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Publié le (modifié)

j'aimerais bien voir ce close up sans cartes, balles mousses, papier flash... :)

je vous lis depuis un moment et je suis plus que d'accord avec splitch qui a bien resumé la chose

chaque personne doit savoir se vendre et defendre son prix, de mon coté, au Maroc, ou le niveau de vie est moins cher qu'en France, je ne fais pas de prestation de scene/close up a moins de 10 000 dirhames, ce qui fait environ 1000 euros HT.

j'ai deja rate des affaires a cause de cela, mais je sais que toutes les soirees que j'ai faites ont ete une reussite et depuis j'ai des clients fideles qui me rappellent a chaque fois

ceci n'empeche pas que les soirees que j'ai rates au profit de magiciens moins chers etaient ratées, c'est juste qu'on ne visait pas du tout la meme cible

de votre coté, quels sont vos tarifs ? c'est a la tete du client ? ou avez vous un prix ou une fourchette fixe ?

des casseurs de prix, il y'en aura toujours, a nous de trouver les arguments de montrer la difference et de montrer ce que gagnent les clients a payer un peu plus cher

Modifié par As de Coeur
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Publié le (modifié)

Une petite précision : mon sujet n'avait pas pour but de parler des tarifs mais de la publicité mensongère (soit donc de l'escroquerie et du non-respect des règles du marché) usée par ledit magicien, pour prendre un marché. A cette pub mensongère, il ajoute un prix moindre qui, cela s'accorde, est la règle de la concurrence.

L'addition des deux fait que l'on ne peut lutter que d'une manière : éclairer le client sur la raison des différences de prix, sur la différence de qualité entre les spectacles, (vraies) références à l'appui, de se démarquer, et travailler les spectacles de manière à ce qu'il ne reste sur le marché que les VRAIS artistes.

Splitch a bien résumé la chose.

Tout le reste n'est que blabla stérile.

Modifié par tanhouarn

« La préservation de la vérité objective et de la capacité de chaque individu à former des jugements objectivement vrais est la condition première et absolument nécessaire d’une vie libre » (James Conant, in Orwell ou le pouvoir de la vérité, p. VIII).

Publié le (modifié)

Et bien là on touche plus que le fond :) il faut mieux en rire !

à 4 , une fois retiré même que la tva et , les frais de déplacement je ne prends même pas la peine de calculer combien il reste par personne !

si en plus il y a les charges a déduire !

à moins que ce soit un seul artiste qui fasse les 4 personnages !

il exagère quand même Peter Marvey en plus il met sa photo :)

Modifié par Danilsen
Publié le (modifié)

J'en connais qui trainent sur Prizee !!! mdr mdr

Pour l'affiche : que dire ??!!! Heuresement que l'on essaie d'enrayer ce massacre ...

Modifié par WillQw
Publié le (modifié)

Je n'ai aucun conseil à vous donner en matière de tarifs mais il clair que si on parle de ceux qui proposent leurs prestations de façon honnete,( en excluant les publicités mensongères et ceux qui bossent au black), il reste trés difficile de faire la part des choses entres des tarifs qui passent du simple au quintuple pour ce qui "parait " etre la meme préstation.

Par ailleurs, je pense que beaucoup d'entre vous surestiment les capacités futures des entreprises et autres à continuer à payer ce type de prix. Certes un Air France pourra toujours debourser ce qu'il faut pour un super spectacle, mais la conjoncture leur donne un argument parfait pour ne pas le faire.

je crois malheureusement que ce qui attend votre profession n'est pas rejouissant, la concurrence a toujours existé mais certains vont etre mort de faim et le travail au rabait et au black va se developper encore plus vite

alors oui un label qualité peux aider, mais c'est pas pour autant que ça va aider. Comme pour les poulets les premiers prix se vendent tres bien, c'est moins bon qu'un label rouge mais ça nourrit son homme.

Modifié par Ikoli
Publié le (modifié)

Alors trouve moi la bonne solution ? si les salaires baisses et que les prix augmentent (faire les courses, carburant, impôts etc ) on fait quoi?

Attention les entreprises CE disent souvent qu'ils n'ont pas de budget ils oublient de préciser pas de budget pour le spectacle ! car ils en réservent une bonne partie pour les voyages vacances WE du président du CE et compagnie !

on ratiboise sur le cout de l'arbre de Noël ou on le suprime en ne faisant que les cadeaux, et avec le reste on va se faire 2 ou 3 petits WE au maroc !

Si si ça existe !

Modifié par Danilsen
Publié le (modifié)

Oui Danislen, ce que tu décris de certains CE est vrai, mais là je te parle " en géneral". La réalité c'est que les entreprises auront de moins en moins d'argent à depenser pour ce type de dépenses.

Par ailleurs, effectivement si les salaires baissent, on ne consomme plus que ce qui est essentiel, et malheureusement pour notre art, il n'en fait pas partie pour la plupart des gens.

Alors non, je n'ai pas de solution toute faite, mais ce que je dis c'est que les magiciens font face au meme problème qu'un informaticien qui voit son boulot délocalisé en Inde ou qu'un ouvrier automobile qui perd son boulot parce que la fabrication est partie en Roumanie.

