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Comment Faire sa Conduite (son et éclairage)


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Peut etre.....

En cequi concerne moi : je vais dans la regie son/lumières et j'explique aux techniciens ce que je veux.

Je ne leur donne aucun document en mains, et j'insiste qu'ils notent eux mêmes les changements de lumière. De cette façon il est plus facile pour le technicien de se rappeller ce qui était convenu.

Après je le laisse tranquille pour un quart d'heure pour qu'il puisse programmer ses ordinateurs.

S'il y a du temps, je mets une personne sur scène et je regarde ensemble avec le technicien lumière ce que ça donne. Dans la plupart de cas, la personne de la poursuite n'est pas là. Je supplie de la faire venir et de repeter avec poursuite (qui met normalement 5 minutes pour chauffer. Tant pis)

Soyez sympa avec les techniciens, ce sont vos alliés, en plus c'est votre meilleur public.

Bon courage

otto

www.ottowessely.fr

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Des problèmes qui arrivent souvent par ex :

en décembre dernier on nous demande de venir à 8h 30 pour les répètes, ok, explications des lumières avec le techno de la mairie

( Théatre d'Argenteuil) et au bout d'une heure ils nous dit de toute façon ça ne sera pas moi qui serait la pour le spectacle !!!!!!!

des flèches parmis les technos il y en a !

comme aux pyramides de Port Marly , répète également de bonne heure , et le mecs du son trouve le moyen d'inverser les CD pourtant Hyper identifiable ! donc galère pour le présentateur

( François Normag) mauvaise musique pour Peplum et Otelo

pour moi il s'y est pris à 3 fois avant de passer le bon CD !

Des saboteurs de spectacle il y en a beaucoup !!

Donc INUTILE de faire des trucs compliqués car de toute façon on obtient rarement ce qui a été répèté !

surtout en gala ponctuel !

les bonnes techniques on les a en cabarets , ou on n'a le temps au bout de plusieurs jours de faire rectifier et d'avoir enfin ce que l'on veut quand le technicien connait le numéro !

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Les notes de conférence de Jean Philippe LOUPI ont été pour moi une aide précieuse !! Il y détaille la conduite lumière de son numéro et j'ai pris modèle dessus pour construire la mienne, à chaque fois les techniciens ont été satisfait et cela facilite leur travail.

En plus ils sentent que l'on a fait un effort pour eux et c'est important pour créer une bonne relation !

Pour mieux comprendre le réel, il faut parfois passer par l'imaginaire...

http://sebastienfourie.monsite.orange.fr/

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Invité Ethan

sinon, envoyez moi un MP, je vous expliquerais tout... du meilleur, comme du pire.

A défaut, écoutez Otto, et lisez Fondation (bis repetitas, mais 2 valent mieux qu'une)

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Pour ceux qui n'en sont pas la, mais débutent dans la technique, voila un petit aide mémoire que j'avais rédigé il y a quelques temps.

ca ne parle pas de la conduite, mais juste du matériel d'éclairage:

Ca peut être utile pour comprendre ce que racontent les techniciens... ou pas.

Le matériel d’éclairages de spectacles

Voila quelques info glanées à droite à gauche, au fil des spectacles, des batailles avec le matériel, et des rencontre avec des gens plus compétents, j’espère que cela pourra être utile à certain d’entre vous.

Je ne suis pas un professionnel de l’éclairage, il est donc possible (probable ?) que je dise ci-dessous des bêtises.

Dans ce cas, n’hésitez pas à me rectifier, apprendre et corriger ses erreurs est toujours une joie !

Les projecteurs :

Il y a différents types (http://fr.wikipedia.org/wiki/Projecteurs_(spectacle) ), voici les plus utilisés :

Le PAR :

C’est le plus simple, il se compose surtout d’une lampe (ampoule), ou la lentille est intégrée, un peu comme dans un phare de voiture.

On ne peut pas régler la focale, il faut donc adapter la distance pour changer la zone éclairée.

Il y a différents types d’ampoules, caractérisés par des numéros, dont la lentille intégrée donne des effets différents :

Lisse, qui donne une lumière assez dure

Dépolie, qui diffuse beaucoup la lumière

En nid d’abeille, qui diffuse la lumière mais aussi forme une sorte de croissant de lune dans la zone éclairée. En faisant pivoter l’ampoule (les PAR ont en générale une fente à l’arrière, pour faire pivoter l’ampoule, par le culot en céramique ou on branche le fil), on peut orienter le croissant, pour modifier la zone éclairée.

