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Bon, merci pour tous vos commentaires - et c'est un peu pour eux (vous) que je poste ces vidéos (pour répondre en partie à l'une des questions), mais pas seulement.

Alors:

- La carte noire est en effet une carte de coupe. J'essaie de coller au plus près de la procédure "officielle" qui veut que le jeu soit coupé d'une seule main, et sur une carte de coupe (pour éviter les glimpses et les donnes du dessous - ce qui n'évite rien, mais c une autre histoire...). Bizarrement, le règlement ne prévoit pas pas que ce soit un autre joueur (celui de droite) qui coupe, mais le dealer - et de cette façon. Va comprendre pourquoi, c'est comme ça. De toute façon là encore, ça ne change rien, pas vrai? (c juste un peu plus simple).

- La raison pour laquelle je publie ces vidéos, est que YouTube est un formidable outil de pub pour le monde entier (dans mon expérience, c même supérieur à un site, même très bien fait), et c pourquoi j'y publie de temps en temps des vidéos - d'autres sont en prépération. Et puis, c un bon exercice, pcq je sais que les p'tits magicos vont se passer les films image par image, donc ça a intérêt à être bien fait. Je le sais, je fais pareil.

- Sur la différence entre Zarrow et Shank, ça risque de nous entrainer un peu loin. En 2 mots, la différence est qu'il n'y a pas de slip cut pour amener une carte de couverture sur l'autre paquet (et que parfois il n'y a pas de carte de couverture du tout). Mais cela dit, le Shank a été popularisé par Marlo (The Shank Shuffle, 1972), et il est devenu très contesté par de nombreux auteurs sérieux (Shank ayant un peu "piraté" le Zarrow, quand même...). La technique que j'utilise est ma variante du Oeink Shuffle, qu'utilise Steve Forte - et qui est à mon avis la meilleure façon d'effectuer un Zarrow vraiment convainquant.

- Sur le thème "choisis une main, le nombre de joueurs, et le joueur gagnant", j'utiliserais la donne du dessous et non pas un Stacking. D'abord pcq je ne suis pas assez efficace en stacking (mais j'y travaille), et ensuite pcq la Bottom est tellement pratique et rapide, c ma voie la plus courte. L'intérêt est alors qu'on peut demander ces 3 questions APRES avoir simplement stacké le nombre de cartes voulues sous le jeu, et faire des pseudo-mélanges classificateurs - pour le coup "invisibles" - et dealer. Il suffit de conserver un bottom slug pendant les mélanges (qui fera sans doute l'objet d'un film, tiens...)

La Bottom fera certainement aussi l'objet d'un prochain film...

En tout cas merci pour tous vos commentaires sympas - qui sont une des raisons essentielles de ces petits films , ça réchauffe le coeur, vous ne pouvez pas savoir.

