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Clément D'UZER

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À propos de Clément D'UZER

  • Date de naissance 08/31/1985

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    Evron (53) / FRANCE
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    Prêtre

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Réputation sur la communauté

  1. Personne ici n’a dénigré, critiqué ou dézingué…
  2. @Christian MACH : je n’ai rien dit de mal sur ce numéro, je réagissais au « never seen before » des commentateurs à la fin de la presta. Cela dit, tu as raison, je suis parfois assez dur avec les numéros récents (en fait non, pas les numéros, mais les trailers publicitaires), particulièrement les close-up men qui te vendent à prix d’or la « dernière tuerie » en remplaçant le 8 de carreau des cartes folles par un 6 de pique fluorescent. Personne n’est obligé d’acheter, mais ça devient le « truc » que tout le monde fait, et que tout le monde fait pareil. Je n’apprécie pas non plus les routines de gobelets toujours plus rapides et toujours plus compliquées mais au cours desquelles le spectateur a perdu de vue l’emplacement de la balle dès la vingtième seconde. Au bout de 4 minutes, tu peux enfin applaudir pour que le « magicien » aille faire perdre du temps à la table d’à côté. Bref, je n’aime pas quand il y a un côté technique, ou cardistry, parfois très poussé, mais visible à des kilomètres car aucune émotion magique n’est passée et l’artiste n’a à aucun moment réfléchi à la perception qu’il laisse au spectateur. Tout ça pour dire que ce n’est pas le cas ici et que je me suis laissé emporter et surprendre par la magie de Solange. Oui, c’est bien fait. Est-ce que c’est mieux que Léa Kyle ? Non, c’est la même école : effets similaires, techniques jumelles (par rapport à Brachetti, ça en jette carrément !), il me semble qu’elles font le même travail. Elle a même inclus de façon très intelligente la miser’s dream version multiplication des billets. C’est bien, impressionnant même, mais ce n’est pas tout à fait « never seen before, the toppest top of all the known and unknown world ! » Et le jour où ce genre d’effets est inclus dans un spectacle complet, genre pièce de théâtre ou opéra avec une histoire longue et construite, je crie au génie ! (Oui, je sais, le Puy du Fou fait déjà ça, et le fait bien, mais on peut encore aller plus loin, je pense)
  3. Franchement, la différence ne me saute pas aux yeux. Ça reste une sorte de copier-coller. D’aucuns appelleront ça une école.
  4. Celui-ci est moins cher, commence par celui-ci ! Quant aux Giobbi, tu peux acheter le tome 1 dans un premier temps, puis, quand tu l’auras maîtrisé (dans 10 ans), acheter le tome 2 !
  5. En lisant le titre du fil aujourd’hui, je le suis dit : « Ça va barder, là ! » Ben non, c’est très calme, par ici.
  6. Oui, cette méthode existe ! Voici le lien vers l’explication, disponible sur VM depuis … plus de vingt ans ! J’avais dévoré le truc à sa sortie, et je me souviens que cela fonctionnait vraiment et facilement. Depuis, je ne pratique plus, mais je garde toujours l’envie de m’y replonger. C’est par là : https://www.virtualmagie.com/articles/tours/techniques-de-magie/classification-binaire-suite-de-damien-jathieres/
  7. Dans mes souvenirs, un magicien (était-ce un livre, était-ce une vidéo ?) encourageait l’achat de jeux rouges car une carte empalmée flasherait moins entre les doigts. je préfère personnellement les jeux bleus (surtout en Tally-Ho) mais la plupart des jeux ou cartes gimmicks se trouvent seulement en rouge. En fait, mon choix de couleur a l’instant T dépend surtout de mon tapis : cartes rouges pour tapis bleu ou noir, cartes bleues pour tapis rouge, pommes d’api pour tapis gris.
