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Zacharie SIMMONS

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Tout ce qui a été publié par Zacharie SIMMONS

  1. https://www.lsa-conso.fr/qui-sont-les-consommateurs-bio,227835 Tu me rassures, je commençais à douter de moi j'étais à deux doigts de m'attribuer un bonnet d'âne-luminium !
  2. Bah oui, c'est le cas, il y a plus de mangeurs bio en IDF que dans le Nord...et plus de cancers du sein dans le nord qu'en IDF...mathématiquement, si tu tires une personne au hasard dans le groupe qui mange bio, l'intuition nous dit qu'elle a une probabilité plus élevée d'être parisienne, et donc une probabilité moindre d'avoir un cancer du sein... Et même si on mangeait partout pareil, le gradient nord sud du cancer du sein t'obliges à vérifier la provenance et à faire un ajustement, je ne suis pas fou...c'est un critère qui influe directement sur le sujet de l'étude !
  3. Je sens une pointe d'ironie, me trompe-je ? Tu remarqueras que pour l'instant je n'ai pas donné mon avis sur la question des pesticides, je ne me suis pas mouillé du tout, je n'ai pas pris le risque de passer pour un ridicule si une étude sortait demain, avec toute la puissance du monde, en prouvant un lien fort entre la présence de pesticides et l'augmentation du risque de tous les cancers du monde. Si ça se trouve, je suis un farouche opposant à ce qu'on mette des produits peu ragoutants sur mes aliments (comme je comprendrai parfaitement que des personnes refusent de manger des légumes ayant reçu du fumier pour engrais), sans avoir besoin d'une justification rationnelle à cette décision. Je suis peut être illuminé (pas une insulte, je parle d'une sorte d'intuition), et convaincu que les pesticides sur les aliments augmentent le risque de cancer, et souhaite de toute mes forces qu'une étude sorte et prouve à mes proches que j'avais raison sur ce point. Mais il se trouve que le goût de la vérité et l'horreur de voir se dresser des gens qui s'accusent les uns les autres de manière infondée me font défendre la position suivante : cette étude n'est pas suffisante pour affirmer ce que les journalistes lui font dire. Un remaniement des chiffres pourrait probablement donner un résultat inverse. Quelle que soit ma position sur le sujet, ce sont des chiffres et il faut que je les traite comme tels. Je ne supporte plus de voir des gens qui s'offusquent de voir tel chroniqueur donner des chiffres en l'accusant de les avoir maquillés, et le lendemain qui gobent allègrement des conclusions stupides. D'ailleurs, pour prouver ma bonne foi, je vous propose un article de France Info qui analyse une étude dont la conclusion est qu'il n'y a pas plus de cas de cancer chez les agriculteurs qui utilisent du glyphosate que chez ceux qui n'en utilisent pas...tout en répertoriant de façon fort professionnelle et à raison les biais de confusion de cette étude, semblable aux biais que je pointais dans celle qui nous intéresse https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/pesticides/glyphosate/le-glyphosate-sans-lien-avec-le-cancer-ce-qu-il-faut-savoir-sur-la-nouvelle-etude-qui-relance-le-debat_2478852.html
  4. Il s'agit d'une situation idéale, là on leur a juste demandé s'ils jugeaient manger bio "souvent, parfois, jamais", et aucun critère n'a été donné. Par contre ils ont fait 5 items pour jamais, pour savoir la raison, ces items ne sont pas réutilisés plus tard dans l'étude. Je me demande s'ils avaient une autre idée en tête au début de leur recherche... Je m'évertue à dire que ce serait mieux si on pouvait avoir une sélection représentative choisie, mais que, à défaut, la taille de l'échantillon nous permet de considérer que la répartition des individus est satisfaisante. Donc pour moi la provenance des individus ne doit pas être disqualifiée. Voici un exemple : si je te propose une étude montrant une association négative entre le risque de mélanome et le taux d'ensoleillement, en te disant : "incroyable, on nous dit que le soleil donne le cancer de la peau, mais c'est l'exact inverse, regarde mes chiffres !", tu me répondras à juste titre (j'espère ) qu'il y a un biais de sélection gros comme une maison dans mon étude : je n'ai pas pris en compte le fait que plus il y a de soleil (plus on se rapproche de l'équateur), plus on a de la chance d'avoir la peau noire, et donc un facteur favorisant la résistance au mélanome par photoprotection. Et la quantité de sujet recruté ne fera jamais varier le fait que la méthode de recrutement de mon étude a séparé la population étudiée en deux groupes incomparables. Là on étudie le cancer du sein et la nourriture bio, on sait qu'il y a une plus grande proportion de cancer du sein dans le Nord et une plus grande proportion de consommateurs bio en île de France, ainsi que l'inverse, et tu me dis qu'il n'y a pas de risque de biais de sélection, parce que la population recrutée est suffisamment grande...moi je te dis que tant que l'ajustement n'est pas fait sur la provenance des participants, la méthode de sélection est à risque de les classer en deux groupes non comparables, du fait du biais de sélection que je viens de détailler (le facteur confondant étant l'origine géographique). As tu vu mon message avec les cartes de France ? Je me demande s'il n'est pas passé à la trappe dans le télescopage.
