plupart des gens. Sans vouloir donner un cours sur le stockage de données et les page web, tout ce qui se retrouve sur le web à une trace. Ce n'est pas parce que l'usager ne voit plus le contenu sur la page que le contenu n'existe plus.

On peut voir un serveur web comme une archive: L'administrateur décide de ce qu'il veut rendre accessible aux usagers et chaque interactions entre l'usager et le site web n'est que le résultat d'un questionnement du serveur. Chaque requête de questionnement est archivé dans le serveur.

Le serveur lui-même effectue des envois et réception de paquets (petits amalgames d'informations) avec les usagers et avec le reste de la toile. Donc il est possible de retrouver différentes traces d'un même serveur web.

Certains programmes se font même une spécifité de rendre leur contenus "volatiles", ca commence même à être répendu chez les particuliers (y'a une appli -Snapchat il me semble- de messagerie comme ça, mais je crois qu'ils se sont bien croisés les pinceaux et que ca a merdouillé).

Ce n'est qu'une protection qu'on pourrais appeler "childproof". Ça empêche la majorité des usagers sans aucunes capacités ou capacités de base/intermédiaire en informatique de pouvoir avoir accès facilement à des données. Pour des experts ou des firmes d'Intelligence Artificielle, c'est un vrai jeu d'enfant.

Considérant qu'une firme du genre peut espionner ton disque dur et recréer des données seulement avec la vibration de ton disque dur, un site web ne leur fait pas peur. Des géants comme Google crypte maintenant leur courriels et se sont les premiers à le faire, mais ce n'est qu'une question de temps avant qu'une firme ne casse le cryptage, ils sont payé pour cela.

Un mec assez calé en programmation a réussi à démontrer comment Snapchat est une base de données très peu sécurisée et facile d'accès. Il a réussi a générer une carte mondiale sous Google Maps avec un point qui indique la ville de résidence exacte de chacun des membres. Il a dit avoir arrêté à la ville de résidence car il avait accès aux numéros de portables, informations d'identifications, etc.

En fait, une grande part de ce qui est "sur le net" n'est là que de passage et n'est jamais sauvegardé nulle part.

Donc encore moins annexé, répertorié, etc...

J'ai faux?

Je suis désolé de t'apprendre que tu as tord à quelques niveaux.

Comme mentionné plus haut, ce que tu ne vois plus ne veux pas nécessairement dire qu'il n'est plus là. L'administrateur choisit de retirer l'affichage d'un certain contenu, mais le contenu demeure toujours archivé sur le serveur.

Et si tu te réfères à mon précédent post, tu pourras savoir que des firmes à but non lucratif scannent l'Internet au moyen de robot comme le "Wayback Machine" et ils font des "Captures d'écrans" de toutes les pages de plus de 402 milliard de pages. Le robot peut même interroger la base de données via une simulation d'usager du domaine ou sinon il peut interroger d'autres base de données qui ont communiqué avec la base de données d'un site.

Faut savoir que l'arborescence des pages d'un site web, c'est publique. Certes, on ne peut le voir par défaut, mais en bidouillant dans la barre d'adresse, c'est assez facile. Pour les utilisateurs de Chrome, je vous invite à appuyer sur les touches "Ctrl+shift+I" et vous verrez une jolie console web où vous pouvez consulter tout l'arborescence des pages du présent domaine.

D'autre part, je ne croie pas que tout s'envole.

Mais la durée de vie d'une info sur le web, finalement c'est quoi? A mon avis, c'est la durée de vie d'un disque dur lié à la fréquence des réplications.

Si on ne tient pas compte des réplications, ca ramène la durée de vie à 5 ans, au max.

Considérant les capacités des firmes d'IA, c'est aussi faux de croire que ça se limite à la durée de vie d'un disque dur. Par exemple, la CIA est capable de remontrer la quasi totalité des données sur un disque dur endommagé partiellement ou critiquement (submergé, brûlé, partie manquantes, etc.).

Faut savoir qu'une disque dur, c'est composé de disque et que toute l'informatique est stockée de façon magnétique.

Donc un formatage classique, même exécuté des dizaines de fois n'efface pas totalement les données. C'est pourquoi un procédé plus sécuritaire et critique s'appel "passe de 0" qui altère les bits d'informatique et les remplace par des 0, ce qui a pour but de détruire définitivement les données. Et bien la CIA est capable de remonter toutes les informations même après 4 "passe de 0".

Tiens, j'ai même une proposition poutr étayer ça:

Peux-tu me trouver une réplication/sauvegarde/archive d'un contenu

Megaupload datant d'avant la fermeture.

