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Publié le (modifié)

Ce magicien se reconnaîtra-t-il ?

motte-piquet_grenelle_1.jpg

C'est un copié-collé d'un récit lu sur un blog : la magie vue du côté d'une spectatrice.

Hier soir, comme tout les soirs, après avoir pris mon bus n°160, 467 ou 167. Je suis descendue comme tout les soirs dans la bouche de métro. Comme tout les soirs, j ai longé le quai jusqu'à monter dans la toute premiere voiture pour pouvoir descendre juste devant ma sortie. Comme certains jours, j'ai trouvé le "direct soir" sur mon siege.

Donc comme tout les soirs, mon trajet "Porte de Saint Cloud- Maubert-mutualité" s'annonçait sans surprise. Mais voila... Quelqu'un se met dans le même carré de siège que moi. Sur la rangée d'en face, à gauche et moi à droite. D'habitude, les gens sortent des journaux, des Ipods, des telephones, des PAL, des romans d'amour, .... Et bien là ce type, à l'allure totalement qqconque, sort un jeu de cartes. Et le voici entrain de les melanger de façon différente, de les manipuler avec dexterité et rapidité. Je ne peux m'empêcher de sourire, je trouve ca tellement joli comme image.

Le voici qui fait apparaître les 4 as sur le dessus du paquet à les remettre dedans remelanger et de nouveau les faire reapparaître, j'ai envie d'applaudir. Je partage un sourire ravie avec une dame assise de l'autre côté de la rangée. Monsieur le magicien surprend un sourire de ma part, il me propose gentiment un tour de carte! Moi evidemment je trouve ca genial qu'un type me propose un tour de magie dans un métro. Il se met donc en face de moi et le voila parti pour un veritable tour de magie d'un 1/4h. Et vraiment, j'etais à dix centimetre de lui et je me suis faite avoir! C'etait tout simplement genial! Et puis malheureusement mon gentil magicien s'est envolé à la Motte-piquet-grenelle, me laissant seule avec le sourire. Je jetais un regard à ma voisine qui etait à côté de moi, pour voir si elle aussi avait trouvé ca genial! Pensez vous!! blasée et enfermée dans sa bêtise solitaire, elle etait plongée dans un article sur la mort d'Anna Nicole Smith... me laissant seule avec le sourire. Oui la magie.. parfois... ca existe il suffit d'y croire!

par Capucine

Modifié par Thomas THIÉBAUT
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Publié le

comme c'est mignon...

histoire de contrer un peu ce côté mièvre :grin: , une anecdote :

il y a quelques mois, je prends le train, assis en face d'une charmante demoiselle... je sors un paquet de cartes, et je commence à faire mumuz' avec... puis je pose les cartes sur le cahier qui était sur mes genoux, et me penche pour sortir un truc de ma sacoche... deux tris cartes glissent et tombent (rien de grave...)

con comme je suis je me suis penché un peu plus pour les ramasser... :crazy: toutes les cartes par terre.............. et la charmante inconnue qui se moquait de moi... :crazy:

Choose your battles wisely.

Publié le

Eh bien en ce qui me concerne, je trouve la seconde anecdote bien plus "mièvre" que la première qui est selon moi rafraichissante...

Cependant, hélas il y a bien d'autres anecdotes sur la magie dans une rame de métro...

Un jour je me retrouve assis face à un jeune homme qui très rapidement sort sont bicycle...une série limitée aux tranches crasseuses. Aussitôt, l'énergumène se met à "travailler" des mouvements, LD, SDC, et autres mélanges le plus bruyant possible pour attirer l'attention...ceci fut trahit par des regards régulier du dessous...Puis il a vu que je "m'interressais" à ses cartes et s'est alors lancé dans une production d'as maladroite.... Bref, en trois stations, il avait expliqué à qui voulait le regarder LD, SDC, et Controles divers....

