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Ben non, c'est un apprentissage de base car c'est la méthode la plus simple pour apprendre à un débutant à rapidement obtenir un résultat de son lancer (dans le cas du basket).

Analyser les tensions du geste réel et les reproduire dans le geste truqué. Je reviens donc à mon propos de base qui sous-entend que le spectateur ne perçoit le mouvement "truqué" que si le magicien attire son regard sur cette action. Nous pouvons également créer des misdirection en contrôlant l'inspiration et l'expiration, mais ce sujet a déjà été traité sur le net.

Dans le même ordre d'idée, on se rendra compte que certains mouvements "secrets" ne sont pas du tout appropriés à leur fonction. (Par exemple: Faire un saut de coupe pour contrôler une carte est complètement aberrant.) La prestidigitation ne s'arrête malheureusement pas à effectuer des sauts de coupe le plus vite possible en se faisant passer pour un "amoureux de la vraie grande et belle cartomagie sacrée". Cette flèche du Parthe est offerte gratuitement par Ced & the Ninja Cosplay Team

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Ben non, c'est un apprentissage de base car c'est la méthode la plus simple pour apprendre à un débutant à rapidement obtenir un résultat de son lancer (dans le cas du basket).

Des références?

Car si le débutant est quelqu'un qui "prends position, redresse le corps, monte les bras au-dessus de la tête, aligne le coude droit avec le regard, pose la balle sur le bout des doigts etc." ce n'est plus un débutant.

Modifié par dub

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N'importe quel bon cours de basket donné par un professeur confirmé...

Empirique.

Si j'applique le même raisonnement à mes entrainements en gym aux agrès, je n'ai que des paraplégiques au bout d'un mois.

Et n'importe quel bouquin d'analyse de mouvement.

Des bouquins en désaccord avec les liens que j'ai donné?

Modifié par dub

Circulez !

Publié le (modifié)

Les bases de l'apprentissage sont les mêmes partout, même si les conséquences ne le sont pas.

L'empirisme peut convenir en basket ou en magie, ce n'est pas forcément ce qui en fait le moyen le plus efficace d'apprentissage.

Modifié par dub

Circulez !

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Il n'y a pas non plus qu'une seule façon d'apprendre ou d'enseigner.

L'analyse de mouvement fait partie du cursus du master (universitaire) en éducation physique en Belgique. Elle semble avoir fait ses preuves.

Appliquée à une donne en seconde, elle permet à un élève normal de réaliser une bonne donne en 5 minutes. Même si la maîtrise demandera beaucoup plus de temps. Mais on n'est pas dans le geste menteur dans ce cas, simplement dans le geste technique.

Publié le (modifié)

Nous sommes d'accord. Il fait également partie de la maitrise STAPS et du Brevet d'Etat de gym (vais-je avoir la plus grosse?) et j'aime à penser qu'en matière de mouvements les gyms ne font pas dans la simplicité.

L'analyse du mouvement c'est un tout et pas uniquement l'analyse proprioceptive des tensions (musculaire, articulaire, respiratoires...?).

Si le lancé à une main est enseigné, c'est qu'il y a une raison. Sinon l'analyse des tensions dans le geste réel du lancé à 2 mains du débutant serait plus efficace.

Il y a certainement plusieurs manières d'enseigner, mais il y en a certainement des plus efficaces que d'autres en fonction du sujet et de l'objectif.

L'analyse des tensions dans un geste contre nature nécessite la réalisation de ce geste. La mise en place de situations pemettant son apprentissage, situations basées sur autre chose que des consignes proprioceptives me semble un incontournable.

Si je demande à quelqu'un de réaliser un mouvement ou un geste, mais que ni sa souplesse articulaire, ni sa puissance musculaire, ni ses programmes moteurs précédemment établit ne lui permettent la réalisation de ce geste, l'analyse des tensions risque d'être compromise.

Appliquée au geste menteur, il existe un programme moteur existant sur lequel se baser, celui du geste vrai. L'analyse proprioceptive de ce geste parrait en effet une methode pertinente pour construire son geste faux. Geste faux qui deviendra vrai (avec un résultat différent) quand le PM sera automatisé.

Modifié par dub

Circulez !

