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Publié le

Bonsoir !

Le peu que j'ai vu de Stone,

et donc sans doute, peut être, pas assez,

j'avoue ne pas avoir été ému plus que ça

par sa magie et le bonhomme !

Sans doute est-il un bon technicien, une belle mécanique bien huilée

qui peut impressionner ses confrères par sa maîtrise,

et à vous lire les uns et les autres,

ça à l'air d'être le cas,

mais personnellement je n'arrive pas à voir en quoi

et de quel manière il peut toucher le public !

Il me rappelle certains champions sportifs

qui certes réalisent des perf, se font un palmarès

mais qui ne parviennent pas à atteindre les coeurs !

Jean-Yves Loes (Petitbonhomme)

http://www.lamagiedupetitzebulon.com/

Publié le

Ben moi je l'aime bien, David. Je trouve ça chouette ce qu'il fait. D'un autre côté, je me rappelle aussi avoir été bluffé - mais alors comme cela faisait longtemps que je ne m'étais pas fait cueillir - par une "simple" routine de mon camarade Eyghon ;):D.

Amicalement

:cool:

Woody

Publié le

Ses routines sont bien construites, mais sans plus. Ses gags fonctionnent, mais sans plus (la plupart, voir la totalité, existent dans les classiques dans la littérature magique, et non donc aucun aspect créatif).

Et sa technique n'est que le fruit d'une étude correcte des classiques.

Il existe un très grand nombre d'artiste magicien qui le surpasse largement et qui n'ont pas la moitié de sa côte médiatique.

Aussi bien dans la vidéo proposée par l'auteur de ce post, que dans ses propres DVD, ou encore en conférence, David Stone saisit, captive et fait rire son public, ce qui laisse largement comprendre que ces gags fonctionnent bien mieux qu'un "sans plus".

A chacun sa magie. D'accord, ce magicien n'est pas l'étoile de l'innovation, mais il plait à beaucoup. Je pense que le critiquer de faire son succès grâce à une gymnastique marketing est en effet un signe de jalousie.

Si ta connaissance en littérature magique t'a fait voir que ce monsieur n'a pas beaucoup innover, et bien tente de faire ce qu'il n'a pas fait. Tu auras certainement autant de mérite que lui.

Tout le monde l'apprécie parce qu'il manipule bien, il fait rire, il déconne pas mal, il est lui sans être lui, il passe bien à l'écran...

Etre un bon magicien, ce n'est pas forcémen être imbattable en fioritures jamais vues par un autre manipulateur. Meme des classiques vus et revus mais travaillés dans d'autres sauces plaisent toujours.

On veut sans cesse apprendre de nouvelles choses, et par-dessus tout compliquées, pour surprendre les magiciens, alors qu'un vrai bon magicien nous piègerait avec simplement une carte clé !

Oui c'est vrai, bien d'autres ont le talent qui mérite son succès, mais parce que ces gens n'y ont pas eu le droit, est-ce une raison pour rabaisser David ? Il a en plus essayer de nous partager les élèments clés de la magie qu'aucun autre autre magicien n'avait tenter de faire. Cette peine qu'il s'ait donné pour nous (car il l'a sûrement pas fait que pour son succès), le rend d'autant plus sympathique et attachant.

Je ne te reproche pas de ne pas aimer David Stone, Eyghon. Les goûts et les couleurs...

Bonne magie à tous !!

Vaut mieux être belle et rebelle, que moche et remoche !

Publié le
Et puis de toute façon les amis, un magicien à la base c'est pas fait pour épater d'autres magiciens...

Ou alors, je me suis trompé de métier... :grin:

des fois c'est à se demander... :crazy::(

Choose your battles wisely.

Publié le

"" Etre un bon magicien, ce n'est pas forcémen être imbattable en fioritures jamais vues par un autre manipulateur. Meme des classiques vus et revus mais travaillés dans d'autres sauces plaisent toujours.

