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Bonjour,

Je viens de lire à nouveau cette formule, je l'ai souvent faîtes mienne mais d'un seul coup, je me pose des questions et j'aimerais bien avoir votre avis.

Je suis tombé sur cette vidéo. Alors forcement, Alain Soral, ça plait ou ça plait pas, mais le sujet n'est pas là. Je vous invite non pas à regarder les deux heures de conférence mais juste ce petit passage d'une minute qui commence à 1:17:30. C'est très court mais il y a matière à réflèchir, je pense...

Voici la vidéo:

[video:youtube]http://www.youtube.com/watch?v=dGORJp4kjTI

Zappy (ouais, je sais, je suis toujours pas censé être là...)

PAS DE PANIQUE!

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Publié le (modifié)

Il faut écouter la question qques secondes avant.

Oui ça explique bien notre monde médiatique : pas de vraies réflexions mais des amas de mensonges acceptés par la nature humaine.

Le pb c'est encore une fois l'éthique. Le monde de la communication a le nez partout, dans de nombreux domaines de la société, et tout comme les magiciens qui sont prêts à utiliser n'importe quelle méthode pour réaliser leur effet, les gens de la communication sont prêt à utiliser eux aussi n'importe quel stratagèmes dont LE MENSONGE pour faire passer des idées, des programmes, des stratégies...

Pour moi le mensonge n'est pas assez dénoncé là où il existe.

En tout cas merci pour le doc.

Modifié par Melvin

Melvin

Publié le

La dictature de l'émotion au détriment de la réflexion n'est hélas pas une chose nouvelle. A. Soral, le dit d'ailleurs en parlant des menaces qu'il a reçu; aujourd'hui, la réflexion juste peut amener à des positions qui, parce qu'en opposition à un sentiment noble, seraient considérées comme absolument scandaleuses et vous ferait passer pour un cynique dénué de toute compassion alors qu'en réalité, elle constitue la meilleure réponse à une situation donnée. Mais pour l'accepter, il faut juste que l'on passe outre la première impression émotionnelle pour se poser et réfléchir calmement à la situation en question. Est-ce que c'est facile ? Non, pas tant que ça, certaines situations générant quand même de fortes charges émotionnelles.

My2Cents

:cool:

Woody

('tain, tu regardes quand même de drôles de trucs, Zappy... As-tu essayé "Insaisissables" mdr;) ?)

Publié le

A la réflexion :) , si l'on considère le propos concerné (à 1:17:30), je ne pense pas m'en être trop mal tiré mais au regard de la question telle que formulée par notre camarade Zappy et du contexte "spectacle" dans lequel elle est posée, je me demande si je ne suis pas hors sujet...

Publié le
A la réflexion :) , si l'on considère le propos concerné (à 1:17:30), je ne pense pas m'en être trop mal tiré mais au regard de la question telle que formulée par notre camarade Zappy et du contexte "spectacle" dans lequel elle est posée, je me demande si je ne suis pas hors sujet...

Est-on vraiment hors-sujet quand la réflexion est juste?

Zappy (Je ne fais pas que regarder des trucs bizarres... J'en fais aussi!)

PAS DE PANIQUE!

Publié le (modifié)

"La dictature de l'émotion au détriment de la réflexion n'est hélas pas une chose nouvelle. A. Soral, le dit d'ailleurs en parlant des menaces qu'il a reçu; aujourd'hui, la réflexion juste peut amener à des positions qui, parce qu'en opposition à un sentiment noble, seraient considérées comme absolument scandaleuses et vous ferait passer pour un cynique dénué de toute compassion alors qu'en réalité, elle constitue la meilleure réponse à une situation donnée. Mais pour l'accepter, il faut juste que l'on passe outre la première impression émotionnelle pour se poser et réfléchir calmement à la situation en question. Est-ce que c'est facile ? Non, pas tant que ça, certaines situations générant quand même de fortes charges émotionnelles."

Oui mais en plus, notre principale entrave à notre réflexion c'est souvent de ne pas avoir les bonnes données de bases. Si ces données sont erronées de manière volontaire, par idéologie par exemple, ou si elles sont incomplètes car mal maîtrisées par les journalistes, il est difficile de se forger une opinion juste.

ça me rappelle l'histoire du "nuage de Tchernobyl au dessus de la France" : on sait désormais que la radioactivité du "nuage" au dessus de la France était minime, équivalente à celle de nos roches granitiques par exemple, mais le fait qu'il y ait eu mensonge au départ sur le fait qu'il n'y avait pas eu de "nuage" au-dessus de la France a porté tout le débat sur ce fameux "nuage" qui pour le fait est une donnée très incomplète sans nous parler de ce qu'il contenait véritablement. Ainsi les media se sont pourvoyés dans un débat mensonge/pas mensonge avec comme toile de fond un élément approximatif ("le nuage") sans se soucier de nous parler avec précision des mesures réelles de la radioactivité. Et depuis tout le monde pour parler de cette affaire nous parle du fameux "nuage" qui finalement était bien passé et personne ne nous parle jamais encore aujourd'hui des véritables doses mesurées. (voir ce livre : http://www.amazon.fr/La-pomme-latome-histoires-contemporaine/dp/toc/2738116531)

Modifié par Melvin

Melvin

Publié le (modifié)

Salut Zappy,

Alors forcement, Alain Soral, ça plait ou ça plait pas, mais le sujet n'est pas là.