Faut savoir aussi comment l'archivage fonctionne. C'est dans la plupart du temps sous forme de texte ou d'image. Donc le bot "Wayback Machine" arrive sur une page, scan tout le texte et le copie puis passe le/les vidéos et fait une capture de chaque "frame" du vidéo, les stock dans son archive et remonte la séquence si besoin. Si tu surf sur le site que j'ai mentionné dans le post précédent, tu peux trouver une multitude de vidéos provenant de plusieurs sites internet archivés.

A mon avis, la durée de vie d'une info postée sur ce service 24h avant la fermeture, ben c'est 24h.

Kim Dotcom, le créateur de MegaUpload, a été reconnu non coupable et victime d'abus concernant la fermeture et la saisis des informations de son site. Il a réouvert légalement son site internet sous un nom différent et à pu récupérer la plupart des information de son précédent site, incluant vidéo, audio et texte évidemment.

Publié le (modifié)

Pourquoi tu parles encore de sites oueb?

Je t'ai dit que sur ce point j'étais d'accords.

Par contre, ta démonstration sur les server ne m'a pas convaincu.

L'exemple du torrent est bon je pense. Dans ce cas, ce sont les utilisateurs qui sont server et client. Plus d'échanges, plus de traces.

C'est la raison pour laquelle on pouvait trouver de très vieux films sur Emule, et que c'est bien plus difficile sur torrent.

En gros, si je suis le dernier à partager une source, et que j'éteind mon pc, tu ne trouveras juste plus rien du tout.

Si tu penses l'inverse, je suis très intéressé par une explication.

D'autre part, je ne parle pas non plus de criptage, et j'ai pris l^'exemple de Snapchat parce qu'il est grand pulic, mais j'ai signalé que l'expérience n'était pas convaincante.

Ceque j'ai du mal à comprendre, c'est pourquoi tu parles tout le temps de pages.

Une page, c'est rien, c'est une mise en forme.

Moi, je te parl des infos.

Les pages internet, c'est que dalle en volume par rapport au reste.

Un disque dur, excuse moi, mais à ma connaissance, il en existe 2 type: le classique, ou les info sont gravées physiquement (donc, rien de magnétique), et les ssd ou flash style, ou rien n'est gravé.

Tu prends un disque ssd, ca va très vite, c'est très bien, mais la durée de vie est ridicule.

Tu le fait passer dans un champs magnétique, et y'a plus rien à récupérer, pas besoin de marteau.

Pour un disque classique, c'est plus dur., Effectivement on peut regraver (c'est la technique la plus utilisée) et après quelques passes, ca devient hardos de retrouver les fichiers. Tu parles de 4 passes, moi, je pense plus à 2 ou 300...

Concernant DotCom, je sais qu'il a réouvert, le problème n'est pas là.

Si tu connais un moyen de trouver une info datant d'avant la fermeture et non remise en ligne, je suis très intéressé par une démonstration.

Je peux te donner un autre exemple.

Prenons le groupe Schneider Electric. Ils travaillent exclusivement avec SAP. Donc, nombre d'infos sont bel et bien en ligne. Pourtant, elles ne sont pas répertoriées, ni copiées, ni rien.

La seule façon d'y avoir accès sans permision, c'est de casser un accès.

On est loin de la réplication automatique.

Ces info, ca représente des masses enormes de données.

Bien plus que les site web.

Au plaisir de te lire

Modifié par KSoeze
Publié le

Euh...

"Donc un formatage classique, même exécuté des dizaines de fois n'efface pas totalement les données. C'est pourquoi un procédé plus sécuritaire et critique s'appel "passe de 0" qui altère les bits d'informatique et les remplace par des 0, ce qui a pour but de détruire définitivement les données. Et bien la CIA est capable de remonter toutes les informations même après 4 "passe de 0"."

Ouai, enfin bon ! un petit générateur de donnée aléatoire et un bon coup de gros aimant bien puissant et le tour est joué. mdr

"Kim Dotcom, le créateur de MegaUpload, a été reconnu non coupable et victime d'abus concernant la fermeture et la saisis des informations de son site. Il a réouvert légalement son site internet sous un nom différent et à pu récupérer la plupart des information de son précédent site, incluant vidéo, audio et texte évidemment.

"

Kimounet ? le mec qui s'est fait de l'argent grâce à l'illégalité des donnés qui transitaient sur sa plate forme ?

Faut arrêter de dire que c'était blanche neige...

