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Publié le (modifié)

Voilà juste une petite question d'un débutant a des pros.

Quand vous effectuez un tour au moment de la révélation finale : "Et votre carte est ....." : "Le dix de pique", "dans ma poche", "prise en sandwich au milieu du jeu" (completez par vous même).

Vous reste-t-il un ne serait-ce qu'un zeste d'angoisse. Et si la carte n'était pas là ou elle doit être. Le forçage a foiré, le contrôle est parti en vrille, la LD c'est transformé en LT.

En clair, étant un grand débutant dans le branlage de cartes, je ne suis pas sur de mes techniques et je n'ai pas encore atteint un niveau suffisant pour être à l'aise avec elles.

Donc au moment de la révélation, un foirage est tout a fait envisageable. (Bon vu que pour le moment je présente ça à ma glace elle reste compréhensive et ne me le fait pas trop remarquer.)

Mais vous qui maitrisez vos routines, qui les présentez tous les soirs à un vrai public, avez vous encore cette pointe sourde ? Ou a-t-elle totalement disparue.

Je ne parle pas ici du trac face à un public, ni de vos possibilités de rattraper un tour qui foire.

(cette faculté a rebondir, a savoir adapter en live une autre technique pour partir sur une autre routine et hop personne n'y voit rien alors ça c'est vraiment magique pour moi)

Modifié par Thomas THIÉBAUT
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Membres les + Actifs

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Publié le

Perso, le trac existe toujours...mais ce qui me permet d'etre sur de moi, ce n'est pas que je peux faire le controle les yeux bandés au-dessus de 500m de vide.....mon secret c'est que je peux rebondir à tous moments.

Pour cela j'envisage toutes (bcp) de solutions qui dérapent et voilou.

Un Ami Vmiste m'a dit plusieurs fois qu'il m'avait vu improvisé de facon étonnante, c'est peut etre à force de travail, de ratages et d'expérience que je suis plus à l'aise pour improviser aujourd'hui...

Mais ce n'est que ma petite expérience

Si tu veux en discuter plus, je suis dispo en pv!

Publié le

Toi seul connais la finalite de ton tour.

Envisager l'echec est deja un echec en soi.

Et puis rappelle toi de la somptueuse Sarah Bernhardt se tournant vers une debutante sur le point de monter sur scene: " Alors jeune fille, vous avez le trac?". La debutante repondit "Non, absolument pas". Et Sarah Bernhardt d'enchainer: " Vous verrez...quand vous aurez du Talent!"

Later...

Publié le

perso, pour gerer ce genre de probleme je fait comme en theatre. J'improvise tout, mais depuis le debut.

Je fait choisir une carte par exemple, mais au moment ou je la fait chosir je ne sais pas du tout comment le tour va finir.Il se creait au fur et à mesure

je ne suis que ma propre illusion.

En faite...ça m'en touche une sans faire bouger l'autre

Publié le

Merci pour vos réponses.

Je sais bien qu'un des grands moyens d'être plus sur de soi (j'exclus d'emblée le travail qui est une évidence) c'est de pouvoir à tout moment rebondir, ajuster une technique pour rattraper un tour qui commence à partir en couil..

Je n'en suis encore pas là. Manque d'assiduité et de pratique pour le moment.

Je me permets de rebondir sur une autre question (je fais c'que j'veux c'est mon post à moi d'abords !!)

Quel est le meilleur moyen de travailler une technique (qui peut être tout simple comme le contrôle au mélange français). On la bosse séparément ou alors en travaillant une routine.

Publié le (modifié)

La encore, trois mots: travail ,travail et travail...

Perso, Je m'endormais avec un jeu de cartes à la main, j'avais toujours un jeu de carte dans la poche...et la encore, beaucoup de pratique en conditions réelles!...mais chacun sa facon...le principal c'est que tu deveinnes a l'aise

Modifié par Monsieur M
Publié le

Personnellement, je joue un personnage qui n'est pas sûre de soi.

Lorsque je révèle la carte, avant de la retourner je demande souvent au spectateur : "quelle était votre carte".

Le spectateur révèle sa carte, je fais mine d'être un peu embéter, je regarde la carte.

Dans ce cas le spectateur ne connait pas encore sa carte. Si c'est bien celle ci, j'hésite encore et je la retourne comme ci j'avais raté mon tour. La surprise est encore plus grande pour les spectateurs.