  5. Je pointe la non définition des critères du bio comme biais de confusion, et le non ajustement des participants selon la provenance comme biais de sélection majeur. Tu ne peux pas dire que la loi des grands nombres s'applique, puisque tu t'appuies sur deux échantillons d'une population, et pas sur des gens tirés au hasard dans la population générale ! Il est hautement probable que l'échantillon utilisé concerne deux populations qui ne sont pas comparables, à cause de la façon dont ils ont été sélectionnés (sur un site internet, par remplissage d'un questionnaire, sur un sujet qui divise aujourd'hui). En quoi les exemples que j'ai donnés sont ils absurdes ? Si je dis que les personnes qui consomment bio ont une conscience écologique plus développée et sont plus à même d'installer des ampoules basse conso chez eux, et qu'ensuite j'essaie de tirer des conclusions sur les dites ampoules et leur rapport au cancer, ça devient très tiré par les cheveux, d'accord. Mais en quoi l'argument du plastique ou de la cuisson, ou du cuivre sont ils absurdes, en regard de l'argument des pesticides ? Faux, avec un test statistique, si ta p-valeur est acceptable, tu peux conclure à une concordance statistiquement significative même sur des chiffres peu élevés (le mot significatif ne signifie pas "concordance impressionnante", ou "lien avéré tellement qu'il est important et incroyable" mais "permis", dans le sens que la probabilité mathématique que ce résultat soit du au hasard est inférieure à 5%). Tous leurs calculs sont justes, ils ont trouvé une corrélation entre les deux qui n'est pas due au hasard, et qui n'est pas due à la petitesse des échantillons. Au passage, dans l'étude du JAMA, ils statuent quand même sur un type de cancer dont ils n'ont relevé qu'une quinzaine d'occurrence en tout...si tu rejettes l'étude du nejm, tu dois rejeter celle du JAMA...et tu aurais tord pour les deux, puisque tu les rejetterais sur la base d'une opinion infondée.