Publié le

Une pensée comme ça:

Si le magicien doit effectuer deux gestes quasi simultanément: un geste menteur et un geste naturel large d'adresse au public en parlant en même temps à son public. S'il pense à exécuter le geste menteur avant d'effectuer l'autre, le geste menteur sera peut-être moins naturel.

Si par contre il effectue en premier son geste naturel et large, sans se soucier de l'autre, le geste menteur sera peut-être alors plus naturel et car comme secondaire et oublié par lui-même et par les spectateurs.

C'est tel bien sûr le geste large qui couvre le geste "coupable" mais avec la différence donc dans ce sujet que l'intention et l'ordre ne sont pas à destination du public mais en direction de l'opérateur et de la conduite naturelle ou non de ses propres gestes.

Dub, tu pourras m'apprendre à faire un salto arrière ? J'aimerais bien savoir, hmmm pouvoir.... Y'a du taf hein... les mouvements vont pas être naturels !!!

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    • Je reviens au sujet du livre, car c'est ce que j'ai choisi comme lecture récréative pour les vacances. La citation de Pierre Etaix sur la 4e de couverture a failli me faire passer pour un intellectuel auprès de mes beaux-parents (chez qui je passe une partie desdites vacances) parce qu'ils sont très... "Télérama". Mais j'ai senti à la tête de belle-Maman quand elle a vu la couverture (pourtant dudit Pierre Etaix) et à l'attitude de beau-Papa quand il a feuilleté le livre que leur furtif espoir de s'être trompés sur le compte du zigoto choisi par leur fille pour leur faire des petits-enfants avait encore été déçu.  J'en suis à la page 183, ça se lit agréablement. C'est étonnamment bien écrit pour quelqu'un qui a appris le français en écoutant Coluche. Je me suis marré plusieurs fois à voix haute et j'ai été étonné d'y trouver quelques remarques qui m'ont fait réfléchir sur la construction d'un numéro (dans le chapitre consacré au Champion de l'élégance). Par contre, je ne regarderai plus jamais les saucisses de Strasbourg de la même manière.  Une remarque négative, cependant, à @Otto WESSELY : pourquoi ne pas avoir mis la photo de la page 174 EN COULEURS, vu que tu dis qu'elle est belle en couleurs ?! Quelle frustration ! (Les autres, je vous entends penser "Frustration totale !", je lis dans vos pensées, je suis le plus grand des mentalistes). Je la trouve super, j'aimerais l'avoir en haute résolution pour l'imprimer en poster. Merci d'avance. Bisous. Un admirateur  (Je n'ai pas le courage de me taper les 36 pages du sujet pour voir si la question de ladite photo a déjà été soulevée)
    • Et si l'on parle de "bouffée de l'humanité" : quelques portraits de la Fism à Rimini, là où l'humanité était encore plus palpable.... Qui me cite les noms ?   
    • Bonjour, Heureux si j'ai pu partager avec certains quelques unes des émotions ressenties pendant les six jours de cette FISM. À propos d'émotions, le numéro du 1er prix en magie de salon en débordait. (précision : lors de son second passage sur "Fool Us" le tout début de ce numéro a déjà été montré : si vous ne l'avez pas déjà vu...alors tant mieux, gardez-vous de le regarder, vous vous gâcheriez une partie du plaisir de la version intégrale) *** Asi WIND dans « Incredibly Human » ou Derren BROWN dans son dernier livre se posent la même question : pour que dans un spectacle vivant et interactif une émotion sincère puisse naître, il faut que surgisse une connexion authentique entre l’artiste et son public. Dès lors, comment concilier en magie cette authenticité de la relation humaine avec un art qui est, lui, tout entier tourné vers l’artifice ? Ce jeudi 17 juillet à TURIN au matin, lors de la compétition de magie de salon, Mortenn CHRISTIANSEN a à sa manière si particulière fait surgir cette bouffée d’humanité dans un auditorium comble. *** Dès le départ tout est allé de travers pour le candidat danois Mortenn CHRISTIANSEN, appelé sur scène alors qu’il n’était absolument pas prêt. Mais alors pas prêt du tout, du tout, du tout. Le jeune homme bien portant boulottait des chips en douce dans les coulisses au moment d’entrer en scène, mais dans la précipitation, c’est la