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Grève des intermittents


LEGALISATOR

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vl'à au passage un petit message qui m'a été envoyé par des potes qui militent... à étudier de plus près...

Citation:

Intermittents : un répertoire des mensonges de TF1 et autres médias

>PAR LE COLLECTIF CULTURE EN DANGER

>

>

>Mise en ligne : jeudi 10 juillet 2003

>

> Répertoire des mensonges au journal de 20 heures sur TF1 à propos des "professionnels du spectacle". Écrit par le collectif de Montpellier "Culture en danger".

>

> Pour plus d'informations, consultez le site :

>

> IL EST FAUX de dire que la caisse d'assurance chômage de l'Unédic [1] est Déficitaire. La caisse d'assurance chômage de l'Unedic n'est pas déficitaire, mais bien Bénéficiaire.( 37 millions de frs [2] ). Cette erreur de calcul est commise chaque jour par les médias parce qu'ils s'efforcent de distinguer les cotisations des intermittents du spectacle de celles des permanents du spectacle, alors que les cotisations de ces derniers sont absolument gérées par la même caisse.

>

>

>En effet, I'ensemble de la profession du spectacle réunit des professionnels du spectacle qui sont salariés, soit en permanence, soit par intermittence. Par exemple, JP. Foucault est un "permanent" du spectacle audiovisuel quand Fabrice Luchini, lui, est un "intermittent" du spectacle vivant. Les cotisations qu'ils versent conjointement à l'Unédic équilibrent donc les indemnités qu'ils percevraient s'ils étaient, on ne le leur souhaite évidemment pas, à la recherche d'un emploi.

>

>

>Ce fameux "trou" de l'Unédic est donc un mensonge que le gouvernement agite pour nous culpabiliser.

>

>

> IL EST FAUX de dire que nous ne travaillons "que 507 heures par an. Nous travaillons toute l'année (60 heures par semaines en moyenne), mais seules 507 heures de toutes nos heures de travail sont rémunérées. Ces heures payées correspondent à celles que nous passons sur la scène, et non à toutes celles, non-payées, que nous passons hors de scène pour inventer, organiser, répéter, puis vendre nos spectacles. Nous travaillons donc en permanence, mais nous sommes payés par intermittence.

>

>

> IL EST FAUX de dire que les intermittents "ne veulent pas qu'on remette en cause leur statut". Tous les intermittents du spectacle sont d'accord pour réformer ce statut qu'ils jugent désuet et dont ils souhaitent corriger les évidents défauts. En 2003, nos syndicats ont proposé au Medef un projet de réforme ("les accords Feysac") qui valorise le travail, met un terme aux perversions du système, et qui recherche l'harmonie et l'équité entre tous. C'est ce souci d'équité qui seul peut maintenir en France, comme dans nul autre pays, une vie culturelle diverse et de qualité.

>

>

> IL EST FAUX de dire que ces nouveaux statuts sont le fruit d'une "longue concertation". Ils sont le fruit d'un accord signé par le Médef et par trois organisations syndicales (CFDT, CFTC, CGC) non représentatives de la profession. Si cet accord avait été le fruit d'une concertation avec des syndicats représentatifs (FO, CGT), il aurait été établi sur la base des propositions des "accords Feysac" que défendent ces syndicats.

>

>

>Le Medef n'a pas voulu de ces "accords Feysac" pour trois raisons très concrètes :

>

>- Contrairement au Médef, ces accords ne défendent pas les intéréts des gros industriels du spectacle (TF1, M6...) qui précisément font fortune grâce à des spectacles de moralité trés douteuse (Loft Story, Qui veut gagner des millions... ). Le Médef, a donc intérêt à ce que le spectacle et le cinéma de qualité meurent et fasse place nette à la seule culture de divertissement dont les artistes, par ailleurs, ne veulent pas nier l'importance.

>

>- Ce sont précisément ces gros industriels (TF1...), qui abusent le plus du système de l'intermittence et qui s'enrichissent sur le dos du contribuable en faisant travailler de façon permanente du personnel audiovisuel trés bien rémunérés (80000f/semaine) qu'ils font déclarer sous le régime de l'intermittence.

