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Ben, le coup de l'assoc, je trouve ça un peu débile...

Une voiture électrique rechargée grâce à une source éolienne ou hydraulique est LARGEMENT plus propre qu'un véhicule muni d'un moteur à explosion.

Le problème, c'est le nucléaire, pas la voiture électrique.

Modifié par KSoeze
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Ben, le coup de l'assoc, je trouve ça un peu débile...

Il faut bien que quelqu'un fasse quelque chose pour que les pubs ne soient pas toutes mensongères... puisqu'en France il n'y a pas de contrôle des publicités (hormis par un organisme d'auto-régulation (!), l'ARPP, ex BVP, qui ne fait pas grand chose...)

Une voiture électrique rechargée grâce à une source éolienne ou hydraulique est LARGEMENT plus propre qu'un véhicule muni d'un moteur à explosion.

Je suis d'accord avec ça.

Ceci dit, pour faire le bilan écologique d'un véhicule électrique, il faut aussi prendre en compte les autres sources de pollution, notamment ses batteries.

Et puis la fabrication de la voiture, puisque celle-ci compte pour moitié de son bilan énergétique, qu'elle soit électrique ou non.

On pourrait aussi faire des voitures à moteur à explosion qui consomment moins (il existe des moteurs qui consomment moins de 3 litres aux 100, voire 2 litres).

Le problème, c'est le nucléaire, pas la voiture électrique.

Tout à fait d'accord, il faut évidemment développer les énergies renouvelables et sortir progressivement du nucléaire.

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Je vous propose ceci :

Cette Phantom EE, que rien ne différencie d'une autre, est une voiture électrique expérimentale qui fait actuellement le tour du monde. (Jean-Michel Turpin)

6362.jpg.19a11b8eca9449fb587cefad3cc03f48.jpg

  • 2 weeks plus tard...
Publié le

L’expression la plus codifiée cependant est certainement le sourire. Ainsi le sourire jusqu’aux oreilles, niko niko, est une figure obligée de la vie sociale. Les voisins qui se croisent dans la rue, les inconnus qui sont présentés pour la première fois, les modèles féminins dans les catalogues, les professeurs de langues dans les écoles pour adulte, les personnels d’accueil dans les aéroports…Tous sont sensés sourire car cela fait partie de la bienséance élémentaire entre personnes civilisées. Cela rentre aussi dans la définition complexe que les japonais ont des services marchands. Au Japon, l’acte de consommer, au-delà de l’objet convoité, doit être un bien être en soi. Et le plaisir commence quand on vous sourit…

Dans les rapports conviviaux aussi le sourire est un trait imposé. Après l’université, les japonais voient en général assez peu fréquemment leurs amis. Les rencontres sont programmés tellement à l’avance qu’il faut absolument les réussir. Un pique nique, un rendez-vous au café, un diner au restaurant, seront au Japon presque toujours des théâtres de sourire.

« les salutations se font toujours et sans faute avec un faux sourire » rapporte en 1585 le jésuite Luis froid. Vrai ou faux, peu importe ; le sourire est comme l’appétit : l’envie de sourire vient en souriant. De plus elle est contagieuse. Si en Europe le sourire « insincère » est frappé du sceau de l’hypocrisie, au Japon , il est au contraire considéré comme une marque d’élévation et de contrôle de soi. C’est une manière de se placer dans une posture positive pour communiquer et dominer la réalité parfois plus sombre de son état d’âme. Une forme de respect d’autrui. Certes, les européens renâcleront moins à montrer leur véritable état d’âme. Pour autant, seront-ils vraiment plus francs et plus sincères, notamment quand s’agit d’obtenir quelque chose de quelqu’un ?

Outre le sourire, dans le hanashi, la conversation, particulièrement celles des femmes, les messages sont systématiquement ponctués par une expression faciale adéquate. Caractère culturel singulier, les japonaises acquiescent énormément avec des coups de têtes rapides de faibles amplitudes à ce que dit leur interlocuteur. Le faciès s’anime alors à outrance, contre-pied à l’immobilité habituelle : les yeux s’écarquillent, les lèvres s’entrouvrent et se plissent, les yeux s’éclairent et l’observateur se laisse fasciner par la beauté de ces mouvements jusque là secrets et insoupçonnables. La gestique sera abondamment ponctuée par les mots et les interjections qui conviennent, des haï, des un, des eue, des So nada, des naruhodo…Autant de formules qui veulent à peu prêt toutes dire la même chose : oui, j’ai compris, ah bon ? Une question de respect finalement : être avec quelqu’un implique une empathie et une disponibilité sans faille.