Oui, effectivement le sujet n'est pas là, mais quand même, c'est Alain Soral...

:cry:

Faut être conscient qu'il y a des endroits oú, quand on y met les doigts, les yeux, les oreilles ou des neurones, ils ressortent en sentant foutrement la m****.

KSoeze (quand même, en même temps, un sujet sur la télé qui rend con et un autre avec Soral, fallait l'oser...)

Modifié par KSoeze

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    • Voici un extrait de la FISM : Le règlement est très vague et de ce fait, on peut arguer que la simple disparition d'un FP dans un foulard aurait compté. Maintenant comme on peut voir plus haut, Dani n'a pas été éliminé. A moins, de discuter avec les juges, il est donc difficile de savoir ce qu'il lui aurait permis d'avoir plus de points.
    • Bonjour, Plus frappant peut-être était surtout l'hommage final à René LAVAND, et ses trois boulettes de mie de pain dans la tasse, exécuté ici à quatre mains...ou plutôt à deux mains sur quatre - Rubi FEREZ étant la main droite et Fernando NADAL la gauche ; et sans récitation de poème non plus mais en musique. Le duo FEREZ-NADAL fonctionne ceci dit à l'opposé de celui de Pepe CARROLL et Juan TAMARIZ - si je m'en réfère à leurs apparitions dans la série Magia Potagia. *** Pour Pepe CARROLL et Juan TAMARIZ la dramaturgie du numéro se nouait généralement sur une mise en compétition entre eux, se lançant des défis mutuellement, essayant de surpasser l'autre ; ou, parfois, le fantasque et farceur Juan TAMARIZ tendant un "piège" dans le dos de l'élégant et suave  Pepe CARROLL -modifiant par exemple avec un clin d’œil au public l'ordre de certaines cartes, ou mélangeant carrément le paquet à son insu. Mais immanquablement Pepe CARROL retombait sur ses pieds, comme si de rien n'était, l'embuche tendue par J.TAMARIZ effacée par magie... Dans ce dispositif-ci,  l'intérêt est que ce conflit narratif "extérieur" entre les deux magiciens agit à la manière d'une couverture pour leur collusion secrète bien réelle : le mélange de l'un destiné à compliquer la tâche de l'autre - récit apparent- a en réalité bien l'objectif par exemple d’amener secrètement l'arrangement voulu sur le dessus du paquet, arrangement qui permettra justement au second magicien de "briller" en dépit de l’apparente traitrise du mélange du paquet par le premier ( voir l'introduction du classique  "Magic and Showmanship" de H.NELMS pour un autre exemple de  conflit narratif apparent  comme couverture du modus operandi réel de l'effet, par complicité secrète entre les deux adversaires déclarés du récit). *** Le duo FEREZ-NADAL, lui, est soudé pour produire l'effet magique, soudé littéralement bien souvent, épaule contre épaule. La séquence intermédiaire du numéro à une main chacun sur la guitare, et à une main chacun sur la table pour y produire l'effet magique, illustre cette complète coopération. S'il y a bien une dynamique de (léger) conflit entre les deux personnages elle n'est pas sur la table mais sur leurs visages avec deux leitmotiv : les lunettes de Fernando ne cesse de lui glisser sur le bout du nez et c'est Rubi qui les lui remonte en place. Ce simple geste pose les deux personnages : Fernando est le "sérieux" du duo, soucieux des apparences, et Rubi est l’affectueux, le bienveillant. Fernando, par souci des convenances, ne cesse d'arracher un cure-dent d’entre les dents de Rubi, et le cure-dent malicieusement fait perpétuellement sa réapparition dans la bouche de Rubi. Mais aucune provocation de l'un par rapport à l'autre ici, non, c’est juste que Rubi est l'enfantin des deux -et son cure-dent, et bien, il ne peut juste pas s'en empêcher c'est tout. Avec son visage ovale illuminé de son franc sourire, ou même lorsqu'il fait fait son mystérieux - tel un petit enfant qui aurait caché un objet dans sa main et nous lancerait "Devine !"-, Rubi FEREZ a un charisme tel qu'il désamorce instantanément tout bras de fer magicien-public quant au secret : la magie advient, tout simplement. *** À noter qu'il y avait un autre duo en compétition de micro-magie, les suisses Omini et Nico qui ont vendredi matin fait l'ouverture de la 3e et dernière session de la compétition close-up/magie de salon, avec un numéro extrêmement soigné, bien construit, où des balles éponges vertes sont des virus qui se multiplient et infectent un des magiciens : bâtonnets de test dans la narine, thermomètre, masque sanitaire, tous les accessoires employés sont parfaitement justifiés, la progression dramatique comme la maladie passe de l'un à l'autre très claire. Le thème choisi qui ne rappelle  guère de bons souvenirs à quiconque les a-t-il desservi ? Sans doute, mais plus globalement il parait assez net que ce jury était sur une ligne "la magie avant tout", et s'est montré globalement très peu sensible à toute mise en contexte narrative de la magie* du moins c'est comme cela que je le perçois (seul au palmarès Starman et son numéro de dépressif après une rupture amoureuse peut être vu comme une légère exception)  (je m'en vais relire à ce sujet la section de L'Arc en Ciel Magique où J.TAMARIZ analyse longuement le mélange magie et narration). *C'est cette même ligne très arrêtée du jury qui a sans doute, comme pour Omini et Nico, compliqué la tâche aux numéros de Air One, Bertrand MORA et Robin DEVILLE puisque chacun à leur manière assumait des partis pris narratifs justement très marqués, assortis d'un travail sur les personnages et sur le conflit dramatique qui en découle. Je repense à l'excellent "Conspirations" spectacle de mentalisme donné la saison dernière au LUCERNAIRE et qui proposait par sa mise en scène astucieuse, levant et rabaissant virtuellement l'invisible 4e mur au gré des effets, comment une magie fortement théâtralisée est possible. Chauvinisme en passant : au contraire des délégations italienne, allemande, bulgare ou autrichienne (olalala l'Autriche pitié) qui nous ont toutes infligés au moins un numéro irregardable, tous les candidats français en magie de salon et close-up qu'on en ait apprécié ou pas le  résultat final, leur parti-pris artistique, leurs effets magiques, témoignaient d'un travail de mise en scène, sans doute perfectible, mais avec au moins à chaque fois une recherche de quelque chose. On ne pouvait vraiment pas en dire autant donc de bien d'autres pays. *** Ces six jours furent intenses, passionants, et totalement épuisants : épuisants par ces montagnes russes émotionnelles quand on passe d'un numéro où du fond de son siège on se sent en total empathie avec l'artiste, on croiserait presque les doigts pour que le numéro tienne jusqu'au bout, on vibre et on craint, puis l'instant d’après on aimerait se terrer sous son siège tant le numéro proposé tourne à la débandade complète, le numéro s'étire, la confusion embrume les esprits, les applaudissements s'étiolent, la gêne s'installe. Épuisants aussi car intellectuellement c'est une sollicitation constante, chaque choix thématique, choix de mise en scène, de musique, d’accessoires, de chorégraphie, de texte suscitent une foule d'interrogation, d'idées, on imagine des alternatives, on reconnait un principe plus ou moins bien employé, on s'interroge sur un texte,  peu importe qu'on adhère ou pas, c'est un bouillonnement de créativité qui vous lessive, qui parfois frise l’excellence, parfois sombre dans des approximations difficilement recevable côté public, mais qui toujours exige une concentration soutenue s'il on veut analyser à fond chaque numéro- et par analyser j'entends aller au-delà du "oulalala il a flashé" ou des conjectures quant à la méthode employée (après, le 3e jour des session de close-up et magie de scène, vendredi donc 5e jour de la FISM, on ne cachera pas que c'était visiblement et surtout bruyamment 😉 difficile pour beaucoup de suivre encore la compétition tant la fatigue était grande) . Admiration aussi pour ceux, tous ceux, qui s'y collent :  que de mains qui tremblent, que de voix qui déraillent sous le coup de l'émotion, que de gestes techniques qui dérapent sous la pression, mais ils y sont allés quand même, dans l'espoir de créer un moment magique.  Chapeau. L'aspect compétition, délégation des pays, avait été ici même discuté avant la FISM : très franchement ces questions une fois qu'on est dedans s’envolent instantanément, l'ambiance fabuleuse qui se crée autour de la compétition, le plaisir de voir les équipes soutenir avec un chauvinisme bon enfant leurs différents candidats vous emporte-on a souvent la standing ovation facile, mais qu'importe c'est le jeu. Au contraire même l'idée d'avoir des équipes qui soutiennent les artistes dans tous les domaines, créatifs, techniques, et pourquoi pas psychologique - la pression est telle- paraît assez évidemment la voie à poursuivre et amplifier. *** Et zut ... ce matin -après un retour dans la nuit homérique de quelque sept heures depuis TURIN pour PARIS- je me suis surpris à fredonner "Abracadabra"... arghhhhhh Lady GAGA sort de ce corps...  
    • Merci pour cette précision. Je pensais que Dani concourrait uniquement en invention. Il reste dommage que dans la catégorie GI, on exige deux illusions différentes. Pas certain que des effets additionnels de magie générale suffisent avec une seule grande illusion. C’est du moins ce que l’on m’a expliqué à plusieurs reprises, mais peut-être les choses ont-elles changé ( ou mériteraient d’évoluer dans le cas contraire). 
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