Le PAR est à utiliser pour les éclairages d’ambiance, le contour de la zone éclairée est délimité de façon très diffuse.

Suivant les modèle, la lampe est au fond d’un tube, qui limite la zone éclairée, ou juste à la surface, ce qui donne des modèle très compacts.

Le PC (plan convexe) :

Ici, on a une lampe ressemblant à une ampoule ordinaire, sans lentille, de forme et de taille variable, et en général montée sur un chariot permettant de l’avancer et de la reculer.

Puis, on a un système de lentille, qui va concentrer la lumière.

Tout cela dans un boitier en tôle.

En réglant la distance entre lampe et lentille, on règle la surface de la zone éclairée.

Le bord de la zone est plus précis qu’avec le PAR.

C’est l’éclairage le plus polyvalent.

Le PC est souvent un peu plus volumineux qu’un PAR, du fait du système de lentille.

La découpe :

Un peu comme un PC, mais plus complexe :

Il peut y avoir plusieurs lentilles mobiles entre elles, et certains modèles peuvent même concentrer le faisceau vers un point, comme une loupe.

La découpe se caractérise par un angle d’ouverture mini et maxi :

En fonction de la zone à éclairer et de la distance, on choisi un projecteur avec un angle d’ouverture qui correspondra.

Entre la lampe et les lentilles, on a une série d’emplacement pour mettre des caches :

De base, il y a un cache rond, qui donne une zone éclairée circulaire.

On a des ‘couteaux’ (souvent par 4), plaque de métal dont le bord est droit, que l’on insère plus ou moins, et qui vont donner une zone éclairée avec un bord parfaitement droit : on peut ainsi dessiner un rectangle, un triangle, un trapèze… (un gag arrivant à beaucoup de néophyte : on prend la découpe, on allume, et rien ne s’éclaire…ca marche pas… ben, si, mais les couteaux étant enfoncés au maximum, ils bloquent toute la surface, donc aucune lumière ne sort du projecteur… si on ne le sais pas, on cherche un moment )

Et il y a enfin des emplacements pour mettre des tôles découpées de formes variées, qui vont dessiner des motifs (par exemple, une tôle avec des fentes verticales dessinera des barreaux dans la zone, suggérant l’ombre d’une fenêtre de prison…)

La position des différents cache entre la lampe et les lentilles permet une découpe (d’où le nom !) très précise de la zone éclairée, et des bords très nets.

La découpe est donc à utiliser partout ou on veut un dessin de lumière net et précis sur ce que l’on éclaire :

Typiquement, un rond de lumière éclairant l’artiste au centre de la scène, mais aussi n’importe quelle forme précise.

La poursuite :

Un peu comme une découpe, mais montée sur un pied orientable, et qu’un opérateur peut déplacer pour suivre l’artiste qui se déplace, par exemple.

Le nom est assez parlant.

La lyre :

C’est une sorte de poursuite automatisée, c'est-à-dire qu’on l’oriente avec des moteurs, et non plus avec un type placé derrière.

Les accessoires :

Les volets :

Un système de 4 plaques orientables se fixant au bout d’un PAR ou d’un PC, permet de limiter grossièrement la zone éclairée sur un ou plusieurs cotés : on n’aura jamais la précision d’une découpe, mais cela peut permettre de laisser une partie dans l’ombre, par exemple

Les gélatines :

Sorte de plaque de plastiques souples, transparents ou translucides, qui se fixent au bout du projecteur qui ont en général un système de fentes pour les recevoir.

Elles ont plusieurs utilités, en fonctions de leur nature.

La première utilité, en prenant des gélatines de couleur, est de donner une couleur à la lumière.

Il en existe aussi permettant « d’adoucir » la lumière, en la rendant moins crue et agressive.

Il y a aussi des versions qui vont blanchir la lumière, en jouant sur la température de la lumière.

En effet, suivant les lampes, les projecteurs peuvent avoir une lumière blanche, ou plus ou moins jaune. C’est la température (en degrés kelvin) qui est indiqué sur l’ampoule, qui donne ces nuances.