L’expression faciale, Hyoujou en japonais, a une importance cruciale dans la grille de lecture que les japonais applique pour juger un individu . Un japonais pourra penser : je n’aime pas l’expression faciale de cette personne ou au contraire, son expression faciale est très mignonne. Le Japon n’est pas le pays des mous disgracieuses et des grimaces outrageuses.

Entraînement nécessaire programmer avant de partir au Japon : contrôle du visage option : toujours avoir l’air avenant.

http://bizarreriesjaponaises.blogspot.fr/2012/04/les-expressions-faciales-des-japonais.html

Publié le

Il est faux de prétendre que l'on aura bientôt plus de pétrole. Rien que sur le début de cette année il en a été trouvé dans le golfe du Mexique (encore plus), en France, au Liban, en Norvège, Maroc etc.. (allez voir sur Google). Voici bientôt un siècle que l'on nous annonce la fin du pétrole ! Actuellement les réserves sont estimées à plus de 100 ans et les prix risques de dégringoler !

La pollution due aux voitures diesel est une réalité pour les vieilles voitures. Si vous achetez une nouvelle diesel vous verrez que les particules sont éliminées à plus de 99 %. Pour l'essence remercions les écolos qui sont parvenus à remplacer le plomb (les cas de saturnismes connus les sont dans les usines travaillant le plomb et les anciennes conduites d'eau en plomb) par du benzène cancérigène au niveau du foie.

Dans ma carrière j'ai vu des dizaines de petites entreprises fermer pour des raisons environnementales impayables ! Les mêmes produits viennent actuellement de Chine ou des Indes et nous avons le chômage.

Publié le
Il est faux de prétendre que l'on aura bientôt plus de pétrole. Rien que sur le début de cette année il en a été trouvé dans le golfe du Mexique (encore plus), en France, au Liban, en Norvège, Maroc etc.. (allez voir sur Google). Voici bientôt un siècle que l'on nous annonce la fin du pétrole ! Actuellement les réserves sont estimées à plus de 100 ans et les prix risques de dégringoler !

Les réserves de pétrole (exploitables à un coût admissible) seront épuisées vers 2050. Les quantités découvertes diminuent chaque année.

Depuis les chocs pétroliers des années 70 le prix du pétrole n'a cessé d'augmenter, et même à 100$ le baril, il est encore bon marché par rapport à ce qu'il sera dans les années à venir, probablement plusieurs centaines de $.

Mais ce qui compte n'est pas le moment où l'on mettra la dernière goutte de pétrole à prix d'or dans le dernier avion militaire.

Le problème vient bien avant, au moment du pic de production, c'est à dire le moment où la production mondiale commence à baisser, et où les besoins mondiaux se mettent donc mécaniquement à dépasser la production possible. C'est là que le vrai choc pétrolier interviendra. Or on est précisément en ce moment en train de passer le pic de production.

De leur côté les pays producteurs de pétrole, et les compagnies pétrolières, ont intérêt financièrement à surestimer l'estimation de leurs réserves et donc à nier ce problème.

De toute façon la combustion de toutes les ressources fossiles disponible au rythme actuel est impossible, car la planète ne pourra pas le supporter, et les ressources atteignent toutes, les unes après les autres, leur pic de production.

Quelques infos sur les dates de fin des ressources : ici

(exemples : 2025 : fin de l'or, 2039 : fin du cuivre, 2040 : fin de l'uranium, 2050 : fin du pétrole, 2158 : fin du charbon)

mais le choc, c'est le pic de production, et pour certaines d'entre elles, dont le pétrole, c'est maintenant.