#Ma_grand_mere_s_appelle_suzanne #Trex_Vaincra

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    • Derniers souvenirs partagés ici de cette FISM 2025 avec le 1er prix de micro-magie et Grand Prix FISM de Close-Up. *** Et puis le mercredi 16 IBUKI paru en scène, plia son foulard et avec lui la compétition de micro-magie. Ce n’était que la première session sur les trois de la compétition mais il n’y avait guère de doute qu’IBUKI serait au palmarès. La rumeur se répand rapidement comme souvent dans ce type d’événement. Le soir même coincé dans un bus avec la délégation russe qui avait loupé le passage du japonais les voilà qui m’assaillent de questions sur son numéro, car leur propre candidat, Vova, va devoir en découdre avec le magicien japonais. *** Description pour qui veut : IBUKI apparaît debout derrière sa table : sur celle-ci un tapis de close-up relevé à 45° vers le public et où se déroulera l’essentiel de la routine. Mais pas son introduction. Le magicien japonais sanglé dans une large veste de costume (couleur entre pêche et crème, mais pas noir, surtout pas noir), fermée sur le devant par quatre gros boutons, commence par poser alternativement ses mains sur des paires de boutons qui se téléportent magiquement jusqu’à se regrouper tous les quatre dans le coin supérieur gauche (vue du public) de son pan de veste.   Cousus là, tous les quatre.   Restés jusque-là bouche cousue, les premiers glapissements de surprise des spectateurs se font entendre dans la salle. Ce n’est que le début. *** Sur cette introduction : Les trois premiers effets de téléportation se produisent dans un plan vertical, sur la veste même d’IBUKI : il s’assure ainsi de l’excellente visibilité de cet effet de Matrix, effet redoublé d’une impossibilité matérielle : non seulement les boutons voyagent magiquement, mais avec eux leurs coutures aussi (sur cette impossibilité matérielle qui redouble le seul effet de téléportation, on pense par exemple à la Matrix avec des clous plantés dans une planche de Michael WEBER). Le contraste entre la couleur très claire du tissu et les boutons sombres participe de cette parfaite visibilité de l’effet - en plus d’éliminer certaines explications potentielles au tour. Et comme le montrera le reste de sa routine la visibilité des effets a été clairement un des problèmes qu’a eu à résoudre IBUKI.    IBUKI aurait pu faire le choix inverse : démarrer par les boutons regroupés puis les remettre magiquement à leur bonne place ; cela aurait fait sens si la routine avait été contextualisée : IBUKI aurait alors « réparé » magiquement la malfaçon initiale de sa veste. Mais ici pas de contexte, IBUKI préfère nous laisser sur l’image incongrue de cette veste aux boutons drôlement regroupés (d’ailleurs on a pu croiser dans les allées de la FISM IBUKI tout au long de ces six jours avec sa veste et ses drôles de boutons, conscient de cette image emblématique, cette image signature). En plus, en terminant avec les boutons regroupés là où ils ne servent plus à rien, quoi de plus naturel que de les découdre avec un petit ciseau de couturière.   La spectatrice (sans introduction formelle) assise à droite de la table se voit tendre les ciseaux et découd elle-même le 4e et dernier bouton (cette spectatrice jouera un rôle clef dans la suite de la mise en scène).    Enfin cette introduction instaure aussi l’émotion magique du reste de la routine : à savoir la surprise. « Les boutons ont voyagé...mais attendez un peu, surprise, ils sont bel et bien cousus ». D’ailleurs la première surprise de la suite du numéro sera que le « pouvoir » d’IBUKI ne va pas être tant la téléportation que de coudre entre eux magiquement et à volonté toutes sortes d’objets. *** Fin de l’introduction. Un foulard quadrillé est déplié sur le tapis incliné, les quatre boutons tout juste défaits de la veste sont chacun posés à un des quatre angles et à partir de là, et bien disons que plus rien ne va se passer comme prévu. Plutôt que de déflorer la suite de la routine deux remarques.  