Cela ne veut pas dire qu’une lampe ayant la température d’une lumière solaire chauffe autant que le soleil (ce qui ferait fondre le projecteur et la salle de spectacle) , mais que la fréquence de la lumière se rapproche de celle de la lumière solaire : le terme température indique en fait une longueur d’onde.

Une gélatine peut corriger la température de la lumière générée par l’ampoule.

Il y a aussi des gélatines spéciales, qui avivent la lumière, plutôt que de l’atténuer.

En fait, j’ai l’impression que c’est la partie de l’éclairage la plus délicate à maitriser :

Le choix de la bonne gélatine peut vraiment faire la différence entre l’éclairage collant à l’ambiance, et un simple spot.

Mais ce choix est difficile, car il y a plein de couleurs : l’éclairagiste a en général des nuanciers, sorte de palette d’échantillons de gélatine, et il s’en sert pour imaginer ce que donnera chaque couleurs précise.

Les couleurs, suivant qu’elles sont « chaude » (rouge, orange, jaune…) ou « froide »(bleu, vert, violet…) vont donner le ton de l’éclairage.

Bien ajuster la couleur et la diffusion relève du travail artistique autant que technique…

Il faut aussi prêter attention au rapport « puissance du projecteur/atténuation de la gélatine » :

En effet, presque toutes les gélatines grignotent une partie de la lumière finale, et il faut donc, si on met une couleur très affirmées, mais que l’on veut un éclairage fort malgré tout, jouer sur la puissance du projecteur.

Ce n’est pas simple.

Les gélatines peuvent se louer avec les projecteurs, ou s’acheter de façon plus économique en grande feuille, que l’on va découper soit même en carrés suivant la taille de nos projecteurs.

Les lampes :

Cœur du projecteur, elles peuvent être de différentes puissance, mais aussi de différentes qualités, la fameuse température.

Elles ont besoin de chauffer doucement, avant d’être mise en pleine puissance :

La plupart des blocs d’alimentation ont d’ailleurs des réglages de préchauffage, qui font passer en permanence un courant dans la lampe, pour éviter qu’elle ne refroidisse complètement, et donc claque quand on passe du noir à la puissance maximal : ce courant de préchauffage n’est bien sur pas assez fort pour éclairer la lampe, mais suffit à la garder au chaud.

Outre cela, une fois tout branché et préchauffé, l’éclairagiste peut choisir aussi, avant un spectacle, de laisser les lampes chauffer à mi puissance durant la demi-heure précédent le spectacle : cela monte encore la fiabilité, et peut permettre de voir si une lampe n’est pas sur le point de claquer.

Au démontage, toujours laisser refroidir les lampes, avant de toucher aux projecteurs.

Quand c’est possible…

Comment on branche ?

Un système d’éclairage professionnel se compose en général de 3 choses :

Les projecteurs, que nous venons de voir.

Un bloc d’alimentation

Une table de commande.

La table :

La table est un pupitre couvert de potentiomètre en forme de curseur.

Chaque curseur correspond à une chose que l’on veut régler.

Les réglages sont linéaires, c'est-à-dire qu’on peut les faire varier en continu, de 0 à 100%.

On parle de voie ou de canal : le nombre de canaux disponible donne la grosseur de la table.

La table est branchée sur l’électricité, pour ses besoins propres, mais elle n’alimente pas les projecteurs en électricité : elle se contente de les commander.

En sortie de la table, on trouve deux types de prise possible :

Soit une sortie analogique : une grosse prise ronde, avec plein de fil à l’intérieur, permet de brancher un gros câble.

Les sorties analogiques vont de 0 à 10 volt, et chaque fil correspond à un canal.

Ce type de commande est en phase de disparition totale, la norme actuelle étant le numérique.

Soit, donc, une sortie numérique (norme DMX : http://fr.wikipedia.org/wiki/DMX_(%C3%A9clairage) ) qui se compose d’un câble à seulement cinq fils (câble XLR), et c’est le codage des informations envoyées qui permet de différencier les canaux.

Le câble de commande va de la table jusqu’au bloc d’alimentation, sur une prise d’entrée.

Les trucs modernes :

Il y a maintenant d’autre type de transmissions des commandes, via de l’Ethernet ou du wifi, mais je n’en ai jamais utilisé.