>

>- Le véritable objectif du Médef, comme on l'aura compris, n'est pas de combler le pseudo "trou" de l'Unédic, (sinon il aurait accepté les accords Feysac), mais de précariser les artistes, de les transformer en main d'ouvre docile et bon marché, et de neutraliser leurs habituelles réticences envers les modèles de société policière.

>

>

>Défendre notre statut c'est défendre vos droits à une culture de qualité, à votre droit de parole.

>

> IL EST FAUX de dire qu'avec ce nouveau projet de loi le statut de "I'intermittence" est sauvé. D'une part l'indemnité journalière fixée auparavant à 31% descend à 19% ce qui signifie la mort de 70% des intermittents. Mais surtout, si l'on étudie dans le détail ces nouveaux accords, on s'aperçoit assez vite que par un subtil jeu de calcul rétroactif, le délai imparti pour réaliser ses 507 heures de "plateau" n'est pas comme il l'est prétendu de 10 mois, mais de 8 seulement sans interruption possible. Ce statut aligne donc simplement l'intermittence sur le régime précaire de "I'intérim" et des emplois CDD.

>

>

> IL EST FAUX de dire que la grève des professionnels du spectacle "prend le public en otage". - Ce n'est pas dans la gaieté mais dans la douleur qu'un musicien ou un danseur décide de ne pas jouer ou de ne pas danser devant le public pour qui il s'est longtemps entrainé. Public grâce à qui il peut vivre et partager lui aussi des "instants formidables". Quand un artiste décide de ne pas jouer, c'est lui qu'il "prive" en premier. - La profession du spectacle est une profession libérale. Nos employeurs sont privés. Par conséquent nos jours de grève ne nous sont pas rémunérés. La plupart des artistes-techniciens qui font grève ces jours-ci, ou bien seront licenciés par leur employeur. Ou bien faute d'un nombre suffisant d'heures de plateau perdront définitivement leur statut d'intermittent. Certains ont plus de cinquante ans, sont mariés, ont des enfants.

>

>

> IL EST FAUX de dire que le revenu moyen d'un intermittent est souvent "supérieur ou égal au Smic". De tous les professionnels du spectacle qui travaillent et cotisent, seuls 40% d'entre eux profitent du système d'indemnisation. Parmi eux, 50% d'entre eux vivent en dessous du Smic avec des revenus proches du RMI [3] (3), et leur nombre en France n'est pas de 100 000, comme il a été prétendu, mais de 53 000.

>

>

>[1] Institution qui gère la caisse d'assurance chômage de tous les professionnels du spectacle et de l'audiovisuel, qu'ils soient permanents, ou intermittents.

>

>[2] Chiffres officiels de l'Unédic pour l'année 2001.

>

>[3] Chiffres officiels de l'Unédic, 2003

bonne méditation

ah bah tiens !...

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Chers amis,

J'aprécie que sur ce sujet, chacun donne son avis de manière très posé ,sans arogance, sans colère.

Quand je lis toutes les réponses, je commence finalement à ne plus rien comprendre car beaucoup d'avis donnés (meme contradictoires) me parraissent sincères et crédibles. Quand on lit les infos dans les journaux à peu près sérieux (cf. Le Monde du Mer/Jeudi 10 et 11 /07/2003), on se demande qui a raison.

J'ai l'impression qu'on est en pleine guerre Irak-USA. Chacun manipule l'autre (MEDEF, syndicat, artistes, gouvernement) afin d'arriver a ses fins.

De post en post, chaque magicien de ce forum apporte sa contribution puis ensuite le suivant apporte un avis contraire avec de nouvelles sources.

Que faire, qui a raison , qui a tord ???

On parle bcp d'inégalité chez les artistes dans ce sujet. Je crois que ce n'est pas l'apanage des magiciens. L'inégalité ailleurs existe : smicard-cadre, chomeur-travailleur, riche-pauvre, pro-amateur, noir-blanc etc....arretons de nous plaindre.

Quand je vois des p'tits gars comme Chrisdev et bien d'autres (et qui ne sont pourtant pas supérieurs aux autres magiciens) qui se défoncent pour trouver des contrats , je dis bravo alors que les autres se plaignent sans cesse.

J'entends souvent mes clients et amis magiciens (je les photographie) : "C'est dur en ce moment" et d'autres me dire "Moi, ca marche franchement bien". Je crois que le probleme est bien la facon dont chaque magicien de s'y prendre pour trouver du travail.