On veut sans cesse apprendre de nouvelles choses, et par-dessus tout compliquées, pour surprendre les magiciens, alors qu'un vrai bon magicien nous piègerait avec simplement une carte clé ! ""

Comme disait la mère Denis (paix à son âme) : "C'EST BIEN VRAI CA"

Christopher

Publié le
On veut sans cesse apprendre de nouvelles choses, et par-dessus tout compliquées, pour surprendre les magiciens, alors qu'un vrai bon magicien nous piègerait avec simplement une carte clé !

bien vrai ca...... :)

(comprenne qui pourra... :))

Choose your battles wisely.

Publié le

"Se retirer" quelques temps de manière volontaire ou non du circuit magique (plus de club, de nouvelles , de net) est quelquechose qui m'a été très profitable. J'ai découvert la Magie sous un autre angle, du point de vue de sa réflexion et de sa conception et je dois avouer que beaucoup d'anciennes idée recues ont volé en éclat suite à cette réflexion et se sont confirmées lors de la mise en pratique par la suite.

Je ne dis pas que cette méthode est universelle, mais paradoxalement, elle a bien fonctionné pour moi. On dit que, lorsque nos mains ont mal d'apprendre le saut de coupe, il faut poser le jeu quelques jours, réflechir au mouvement, y penser et lors de la reprise du jeu, la manip se fait plius facilement qu'avant, le cerveau ayant travaillé seul très profitablement.

Là, je pense que c'était la même chose, la maturité et le recul ont pris plus de place qu'avant quand j'ai posé les jeux de cartes et arrété de croiser tous les mois des potes en club à qui il fallait trouver la derniere chose pour les coincer.

J'espere que mes propos ne seront pas mal pris, mais il s'agit juste de mon expérience, nullement de conseils éclairés.

Amicalement

PS: un petit signe qui me dit qu'un magicien risque de ne pas me déplaire (quand j'ai les yeux d'un spectateur) est le moment entre lequel il parle de quelquechose ou se présente et celui où il commence son tour. Quand je vois le virage aïe..quand je ne le vois pas...j'adore..(dans la derniere video de Stone sur Youtube, sur une tv norvegienne??, c'est ce que j'ai ressenti). C'est un petit moment, je ne juge pas tout dessus..mais l'avez vous remarqué aussi?

