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Publié le (modifié)

Lorsque je précise que la technique est protégée sur ce terrain, ce n'est pas "une technique" prise individuellement, mais ce qui relève du "domaine technique" visé comme tel par le droit de la propriété industrielle. J'aurai dû préciser mon idée qui est en effet ambigüe. Alors, pour être plus clair et plus précis :

- Ce qui relève du domaine de la technique peut être protégé par le droit de la propriété industrielle; en revanche, tout ce qui relève de ce domaine ne recevra pas nécessairement une protection.

- Les créations techniques peuvent être protégées par le droit des brevets si les conditions que vous avez rappelées sont réunies. Cela pourra être le cas pour une machine de magie ( mécanisme de lévitation ou, par exemple, au vu des éléments que je connais, le système de jet engine mis au point par André Kole pour passer au travers d'une turbine géante).

- En revanche, il en effet inconvevable de pouvoir breveter certaines "techniques" utilisées en magie comme une levée double, un empalmage etc car les conditions évoquées ne sont pas remplies. Même chose pour une technique de production de colombe. Pour faire la différence, un mécanisme technique ( gimmick particulier) pourra accéder à cette protection. En ce domaine, il faut néanmoins être prudent : on peut toujours déposer un brevet, mais aucune garantie qu'en cas de procès, les magistrats considéreront que les conditions étaient effectivement remplies ! Le contrôle du respect des conditions au jour du dépôt du brevet est en effet un contrôle très succint, c'est un des dangers du système...

Toutefois, ce n'est pas parce que certaines techniques échappent au droit des brevets qu'elles échappent intégralement au droit de la propriété industrielle : elles peuvent rentrer dans le champ du "savoir-faire" notion juridique qui vient de celle anglo-saxone de "Know-how". Le droit le définit comme un ensemble de "tours de mains, procédés, formules ou autres éléments techniques non brevetés » , un ensemble de « connaissances techniques, transmissibles, non immédiatement accessibles au public. Juste pour l'exemple, le "tour de main" particulier d'un boulanger qui lui permet de créer tel ou tel type de produit peut être couvert par ce fondement. Si les conditions sont remplies ( cela risque d'être parfois difficile en magie mais je ne peux pas trop entrer dans le détail sans en mettre des tartines...), le savoir-faire est alors protégé et permet d'intenter des actions en concurrence déloyale contre ceux qui y portent atteintes.

Voilà, en espérant avoir levé l'ambiguïté.

Modifié par Pierre Fleury
Publié le

merci beaucoup pour tous ces renseignements, c'est très instructif... meme si j'avoue que c'est un peu compliqué (pour quelqu'un qui ne fait pas de droit)

Une petite question me taraude quand meme :

en ce qui concerne les musiques ou chanson que l'on utilise dans nos tours, sont ils soumis aussi aux 70 ans et après plus de droit d'auteur ou c'est différent ??

Publié le

Les musiques, chansons... utilisées dans nos numéros sont bien évident soumises à déclaration et versement de droits par le biais de la Sacem. C'est l'organisateur de la manifestation qui doit déclarer et s'acquitter de la redevance, que cette manifestation soit à entrée payante ou gratuite.

Chaque artiste pouvant être appelé à fournir la liste des oeuvres jouées.

Rentre en compte, sauf erreur de ma part, non seulement l'auteur, mais également les interprètes (chanteurs, musiciens...) donc, utiliser un morceau de Mozart, joué par l'orchestre Philarmonique de Berlin donne lieu à versement de droits, non pas aux descendants de Mozart mais aux musiciens, chef d'orchestre...

Le fait d'avoir acheté légalement le disque ne dispense pas de verser à chaque diffusion publique, les droits à la Sacem.

Attention, certaines oeuvres sont interdites d'utilisation par leurs auteurs et ayants droits (il me semble que c'est le cas de certaines musiques comme celle du film "un homme et une femme").

Des précautions doivent être prises avec les montages et coupes diverses qui peuvent être de nature à dénaturer l'oeuvre originale et les auteurs pouraient s'y opposer.