  6. Non, c'est pas méprisant, je le fais à des fins pratiques : j'espère à terme ne plus avoir à expliquer pourquoi un argument est mauvais, ou une posture relève de la paranoïa, juste mettre une petite coiffe, et hop, on s'interroge Je ne fais pas d'examen psychiatrique d'un avatar sur un forum, ça ne fait pas partie de mes compétences, je ne suis qu'un étudiant en médecin de 24 ans Par contre, je t'en prie, si tu veux comparer cette petite farce "aux méthodes du régime nazi", fais toi plaisir ! (on me dit que Thomas garde son point Godwin au frais, garanti sans conservateur, faudra se dépêcher !) non, vraiment Kristo, je t'assure, tu pourras y arriver, c'est atteignable
  7. Je ne voulais pas parler d'histoire d'hémisphère dominant ou que sais-je, je voulais juste dire qu'ils se sont intéressé à une latéralisation (le téléphone est à droite/la tumeur est à droite). ça ne cherche pas une concordance positionnelle : la tumeur peut être du côté gauche du lobe occipital, si je tiens mon téléphone du côté gauche on traitera l'information de la même manière que dans le cas d'une tumeur temporale ou frontale, profonde ou superficielle etc. Tu n'as pas lu les conclusions de ces études : "on ne peut pas conclure, il faut plus de données". Tu as juste lu les conclusions des journalistes : "OMG il y a des chiffres plus gros d'un côté ! les ondes nous tuent !" Je t'ai fourni pléthore d'autres études que tu ignores, compilées dans un joli recueil très clair. Non, tu m'as cité des articles de journalistes. L'impact des ondes, on le connaît : elles chauffent principalement (ici on ne parle pas de rayonnements x, ou g, ou ionisant etc) ! Et la lumière provoque des cancers. ça c'est très bien étudié, et on sait même scientifiquement selon quel mécanisme ça marche. Comme quoi c'est possible d'avoir des réponses ! Les licornes sont dangereuses ! Sisi je t'assure, d'ailleurs tu connais une seule compagnie d'assurance qui accepte de couvrir les risques dus aux licornes ? "j'aime pas ton éolienne, elle gâche le paysage" - bah non...-"bah si regarde !" -...ah ouais. "j'aime pas ton antenne, elle me donne mal à la tête à cause des ondes" - ...elle est pas allumée, c'est juste un piquet...-".........................................................."
  8. Je ne l'avais pas encore dit pour l'instant, mais l'affirmation que les pesticides dans l'alimentation donne des cancers à partir de cette étude relève d'un argument fallacieux : l'argument circulaire (ça ne veut pas dire que la conclusion est fausse, encore une fois je n'en sais rien, ça veut juste dire que le raisonnement est mauvais). Je suppose que les pesticides dans les aliments non bio donnent des cancers, je suppose que les aliments bio donnent moins de cancer (ce qui n'est pas encore une vérité scientifique, au vu de ce que l'on a détaillé plus haut) parce qu'ils ne contiennent pas de pesticides, donc les pesticides dans les aliments non bio donnent des cancers. C'est un argument qui se vérifie lui même, en partant de prémisses non sûres, et en validant chaque prémisse sur la base de la possible véracité de l'autre.
  9. ça marche, je vais quand même répondre entre temps à ton dernier message, pour clarifier certains points . Non, l'étude s'intéresse juste à ce que les participants ont appelé "bio" (une définition quand même assez floue, parce que dépendante de nombreux labels), ou "non bio". Elle ne donne aucune règle quand à la présence ou non de pesticides, tout comme elle ne donne aucune règle quand à la cuisson des aliments (vapeur ou barbecue ?), je ne peux donc tirer des conclusions ni sur l'un, ni sur l'autre. Justement, si tu es libre penseur, cette interdiction te permet de te rappeler que si tu ne la respectes pas, tu n'es pas libre (parce que potentiellement influencé par des éléments extérieurs, ici le traitement médiatique des pesticides par exemple, qui a complètement fait oublié à tout le monde la possibilité d'autres éléments perturbateurs). Tu ajoutes : La mention "toutes choses étant égales par ailleurs" ne figure peut-être pas textuellement dans l'étude (je n'ai pas pu vérifier, le site me demande désormais de m'inscrire pour la consulter), mais il me semble que c'est un pré-requis implicite pour toute étude scientifique sérieuse. Non, cette mention n'y apparaît pas, et tu ne la verras jamais dans une étude, c'est une