Dans ces situations, ceux qui sont talentueux, imaginatifs, opportunistes souffriront un peu mais pas trop, pour les autres ça sera dur.

Contrairement à plusieur d'entre vous, je ne pense pas que le métier de magicien obéisse à des regles concurrencielles differentes. Cela ne me réjouit pas, mais c'est ainsi.

Meme en supposant que l'on arrive à supprimer toute concurrence deloyalle entre magiciens, la vraie question restera quelle est la valeur qu'un "profane" accorde à notre art. Pas celle qui est dictée par le coute de lavie, les charges sociales etc..., pas la valeur necessaire qui fait que monter un spectacle de magie devient economiquement viable, mais celle que le public est pret à accorder.

Dans ce cas, toute forme de divertissement et de loisir est en concurrence.

Modifié par Ikoli

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    • A défaut, il te suffit de présenter n'importe quelle routine de ton répertoire à tes spectateurs pour que ceux-ci puissent expliquer par la suite qu'ils ont vu un tour de Pierre (et à une lettre près, on n'est pas si loin de la demande initiale. Sans que cela ne te coûte un centime. Merci qui 😜 ?)
    • Derniers souvenirs partagés ici de cette FISM 2025 avec le 1er prix de micro-magie et Grand Prix FISM de Close-Up. *** Et puis le mercredi 16 IBUKI paru en scène, plia son foulard et avec lui la compétition de micro-magie. Ce n’était que la première session sur les trois de la compétition mais il n’y avait guère de doute qu’IBUKI serait au palmarès. La rumeur se répand rapidement comme souvent dans ce type d’événement. Le soir même coincé dans un bus avec la délégation russe qui avait loupé le passage du japonais les voilà qui m’assaillent de questions sur son numéro, car leur propre candidat, Vova, va devoir en découdre avec le magicien japonais. *** Description pour qui veut : IBUKI apparaît debout derrière sa table : sur celle-ci un tapis de close-up relevé à 45° vers le public et où se déroulera l’essentiel de la routine. Mais pas son introduction. Le magicien japonais sanglé dans une large veste de costume (couleur entre pêche et crème, mais pas noir, surtout pas noir), fermée sur le devant par quatre gros boutons, commence par poser alternativement ses mains sur des paires de boutons qui se téléportent magiquement jusqu’à se regrouper tous les quatre dans le coin supérieur gauche (vue du public) de son pan de veste.   Cousus là, tous les quatre.   Restés jusque-là bouche cousue, les premiers glapissements de surprise des spectateurs se font entendre dans la salle. Ce n’est que le début. *** Sur cette introduction : Les trois premiers effets de téléportation se produisent dans un plan vertical, sur la veste même d’IBUKI : il s’assure ainsi de l’excellente visibilité de cet effet de Matrix, effet redoublé d’une impossibilité matérielle : non seulement les boutons voyagent magiquement, mais avec eux leurs coutures aussi (sur cette impossibilité matérielle qui redouble le seul effet de téléportation, on pense par exemple à la Matrix avec des clous plantés dans une planche de Michael WEBER). Le contraste entre la couleur très claire du tissu et les boutons sombres participe de cette parfaite visibilité de l’effet - en plus d’éliminer certaines explications potentielles au tour. Et comme le montrera le reste de sa routine la visibilité des effets a été clairement un des problèmes qu’a eu à résoudre IBUKI.    IBUKI aurait pu faire le choix inverse : démarrer par les boutons regroupés puis les remettre magiquement à leur bonne place ; cela aurait fait sens si la routine avait été contextualisée : IBUKI aurait alors « réparé » magiquement la malfaçon initiale de sa veste. Mais ici pas de contexte, IBUKI préfère nous laisser sur l’image incongrue de cette veste aux boutons drôlement regroupés (d’ailleurs on a pu croiser dans les allées de la FISM IBUKI tout au long de ces six jours avec sa veste et ses drôles de boutons, conscient de cette image emblématique, cette image signature). En plus, en terminant avec les boutons regroupés là où ils ne servent plus à rien, quoi de plus naturel que de les découdre avec un petit ciseau de couturière.   La spectatrice (sans introduction formelle) assise à droite de la table se voit tendre les ciseaux et découd elle-même le 4e et dernier bouton (cette spectatrice jouera un rôle clef dans la suite de la mise en scène).    Enfin cette introduction instaure aussi l’émotion magique du reste de la routine : à savoir la surprise. « Les boutons ont voyagé...mais attendez un peu, surprise, ils sont bel et bien cousus ». D’ailleurs la première surprise de la suite du numéro sera que le « pouvoir » d’IBUKI ne va pas être tant la téléportation que de coudre entre eux magiquement et à volonté toutes sortes d’objets. *** Fin de l’introduction. Un foulard quadrillé est déplié sur le tapis incliné, les quatre boutons tout juste défaits de la veste sont chacun posés à un des quatre angles et à partir de là, et bien disons que plus rien ne va se passer comme prévu. Plutôt que de déflorer la suite de la routine deux remarques.  