http://www.wolfatthedoor.org.uk/francais

http://terresacree.org/petrole4.htm

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    • Je suis allé voir son spectacle avec ma compagne il y a quelques années. C'était très bien écrit, scénarisé et présenté. De l'humour sans tomber dans le lourd, de très belles routines et une bonne présence sur scène. Une personne qui cherche une prestation pour un anniversaire et qui voit cette vidéo peut se dire à tort que la prestation proposée est en dehors de son budget et ne franchira même pas le cap d'une demande de devis. Autrement dit, faire une vidéo dans un cadre luxueux permet de viser certains clients mais peut aussi priver d'autres clients. C'est un choix. Cela ne veut pas dire que c'est un bon ou un mauvais choix.
    • Je fais parti du Champagne Magic Club de Reims depuis  près de 18 ans (depuis 2007) et j'ai toujours connu les conférences à peu près au même prix (entre 350 et 450€), tout comme le prix d'entrée moyen (20€). Les choses que j'ai pu constatées en 18 ans, avec en moyenne 6 conférences par an de 2007 à 2017 environ (nous étions l'un des clubs qui en organisait le plus à cette époque) puis 4 jusqu'à nos jours : - le prix des hôtels a bien augmenté : avant une chambre correcte coûtait 60-70€ (Ibis rouge) et aujourd'hui cela coûte 120-130€. Une conférence coûte donc en moyenne entre 470 et 580€, hors repas. - le nombre de magiciens venant assistant aux conférences a baissé : avant, nous étions sur 20 à 30 en moyenne et aujourd'hui 10 à 20 à quelques exceptions près. Faites le calcul à 20€ en moyenne, le club éponge à chaque fois et ses seules sources sont les cotisations (55€ à l'année avec deux entrées aux conférences incluses) et un gala tous les 10 ans. Et les conférences ne sont pas les seuls frais du club bien entendu. - la qualité des conférences est très variable et le choix de ces dernière se fait sur la base d'une publicité qui présente toujours l'artiste comme le meilleur, avec une liste de points vaseux comme "vous aidera à améliorer votre magie", "effets visuels à fort impact", etc...mais pas de contenu précis. David Stone indique à chaque fois le contenu précis de sa conférence. Il fait parti des plus cher (450€+hôtel) mais on le prend à chaque fois parce qu'on sait quel est le menu, on sait qu'il ne va pas nous présenter la même conférence que celle 10 ans avant en faisant croire à une nouvelle et cet artiste fait toujours le plein (25-30 personnes en moyenne, c'est ça le plein pour nous). Il y a aussi le fait qu'il ne fait pas une tournée de conférence très souvent donc il y a une attente. Je pourrais dire la même chose de @Luc APERS : il indique bien le contenu de sa conférence et même si il n'est pas encore aussi connu des magiciens que David Stone, on sait qu'on peut prendre le risque de mettre un peu plus parce qu'on sait que cela va plaire au plus grand nombre et qu'on aura pas trop à éponger. Le fait qu'un conférencier présente une conférence très proche voire identique à celle qu'il avait présentée 10 ans avant n'est pas un problème en soi. Ce qui est mal perçu est le fait qu'on nous les présente comme des "nouvelles conférences". Revoir Michael Ammar présenter sa routine de gobelets, Juan Tamariz présenter sa "Triple coïncidence" ou @Gaëtan BLOOM présenter ses épingles est toujours un plaisir mais c'est en grande partie parce que l'on sait justement qu'il vont nous présenter ces routines que l'on aime revoir. D'une manière plus globale, ce sont les magiciens français qui indiquent le mieux (ou un minimum) le contenu de leur conférence. Peut-être parce qu'ils nous envoient leur proposition directement. Je n'accuse pas les autres d'être trop vaseux mais leur publicité (ou présentation de la conférence) l'est souvent (après, qui la rédige ? Nous ne le savons pas). Le choix se fait alors sur les bases de ceux qui connaissent l'artiste et son travail. Les conférences "marchands de trucs" (conférence ou chaque routine ou presque nécessite l'achat d'un gimmick ou d'une vidéo auprès du conférencier) ne sont également pas un problème tant que c'est dit dès le départ. Ce sont les déceptions suites à un manque d'information qui font que nous n'allons pas prendre tel ou tel artiste ou que nous ne mettrons pas 450€ plutôt que 350€. Ayant participé à l'organisation d'un congrès (planning, contact des artistes, gestion des entrées du public), je peux également dire que les prix sont les mêmes pour les conférences lors de congrès sauf que la conférence dure 1h et est souvent doublée au lieu d'une seule conférence de 2h en moyenne (avec une pause champagne chez nous) dans un club. Alors oui, une conférence est payée en moyenne 3 