  8. Là nos points de vue divergent : Oui, on devrait faire la différence entre un passionné, créatif, travailleur et talentueux et un autre qui teste en live le gimmick de la veille. Sauf que ce n'est pas ce qui se passe en réalité : la culture s'acquiert, elle a besoin de passer par une éducation. Je pense qu'il y a une éducation au beau, mais la cancel-culture actuelle fonctionne très bien avec l'esprit de profits à tout-va qui ne cherche qu'une chose : des profits maximaux pour un effort minimal. J'illustre : c'est quand même dommage de se pâmer devant Aya Nakamura et passer à côté de Bach ou Beethoven (qu'on aime ou pas le style, on peut savoir reconnaître un vrai travail musical). C'est dommage d'avoir transformé la gastronomie française en une collection de fast-foods le long des routes : entre un boeuf bourguignon et un BigMac, la comparaison est quand même douloureuse ! Sauf que le commercial a bien fait son boulot pour vendre son produit, peu importe sa valeur. C'est pareil avec la magie : à force de vendre des trucs de plus en plus stéréotypés, demandant de moins en moins de travail et n'apprenant pas les bases de l'art, on va arriver à une magie fast-food : le spectateur lambda se contentera du mauvais magicien, celui qui lui refait, dans ses mains, le dernier truc aperçu à la télé. Et, ce qui est tout aussi embêtant, il ne saura plus goûter au travail du passionné. C'est un nivellement par le bas qui ne me rassure pas.
  9. Il paraît que Garci et Volde sont cousins. Par leurs pères ... Pour revenir au projet KS, est-ce que vraiment connaître quelques tours de magie fait de vous un mec cool, comme il y a quelques décennies savoir jouer Jeux interdits à la guitare ? Est-ce qu'être magicien, c'est aussi cool qu'être skater ou capable de faire une Tour Eiffel avec son yo-yo ?
  10. Il me semble que James Hodges avait bossé sur les premiers spectacles du Puy du Fou et Bertran Lotth aussi. Pour ce dernier, je viens de vérifier, il n’en parle plus dans sa biographie (c’est plus le Futuroscope).
  11. Unreal Card Magic, c'est le nom du nouveau projet lancé par Ellusionist sur Kickstarter. Ce serait donc une (ènième) formation en ligne à la magie des cartes. On vous offre 2 jeux de cartes, une main en bois de type mannequin de dessin (a custom art piece), un bouquin inédit caché dans son socle ( a priori, de la taille d'un paquet de cartes, le bouquin). Et surtout un code pour avoir une quinzaine de vidéos en ligne, avec des techniques (un seul comptage, le meilleur, un seul faux mélange, le meilleur) et 12 tours. Le tout pour moins de 100 balles, hors TVA et frais de port, bien évidemment. Pour 40$ de plus, on peut même avoir 2 routines en plus, dont la meilleur routine de pièce au monde (en fait, un simple faux-dépôt à la rétention). Enfin, pour un prix modique, on peut s'abonner pour 3 mois pour avoir accès à encore plus de vidéos en ligne. Parce qu'en fait, il s'agit de lancer le netflix de la magie d'Ellusionist et Ben Earl. Avec plus de 9 000 contributeurs et 175 000 $ levés en quelques heures, ce projet va cartonner. Il reste 3 semaines de campagne de financement. Je ne cherche pas à savoir si l'offre est intéressante ou s'il s'agit d'acheter très cher des trucs vus et revus qui ne feront pas avancer grand monde, de mon point de vue, ça ressemble à une collection de magie des éditions Atlas : si tu prends le tout, tu te retrouves avec trop de trucs à travailler d'un coup pour vraiment en profiter. Non, ce qui m'interroge vraiment, c'est le tout début du trailer : Est-ce que c'est là l'unique but qui vous a poussés à faire de la magie ? J'entends à peu près qu'on fasse de la magie pour "être aimé", ou "être admiré", mais ça ne suffit pas, à mon avis. S'il n'y a pas un amour de l'art, une passion de l'instant magique, s'il n'y a pas aussi une envie de faire plaisir au public, souvent sans même "vouloir être aimé", juste pour rendre les gens heureux, je ne vois pas de sens à apprendre à faire de la magie. Bref, cette bande annonce me dérange.
  12. Si tu veux savoir où et quand, je peux t’aider. Dans le Calvados. (et merci à Raymond !)
  13. Mais là tu comptes aussi les doigts de pieds ? Il en restera donc quelques-uns à la rentrée ? Sinon, tu peux m’en mettre un de côté discrètement? J’attends que la comptable rentre de vacances et je valide la transaction !