Si ce n'est pas la bonne (ce qui peut arriver dans le cas d'un spectateur bien chiant qui aurait remis la carte lui même en chopant le jeu de cartes), dans ce cas je fais la même tête et, je pose la carte sans la retourner sur la table. alors je récupère le paquet et je fais un éventail face vers moi, en regardant si la carte n'est pas très loin, et j'évite de la montrer au spectateur.

Je dis : "Vous êtes sûre que c'était bien votre carte ??? En effet, car elle n'est plus dans le jeu ..."

Enfin, il y a de multiples possibilités pour faire le change sur la table.

Une que j'utilise souvent :

Je contrôle la carte du spectateur au dessus, puis, je reprends la carte posée sur la table que je remets sur le dessus et, avec une LD je révèle la carte du spectateur.

Le principal, c'est de demander la carte du spectateur avant de la retourner pour plusieurs raisons :

La première c'est qu'on est jamais à l'abri des menteurs. Ca m'est déjà arrivé de tomber sur un spectateur qui me sortait une autre carte que celle choisie. Dans ce cas, je demande souvent aux autres spectateurs de regarder sa carte également pour avoir des témoins.

La deuxième, c'est un mauvais contrôle de la carte prise ou un spectateur trop curieux.

Regarde Tamariz, excellent dans sa comédie. Le fait de montrer qu'on peut se tromper au public et au contraire triompher renforce la difficulté et permet de montrer le côté humain de ta personnalité.

Enfin, ma bouée de secours reste le jeu Brainwave qui permet vraiment dans le cas ultime de triompher.

Attention tout de même de ne pas en abuser.

Publié le

Samedi dernier lors d'un petit show j'ai raté un contrôle et au moment de la révélation d'une carte ce n'était pas la bonne et là incroyable plusieurs personnes se sont mis à croire que c'était voulu !!! "Tu vas voir il va la retrouver, il le fait exprès, c'est prévu, etc......"

Du coup j'ai pu rattrapper le tour et j'ai bien sûr laissé planer le doute sur "cette soi-disante erreur" !

Par contre je préfère faire comme Chute. En effet, je maîtrise maintenant plusieurs techniques de contrôle, de change, d'empalmages, etc....et j'aime bien de temps en temps improviser totalement un moment magique en créant au fur et à mesure !

A noter tout de même que dans ce cas il faut savoir également improviser un boniment ce que j'ai encore du mal à faire je l'avoue....

Bonne continuation et bonne journée !

Publié le (modifié)

mais à part des tours de cartes ?? vous faites tous quand même autres choses ? :)

il n'y a pas que la dedans qu'il y a un risque de rater !

je me souviens de ce numéro de malle des indes ou la partenaire est entrée dans la malle en emportant avec elle les clés des cadenas qui l'a fermait ;)

et il n'y avait pas de double !!

moi même qui faisant le tour de la boite a 7 ( bagues retouvées dans les coffrest gigognes ) 10 mn de cinéma pour arriver à la dernière petite boite complètement vide !!!

etc etc ...