Le bloc d’alimentation:

Les projecteurs sont branchés sur le bloc d’alimentation : il a plein de prises électriques en sortie.

Ces prises sont commandées en tension (réglable) par la table.

Le bloc est aussi relié, bien sur, à une GROSSE prise de courant, qui permet de tout alimenter.

Il peut être en monophasé, ou en triphasé pour l’entrée d’alimentation.

Les sorties (vers les projecteurs) sont toujours en monophasé, c'est-à-dire des prises de courant ordinaire.

En général, on a deux prise par canal, ce qui permet de mettre deux projecteurs par canal, on dit alors qu’ils sont couplés : ils réagiront tous les deux ensembles.

Si on veut coupler plus de projecteurs ensemble, on met simplement une multiprise sur la prise de sortie de l’alimentation : tant que l’on ne dépasse pas la puissance maximum sur une prise, ca passe.

Le bloc d’alimentation n’est donc pas juste un simple rassemblement de prises de courant, mais c’est lui qui contient les variateurs faisant monter ou baisser la lumière.

Ces variateurs sont commandés par la table.

Si le bloc n’a pas assez de prise pour tout les projecteurs, pas de panique : en numérique, il est possible de brancher plusieurs bloc en séries, sur un seul câble XLR :

Chaque bloc a une prise d’entrée, et une de sortie :

Le premier reçoit le câble de la table en entrée, sa sortie va vers l’entrée du bloc suivant, et ainsi de suite (maximum 32 appareils en séries, mais si vous arrivez un jour à une installation mettant 32 bloc d’alimentation, chaque bloc gérant entre 12 ou 24 canaux, c’est que vous avez une compétence largement supérieure à celle du rédacteur de cet article... ou que vous devez d’urgence faire appel à un vrai professionnel, vu l’ampleur de votre installation ! )

Attention, si vous chainez plusieurs blocs avec des câbles XLR : le dernier doit avoir un bouchon de charge.

C’est un bouchon que l’on branche sur la sortie du dernier bloc, et qui charge le réseau (un peu comme les bouchons de charges dans les anciens réseaux informatique sur câble coaxial, pour ceux assez vieux pour les avoir connu…nostalgie…)

Les blocs peuvent (la plupart du temps, d’ailleurs), avoir une charge interne, si bien qu’il n’y a pas besoin de bouchon si on loue juste un bloc isolé.

Mais si vos commandes ne passent pas, ou de façon aléatoire, vérifiez qu’il y a bien une charge…

Bien sur, sur chaque bloc monté en série, un réglage permet de lui attribuer un numéro de canal de départ et de fin, de façon à ce que la commande arrive bien en final au bon bloc et au bon projecteur.

La disposition :

En général, pour économiser sur les câbles, on met le bloc d’alimentation prés des projecteurs (prés de la scène le plus souvent), et la table en régie (en fond de la salle) : il n’y a donc qu’un câble à tirer entre la régie et la scène, c’est le câble XLR.

Les commandes motorisées :

Dans le cas de projecteur motorisés, comme les lyres, chaque commande prend un canal supplémentaire :

Si on a un moteur haut bas, un gauche droite, et un de zoom, ca fait 3 canaux, en plus du canal normal de commande d’intensité de la lumière.

Si on a une poignée de lyres complexes, on arrive vite à saturer une table de commande, qui n’a plus assez de canaux.

Pour parer à cela, au delà d’un nombre raisonnable de canaux, on passe sur une table numérique, c'est-à-dire en fait un PC, avec une carte de sortie spécifique pour brancher le câble XLR.

Ensuite, tout se fait à la souris sur l’écran, et on a moins de limitation.

Les possibilités des tables :

Outre les tables sur PC, qui ont bien sur tout un tas de programmations compliquées, les tables « physiques » permettent aussi, suivant les modèles, de faire plein de choses.

On a déjà une série de curseurs, un par canal, pour régler la puissance de chaque canal.

Cette série peut être doublée :

On a alors deux rangées de curseurs, qui gèrent les mêmes canaux.

A quoi ca sert :

Chaque série à une commande générale, permettant de la rendre progressivement active ou non.

On établit donc un réglage de tout ou partie de nos éclairages, sur la première série.

Puis, on coupe cette série, et on active la seconde.

On refait un réglage différent, sur tout ou partie des éclairages.