Concernant l'abus : Tout le monde abuse de tous les systemes : dans les assurances, au bureau, sur la route, les assedic, la sécu etc...y compris les magiciens dans leur propre systeme.

La vie d'artiste n'est facile pour personne mais c'est souvent et avant tout un choix. Souvenez vous que personne ne vous a empecher de faire autre chose que ce fabuleux métiez que vous faites. Je pars du principe que si tu veux du travail, donne toi les moyens d'en trouver.

Je n'ai que 35 ans et je ne compte ni sur mon hypothétique retraitre et sur rien d'autre. Chaque jour peut devenir un coup dur pour moi et celle que j'aime alors j'essaie sans cesse de trouver des solutions pour chaque lendemain.

MA GRANDE QUESTION EST LA SUIVANTE : Qui peut me dire qu'est ce que vous auriez voulu avoir comme réforme !!

o Encore plus de souplesse ?

o Laissez le systeme tel qu'il est aujordh'ui ?

Notre systeme est l'un des meilleurs du monde alors de quoi nous plaignons nous.

J'espere ne pas avoir été trop hors-sujet avec toutes ces remarques.

Bien a vous tous

Amitiées.

Zakary

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Salut,

Voici quelques un des points de reforme demandés par les coordination régionales réeunies en coordination nationale.

1/ refuser l'accès à l'intermittence à un certain nombre de corps de metiers qui n'ont rien à faire dans le champ du spectacle: photographes, cuisiniers, barman, profs de musiques (ou autre) à l'année,....

2/ Obliger les entreprises (centre dramatiques nationaux, boites de prod, chaines de télé,...) à des embauches fermes au lieu de leur permettre d'embaucher des intermittents (très flexibles sur le marché du travail) qui travaillent pourtant à l'année grace aux ASSEDICS

3/ Baisser le plafond d'indemnisation des Assedics (il est possible de toucher jusqu'à 30000 balles en cumul par mois actuellement)

4/ Reglementer les pratiques amateurs (eviter notament la généralisation du travail au noir dans ce domaine)

5/ établir un différence entre les techniciens de boites de prestation (qui suivent une fiche technique) et les techniciens liés aux artistes (qui créent les fiches techniques) et qui sont donc dépendants de l'activité artistique de ces derniers.

il y en a encore quelques autres.....

En gros le MEDEF dit: "à cause des abus, il y a déficit: il faut donc réformer"

M Aillagon dit: "nous allons supprimer les abus!" du coup, à quoi sert la réforme?

Nous disons: "nous avons lu votre texte de reforme, il ne supprime en rien les abus! Nous vous proposons une vrai réforme"

Mais notre réforme, le MEDEF n'en veut pas. Comme dit plus haut, si on reformait vraiment et qu'on supprimait les abus les petits copains du MEDEF (TF1 et ses filiales et autres profiteurs...) auraient du mal à s'en sortir.

Faites l'effort de lire ce texte de réforme: vous verrez, c'est clair (façon de parler parceque ce texte est vraiment alambiqué) comme de l'eau de bols chinois.

P-S: pour Legalisator: relis bien ma première intervention sur le sujet, il me semble que j'avais bel et bien répondu à ta question.

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C'est vrai tu as répondu franchement à ma question et je dis "bravo".

Le but de cette question n'était pas de polémiquer comme l'afirme W. Eston mais simplement d'avoir un cliché "magicien" de cette grève. J'espère que William qui n'a rien à cacher, selon lui, allait apprécier que désormais les intermittents puissent avoir légalement d'autres activités...

Je pense que les diverses positions permettent d'éclairer une situation quelque peu confuse et on ne peut que se féliciter du ton courtois utilisé en la circonstance par les intervenants.

Ma position personnelle est très claire : une fois encore le gouvernement a commis une grosse erreur en ne s'attaquant pas en premier aux causes réelles du déficit (les faux intermittents employés par les grosses structures) et en ne consultant pas les intéressés (la majorité d'entre eux ne sont pas syndiqués).

La preuve de la maladresse de nos politiques : le choix des dates des décisions(en pleine période de festivals).

Quel gachis !

Aurons nous un jour des politiques courageux et plein de bon sens ? J'en doute ! [Lever les yeux au ciel]

Légalisator

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Cher Léglisator , je suis d'accord avec vous sur votre réponse! Quel gachis en effet. Non je ne polémique pas ici! Et je n'ai rien à me reprocher!!!