à 4 fois moins cher qu'un numéro de gala alors que l'artiste ne se contente pas de présenter des routines mais il les décrit pour que d'autres les présentent correctement à leur tour ou reprennent certaines idées pour en faire autre chose mais le public n'est pas le même (le nombre surtout) donc les moyens pour financer un tel évènement ne sont pas les mêmes. Nous avons fait le choix, pour continuer de recevoir des conférenciers sans être trop dans le rouge et sans augmenter nos prix d'entrée, de réduire le nombre de conférences à 4 au lieu de 6. Alors, on va me dire qu'il faut augmenter le prix d'entrée. Nous l'avons déjà fait un petit peu mais si nous allions au delà, nous aurions encore moins de monde. Ce n'est pas viable. Et croyez-moi, le club ne fait aucun bénéfice sur le dos des conférenciers, bien au contraire. Je parle pour le club de Reims en tout cas. Les problèmes majeurs par rapports aux conférences (et aux congrès d'ailleurs) sont deux : - le manque d'informations importantes précises et assez tôt : date, lieu, prix et surtout contenu (et pour un congrès, c'est le plateau qui devrait être annoncé complètement au moins 6 mois avant; c'est faisable, c'est un choix) - le fait que beaucoup de magiciens préfèrent aujourd'hui apprendre sur internet (avoir tout tout de suite et gratuitement) plutôt que d'aller sur des congrès et des conférences. Ils préfèrent acheter un tas de gimmick, de vidéos, etc...qui leur procure le sentiment de tout avoir plutôt que d'aller voir des spectacles, des conférences et des congrès (où il faut en plus s'organiser pour le transport, le logement, les repas). C'est un phénomène de société qui n'est pas propre à l'univers des illusionnistes mais que l'on retrouve dans toutes les associations : théâtre, danse, même les associations de musique et de sports commencent à voir la moyenne d'âge de leurs membres augmenter. On le voit aussi dès que l'on va voir le spectacle d'un artiste visuel (illusionniste, clown, jongleur, mime, etc...) ou une pièce de théâtre (même moderne) dans un théâtre : la moyenne d'âge est de plus en plus élevée. Les jeunes investissent dans leurs portables, dans leurs chaussures, leurs vêtements, dans certains concerts mais rarement dans les sorties spectacles voire dans les sorties tout court. On est dans le "paraître" avant tout, dans l'image. Les jeunes sont élevés ainsi aujourd'hui. Ce second point est donc insolvable à l'échelle de notre monde de magiciens car il touche à l'éducation. Et je ne parle pas de l'éducation nationale dont le rôle devrait uniquement être d'instruire et de former mais du rôle des parents. Trop de parents ne passent pas assez de temps avec leurs enfants aujourd'hui. Parfois par contrainte mais aussi plus souvent qu'on ne le croit par choix bien qu'ils le nient. On touche donc à un sujet bien plus complexe et plus vaste, la difficulté d'être parent aujourd'hui et d'élever des enfants. Le premier point en revanche peut être résolu à notre échelle : - pour les conférenciers, il s'agit de s'assurer que la présentation de leur conférence soit claire et précise même si, pour conserver l'effet de surprise de certaines routines, il est compréhensible que la présentation n'en dise pas trop non plus. Toute la subtilité est là : en dire suffisamment pour que l'on sache à quoi s'attendre sans en dire trop pour garder quelques surprises. - pour les congrès : c'est une histoire de prise de risque. La stratégie actuelle est d'attendre d'avoir des inscriptions (et donc des ressources financières) pour engager des artistes et si les organisateurs ne se rendent pas compte que cette stratégie ne fonctionne pas depuis des années, c'est qu'ils ont de la merde dans les yeux, je n'ai pas d'autre mot. Si le plateau est bien choisi, les gens s'inscrivent. C'est comme dans un restaurant : vous regarder le menu, les tarifs et si ça vous plaît, vous y aller. Pour aller voir un spectacle : vous consulter le site de la salle (théâtre, parc des expos, etc...) ou sa brochure papier, une affiche et si tel artiste vous plaît, vous réservez vos billets. Je n'ai jamais vu un évènement demander à régler avant en ne fournissant comme seules informations que le lieu, la date et le prix. Encore une fois c'est comme si on vous demandait de payer pour aller à un concert sans qu'on vous donne le nom de l'artiste, au cinéma sans annoncer le film que vous pourrez aller voir, au restaurant sans vous donner le menu, à un spectacle sans info sur son contenu autre que la date, la salle et le prix. Et cette histoire de prix progressif, c'est bien pour les avions et les trains (et encore) mais si certains croient qu'il y aura plus d'inscriptions au prix fort