Publié le
Attention, certaines oeuvres sont interdites d'utilisation par leurs auteurs et ayants droits (il me semble que c'est le cas de certaines musiques comme celle du film "un homme et une femme").

Savez vous où et comment peut on se renseigner sur les oeuvres interdites d'utilisation ?

Rentre en compte, sauf erreur de ma part, non seulement l'auteur, mais également les interprètes (chanteurs, musiciens...) donc, utiliser un morceau de Mozart, joué par l'orchestre Philarmonique de Berlin donne lieu à versement de droits, non pas aux descendants de Mozart mais aux musiciens, chef d'orchestre...

Si je comprends bien, toutes les musiques utilisées sont soumises à des droits d'auteur mais si elle sont anciennes ?

Publié le
Si je comprends bien, toutes les musiques utilisées sont soumises à des droits d'auteur mais si elle sont anciennes ?

Comme tout ce qui est du droit d'auteur : 70 ans après la mort de l'auteur. Après cela, elles deviennent "libre de droits" (sauf les droits moraux, hein...).

Mais effectivement, les interprètes ont aussi des droits. Tu peux ainsi jouer à loisir du Mozart, mais tu ne peux reprendre sans autorisation l'interprétation du même morceau faite par un autre... (Sauf s'il est mort, lui aussi, depuis plus de 70 ans... Mais je doute alors qu'il ait laissé un CD... ;) ).

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    • Peut on avoir les résultats du test avant de taper des barres Patrick? :  
    • Pour en dire un peu plus sur le contenu côté tours : De très bons effets avec le Tarot, plutôt simples techniquement même si un très grand effort sera à mettre sur la présentation et l’ambiance (pas évident de jouer à l’apprenti ou au pseudo-voyant ! 😅). Une mention spéciale pour Rêve partagé que les fans du travail de Léo Boudreau devraient adorer. Enfin pour revenir sur cette histoire d’éthique et de classifications des familles de voyants : Il est important de préciser qu’une des raisons pour lesquelles les deux auteurs que j’ai cité ne peuvent pas tomber d’accord sur leurs classifications est que l’un (Vincent Hedan) considère que la voyance est "sans fondement", potentiellement "dangereuse" et même "méprisable" (Wow ! Comme tu y vas Vincent !) alors que l’autre (Erick Fearson) a une approche un peu plus nuancée sur le sujet. L’argumentation de Vincent Hedan repose essentiellement sur le résultat des tests et défis sceptiques (autant dire une argumentation plutôt discutable ! 😂)… Discutable parce que les tests et défis sceptiques se basent sur une approche objectiviste et un à priori physicaliste qui, par définition, exclu la possibilité du paranormal et élude la subjectivité. Or la divination, la tarologie et la voyance sont essentiellement des phénomènes (je devrais plutôt dire des "arts") du sens et de la construction de sens. C’est pourquoi d’autres chercheurs considèrent que le paradigme objectiviste n’est pas adapté à la voyance et qu’il convient d’adopter plutôt les méthodes des sciences humaines incluant la subjectivité et l’expérience en première personne.  Le véritable travail du voyant, son talent, sa fonction ce n’est pas de prédire l’avenir par des faits objectifs et vérifiables. Son véritable talent est de donner du sens à ce que vit son consultant aujourd’hui, ce qu’il a vécu hier et, éclairer ce qu’il peut vivre demain. L’expérience subjective est une expérience du sens !  Mon exposé est, peut-être, un peu long mais il est important de connaitre ces approches quand on s’intéresse à ces questions. Vincent Hedan insiste d’ailleurs beaucoup sur le fait que le mentaliste qui utilise le Tarot ou une thématique autour du paranormal devrait connaitre ces sujets de près ! 🙂 P.S. Je me permets de mettre la couverture de deux livres assez qualitatifs, de bon niveau et truffés de références sérieuses sur la recherche parapsychologique au niveau mondial (comme toujours il y a, aussi, certains aspects spéculatifs dans ce genre d’ouvrage mais ce n’est pas inintéressant et toujours fort bien argumenté).    
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