N'oublions pas qu'il y a des yeux dans le métro....Et que l'entrainement ça ne se passe pas dans le métro ou dans une boutique de mage, mais bel et bien chez soi ! Ceci est un trait propre aux "magiciens"... Heureusement que les joueurs de tennis ou les footballeur ne font pas de même...imaginez les dégats....

Allons, dans le métro mieux vaut sortir un livre que de prendre le risque de débiner une technique....à moins qu'au final ce geste de sortir les cartes à chaque instant ne soit en fait qu'un besoin de briller...mais dans ce cas c'est pire encore....

Nikola

www.nikola.fr

Publié le

Je déteste démontrer mon "talent" dans une situation qui ne s'y prète guère. C'est mon point de vue, mais quand je vois quelqu'un exhiber ses répetitions dans un métro, salle d'attente... je ne peux m'empêcher de penser que c'est de la pure frime et que tout cela reste superficiel.

Cependant, avoir réussis à toucher le coeur d'une personne de cette manière force le respect (et surtout ma jalousie :) ).

Julien

La tête qui tourne : le livre magique où les mots prennent tous leurs sens !

Publié le (modifié)

je ne vois pas les choses ainsi...

qd je fais mumuz' avec les cartes dans le train, c'est plus pour passer le temps... (je fais mumuz' avec des pièces de temps à autre aussi...)

ce n'est pas de la frime, juste un plaisir...

certains trouvent leur plaisir en jouant aux autistes avec musique à fond dans les oreilles, d'autres lisent le journal, d'autres des livres, d'autres scrutent tout ce qu'il se passe aux alentours... alors pourquoi pas en manipulant des cartes ou autre chose?... ce n'est pas de l'épate, juste un truc pour passer le temps... d'ailleurs, les 3/4 du temps, je n'ai personne autour de moi, et dès que je sens un regard se poser sur ce que je fais je remballe tout...

Modifié par ma-J-cien

Choose your battles wisely.

Publié le

La diference est la J, tu ne manipules pas tes cartes pour te montrer mais juste pour toi, ton plaisir...

Et c'est bien là la diférence non?

Nombreux sont ceux qui manipulent juste pour satisfaire leur ego et se montrer, aspirer à une ephèmere reconnaissance...!

Et c'est là que moi perso ça me fait bien marrer !!!

Nous ne sommes pas magicos pour flatter notre ego enfin moi, c'est pas mon but... ... ...