cata : sa main droite s’est coincée dans son tube de chips. Son désarroi est palpable. Pour tenter de sauver la mise de demander malgré tout une carte à un spectateur (Shawn FARQUHAR s’y colle, va pour le 4 de cœur) avant de s’apercevoir que son paquet de cartes est coincé dans la poche arrière droite de son pantalon -pas de bol, pile du côté de sa main bloquée dans le paquet de chips : au prix de moult contorsions Mortenn parvient à faire remonter peu à peu le paquet de cartes qui émerge de sa poche et finit par chuter sur scène. Il le ramasse de sa seule main libre -la gauche- sort les cartes et enchaine une série de piètres manipulations d’une main. Les maladresses succèdent aux maladresses, Mortenn peste, marmonne combien il n’était pas prêt, laisse lamentablement choir toujours plus de cartes, bref sa prestation tourne à l’embarras complet. Mais attendez, voilà que Mortenn ne tient plus qu’une seule carte, dos au public…se pourrait-il ? *** À cet instant la routine bascule : Mortenn fanfaronne : « Eh eh…vous avez cru que je n’étais pas prêt…et bien c’était pour de faux, j’étais prêt, archi-prêt… ». Qu’on se le tienne pour dit, on va voir ce qu’on va voir. Non pas bien sûr que quiconque dans la salle ait réellement cru à la farce de Mortenn pas prêt – même si cette séquence du pauvre garçon en prise aux pires coups du sort aura quand même suffit à susciter notre empathie immédiate envers lui-, mais nous voilà, nous dans la salle, passés en un clin d’œil de spectateurs à spect-acteurs, projetés dans le rôle qui nous est assigné : celui d’adultes face à un petit enfant trop content d’avoir roulé son monde dans la farine ; et nous allons, pour lui faire plaisir, faire comme si nous avions effectivement gobé la bonne blague de sa déroute feinte. Par sa personnalité scénique et sa mise en scène, ayé, le (vrai) tour est joué : le bras de fer potentiel public-magicien est illico désamorcé, nous consentons à entrer dans le monde de Mortenn, nous jouons à faire comme si nous avions vraiment cru qu’il était pris de court, et ainsi nous nous livrons pieds et poings liés au garnement. Mortenn est un enfant mais pas à la manière mettons d’un Rubi FEREZ- enfant lunaire, rayonnant et malicieux, qui s’émerveille de tout. Non, pour Mortenn le monde est vaste et compliqué ; puéril et hypersensible (donc hyper-attachant) il est en butte aux gens et aux choses qui le rendent bien, bien, malheureux. Et la magie est son salut. Et la vraie magie est que tout le reste de la routine va puiser sa justification précisément dans le personnage même de Mortenn CHRISTIANSEN, dans sa « revanche » face aux grandes personnes. *** Car à cet instant la routine bascule aussi en termes de nature d’effet magique : on va passer d’une démonstration burlesque d’habilité à retrouver une carte par des manipulations faussement maladroites, à un tout autre effet : une prédiction. Ou plutôt des prédictions. Les magiciens ont sans doute tendance à surestimer l’impact réel des effets de prédiction sur leur public, et, pour donner un semblant de construction dramatique à leur numéro, à multiplier les révélations sur le mode : « vous avez librement choisi le 4 de cœur…observez miracle ! C’est la seule carte à dos rouge dans ce paquet bleu… non seulement cela, mais j’ai aussi un 4 de cœur tatoué sur mon bras…et attendez un peu…une carte et une seule dans mon portefeuille le 4 de cœur… ». Le kicker jusqu’à plus soif. La surenchère de prédictions au lieu de décupler l’effet bien souvent l’amoindrit. On avait saisi le message dès la première prédiction révélée : ok le magicien a prévu l’avenir, quel besoin a-t-il donc de nous le « prouver » encore et encore ? L’insistance superflue éveille la suspicion : lors d’un spectacle vu il y a quelques temps j’entendis ainsi soupirer un spectateur au moment de la « trop parfaite » énième révélation : « Bon ok donc c’est le 4 de cœur tous les soirs... » (sic) (pages 46-47 de « Notes from a Fellow Traveler » D.BROWN explique la réécriture du final de son show « Enigma » suite à un exemple semblable d’accumulations d’effets redondants qui s’affaiblissaient mutuellement au lieu de créer la montée dramatique escomptée). Mortenn