  14. Il y a en effet quelques entrées en moins dans la table des matières. Mais comme je n'ai que la version française, je ne peux pas comparer. Tu peux demander à l'auteur du message précédent, qui possède la VO. Quoiqu'il en soit, ce bouquin est un énorme pavé et quand tu arrives à la page 50, il te reste 90% de l'ouvrage à lire (et 95% du contenu proprement magique) ! Je n'ai donc pas fini de le lire et je pense qu'il nous faudra un petit moment avant d'avoir un compte-rendu complet. Surtout que le style verbeux de Richard Kaufman est bien présent. Rien que sa préface continue à parler de lui, de lui et de lui. Mais on apprends qu'il devrait y avoir un deuxième ouvrage : take it tough . Quand ça ? au rythme de l'auteur, peut-être dans 20 ans ? Kaufman ne nous épargne pas non plus quelques détails dignes de Gala et des réflexions de relecture 40 ans après d'une époque où les choses étaient différentes (notamment sur la citation des sources d'une technique). Il vieillit, et un vieux bavard ne s'améliore pas avec le temps. Cela dit, merci à lui pour les nombreux ouvrages magnifiques qu'il a déjà pondus, et pour celui-ci en particulier. Rien qu'au premier paragraphe, sur les brisures, j'ai appris un truc qui "vaut à lui seul le prix du livre" (sorte de citation équivalent au point Godwin dans le monde magique ou à la nécessaire auto-congratulation gouvernementale !). Un détail que j'avais peut-être déjà lu, déjà entendu, mais dont je n'avais pas encore pris conscience. Donc, je ne peux, à ce stade que recommander ce livre, un livre à travailler cartes en mains ! Pour la suite, rendez-vous dans 6 mois, lorsque ma lecture sera un peu plus avancée. P.S. : c'est plein de photos de qualité, les explications sont donc assez faciles à suivre. P.P.S. : en vrai, j'économisais pour acheter le Full BLOOM en deux volumes, qui est à peu près au même prix. Mais j'attendrais encore pour la bibliothèque magique de Gaëtan et j'ai profité de ce livre sorti en édition limitée avant qu'il n'y ai plus d'exemplaires. Bref, ne tardez pas à vous le procurer ! Thomas et Gaëtan finiront quand même un jour par avoir mes sous !
  15. Et sinon, pas de BDM ou de catalogue Yvert et Tellier. La magie reste un marché de niche et personne n’a recensé la côte des livres. Évidemment, les plus anciens sont difficiles à trouver en bon état. Les éditions numérotées ou limitées ont souvent pris de la valeur. Il y a deux occasions principales au cours desquelles un livre prend de la valeur : le moment où il passe en rupture de stock (ce qui augmente la demande de l’occasion) et le moment où il est cité comme référence dans une vidéo ou une intervention d’un magicien un peu connu : beaucoup alors veulent accéder à la pépite découverte par le maître (peut-être pour lui voler son secret, ou bénéficier enfin du même pouvoir que lui ?). Mais le contenu reste, très souvent, plus important que le contenant : neuve, une édition limitée partira d’autant plus vite qu’elle contient un tour « exclusif ». Autre exemple : les Payots des années 50 valaient un bon prix il y a quelques années (même en état passable); maintenant que certains ont été réédités chez Fantaisium, ils ne se vendent plus aussi bien (on trouve le même contenu plus propre et sans les pages qui s’envolent). Enfin, plusieurs éditeurs ont parfois proposé une partie de leur catalogue en téléchargement : LLpublishing l’a fait pour plusieurs ouvrages, à des tarifs défiant toute concurrence. Dans ce cas-là, le livre rare perd aussi une partie de sa valeur à la revente, même si, depuis, Murphy’s a racheté LL et LLEpub et que le prix du livre numérique est reparti à la hausse , sans promotions saisonnières (ou alors, je suis passé à côté). Tu as aussi Lybrary.com qui propose les pépites d’antan (ou de pas si loin) pour quelques dollars, en fichier pdf que tu pourras toujours imprimer chez toi. De nombreux magiciens se contentent d’ailleurs de vulgaires photocopies (illégales la plupart du temps) plutôt que du livre en tant qu’objet. Ce qui reste important, c’est le contenu. La catégorie des magiciens bibliophiles est encore plus restreinte. Tu as aussi des éditeurs qui, s’ils rééditent un livre épuisé, vont ajouter un tour en plus ou une partie en plus dans la deuxième édition, histoire de s’assurer un volume de vente suffisant. Dans ce cas-ci, la deuxième édition peut être plus recherchée que l’édition originale (qui, aujourd’hui, veut acheter la VO du Bobo plutôt que le New Modern Coin Magic ? et qui est prêt à m’échanger mon Compendium Sortilegionis 1ère édition contre l’édition Marchand de Trucs plus récente ?) En France, tu trouveras un « historique » des prix sans la partie vente de ce forum, car Thomas a créé un outil qui reste une référence (et qui conserve les données accessibles à tous). Pour les bouquins en langue anglaise, The Magic Café offre une belle base de données (non classées), même s’il le semble qu’ils y font un certain ménage de temps en temps.
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