parce que les artistes auront été annoncés, et bien...vous voyez ce que ça donne depuis un moment. Pour revenir aux conférences : payer un conférencier au prix d'un numéro de gala (donc 1200-1500€ en moyenne, parlons concrètement) nécessiterait pour un club recevant disons 20 personnes : - soit d'augmenter l'entrée à 60-75€ et il n'y aura jamais 20 personnes à ce prix aujourd'hui à part pour quelques très grands noms qui ne viendrons jamais en conférence dans un club. - soit d'avoir 60 à 75 personnes en gardant le même tarif d'entrée (20€), ce qui est pire car non seulement réunir ce nombre de magiciens dans un petit club est très difficilement réalisable mais en plus ce serait une conférence dans des conditions défavorables aussi bien pour l'artiste que pour les magiciens spectateurs (en termes de visibilité et de son) ou alors il faudrait louer une salle plus grande, avoir un équipement (micro, sono, lumières voire vidéoprojection, comme pour les congrès). Il y a 30 ans, les magiciens pouvaient encore mettre une somme assez élevée pour aller voir un conférencier mais aujourd'hui, avec la "concurrence anarchique" de tout ce qui se trouve sur internet pour rien ou presque, comment réussir à vendre une conférence à 60-75€ l'entrée ? A moins que ce ne soit David Copperfield, Penn & Teller, Derren Brown ou des artistes de renom hyper médiatisés comme ça qui ne viendront jamais, je ne vois pas comment cela pourrait marcher. Après il y a les masterclass mais c'est autre chose (et à en croire un sujet sur ce forum, la notion de "masterclass" commence à faire débat parce que certains vendent leur conférence sous ce titre et provoque des déceptions). Alors comment faire en sorte qu'on ait envie de mettre le prix pour aller voir un conférencier ? Il faut que ça vaille plus le coup que d'aller sur internet pour avoir ce qui est recherché. Cela veut dire que le contenu d'une conférence ne doit pas se trouver sur internet. Il faut du nouveau, de l'original par rapport à tout ce qui est publié, par rapports aux autres conférenciers. Difficile aujourd'hui de faire une conférence sans "déjà vu". Cela veut dire redonner l'envie de découvrir un artiste en vrai, de le voir présenter ses routine en vrai, de pouvoir échanger quelques mots avec lui. Il faut retrouver ce plaisir là. Parce que lorsque je dis "Il faut que ça vaille plus le coup que d'aller sur internet pour avoir ce qui est recherché", il y a aussi le problème de ce qui est recherché et ce qui est recherché, c'est souvent l'explication d'une routine précise ou deux, souvent celles des routines présentes sur les vidéos youtube de l'artiste que chacun visionne pour compenser le manque d'information de la fiche de présentation de la conférence. Et si par malheur le conférencier ne décrit pas les routines trouvées sur youtube, on a à chaque fois des retours du type "mais ça il ne l'a pas fait". Oui mais il n'a jamais dit qu'il le ferait ! Voici l'essentiel pour ceux qui ne veulent pas passer 10min à lire tout  : - un club (en tout cas je parle pour le club de Reims) ne fait pas de bénéfices avec les conférences (et ce n'est pas le but). Si on rentre dans nos frais ou qu'on s'en tire avec 50€ sur les comptes du club, on est content. Si le club éponge de 300-350€ à chaque fois, ça n'est plus viable. - les conférencier doivent s'assurer que la fiche qui présente leur conférence soit claire et détaille un minimum son contenu. C'est une des raisons pour laquelle un club prendra le risque de mettre un peu plus, même si ce ne sera pas le prix d'un gala. - une conférence en français, même si on a des traducteurs, c'est toujours mieux - revenir à des secrets mieux préservés : moins de commercialisation à tout va de certaines routines permettrait de rendre les conférences et congrès plus attractifs. Il y a 30 ans et avant, les magiciens mettaient le prix plus facilement pour une conférence, un livre ou une vidéo (VHS) parce qu'il y en avait beaucoup moins qu'aujourd'hui et qu'il n'y avait pas tout sur internet. Si le prix pour les conférenciers tout comme pour les galas d'ailleurs a baissé à quelques exceptions près, c'est en partie parce que c'est moins rare. Il faut donc retrouver une certaine rareté. - pour les congrès, c'est comme pour les clubs : la prise de risque doit être pour les organisateurs. Si le choix du conférencier ou du plateau est bon, les inscriptions se font, les comptes s'équilibrent. Si on a des mauvaises surprises par manque d'information ou qu'on cherche à faire des économies sans que cela se voit et bien...ça finit toujours par se voir et ça conduit à faire couler le navire petit à petit.
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