CHRISTIANSEN va réemployer cette structure « discutable » et lui aussi multiplier les prédictions de la carte choisie -au moins 5 de mémoire : alors pourquoi ici cela fonctionne-t-il si bien, jusqu’à déclencher une standing ovation ? Premièrement le choix initial est on ne peut plus convaincant, transparent : le spectateur nomme librement la première carte qui lui passe par la tête -le jeu n’est même pas encore sorti, et puis quelles manipulations possibles avec une main fourrée dans un paquet de chips ? Comme notre esprit rationnel est tranquillisé de ce côté-ci par une procédure rapide et limpide, il va se faire d’autant plus facilement submerger ensuite par notre esprit émotionnel. Car, deuxièmement, l’accumulation de révélations de prédictions de cette carte est motivée dramatiquement (et donc notre esprit rationnel le cède d’autant plus aisément à notre esprit émotionnel) : c’est juste le personnage immature de Mortenn qui piaffe ; il nous a bien eu, et vlan, vlan, vlan, prédiction après prédiction, le petit enfant jubile d’avoir joué un si bon tour à ces grands bêtas d’adultes. Et nous qui avions si volontiers consenti à entrer dans son jeu nous voilà refaits, désarçonnés face à une avalanche d’impossibilités grandissantes. Ici c’est donc du personnage que part la construction dramatique de la routine et sa multiplication des effets de prédictions. Et non pas d’un personnage de magicien surplombant qui pour accroitre son prestige, prédictions après prédictions, essaierait (vainement) d’étoffer le mystère ; mais bien d’un personnage enfantin qui a gagné notre sympathie et que l’on regarde tendrement trépigner d’avoir enfin le dessus sur les « grandes » personnes que nous sommes. Le martèlement des effets reflète la psychologie de Mortenn. D’un point de vue magique, la rafale de révélations sature notre esprit rationnel : à peine est-il parti en chasse d’un début d’explication potentielle d’une des prédictions qu’une autre surgit encore plus mystérieuse (on n’est pas ici face à un même effet strictement répété avec des méthodes différentes qui se protègent mutuellement - voir la carte ambitieuse dans "Le Chemin Maqique" de J.TAMARIZ- mais bien face à une même carte prédite de manières très variées). Le crescendo est assuré par l’animation puérile croissante du personnage trop content de nous avoir bien eus, par des prédictions de plus en plus incompréhensibles donc (variées aussi en échelle et supports), et enfin par une série d’effets annexes qui rythment l’emballement final du numéro et brisent l’enchainement de prédictions seules : production de deux verres de jus d’orange, une carte transformée en chips, une autre en écouteurs, et même un quick change mi-foiré - l’enfant Mortenn a mis sa chemise à l’envers. Et tout cela en harmonie avec le personnage :  on se souvient comment il avait au début joué sans ambages de sa morphologie pour péniblement extraire les cartes de son pantalon (d’ailleurs comme un callback il se dandinera une seconde fois au cours de la routine pour extraire une seule carte de son autre poche arrière), c’est cette sincérité-là vis-à-vis de ce qu’il est, physiquement et mentalement, qui fait qu’on se figure assez Mortenn se couper d’un monde compliqué pour lui avec ses écouteurs, en mangeant ses chips, parfois même peut-être essaye-t-il de socialiser en offrant des verres de jus d’orange sans voir qu’on rigole dans son dos de ce qu’il est mal fagoté. Tout un petit monde, toute une humanité simple, dans les pas dix minutes d’un « bête » tour de cartes. *** Plus tard ce même jour alors que j’évoque avec Shawn FARQUHAR son documentaire « Lost in the Shuffle » il soupire, soulagé : enfin quelqu’un qui lui parle d’autre chose que de ce satané 4 de cœur de la compétition du matin avec Mortenn CHRISTIANSEN. Il a visiblement été assailli toute la journée par des spectateurs persuadés de sa complicité avec le magicien danois – une complicité pourtant clairement interdite par le règlement du concours. Le 4 de cœur ?, me dit-il, c’est tout simplement la carte qui avait été choisie lors de sa propre victoire à la FISM en 2009.
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