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    • A défaut, il te suffit de présenter n'importe quelle routine de ton répertoire à tes spectateurs pour que ceux-ci puissent expliquer par la suite qu'ils ont vu un tour de Pierre (et à une lettre près, on n'est pas si loin de la demande initiale. Sans que cela ne te coûte un centime. Merci qui 😜 ?)
    • Derniers souvenirs partagés ici de cette FISM 2025 avec le 1er prix de micro-magie et Grand Prix FISM de Close-Up. *** Et puis le mercredi 16 IBUKI paru en scène, plia son foulard et avec lui la compétition de micro-magie. Ce n’était que la première session sur les trois de la compétition mais il n’y avait guère de doute qu’IBUKI serait au palmarès. La rumeur se répand rapidement comme souvent dans ce type d’événement. Le soir même coincé dans un bus avec la délégation russe qui avait loupé le passage du japonais les voilà qui m’assaillent de questions sur son numéro, car leur propre candidat, Vova, va devoir en découdre avec le magicien japonais. *** Description pour qui veut : IBUKI apparaît debout derrière sa table : sur celle-ci un tapis de close-up relevé à 45° vers le public et où se déroulera l’essentiel de la routine. Mais pas son introduction. Le magicien japonais sanglé dans une large veste de costume (couleur entre pêche et crème, mais pas noir, surtout pas noir), fermée sur le devant par quatre gros boutons, commence par poser alternativement ses mains sur des paires de boutons qui se téléportent magiquement jusqu’à se regrouper tous les quatre dans le coin supérieur gauche (vue du public) de son pan de veste.   Cousus là, tous les quatre.   Restés jusque-là bouche cousue, les premiers glapissements de surprise des spectateurs se font entendre dans la salle. Ce n’est que le début. *** Sur cette introduction : Les trois premiers effets de téléportation se produisent dans un plan vertical, sur la veste même d’IBUKI : il s’assure ainsi de l’excellente visibilité de cet effet de Matrix, effet redoublé d’une impossibilité matérielle : non seulement les boutons voyagent magiquement, mais avec eux leurs coutures aussi (sur cette impossibilité matérielle qui redouble le seul effet de téléportation, on pense par exemple à la Matrix avec des clous plantés dans une planche de Michael WEBER). Le contraste entre la couleur très claire du tissu et les boutons sombres participe de cette parfaite visibilité de l’effet - en plus d’éliminer certaines explications potentielles au tour. Et comme le montrera le reste de sa routine la visibilité des effets a été clairement un des problèmes qu’a eu à résoudre IBUKI.    IBUKI aurait pu faire le choix inverse : démarrer par les boutons regroupés puis les remettre magiquement à leur bonne place ; cela aurait fait sens si la routine avait été contextualisée : IBUKI aurait alors « réparé » magiquement la malfaçon initiale de sa veste. Mais ici pas de contexte, IBUKI préfère nous laisser sur l’image incongrue de cette veste aux boutons drôlement regroupés (d’ailleurs on a pu croiser dans les allées de la FISM IBUKI tout au long de ces six jours avec sa veste et ses drôles de boutons, conscient de cette image emblématique, cette image signature). En plus, en terminant avec les boutons regroupés là où ils ne servent plus à rien, quoi de plus naturel que de les découdre avec un petit ciseau de couturière.   La spectatrice (sans introduction formelle) assise à droite de la table se voit tendre les ciseaux et découd elle-même le 4e et dernier bouton (cette spectatrice jouera un rôle clef dans la suite de la mise en scène).    Enfin cette introduction instaure aussi l’émotion magique du reste de la routine : à savoir la surprise. « Les boutons ont voyagé...mais attendez un peu, surprise, ils sont bel et bien cousus ». D’ailleurs la première surprise de la suite du numéro sera que le « pouvoir » d’IBUKI ne va pas être tant la téléportation que de coudre entre eux magiquement et à volonté toutes sortes d’objets. *** Fin de l’introduction. Un foulard quadrillé est déplié sur le tapis incliné, les quatre boutons tout juste défaits de la veste sont chacun posés à un des quatre angles et à partir de là, et bien disons que plus rien ne va se passer comme prévu. Plutôt que de déflorer la suite de la routine deux remarques.  