On a donc deux réglages « mémorisés », un sur chaque série.

Ensuite, on peut facilement passer d’un éclairage à l’autre, d’un coup ou graduellement, en jouant sur les curseurs qui règlent la puissance générale de chacune des séries.

Ca, c’est la base, permettant une transition d’un état de tous nos projecteurs à un autre.

Évidemment, si on en restait la, ca serait vite limité, et l’éclairagiste devrait reparamétrer la série inactive à toute vitesse, avant de la repasser active, si on a plus de 2 paramétrage dans le spectacle.

Cela serait vite une prise de tête, c’est pour cela qu’on a des « mémoire » :

Une fois qu’on a fait un réglage sur une série, on l’entre dans une mémoire.

Ensuite, pour retrouver notre réglage, on active la mémoire.

Chaque mémoire a un curseur, elle aussi, qui fait le même effet que le curseur général d’une série.

Donc, on peut passer graduellement d’une mémoire à l’autre, en jouant sur les curseurs de chaque mémoire.

Comme on ne peut pas mettre 50 curseurs de mémoire sur la table (quoique…), les mémoires sont en général organisées par pages :

Les X curseurs physique sur la table, qui servent à régler les mémoires, correspondront à la page courante, et on pourra basculer d’une page à l’autre, pour passer à une autre série de réglages.

Détail : au bas de chaque curseur de réglage, on trouve un petit bouton : si on appuie dessus, le canal ou la mémoire (ou la série) correspondant au curseur se retrouve activé a 100%, tant qu’on appuie sur le bouton.

Les tables ont souvent des effets spéciaux programmables, également :

Ont peut s’en servir pour déclencher les lumières à partir du son, par exemple : on a alors des entrée son sur la table (prise midi, ou analogique).

Il peut y avoir aussi des effets de fondus à vitesse variable, des chenillards, des effets de clignotement etc.

La, il faut lire la notice de la table, elles sont toutes différentes.

Les projecteurs numériques

C’est une race de projecteur qui peut recevoir directement le câble XLR venant de la table :

Il a donc deux types de prises, une prise de courant (ordinaire), et la commande (une prise en entrée, une en sortie, comme un bloc d’alimentation)

L’électronique de commande est intégrée, ce qui évite d’avoir besoin d’un bloc d’alimentation.

On peut les chainer par des séries de câbles XLR, comme on chaine les blocs, c’est le même principe.

Ils peuvent être à LED :

On a alors trois couleur de base, qui en se combinant, vont permettre une grande gamme de couleurs d’éclairage : plus besoin de changer de gélatine, c’est directement le projecteur qui règle sa couleur.

Un seul projecteur à LED peut donc remplacer 3 projecteurs à lampe, dont chacun a une gélatine différente.

Ils sont basse consommation :

L’éclairage a LED ne chauffe pas, et consomme énormément moins que les projecteurs classiques : on peut éviter de demander des branchements EDF surdimensionnés.

Ils ont un allumage instantané :

Un projecteur à lampe a un allumage et une extinction progressive, variant de quelques dixièmes de seconde à une seconde, mais c’est visible :

On ne peut pas toujours faire un éclair ou un flash réaliste, avec ca.

Avec un projecteur a LED, l’allumage est instantané, ou en tout cas trop rapide pour être perçu, puisqu’il n’y a pas l’inertie thermique d’une lampe à filament.

Pourquoi, après ce tableau idyllique, ne pas utiliser que des projecteurs numériques ?

Tout simplement car chaque avantage correspond aussi à un inconvénient :

Si on a beaucoup de projecteurs, mais qu’on ne fait pas beaucoup d’effets de lumière, on risque de dépasser le nombre de voies maximum rapidement, chaque projecteur numérique utilisant 3 ou 4 voies pour lui tout seul.

La faible consommation est aussi souvent synonyme de faible puissance maximum : pour les projecteurs numérique actuel courant, on n’égale pas la puissance des grosses lampes.

Le réglage des couleurs peut être imparfait : il est rare d’avoir un blanc correcte, sur un projecteur numérique, mais contrairement aux lampes, qui si elles ne sont pas blanches, donne un blanc tendant vers le jaune assez discret, les LED mal équilibrées peuvent donner un blanc rosâtre, qui se remarque vite.