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    • Derniers souvenirs partagés ici de cette FISM 2025 avec le 1er prix de micro-magie et Grand Prix FISM de Close-Up. *** Et puis le mercredi 16 IBUKI paru en scène, plia son foulard et avec lui la compétition de micro-magie. Ce n’était que la première session sur les trois de la compétition mais il n’y avait guère de doute qu’IBUKI serait au palmarès. La rumeur se répand rapidement comme souvent dans ce type d’événement. Le soir même coincé dans un bus avec la délégation russe qui avait loupé le passage du japonais les voilà qui m’assaillent de questions sur son numéro, car leur propre candidat, Vova, va devoir en découdre avec le magicien japonais. *** Description pour qui veut : IBUKI apparaît debout derrière sa table : sur celle-ci un tapis de close-up relevé à 45° vers le public et où se déroulera l’essentiel de la routine. Mais pas son introduction. Le magicien japonais sanglé dans une large veste de costume (couleur entre pêche et crème, mais pas noir, surtout pas noir), fermée sur le devant par quatre gros boutons, commence par poser alternativement ses mains sur des paires de boutons qui se téléportent magiquement jusqu’à se regrouper tous les quatre dans le coin supérieur gauche (vue du public) de son pan de veste.   Cousus là, tous les quatre.   Restés jusque-là bouche cousue, les premiers glapissements de surprise des spectateurs se font entendre dans la salle. Ce n’est que le début. *** Sur cette introduction : Les trois premiers effets de téléportation se produisent dans un plan vertical, sur la veste même d’IBUKI : il s’assure ainsi de l’excellente visibilité de cet effet de Matrix, effet redoublé d’une impossibilité matérielle : non seulement les boutons voyagent magiquement, mais avec eux leurs coutures aussi (sur cette impossibilité matérielle qui redouble le seul effet de téléportation, on pense par exemple à la Matrix avec des clous plantés dans une planche de Michael WEBER). Le contraste entre la couleur très claire du tissu et les boutons sombres participe de cette parfaite visibilité de l’effet - en plus d’éliminer certaines explications potentielles au tour. Et comme le montrera le reste de sa routine la visibilité des effets a été clairement un des problèmes qu’a eu à résoudre IBUKI.    IBUKI aurait pu faire le choix inverse : démarrer par les boutons regroupés puis les remettre magiquement à leur bonne place ; cela aurait fait sens si la routine avait été contextualisée : IBUKI aurait alors « réparé » magiquement la malfaçon initiale de sa veste. Mais ici pas de contexte, IBUKI préfère nous laisser sur l’image incongrue de cette veste aux boutons drôlement regroupés (d’ailleurs on a pu croiser dans les allées de la FISM IBUKI tout au long de ces six jours avec sa veste et ses drôles de boutons, conscient de cette image emblématique, cette image signature). En plus, en terminant avec les boutons regroupés là où ils ne servent plus à rien, quoi de plus naturel que de les découdre avec un petit ciseau de couturière.   La spectatrice (sans introduction formelle) assise à droite de la table se voit tendre les ciseaux et découd elle-même le 4e et dernier bouton (cette spectatrice jouera un rôle clef dans la suite de la mise en scène).    Enfin cette introduction instaure aussi l’émotion magique du reste de la routine : à savoir la surprise. « Les boutons ont voyagé...mais attendez un peu, surprise, ils sont bel et bien cousus ». D’ailleurs la première surprise de la suite du numéro sera que le « pouvoir » d’IBUKI ne va pas être tant la téléportation que de coudre entre eux magiquement et à volonté toutes sortes d’objets. *** Fin de l’introduction. Un foulard quadrillé est déplié sur le tapis incliné, les quatre boutons tout juste défaits de la veste sont chacun posés à un des quatre angles et à partir de là, et bien disons que plus rien ne va se passer comme prévu. Plutôt que de déflorer la suite de la routine deux remarques.  