Non je ne souhaite pas que les pros s'isolent entre eux mais d'éviter de tendre des perches...car le climat n'est pas au beau fixe pour les intermittents et quelque fois je trouve blaissant de généraliser des faits à tous et de tout confondre, surtout sur un forum de passionnés!!!...

Voici un lien d'un article signé Bernard Kudlak

(visible sur le site du cirque plume):

Carnet de création de "Plic Ploc (07 07 2003)"

Yep

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Bonjour à tous,

Voila un excellent point de vu bien détaillé. Bravo Art-Gaêl !!

J'y comprends mieux et c'est un peu plus claire même si la réponse à vos attentes n'est pas gagnée.

Je tout à fait d'accord pour que l'on vire les photographes du milieu des intermittent. Ils n'ont rien à y faire. Je suis photographe et il est clair que c'est de l'abus car il existe 2 organismes nationaux s'occupant des autres catégories d'artistiques : l'AGESSA et la MAISON DES ARTISTES.

Beaucoup de mes amis et confrères photographes et graphistes s'arrangent pour etre intermittent (je ne sais comment et je ne veux pas le savoir) alors qu'il doivent être a l'AGESSA ou à la MAISON DES ARTISTES. Mais votre systeme est tellement avantageux qu'ils n'ont pas envie d'aller à l'AGESSA.

Depuis toujours : Quand le gouvernement ne peut pas faire plier les gros poissons (ici, TF1 and co) alors on tapent sur la tete des petits.

Je souhaite de tout coeur qu'une solution soit trouvée rapidement.

Je crois aussi qu'on peut être solidaire à un mouvement comme le votre mais sans pour autant faire la grêve. Je pense souvent aux couples mariés avec un seul revenu et aussi avec un gamin.

La force est avec vous.

PS : Un avis personnel : Je crois sincèrement que depuis le 11/09/2001 et avec ces futures réformes, les magiciens vont devoir adapter ou changer leur manière de gérer leur carrière et même changer leur manière de prospecter leurs clients. Il est interessant de voir que depuis le 11/09/2001, je n'ai jamais vu autant de magiciens me solliciter et me faire travailler (Merci encore au passage) pour des photos de studio. Je travaillais seul autrefois, je suis obliger de bosser à présent avec 3 graphistes pour boucler le travail. Les magiciens voyant l'activité au ralenti en profitent pour refaire leurs plaquettes/promo/web et ainsi mieux rebondir. Une excellente initiative.

A bientot

Zakary

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Merci à Art-Gaêl pour ces informations qui permettent au novice que je suis de mieux appréhender les revendications des intermittents.

Alors que d'autres auraient préférés s'isolés entre professionnels, les amateurs n'ayant visiblement pas le droit d'avoir d'avis ni d'être informés, merci à Art-Gaêl de nous donner le sien (d'avis) et les siennes (d'informations), de répondre sans jamais d'aggressivité même aux personnes d'opinion contraire.

Merci à Art-Gaêl de montrer qu'une discussion posée et argumentée vaut mieux que l'isolement ou que des railleries sans fin envers ceux qui ne partagent pas un avis, ou qui exposent des arguments parfois faux, ou qui ne demandent qu'à s'informer.

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Je vais y aller de ma petite analyse...

Citation:

Pourquoi le medef veut il la fin des aides ?

La volonté du medef est moins de réduire un déficit dont les chiffres sont très contestés (et contestables), que de supprimer à terme le principe même de l'indemnisation de l'intermittence. Est-ce une haine particulière envers les artistes ? Je crois qu'il n'en est rien, et que ses raisons d'agir sont beaucoup plus pragmatiques et cyniques.

Les intermittents du spectacle bénéficiaient de ce régime particulier compte tenu de leurs professions qui sont par nature précaires. Or, le monde du travail dans son ensemble tend peu à peu à suivre ce modèle (carrières en dents de scie, recours aux CDD renouvellés, recours à l'intérim, etc.) et à favoriser un corps salarial de plus en plus flexible, et par conséquent précaire.