La visibilité : IBUKI a donc un problème : il va magiquement coudre entre eux des objets préalablement montrés « libres » les uns des autres…mais voilà : des coutures c’est bien peu visible de loin. La mise en scène de la routine pallie cette difficulté majeure de plusieurs façons : o   Quand il le peut IBUKI profite du contraste bien visible de loin du fil de couture blanc magiquement apparu sur certains objets noirs en montrant bien ceux-ci...sous toutes les coutures, avant et arrière. o   IBUKI va à plusieurs reprises basculer ses accessoires du plan incliné du tapis de close-up vers le plan vertical du début. Cela rend palpable les coutures même aux spectateurs les plus éloignés qui font physiquement l’expérience qu’en dépit de la gravité des objets restent désormais inexplicablement fixés, car cousus entre eux. o   À l’appui du mot « cousu » qu’il vient de prononcer, IBUKI mime (et ce mime a une autre raison d’être - voir ci-dessous, les mots) par de larges gestes de sa main droite, en vagues montantes et descendantes, l’acte même de l’aiguille qui coud, communiquant là encore pratiquement physiquement à tous les spectateurs l’expérience du fil qui transperce les objets pour les unir – ce qui renforce encore au passage la totale impossibilité de son effet magique. o   La spectatrice est elle aussi mise à contribution comme témoin-relais de l’ensemble du public : invitée à toucher les coutures, à découdre, à manipuler les boutons libres l’instant d’avant puis soudainement cousus sous sa propre paume ; jusqu’au tout dernier geste d’IBUKI envers cette spectatrice, geste qu’on ne révélera pas ici, mais qui a fait fondre les derniers neurones des spectateurs et du jury.            Obtenir une standing ovation de quelque 2200 spectateurs dans une salle dont il a été suffisamment dit qu’avec son sol plat elle offrait une piètre visibilité, et ce avec quatre boutons et un foulard, prouve combien cette mise en scène est efficace.  Les mots. Pas de dramatisation de l’effet via un contexte, pas de personnage autre d’IBUKI lui-même, un côté gendre idéal un rien timide engoncé dans son costume, posé au début, puis qui s’anime de plus en plus au gré du crescendo des effets. Le texte : réduit au possible ; en fait il va tout entier tourner autour d’un calembour assez sot (si j’ose dire) : les différentes acceptions en anglais du son [soʊ], de « tellement » (so), à « coudre » (saw), en passant par « vu » (saw). Mais ce jeu de mots à première vue bêta contribue à la montée en émotion de toute la routine. Et on l’a dit l’émotion visée est la surprise, aussi chaque séquence se déroule selon : o   Exposition de la situation initiale : les objets sont clairement séparés. o   La magie se produit en douce, sans incantation, ni geste magique. o   IBUKI prononce le son [soʊ] et on découvre stupéfait que l’effet n’est pas nécessairement celui attendu (une téléportation), mais qu’une nouvelle couture est apparue, et jamais là où on l’aurait imaginée. Le son [soʊ] n’a pas la valeur d’un abracadabra (car quand il est prononcé la magie est déjà advenue), mais il en conserve la valeur rythmique de leitmotiv en marquant le début de la phase de révélation de l’état final : dès qu’IBUKI se montre ravi que quelque chose de « so impossible » s’est produit (mime à l’appui de la couture pour souligner le piètre calembour so/saw) on frémit : on n’a rien vu et pourtant une nouvelle couture a surgi là où on ne l’attendait pas. La tension entre la naïveté assumée du jeu de mot qui nous nargue d’une part, et notre totale incompréhension du « truc » d’autre part, décuple alors l’émotion magique ressentie. *** Un dernier détail. Deux fois j’ai vu IBUKI (en compétition et dans le gala des gagnants) et deux fois à un certain moment de la routine alors qu’il se saisit du bouton le plus près de lui à sa gauche, le foulard amidonné reste malencontreusement (?) dressé à la verticale. Notre « taureau de la raison » (TAMARIZ) se rue sur ce pli accidentel : IBUKI ne profite-t-il pas d’un pli pas si fortuit pour y dissimuler un bouton resté en place et dont il n’a que simulé la prise ? L’instant suivant remarquant le désordre de son foulard IBUKI le saisit par deux coins, le claque pour le redéposer bien à plat sur le tapis…et anéantir au passage notre hypothèse : aucun bouton où nous le soupçonnions. L’art de la fausse piste, du red herring, est un art du tact : trop subtil, le leurre n’est même pas remarqué ; grossier, le spectateur flaire l’intention délibérée du magicien de l’égarer et se rebiffe. J’ignore si ce pli, bien vertical, bien visible était ou non une maladresse par deux fois réellement malencontreuse (improbable à ce niveau de compétition, d’autant que la chorégraphie d’IBUKI est impeccable partout ailleurs), j’ignore si ce minuscule « incident » du pi de trop a donc quoi que ce soit de réfléchi, d’intentionnel (voir même de nécessaire à la méthode), mais si tel est le cas, comme je le soupçonne, faire d’un faux pli un vrai contrôle de notre attention aura suffi à me ravir.    
    • Bonjour, Un peu plus haut en évoquant combien l''humanité" du personnage de Mortenn CHRISTIANSEN participe de la construction de son numéro, la citation de Derren BROWN que j'avais en tête est extraite de "Notes from a Fellow Traveller", page 416 :  
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