La visibilité : IBUKI a donc un problème : il va magiquement coudre entre eux des objets préalablement montrés « libres » les uns des autres…mais voilà : des coutures c’est bien peu visible de loin. La mise en scène de la routine pallie cette difficulté majeure de plusieurs façons : o   Quand il le peut IBUKI profite du contraste bien visible de loin du fil de couture blanc magiquement apparu sur certains objets noirs en montrant bien ceux-ci...sous toutes les coutures, avant et arrière. o   IBUKI va à plusieurs reprises basculer ses accessoires du plan incliné du tapis de close-up vers le plan vertical du début. Cela rend palpable les coutures même aux spectateurs les plus éloignés qui font physiquement l’expérience qu’en dépit de la gravité des objets restent désormais inexplicablement fixés, car cousus entre eux. o   À l’appui du mot « cousu » qu’il vient de prononcer, IBUKI mime (et ce mime a une autre raison d’être - voir ci-dessous, les mots) par de larges gestes de sa main droite, en vagues montantes et descendantes, l’acte même de l’aiguille qui coud, communiquant là encore pratiquement physiquement à tous les spectateurs l’expérience du fil qui transperce les objets pour les unir – ce qui renforce encore au passage la totale impossibilité de son effet magique. o   La spectatrice est elle aussi mise à contribution comme témoin-relais de l’ensemble du public : invitée à toucher les coutures, à découdre, à manipuler les boutons libres l’instant d’avant puis soudainement cousus sous sa propre paume ; jusqu’au tout dernier geste d’IBUKI envers cette spectatrice, geste qu’on ne révélera pas ici, mais qui a fait fondre les derniers neurones des spectateurs et du jury.            Obtenir une standing ovation de quelque 2200 spectateurs dans une salle dont il a été suffisamment dit qu’avec son sol plat elle offrait une piètre visibilité, et ce avec quatre boutons et un foulard, prouve combien cette mise en scène est efficace.  Les mots. Pas de dramatisation de l’effet via un contexte, pas de personnage autre d’IBUKI lui-même, un côté gendre idéal un rien timide engoncé dans son costume, posé au début, puis qui s’anime de plus en plus au gré du crescendo des effets. Le texte : réduit au possible ; en fait il va tout entier tourner autour d’un calembour assez sot (si j’ose dire) : les différentes acceptions en anglais du son [soʊ], de « tellement » (so), à « coudre » (saw), en passant par « vu » (saw). Mais ce jeu de mots à première vue bêta contribue à la montée en émotion de toute la routine. Et on l’a dit l’émotion visée est la surprise, aussi chaque séquence se déroule selon : o   Exposition de la situation initiale : les objets sont clairement séparés. o   La magie se produit en douce, sans incantation, ni geste magique. o   IBUKI prononce le son [soʊ] et on découvre stupéfait que l’effet n’est pas nécessairement celui attendu (une téléportation), mais qu’une nouvelle couture est apparue, et jamais là où on l’aurait imaginée. Le son [soʊ] n’a pas la valeur d’un abracadabra (car quand il est prononcé la magie est déjà advenue), mais il en conserve la valeur rythmique de leitmotiv en marquant le début de la phase de révélation de l’état final : dès qu’IBUKI se montre ravi que quelque chose de « so impossible » s’est produit (mime à l’appui de la couture pour souligner le piètre calembour so/saw) on frémit : on n’a rien vu et pourtant une nouvelle couture a surgi là où on ne l’attendait pas. La tension entre la naïveté assumée du jeu de mot qui nous nargue d’une part, et notre totale incompréhension du « truc » d’autre part, décuple alors l’émotion magique ressentie. *** Un dernier détail. Deux fois j’ai vu IBUKI (en compétition et dans le gala des gagnants) et deux fois à un certain moment de la routine alors qu’il se saisit du bouton le plus près de lui à sa gauche, le foulard amidonné reste malencontreusement (?) dressé à la verticale. Notre « taureau de la raison » (TAMARIZ) se rue sur ce pli accidentel : IBUKI ne profite-t-il pas d’un pli pas si fortuit pour y dissimuler un bouton resté en place et dont il n’a que simulé la prise ? L’instant suivant remarquant le désordre de son foulard IBUKI le saisit par deux coins, le claque pour le redéposer bien à plat sur le tapis…et anéantir au passage notre hypothèse : aucun bouton où nous le soupçonnions. L’art de la fausse piste, du red herring, est un art du tact : trop subtil, le leurre n’est même pas remarqué ; grossier, le spectateur flaire l’intention délibérée du magicien de l’égarer et se rebiffe. J’ignore si ce pli, bien vertical, bien visible était ou non une maladresse par deux fois réellement malencontreuse (improbable à ce niveau de compétition, d’autant que la chorégraphie d’IBUKI est impeccable partout ailleurs), j’ignore si ce minuscule « incident » du pi de trop a donc quoi que ce soit de réfléchi, d’intentionnel (voir même de nécessaire à la méthode), mais si tel est le cas, comme je le soupçonne, faire d’un faux pli un vrai contrôle de notre attention aura suffi à me ravir.    
    • Bonjour, Un peu plus haut en évoquant combien l''humanité" du personnage de Mortenn CHRISTIANSEN participe de la construction de son numéro, la citation de Derren BROWN que j'avais en tête est extraite de "Notes from a Fellow Traveller", page 416 :  
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