La visibilité : IBUKI a donc un problème : il va magiquement coudre entre eux des objets préalablement montrés « libres » les uns des autres…mais voilà : des coutures c’est bien peu visible de loin. La mise en scène de la routine pallie cette difficulté majeure de plusieurs façons : o   Quand il le peut IBUKI profite du contraste bien visible de loin du fil de couture blanc magiquement apparu sur certains objets noirs en montrant bien ceux-ci...sous toutes les coutures, avant et arrière. o   IBUKI va à plusieurs reprises basculer ses accessoires du plan incliné du tapis de close-up vers le plan vertical du début. Cela rend palpable les coutures même aux spectateurs les plus éloignés qui font physiquement l’expérience qu’en dépit de la gravité des objets restent désormais inexplicablement fixés, car cousus entre eux. o   À l’appui du mot « cousu » qu’il vient de prononcer, IBUKI mime (et ce mime a une autre raison d’être - voir ci-dessous, les mots) par de larges gestes de sa main droite, en vagues montantes et descendantes, l’acte même de l’aiguille qui coud, communiquant là encore pratiquement physiquement à tous les spectateurs l’expérience du fil qui transperce les objets pour les unir – ce qui renforce encore au passage la totale impossibilité de son effet magique. o   La spectatrice est elle aussi mise à contribution comme témoin-relais de l’ensemble du public : invitée à toucher les coutures, à découdre, à manipuler les boutons libres l’instant d’avant puis soudainement cousus sous sa propre paume ; jusqu’au tout dernier geste d’IBUKI envers cette spectatrice, geste qu’on ne révélera pas ici, mais qui a fait fondre les derniers neurones des spectateurs et du jury.            Obtenir une standing ovation de quelque 2200 spectateurs dans une salle dont il a été suffisamment dit qu’avec son sol plat elle offrait une piètre visibilité, et ce avec quatre boutons et un foulard, prouve combien cette mise en scène est efficace.  Les mots. Pas de dramatisation de l’effet via un contexte, pas de personnage autre d’IBUKI lui-même, un côté gendre idéal un rien timide engoncé dans son costume, posé au début, puis qui s’anime de plus en plus au gré du crescendo des effets. Le texte : réduit au possible ; en fait il va tout entier tourner autour d’un calembour assez sot (si j’ose dire) : les différentes acceptions en anglais du son [soʊ], de « tellement » (so), à « coudre » (saw), en passant par « vu » (saw). Mais ce jeu de mots à première vue bêta contribue à la montée en émotion de toute la routine. Et on l’a dit l’émotion visée est la surprise, aussi chaque séquence se déroule selon : o   Exposition de la situation initiale : les objets sont clairement séparés. o   La magie se produit en douce, sans incantation, ni geste magique. o   IBUKI prononce le son [soʊ] et on découvre stupéfait que l’effet n’est pas nécessairement celui attendu (une téléportation), mais qu’une nouvelle couture est apparue, et jamais là où on l’aurait imaginée. Le son [soʊ] n’a pas la valeur d’un abracadabra (car quand il est prononcé la magie est déjà advenue), mais il en conserve la valeur rythmique de leitmotiv en marquant le début de la phase de révélation de l’état final : dès qu’IBUKI se montre ravi que quelque chose de « so impossible » s’est produit (mime à l’appui de la couture pour souligner le piètre calembour so/saw) on frémit : on n’a rien vu et pourtant une nouvelle couture a surgi là où on ne l’attendait pas. La tension entre la naïveté assumée du jeu de mot qui nous nargue d’une part, et notre totale incompréhension du « truc » d’autre part, décuple alors l’émotion magique ressentie. *** Un dernier détail. Deux fois j’ai vu IBUKI (en compétition et dans le gala des gagnants) et deux fois à un certain moment de la routine alors qu’il se saisit du bouton le plus près de lui à sa gauche, le foulard amidonné reste malencontreusement (?) dressé à la verticale. Notre « taureau de la raison » (TAMARIZ) se rue sur ce pli accidentel : IBUKI ne profite-t-il pas d’un pli pas si fortuit pour y dissimuler un bouton resté en place et dont il n’a que simulé la prise ? L’instant suivant remarquant le désordre de son foulard IBUKI le saisit par deux coins, le claque pour le redéposer bien à plat sur le tapis…et anéantir au passage notre hypothèse : aucun bouton où nous le soupçonnions. L’art de la fausse piste, du red herring, est un art du tact : trop subtil, le leurre n’est même pas remarqué ; grossier, le spectateur flaire l’intention délibérée du magicien de l’égarer et se rebiffe. J’ignore si ce pli, bien vertical, bien visible était ou non une maladresse par deux fois réellement malencontreuse (improbable à ce niveau de compétition, d’autant que la chorégraphie d’IBUKI est impeccable partout ailleurs), j’ignore si ce minuscule « incident » du pi de trop a donc quoi que ce soit de réfléchi, d’intentionnel (voir même de nécessaire à la méthode), mais si tel est le cas, comme je le soupçonne, faire d’un faux pli un vrai contrôle de notre attention aura suffi à me ravir.    
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