Les transitions en allumage ou extinction sont rapide, mais on ne peut justement plus les faires lentement et progressivement :

La ou, dans une lampe, on baisse progressivement la lumière en baissant le curseur, en projecteur numérique, on a des baisses par palier, et ces paliers sont perceptible, et donne donc des à-coups (léger, mais qui peuvent se remarquer quand même…)

Et enfin, ils sont actuellement plus chers que les projecteurs à lampes.

Plus chers en achat, en location, et en sécurité :

Avec un projecteur à lampe, on a toujours avec soi une lampe de rechange, pour quand celle qui est dans le projecteur va claquer (et elle claquera…)

Avec des projecteurs numériques, il faut avoir carrément un projecteur de rechange, pour quand il claquera…

Les projecteurs numériques sont donc des outils formidable pour ce qui est de faire varier les couleurs avec moins d’encombrement que les versions à lampe, mais leur utilisation est optimum en fonction des cas, et ce n’est pas pour tout de suite que l’on va arriver au tout numérique.

La disposition des projecteurs

Les contres :

La tendance naturelle est d’éclairer ce qui se vois du coté public : on privilégie donc l’éclairage de face.

Mais ce n’est pas suffisant :

Un éclairage de face seul va d’une part faire des ombres dans le fond de scène, mais aussi « aplatir » ce qui est éclairé, et gommer les volumes.

Pour rendre le volume et redonner une vision plus naturelle de ce que l’on éclaire, il faut, pour chaque projecteur de face, ajouter un projecteur qui éclaire par l’arrière, depuis les cintres, et qui est couplé au projecteur de face :

C’est ce qu’on appelle le « contre ».

Il est souvent de puissance moindre que le projecteur de face (moitié moins), car il a juste un rôle correcteur.

Si l’occupation de la scène empêche de mettre les contre à l’arrière, par la présence d’un décor trop important en hauteur, par exemple, il vaut mieux les mettre sur le coté que de ne pas les mettre du tout.

Les douches :

C’est un éclairage vertical, qui tombe tout droit sur le sujet.

Les cintres :

Situés à l’avant, l’arrière ou sur les cotés de la scène, et fixés en haut des rideaux de scène et de l’armature des coulisses, ces projecteurs sont proche du sujet à éclairer, puisque sur le bord de la scène.

On leur donne souvent une inclinaison dans les 45°, pour un éclairage optimum.

Si la scène est large, on en ajoute autant qu’il faut pour avoir un éclairage uniforme.

Les contre-plongées :

Posés devant la scène, par terre, ou dans une fosse, ils éclairent de bas en haut.

Attention dans leur utilisation, car en éclairant un personnage, ils vont lui ajouter des ombres bizarres sur le corps et le visage : l’esprit humain est habitué à un éclairage solaire de haut en bas, un éclairage inversé donne un effet parfois étrange.

Les faces :

Situés derrière le public, ou sur des structures en hauteur en face de la scène, ils permettent un éclairage plus horizontal que les cintres.

Voila, c’est tous ce qui me viens à l’esprit, et c’est bien sur incomplet : si quelques professionnels de l’éclairage pouvaient rectifier les erreurs de termes ou de technique que j’ai pu faire, et surtout compléter, cela serait bien.

Car je ne pense qu’avoir effleuré le sujet :

Éclairagiste, c’est un métier, ca ne va pas se décrire en cinq minutes et quelques pages de texte.

Le but n’était pas là, de toute façon, mais juste de présenter quelques notions pouvant être utiles lors de la mise en place d’un petit spectacle, pour louer du matériel, ou lors du dialogue avec un vrai pro, pour essayer de comprendre ce qu’il est en train de faire

Je sais que Jean Philipe Loupi a fait une note de conférence sur les éclairages de scène, mais je n’ai ni assisté à sa conférence, ni lu son document, bien que je le regrette.

Par contre, j’en ai entendu le plus grand bien.

Pour des conseils plus avisés, je vous renvoie donc à son texte : http://jean.philippe.free.fr/magicos/articles/Lumieres.htm

Gilbus, lu mièvre…

Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

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Invité Ethan

Il y a quelqes erreures, rien de bien grave, mais c'est bon dans l'ensemble. je reviendras aussi sur le protocole DMX (et l'autre fiche avec plein de fils appellée Socapex...)

A ce soir!

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