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Publié le (modifié)
...........

Le système de l'intermittence existe en France, tant mieux pour ceux qui en profitent. Et tant mieux pour les spectateurs des "bons" (terme qui reste à définir...) qui en profitent.

......... sans prise de conscience de leurs propres avantages et privilèges.

Ai-je bien lu ici, que le système de l'intermittence

serait avantages et privilèges ? ?????????

JaB

Modifié par JacK Barlett
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Invité lancelot
Publié le

Monsieur Jack Barlett, je me pose la même question que vous... J'ose espérer qu'il s'agit d'une maladresse réthorique de l'auteur (que j'apprécie fort par ailleurs), et que notre interprétation est erronée...

Je vous rejoint totalement sur votre message, et attends sereinement la réponse qui lévera, j'en suis sûr, toute ambigüité.

Oh yeah (c'est pour la rime).

(Zut, je m'étais bien promis de rester sérieux jusqu'au bout de ma réponse... Raté)

Publié le (modifié)

Aaaaah ces intermiteux... ! Tous des fainéants payés à rien foutre ! :whistle:

Modifié par Fred SILHOUETTE

Mon avis, n'est que mon avis, mais le restera toujours...

Fred SILHOUETTE

On n'a pas deux fois l'occasion de faire une bonne première impression. Lancelot

Publié le (modifié)

La vraie question que je me pose est alors celle-ci : pourquoi, en magie, un employeur est prêt à faire bosser n'importe quel "pignouf" sans être sûr de la qualité de son travail ? (Et là, bien sûr, c'est forcément la porte ouverte à la recherche du moins cher, puisqu'il ne reste que ça qui compte...). Je n'arrive pas à comprendre ça...

pourquoi les garagistes peuvent allegrement te sucrer la facture des réparations de ta voiture, parce que la plus part du temps les gens n'y connaissent rien en mecanique et donc ne sont pas competents pour juger la pertinence de la facture.

Pourquoi un employeur est pret à faire bosser n'importe quel pignouf sans etre sur de la qualité de son travail ?

Parce que malheureusement un grand nombre d'employeur sont incapables de juger la valeur d'un artiste.

Je suis convaincu que la responsable de Comité d'entreprise de Danone sera tres compétente pour reconnaitre un bon yaourt d un mauvais yaourt rien qu'en lisant l'etiquette mais elle sera bien incapable de juger la qualité d'un artiste car ce n'est pas son métier.

Pareil pour l'élu d'une mairie, la responsable communication ou marketing d'une société... qui ne sont pas des professionnels du monde artistique.

Alors comment font ils pour choisir entre un spectacle A et un spectacle B et bien ils achetent les artistes comme de la viande, ils vont acheter "au poids". Ils vont prendre plutot le spectacle A car il y a une personne de plus sur scène que le spectacle B, c'est plus rassurant de prendre un spectacle avec plus de monde quand on n'y connait rien.

et voila comment on achete de la quantité et non plus de la qualité

Eh non, ce n'est pas forcément du "bonus". C'est finalement assez facile de parler de "l'incertitude de ce métier" quand on sait que, dans les périodes difficiles, on touche le chômage. Mais que savez-vous du plombier qui, lui aussi, doit trouver des clients, doit faire de la pub, doit acheter du matériel, doit se former, etc. ? Lui ne touche pas de chômage s'il n'a pas de client...

Mais l'artiste ne touche pas non plus de chomage s'il n'a pas de client.

pas de client -> pas de cachet -> pas de chomage

des gens qui gagnent l'équivalent d'un mois de salaire d'un ouvrier en deux petites soirées, qui sont financés par les ASSEDIC le reste du temps

tu parles pour le close up mais les artistes de scene travaillent encore moins, meme pas une "petite" soirée, maximum 1h30. aaaaaaaaaaah quel beau métier celui d'artiste, payé pour s'amuser et travailler que 2 jours par mois.

"il est plus facile de desintégrer un atome qu'un préjugé" Albert Einstein

Modifié par Isaac
Publié le (modifié)

De toute façon il n'y a pas a rougir d'être intermittent , d'être indemnisé, après tout moi perso je cotise depuis des lustres ,et ne suis intermittent que depuis pas si longtemps que ça idem pour ma mutuelle souvent à fond perdus !

pas à avoir honte par rapport à ceux qui profitent de prestations sociales en france s'en avoir jamais cotisé le moindre centime de leur vie puisque l'on paie pour eux ! donc on peut en trouver des exemples ! et nos élus qui touchent autant de primes que de salaires mais exonérées d'impot etc .........

vous en voulez d'autres des exemples ?