Ces situations sont voulues par les DRH des entreprises, et le recours au "CDD d'usage" en vigueur dans le spectacle fait rêver le patronat qui y voit une véritable aubaine (on prend des salariés quant on en a besoin, puis on les jette sans rien leur devoir). Pour l'heure, le code du travail ne les autorise pas encore à y recourir.

Mais...

Tôt ou tard, au train où vont les choses, on nous expliquera progressivement que "pour rester compétitifs face à une concurence mondiale, il faut briser les obstacles aux volontés d'entreprendre". (Traduisez : flexibilité maximale pour tout le monde, abrogation générale des CDI et logique de marché pour tous les salariés). Cela ne se fera pas d'un coup : ce serait la révolution ! Mais peu à peu, en rognant de çi, de là quelques acquis sociaux sous le fallacieux prétexte d'égalité (en nivelant par le bas bien sûr)...

Du coup, "l'intermittence" jadis réservée aux emplois par nature précaire deviendra la règle. Mais alors, en toute logique, il faudrait indemniser tous ces gens régulièrement privés d'emploi !

Outre le coût exorbitant de ces mesures, cela garantirait un (petit) confort à ces millions de salariés et du coup, les rendrait beaucoup moins maléables. Reconnaître la précarité des intermittents du spectacle reviendrait donc à terme à reconnaître la précarité du régime général. Alors que par ailleurs, le spectre du chômage peut rendre les salariés très dociles et prêts à toutes les compromissions, pourquoi les entreprises s'en priveraient-elles ?

Supprimer le régime des intermittents à court terme, c'est donc faire une "frappe préventive" contre des conflits sociaux de l'ensemble des salariés avant même que ceux-ci n'éclatent.

Je crois donc que les attaques répétées du medef vers les intermittents relèvent d'un processus à long terme qui concerne l'ensemble de la société.

Citation:

Pourquoi le gouvernement suit le medef ?

Parcequ'issu d'un unique parti (UMP) et disposant de la majorité dans tous les organes de l'Etat (Assemblée Nationale, Sénat, Conseil Constitutionnel), le gouvernement n'a aucune opposition et peut légiférer sans aucun contre-pouvoir politique. Reste l'opposition de la rue, mais on a vu la dextérité avec laquelle nos gouvernants arrivent finalement à retourner une moitié du pays contre l'autre. (retraites, éducation)

Cette "droite décomplexée", comme elle aime à se qualifier elle-même défend naturellement les intérets de son électorat, et des groupes de pression (lobbies) qui l'ont portée au pouvoir. Le medef n'est que le plus emblematique d'entre eux.

code:

 Pourquoi les chiffres sont ils autant manipulés ?

[/code]

Cela n'est pas une spécialité de la droite. Les socialistes n'étaient pas mauvais non plus en la matière... Faire dire ce qu'on veut aux chiffres, on l'apprend à L'E.N.A. et c'est vieux comme le monde.

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    • Dieu est-il barbu ? de Stéphane Encel Dieu est contre le progrès ! Dieu est contre la démocratie ! Dieu, c’est la violence et l’intolérance ! Dieu est un homme ! Et puis même, Dieu est mort ! Autant d’idées reçues qui ont la vie dure. Autant d’idées reçues battues en brèche dans cet essai fulgurant. Si les religions ne cessent de s’inviter dans le débat public, on les connaît finalement bien mal.     Petit ouvrage très intéressant qui m'a bien plu. 33 idées (reçues ? 🙂) dont plusieurs discutées par ici depuis plus de 12 ans sont abordées et battues en brèche dans le livre. Par exemple l'idée (reçue ?) que nous avons discutée, ici, en décembre dernier est l'objet du chapitre 18 de l'ouvrage : Les guerres sont toujours menées au nom des religions   Extrait : Les spécialistes estiment que les grands conflits remontent au Néolithique, avec la sédentarité, l'agriculture et le perfectionnement des armes. Il s'agissait alors de défendre un territoire, les sources de subsistance. Il est vrai également que, aussi loin que l'on puisse remonter, par les sources scripturaires et archéologiques, des divinités étaient attachées aux territoires. (...) Lorsqu'une guerre se déclenche, elle est menée au nom des valeurs supérieures du groupe ou de la nation : religions, divinités, universels, démocratie, le Bien contre le Mal, royauté, utopies, idéologies, masquant, bien, d'autres, intérêts pragmatiques...
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