Modifié par Danilsen

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    • Certains tours de pièces peuvent être adapté aux pierres, je pense (pierre sous la table, disparition, réapparition, change de couleurs)  Et il y a pleins de principe en mentalisme comme ceux où l'on déplace des gobelets, pièces, runes... Le tour "the stone" de Doosung Hwang Peut-être dans ces livres que je ne connais pas : - Lucas Volpé - Mentalisme Émotionnel - Bizarremania de Fantomas - tour les pierres de vie Et voici des liens en plus de celui sur les 7 pierres du nils de Gwen Aduh Bonne lecture et au plaisir d'échanger sur ta future réalisation, car je cherche moi aussi @Alexis DUDZIAK m'a donné envie de créer ma propre routine avec des pierres 😉
    • A défaut, il te suffit de présenter n'importe quelle routine de ton répertoire à tes spectateurs pour que ceux-ci puissent expliquer par la suite qu'ils ont vu un tour de Pierre (et à une lettre près, on n'est pas si loin de la demande initiale. Sans que cela ne te coûte un centime. Merci qui 😜 ?)
    • Derniers souvenirs partagés ici de cette FISM 2025 avec le 1er prix de micro-magie et Grand Prix FISM de Close-Up. *** Et puis le mercredi 16 IBUKI paru en scène, plia son foulard et avec lui la compétition de micro-magie. Ce n’était que la première session sur les trois de la compétition mais il n’y avait guère de doute qu’IBUKI serait au palmarès. La rumeur se répand rapidement comme souvent dans ce type d’événement. Le soir même coincé dans un bus avec la délégation russe qui avait loupé le passage du japonais les voilà qui m’assaillent de questions sur son numéro, car leur propre candidat, Vova, va devoir en découdre avec le magicien japonais. *** Description pour qui veut : IBUKI apparaît debout derrière sa table : sur celle-ci un tapis de close-up relevé à 45° vers le public et où se déroulera l’essentiel de la routine. Mais pas son introduction. Le magicien japonais sanglé dans une large veste de costume (couleur entre pêche et crème, mais pas noir, surtout pas noir), fermée sur le devant par quatre gros boutons, commence par poser alternativement ses mains sur des paires de boutons qui se téléportent magiquement jusqu’à se regrouper tous les quatre dans le coin supérieur gauche (vue du public) de son pan de veste.   Cousus là, tous les quatre.   Restés jusque-là bouche cousue, les premiers glapissements de surprise des spectateurs se font entendre dans la salle. Ce n’est que le début. *** Sur cette introduction : Les trois premiers effets de téléportation se produisent dans un plan vertical, sur la veste même d’IBUKI : il s’assure ainsi de l’excellente visibilité de cet effet de Matrix, effet redoublé d’une impossibilité matérielle : non seulement les boutons voyagent magiquement, mais avec eux leurs coutures aussi (sur cette impossibilité matérielle qui redouble le seul effet de téléportation, on pense par exemple à la Matrix avec des clous plantés dans une planche de Michael WEBER). Le contraste entre la couleur très claire du tissu et les boutons sombres participe de cette parfaite visibilité de l’effet - en plus d’éliminer certaines explications potentielles au tour. Et comme le montrera le reste de sa routine la visibilité des effets a été clairement un des problèmes qu’a eu à résoudre IBUKI.    IBUKI aurait pu faire le choix inverse : démarrer par les boutons regroupés puis les remettre magiquement à leur bonne place ; cela aurait fait sens si la routine avait été contextualisée : IBUKI aurait alors « réparé » magiquement la malfaçon initiale de sa veste. Mais ici pas de contexte, IBUKI préfère nous laisser sur l’image incongrue de cette veste aux boutons drôlement regroupés (d’ailleurs on a pu croiser dans les allées de la FISM IBUKI tout au long de ces six jours avec sa veste et ses drôles de boutons, conscient de cette image emblématique, cette image signature). En plus, en terminant avec les boutons regroupés là où ils ne servent plus à rien, quoi de plus naturel que de les découdre avec un petit ciseau de couturière.   La spectatrice (sans introduction formelle) assise à droite de la table se voit tendre les ciseaux et découd elle-même le 4e et dernier bouton (cette spectatrice jouera un rôle clef dans la suite de la mise en scène).    Enfin cette introduction instaure aussi l’émotion magique du reste de la routine : à savoir la surprise. « Les boutons ont voyagé...mais attendez un peu, surprise, ils sont bel et bien cousus ». D’ailleurs la première surprise de la suite du numéro sera que le « pouvoir » d’IBUKI ne va pas être tant la téléportation que de coudre entre eux magiquement et à volonté toutes sortes d’objets. *** Fin de l’introduction. Un foulard quadrillé est déplié sur le tapis incliné, les quatre boutons tout juste défaits de la veste sont chacun posés à un des quatre angles et à partir de là, et bien disons que plus rien ne va se passer comme prévu. Plutôt que de déflorer la suite de la routine deux remarques.  