Modifié par Danilsen
Publié le

On ne va pas faire un débat sur l'intermittence... On dit toujours les mêmes trucs et chacun reste sur ses positions... C'est comme parler religion ou politique...

Oui, je trouve que le statut d'intermittent est un statut avantageux (surtout "artiste intermittent", c'est effectivement plus difficile pour les "techniciens intermittents").

MAIS, dire que c'est avantageux n'est pas un jugement de valeur ni une critique sur les personnes (*ù$µ%£µ de société judéo-chrétienne basée sur le repentir et la culpabilité...). Ce système existe, tant mieux pour ceux qui en profitent... Mais je ne vois vraiment pas où est le problème. Des tas d'autres métiers ont aussi leurs propres avantages : prof, cheminot, etc.

Merci à Danilsen pour avoir dit ça :

De toute façon il n'y a pas a rougir d'être intermittent , d'être indemnisé, après tout moi perso je cotise depuis des lustres ,et ne suis intermittent que depuis pas si longtemps que ça idem pour ma mutuelle souvent à fond perdus !

De plus, dire qu'il y a des avantages ne veut pas dire qu'il n'y a pas d'inconvénients...

Mais arrêtez de vous sentir agressés dès que l'on dit que votre métier est génial ! En quoi serait-ce honteux de dire : "Oui, mon métier est formidable, et même si je travaille beaucoup je dois reconnaître que j'ai beaucoup de chance..." ?

Et si vous n'êtes pas dans l'état d'esprit de pouvoir dire ça, je pense alors que vous devriez faire un autre métier...

Publié le
Pourquoi un employeur est pret à faire bosser n'importe quel pignouf sans etre sur de la qualité de son travail ?

Parce que malheureusement un grand nombre d'employeur sont incapables de juger la valeur d'un artiste.

Je suis convaincu que la responsable de Comité d'entreprise de Danone sera tres compétente pour reconnaitre un bon yaourt d un mauvais yaourt rien qu'en lisant l'etiquette mais elle sera bien incapable de juger la qualité d'un artiste car ce n'est pas son métier.

C'est quoi la "valeur d'un artiste" ?

Certes, l'employeur n'est pas à même de juger les compétences techniques de l'artiste, mais il s'en fout... Ce qu'il veut, c'est un spectacle qui lui plaise, non ?

Je n'y connais rien en neurochirurgie, mais si je devais me faire opérer du cerveau je voudrais être sûr de choisir quelqu'un qui fera quelque chose qui "me plaise" ! Et c'est pour ça que je ne regarderai pas le prix, mais la qualité (terme qui reste toujours à définir...).

C'est pourquoi, globalement, je pense qu'il est inutile de se focaliser sur le prix : la plupart des employeurs veulent quelque chose qui leur plaise, et pas forcément le moins cher.

Bien sûr, pour certains, il est plus facile de croire que si un contrat leur a échappé c'est parce qu'ils sont trop chers, plutôt que parce que l'on ne veut pas de ce qu'ils présentent...

Publié le (modifié)

Frantz excuses moi encore une fois ! mais je ne sais pas ou tu prends tes infos !

Bien sur que si 90% des employeurs veulent le moins cher et que ça leur plaise en plus ! et s'ils ne peuvent avoir les 2 ils prennent le moins cher tant pis pour le reste !

bon il reste 10 % ceux dont tu parles.

Modifié par Danilsen
Publié le
mais je ne sais pas ou tu prends tes infos !

C'est un peu empirique, c'est vrai... Mais je suis prêt à mener une vraie enquête statistique précise et argumentée... ;)

Bien sur que si à 90% des employeurs veulent le moins cher ! il reste 10% ceux dont tu parles !

Le boulot des artistes n'est-il pas, aussi, de faire en sorte d'inverser ces pourcentages ? (Qui me semblent aussi empiriques que les miens... ;) ) L'artiste ne doit-il pas se faire désirer ?