JJS

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    • Merci Otto pour ton compte-rendu très agréable à lire, tout en légèreté. J'en déduis que Voronin est quelqu'un de simple et de très sympa en plus d'être un grand artiste. Avec Finn Jon et Oguz Engin, il fait partie des quelques magiciens que j'aimerai rencontrer depuis que je suis gamin mais pour lesquels l'occasion ne s'est pas encore présentée. Par contre j'ai du mal avec la vodka mais mon père fait un très bon ratafia, ça fera l'affaire pour trinquer avec lui et les copains le jour venu.  
    • C'est en grande partie parce que ce congrès se déroule sur Paris. Il y a moins de contraintes (déplacements, hôtel, repas) donc l'organisation pour y aller nécessite moins de recherches et il y a des frais en moins. Si ce congrès avait lieu loin de Paris, il rencontrerait, je pense, pratiquement les mêmes problèmes que le congrès FFM. C'est aussi plus intimiste donc on se dit qu'on va un peu plus prendre son temps, échanger plus facilement avec les artistes et les autres congressistes. Pour être allé dans des congrès dans différents pays (The session en Angleterre, BMF en Belgique, FFAP en France et Masters of Magic en Italie), je dirais que ceux qui ont le public avec le plus de jeunes sont les congrès Italiens et Anglais. Pour The Session, la proximité de Londres joue indéniablement. Pour Blackpool, je n'y suis encore jamais allé mais c'est la très grande foire aux trucs qui semble être le plus gros point d'intérêt. Pour les congrès Italiens, c'est très animé avec Walter ROLFO et son équipe (entre les soirées à thème, les hall avec du mobilier qui favorisent au maximum les échanges, une ambiance toujours assez festive et surtout de très beaux plateaux, de beaux programmes). Je regrète juste qu'il ne fasse plus le congrès à Saint Vincent qui est une magnifique petite ville avec un casino qui comportait une salle de spectacle garantissant une bonne visibilité contrairement aux salles à Turin). Et pour les Français, Allemands et Suisses, ça faisait aussi moins de route. Pour revenir aux masterclass, je pense que les déceptions sont essentiellement par rapports aux masterclass dans les congrès que l'on règle en plus, parfois assez cher et qui se font sur 2h souvent et par groupe de 10 à 15, ce qui n'est pas un format adapté. Ce sont ces masterclass qui, je pense, laisse l'impression d'avoir assister plus à une conférence en petit commité qu'à une vraie masterclass. Il faut un après-midi voir une journée entière pour laisser le temps au maître de stage de voir ce que vous savez faire, évaluer votre niveau et puisse vous corriger, vous donner les bons tuyaux pour progresser. Et il ne faut selon moi ne pas être plus de 6. Mon raisonnement est le même que pour les cours de soutien que je donne à certains élèves en Physique-Chimie. Au delà de 6, en 1h de soutien, je ne peux pas passer plus de 10 min derrière chacun et ça revient à refaire un cours classique plus qu'un cours de soutien. En 1h, j'aborde les difficultés sur à peu près un chapitre donc des exercices sur un même sujet. Pour un masterclass de magie, en un après-midi, on peut envisager de travailler sérieusement 4 - 5 routines si elles sont déjà apprises (si les "élèves" savent déjà la faire mais mal et qu'il faut les corriger), moins si on part de zéro (si il faut apprendre la routine). Et puis par rapport à un cours de soutien où on sait que tous les élèves qui vont y venir sont en grande difficulté, le niveau sera plus hétérogène dans un masterclass de magie (entre celui qui maîtrise déjà bien la routine et qui veut pousser le truc plus loin, trouver des plans B ou C si il arrive ceci ou cela, trouver une accroche, une présentation et celui qui aimerait présenter la routine mais qui l'a juste vue ou lue). Il faudrait presque faire des groupes de niveaux après une première partie en commun. Mais certains n'accepteraient peut-être pas d'être mis dans les "débutants" après avoir payé cher l'entrée. Gérer les égos est aussi un obstacle parfois mais il est vrai que lorsqu'on se retrouve dans un groupe ou l'un demande à apprendre une technique de base, c'est un peu rageant pour d'autres.  
    • J'ai toujours cru qu'une masterclass était un mot un peu branché pour parler d'un atelier en petit nombre sur un thème précis. Je n'ai jamais vu de conférence se nommant masterclass. Sinon, faisant partie d'un tout petit club qui organise deux conférences à l'année (Amiens), je rejoins ce qu'a dit Marc sur bien des points (mais pas sur l'éducation des jeunes qui,je pense, peuvent rester friands de "live"... Mais tout dépend avec qui. J'ai, par exemple, l'impression que le congrès organisé par Magic Dream rassemble plus de jeunes que, disons, le congrès FFAP).    Après, moi, ce que je préfère dans les conférences, ce sont souvent les échanges avant et après (de préférence au bar ou au restaurant, où ça part parfois en masterclass improvisées 😅)
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