La visibilité : IBUKI a donc un problème : il va magiquement coudre entre eux des objets préalablement montrés « libres » les uns des autres…mais voilà : des coutures c’est bien peu visible de loin. La mise en scène de la routine pallie cette difficulté majeure de plusieurs façons : o   Quand il le peut IBUKI profite du contraste bien visible de loin du fil de couture blanc magiquement apparu sur certains objets noirs en montrant bien ceux-ci...sous toutes les coutures, avant et arrière. o   IBUKI va à plusieurs reprises basculer ses accessoires du plan incliné du tapis de close-up vers le plan vertical du début. Cela rend palpable les coutures même aux spectateurs les plus éloignés qui font physiquement l’expérience qu’en dépit de la gravité des objets restent désormais inexplicablement fixés, car cousus entre eux. o   À l’appui du mot « cousu » qu’il vient de prononcer, IBUKI mime (et ce mime a une autre raison d’être - voir ci-dessous, les mots) par de larges gestes de sa main droite, en vagues montantes et descendantes, l’acte même de l’aiguille qui coud, communiquant là encore pratiquement physiquement à tous les spectateurs l’expérience du fil qui transperce les objets pour les unir – ce qui renforce encore au passage la totale impossibilité de son effet magique. o   La spectatrice est elle aussi mise à contribution comme témoin-relais de l’ensemble du public : invitée à toucher les coutures, à découdre, à manipuler les boutons libres l’instant d’avant puis soudainement cousus sous sa propre paume ; jusqu’au tout dernier geste d’IBUKI envers cette spectatrice, geste qu’on ne révélera pas ici, mais qui a fait fondre les derniers neurones des spectateurs et du jury.            Obtenir une standing ovation de quelque 2200 spectateurs dans une salle dont il a été suffisamment dit qu’avec son sol plat elle offrait une piètre visibilité, et ce avec quatre boutons et un foulard, prouve combien cette mise en scène est efficace.  Les mots. Pas de dramatisation de l’effet via un contexte, pas de personnage autre d’IBUKI lui-même, un côté gendre idéal un rien timide engoncé dans son costume, posé au début, puis qui s’anime de plus en plus au gré du crescendo des effets. Le texte : réduit au possible ; en fait il va tout entier tourner autour d’un calembour assez sot (si j’ose dire) : les différentes acceptions en anglais du son [soʊ], de « tellement » (so), à « coudre » (saw), en passant par « vu » (saw). Mais ce jeu de mots à première vue bêta contribue à la montée en émotion de toute la routine. Et on l’a dit l’émotion visée est la surprise, aussi chaque séquence se déroule selon : o   Exposition de la situation initiale : les objets sont clairement séparés. o   La magie se produit en douce, sans incantation, ni geste magique. o   IBUKI prononce le son [soʊ] et on découvre stupéfait que l’effet n’est pas nécessairement celui attendu (une téléportation), mais qu’une nouvelle couture est apparue, et jamais là où on l’aurait imaginée. Le son [soʊ] n’a pas la valeur d’un abracadabra (car quand il est prononcé la magie est déjà advenue), mais il en conserve la valeur rythmique de leitmotiv en marquant le début de la phase de révélation de l’état final : dès qu’IBUKI se montre ravi que quelque chose de « so impossible » s’est produit (mime à l’appui de la couture pour souligner le piètre calembour so/saw) on frémit : on n’a rien vu et pourtant une nouvelle couture a surgi là où on ne l’attendait pas. La tension entre la naïveté assumée du jeu de mot qui nous nargue d’une part, et notre totale incompréhension du « truc » d’autre part, décuple alors l’émotion magique ressentie. *** Un dernier détail. Deux fois j’ai vu IBUKI (en compétition et dans le gala des gagnants) et deux fois à un certain moment de la routine alors qu’il se saisit du bouton le plus près de lui à sa gauche, le foulard amidonné reste malencontreusement (?) dressé à la verticale. Notre « taureau de la raison » (TAMARIZ) se rue sur ce pli accidentel : IBUKI ne profite-t-il pas d’un pli pas si fortuit pour y dissimuler un bouton resté en place et dont il n’a que simulé la prise ? L’instant suivant remarquant le désordre de son foulard IBUKI le saisit par deux coins, le claque pour le redéposer bien à plat sur le tapis…et anéantir au passage notre hypothèse : aucun bouton où nous le soupçonnions. L’art de la fausse piste, du red herring, est un art du tact : trop subtil, le leurre n’est même pas remarqué ; grossier, le spectateur flaire l’intention délibérée du magicien de l’égarer et se rebiffe. J’ignore si ce pli, bien vertical, bien visible était ou non une maladresse par deux fois réellement malencontreuse (improbable à ce niveau de compétition, d’autant que la chorégraphie d’IBUKI est impeccable partout ailleurs), j’ignore si ce minuscule « incident » du pi de trop a donc quoi que ce soit de réfléchi, d’intentionnel (voir même de nécessaire à la méthode), mais si tel est le cas, comme je le soupçonne, faire d’un faux pli un vrai contrôle de notre attention aura suffi à me ravir.    
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