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    • Bonjour, Plus frappant peut-être était surtout l'hommage final à René LAVAND, et ses trois boulettes de mie de pain dans la tasse, exécuté ici à quatre mains...ou plutôt à deux mains sur quatre - Rubi FEREZ étant la main droite et Fernando NADAL la gauche ; et sans récitation de poème non plus mais en musique. Le duo FEREZ-NADAL fonctionne ceci dit à l'opposé de celui de Pepe CARROLL et Juan TAMARIZ - si je m'en réfère à leurs apparitions dans la série Magia Potagia. *** Pour Pepe CARROLL et Juan TAMARIZ la dramaturgie du numéro se nouait généralement sur une mise en compétition entre eux, se lançant des défis mutuellement, essayant de surpasser l'autre ; ou, parfois, le fantasque et farceur Juan TAMARIZ tendant un "piège" dans le dos de l'élégant et suave  Pepe CARROLL -modifiant par exemple avec un clin d’œil au public l'ordre de certaines cartes, ou mélangeant carrément le paquet à son insu. Mais immanquablement Pepe CARROL retombait sur ses pieds, comme si de rien n'était, l'embuche tendue par J.TAMARIZ effacée par magie... Dans ce dispositif-ci,  l'intérêt est que ce conflit narratif "extérieur" entre les deux magiciens agit à la manière d'une couverture pour leur collusion secrète bien réelle : le mélange de l'un destiné à compliquer la tâche de l'autre - récit apparent- a en réalité bien l'objectif par exemple d’amener secrètement l'arrangement voulu sur le dessus du paquet, arrangement qui permettra justement au second magicien de "briller" en dépit de l’apparente traitrise du mélange du paquet par le premier ( voir l'introduction du classique  "Magic and Showmanship" de H.NELMS pour un autre exemple de  conflit narratif apparent  comme couverture du modus operandi réel de l'effet, par complicité secrète entre les deux adversaires déclarés du récit). *** Le duo FEREZ-NADAL, lui, est soudé pour produire l'effet magique, soudé littéralement bien souvent, épaule contre épaule. La séquence intermédiaire du numéro à une main chacun sur la guitare, et à une main chacun sur la table pour y produire l'effet magique, illustre cette complète coopération. S'il y a bien une dynamique de (léger) conflit entre les deux personnages elle n'est pas sur la table mais sur leurs visages avec deux leitmotiv : les lunettes de Fernando ne cesse de lui glisser sur le bout du nez et c'est Rubi qui les lui remonte en place. Ce simple geste pose les deux personnages : Fernando est le "sérieux" du duo, soucieux des apparences, et Rubi est l’affectueux, le bienveillant. Fernando, par souci des convenances, ne cesse d'arracher un cure-dent d’entre les dents de Rubi, et le cure-dent malicieusement fait perpétuellement sa réapparition dans la bouche de Rubi. Mais aucune provocation de l'un par rapport à l'autre ici, non, c’est juste que Rubi est l'enfantin des deux -et son cure-dent, et bien, il ne peut juste pas s'en empêcher c'est tout. Avec son visage ovale illuminé de son franc sourire, ou même lorsqu'il fait fait son mystérieux - tel un petit enfant qui aurait caché un objet dans sa main et nous lancerait "Devine !"-, Rubi FEREZ a un charisme tel qu'il désamorce instantanément tout bras de fer magicien-public quant au secret : la magie advient, tout simplement. *** À noter qu'il y avait un autre duo en compétition de micro-magie, les suisses Omini et Nico qui ont vendredi matin fait l'ouverture de la 3e et dernière session de la compétition close-up/magie de salon, avec un numéro extrêmement soigné, bien construit, où des balles éponges vertes sont des virus qui se multiplient et infectent un des magiciens : bâtonnets de test dans la narine, thermomètre, masque sanitaire, tous les accessoires employés sont parfaitement justifiés, la progression dramatique comme la maladie passe de l'un à l'autre très claire. Le thème choisi qui ne rappelle  guère de bons souvenirs à quiconque les a-t-il desservi ? Sans doute, mais plus globalement il parait assez net que ce jury était sur une ligne "la magie avant tout", et s'est montré globalement très peu sensible à toute mise en contexte narrative de la magie* du moins c'est comme cela que je le perçois (seul au palmarès Starman et son numéro de dépressif après une rupture amoureuse peut être vu comme une légère exception)  (je m'en vais relire à ce sujet la section de L'Arc en Ciel Magique où J.TAMARIZ analyse longuement le mélange magie et narration). *C'est cette même ligne très arrêtée du jury qui