La visibilité : IBUKI a donc un problème : il va magiquement coudre entre eux des objets préalablement montrés « libres » les uns des autres…mais voilà : des coutures c’est bien peu visible de loin. La mise en scène de la routine pallie cette difficulté majeure de plusieurs façons : o   Quand il le peut IBUKI profite du contraste bien visible de loin du fil de couture blanc magiquement apparu sur certains objets noirs en montrant bien ceux-ci...sous toutes les coutures, avant et arrière. o   IBUKI va à plusieurs reprises basculer ses accessoires du plan incliné du tapis de close-up vers le plan vertical du début. Cela rend palpable les coutures même aux spectateurs les plus éloignés qui font physiquement l’expérience qu’en dépit de la gravité des objets restent désormais inexplicablement fixés, car cousus entre eux. o   À l’appui du mot « cousu » qu’il vient de prononcer, IBUKI mime (et ce mime a une autre raison d’être - voir ci-dessous, les mots) par de larges gestes de sa main droite, en vagues montantes et descendantes, l’acte même de l’aiguille qui coud, communiquant là encore pratiquement physiquement à tous les spectateurs l’expérience du fil qui transperce les objets pour les unir – ce qui renforce encore au passage la totale impossibilité de son effet magique. o   La spectatrice est elle aussi mise à contribution comme témoin-relais de l’ensemble du public : invitée à toucher les coutures, à découdre, à manipuler les boutons libres l’instant d’avant puis soudainement cousus sous sa propre paume ; jusqu’au tout dernier geste d’IBUKI envers cette spectatrice, geste qu’on ne révélera pas ici, mais qui a fait fondre les derniers neurones des spectateurs et du jury.            Obtenir une standing ovation de quelque 2200 spectateurs dans une salle dont il a été suffisamment dit qu’avec son sol plat elle offrait une piètre visibilité, et ce avec quatre boutons et un foulard, prouve combien cette mise en scène est efficace.  Les mots. Pas de dramatisation de l’effet via un contexte, pas de personnage autre d’IBUKI lui-même, un côté gendre idéal un rien timide engoncé dans son costume, posé au début, puis qui s’anime de plus en plus au gré du crescendo des effets. Le texte : réduit au possible ; en fait il va tout entier tourner autour d’un calembour assez sot (si j’ose dire) : les différentes acceptions en anglais du son [soʊ], de « tellement » (so), à « coudre » (saw), en passant par « vu » (saw). Mais ce jeu de mots à première vue bêta contribue à la montée en émotion de toute la routine. Et on l’a dit l’émotion visée est la surprise, aussi chaque séquence se déroule selon : o   Exposition de la situation initiale : les objets sont clairement séparés. o   La magie se produit en douce, sans incantation, ni geste magique. o   IBUKI prononce le son [soʊ] et on découvre stupéfait que l’effet n’est pas nécessairement celui attendu (une téléportation), mais qu’une nouvelle couture est apparue, et jamais là où on l’aurait imaginée. Le son [soʊ] n’a pas la valeur d’un abracadabra (car quand il est prononcé la magie est déjà advenue), mais il en conserve la valeur rythmique de leitmotiv en marquant le début de la phase de révélation de l’état final : dès qu’IBUKI se montre ravi que quelque chose de « so impossible » s’est produit (mime à l’appui de la couture pour souligner le piètre calembour so/saw) on frémit : on n’a rien vu et pourtant une nouvelle couture a surgi là où on ne l’attendait pas. La tension entre la naïveté assumée du jeu de mot qui nous nargue d’une part, et notre totale incompréhension du « truc » d’autre part, décuple alors l’émotion magique ressentie. *** Un dernier détail. Deux fois j’ai vu IBUKI (en compétition et dans le gala des gagnants) et deux fois à un certain moment de la routine alors qu’il se saisit du bouton le plus près de lui à sa gauche, le foulard amidonné reste malencontreusement (?) dressé à la verticale. Notre « taureau de la raison » (TAMARIZ) se rue sur ce pli accidentel : IBUKI ne profite-t-il pas d’un pli pas si fortuit pour y dissimuler un bouton resté en place et dont il n’a que simulé la prise ? L’instant suivant remarquant le désordre de son foulard IBUKI le saisit par deux coins, le claque pour le redéposer bien à plat sur le tapis…et anéantir au passage notre hypothèse : aucun bouton où nous le soupçonnions. L’art de la fausse piste, du red herring, est un art du tact : trop subtil, le leurre n’est même pas remarqué ; grossier, le spectateur flaire l’intention délibérée du magicien de l’égarer et se rebiffe. J’ignore si ce pli, bien vertical, bien visible était ou non une maladresse par deux fois réellement malencontreuse (improbable à ce niveau de compétition, d’autant que la chorégraphie d’IBUKI est impeccable partout ailleurs), j’ignore si ce minuscule « incident » du pi de trop a donc quoi que ce soit de réfléchi, d’intentionnel (voir même de nécessaire à la méthode), mais si tel est le cas, comme je le soupçonne, faire d’un faux pli un vrai contrôle de notre attention aura suffi à me ravir.    
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