a sans doute, comme pour Omini et Nico, compliqué la tâche aux numéros de Air One, Bertrand MORA et Robin DEVILLE puisque chacun à leur manière assumait des partis pris narratifs justement très marqués, assortis d'un travail sur les personnages et sur le conflit dramatique qui en découle. Je repense à l'excellent "Conspirations" spectacle de mentalisme donné la saison dernière au LUCERNAIRE et qui proposait par sa mise en scène astucieuse, levant et rabaissant virtuellement l'invisible 4e mur au gré des effets, comment une magie fortement théâtralisée est possible. Chauvinisme en passant : au contraire des délégations italienne, allemande, bulgare ou autrichienne (olalala l'Autriche pitié) qui nous ont toutes infligés au moins un numéro irregardable, tous les candidats français en magie de salon et close-up qu'on en ait apprécié ou pas le  résultat final, leur parti-pris artistique, leurs effets magiques, témoignaient d'un travail de mise en scène, sans doute perfectible, mais avec au moins à chaque fois une recherche de quelque chose. On ne pouvait vraiment pas en dire autant donc de bien d'autres pays. *** Ces six jours furent intenses, passionants, et totalement épuisants : épuisants par ces montagnes russes émotionnelles quand on passe d'un numéro où du fond de son siège on se sent en total empathie avec l'artiste, on croiserait presque les doigts pour que le numéro tienne jusqu'au bout, on vibre et on craint, puis l'instant d’après on aimerait se terrer sous son siège tant le numéro proposé tourne à la débandade complète, le numéro s'étire, la confusion embrume les esprits, les applaudissements s'étiolent, la gêne s'installe. Épuisants aussi car intellectuellement c'est une sollicitation constante, chaque choix thématique, choix de mise en scène, de musique, d’accessoires, de chorégraphie, de texte suscitent une foule d'interrogation, d'idées, on imagine des alternatives, on reconnait un principe plus ou moins bien employé, on s'interroge sur un texte,  peu importe qu'on adhère ou pas, c'est un bouillonnement de créativité qui vous lessive, qui parfois frise l’excellence, parfois sombre dans des approximations difficilement recevable côté public, mais qui toujours exige une concentration soutenue s'il on veut analyser à fond chaque numéro- et par analyser j'entends aller au-delà du "oulalala il a flashé" ou des conjectures quant à la méthode employée (après, le 3e jour des session de close-up et magie de scène, vendredi donc 5e jour de la FISM, on ne cachera pas que c'était visiblement et surtout bruyamment 😉 difficile pour beaucoup de suivre encore la compétition tant la fatigue était grande) . Admiration aussi pour ceux, tous ceux, qui s'y collent :  que de mains qui tremblent, que de voix qui déraillent sous le coup de l'émotion, que de gestes techniques qui dérapent sous la pression, mais ils y sont allés quand même, dans l'espoir de créer un moment magique.  Chapeau. L'aspect compétition, délégation des pays, avait été ici même discuté avant la FISM : très franchement ces questions une fois qu'on est dedans s’envolent instantanément, l'ambiance fabuleuse qui se crée autour de la compétition, le plaisir de voir les équipes soutenir avec un chauvinisme bon enfant leurs différents candidats vous emporte-on a souvent la standing ovation facile, mais qu'importe c'est le jeu. Au contraire même l'idée d'avoir des équipes qui soutiennent les artistes dans tous les domaines, créatifs, techniques, et pourquoi pas psychologique - la pression est telle- paraît assez évidemment la voie à poursuivre et amplifier. *** Et zut ... ce matin -après un retour dans la nuit homérique de quelque sept heures depuis TURIN pour PARIS- je me suis surpris à fredonner "Abracadabra"... arghhhhhh Lady GAGA sort de ce corps...  
    • Merci pour cette précision. Je pensais que Dani concourrait uniquement en invention. Il reste dommage que dans la catégorie GI, on exige deux illusions différentes. Pas certain que des effets additionnels de magie générale suffisent avec une seule grande illusion. C’est du moins ce que l’on m’a expliqué à plusieurs reprises, mais peut-être les choses ont-elles changé ( ou mériteraient d’évoluer dans le cas contraire). 
    • Entre temps, j'ai eu un retour de @Pathy BADD qui a demandé à Peter DIN le vice président de la FISM et en charge des notations.  Sa réponse  Cela répond donc à ta question sur les 120 points 😜
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