allégation très difficile à commettre (même dans des études cas témoins, en double aveugle, de non infériorité etc). On peut très bien tolérer une marge d'erreur, vu qu'on utilise des tests statistiques, mais en l'occurrence il nous manque beaucoup d'informations pour savoir si les données sont égales, déjà par le simple fait qu'aucun des participants n'a été rencontré et suivi dans cette étude ! (ils ont juste rempli un questionnaire sur internet). Je pense que la question des engrais et des OGM est secondaire, on va le voire par la suite. Ta seconde phrase est très juste par contre : selon les éléments de cette étude, les aliments bio paraissent donner un avantage à ceux qui les consomment pour la prévention de certains cancers (paraissent, parce ce qu'on souhaiterait d'autres études du même acabit ou de préférence plus puissante qui iraient dans le sens de celle ci pour confirmer une tendance, on ne se satisfait pas d'une seule étude). Sérieusement ? Le plus crédible pour toi, c'est de penser que les résultats sont faussés parce qu'une population utilise davantage le micro-ondes ou les sacs en plastique ? Sur quelle base ? Le seul scepticisme ? Oui, mais pas pour ces raisons, nos messages s'étant télescopés, j'ai entre temps précisé la raison pour laquelle j'ai utilisé ces éléments. La chose qui me fait dire que les populations ne sont pas comparables, c'est qu'il manque beaucoup d'éléments pour pouvoir les comparer et s'assurer que l'ajustement a été fait. Le point qui me chagrine le plus, c'est la provenance des participants qui n'est pas ajustée. Dans le cadre du cancer (surtout du sein), c'est un biais de sélection atroce. Je vous mets deux cartes, qui valent ce qu'elle valent, pour illustrer mon propos. La première montre la mortalité par cancer (chez la femme, le cancer du sein est le n°1), la seconde montre la consommation de produits bio, les deux par région. Les deux cartes ne sont pas superposables, on observe une forte mortalité dans le nord et une faible consommation, ainsi qu'une forte consommation en île de france, pour une faible mortalité. Ce n'est pas le cas partout. On comprend vite que si l'ajustement n'est pas fait, peut être qu'une proportion non négligeable des participantes qui consomment bio vient d'île de france...Cet argument ne cherche pas à prouver quoi que ce soit, mais à montrer que l'ajustement par provenance me paraît important dans un sujet comme celui là. https://www.bing.com/images/search?view=detailV2&ccid=ef6D8mp%2B&id=37B3E8CDD726BC6617F3EA0702D4DDAB81281D6E&thid=OIP.ef6D8mp-rcVQgoEUiarwnwHaEW&mediaurl=http%3A%2F%2Fsante.lefigaro.fr%2Fsites%2Fdefault%2Ffiles%2Fmedia%2Ffield_media_image%2Fcdcac4ec-c77c-11de-863a-54d0d904d5c1.jpg&exph=290&expw=493&q=carte+de+france+cancer+du+sein&simid=608033815479586687&selectedindex=11&ajaxhist=0&vt=Default https://www.bing.com/images/search?view=detailV2&ccid=CwYJNNOG&id=051FE37A233BDF8B344FB503B1D902185588521A&thid=OIP.CwYJNNOGtCO_4S_P-BG0-QHaFZ&mediaurl=http%3a%2f%2fwww.agencebio.org%2fsites%2fdefault%2ffiles%2fupload%2fdocuments%2f4_Chiffres%2fBrochureCC%2fGraphs%2fcc2015_marche_map_conso.png&exph=2075&expw=2849&q=carte+de+france+consommation+bio&simid=608024607086609112&selectedIndex=1&ajaxhist=0
  10. Grosse erreur ! Si ces données ne sont pas fournies, c'est que l'ajustement n'a pas été fait la dessus dans l'étude, sinon tu peux te douter qu'elles y auraient figuré (le but quand on fait une étude, c'est de publier dans les meilleurs journaux, et pour ça il faut entre autre une étude ultra puissante). Donc tu ne dois absolument pas considérer que l'ajustement a été fait, il n'a pas été fait ! Sinon tu considères un biais, et tu le mets à plat en disant "il n'existe plus". Dans cette étude, tu ne sais pas si les gens ont mangé local ou non, tu ne sais pas ce que bio veut dire (parce que c'est de la déclaration personnelle), tu ne peux rien statuer. Encore une fois, non, on ne peut pas faire cet ajustement a posteriori. En fait, si, cette étude est un peu un modèle du genre ! Elle est très représentative des études qui font le buzz, et je n'ai rien contre cette étude ou ses auteurs (encore qu'ils ont un peu ajouté des mots pour justement faire le buzz, ce qui est vil). A savoir que même pour une étude statistiquement puissante, on attend d'en avoir plusieurs qui la corrobore pour en tirer des conclusions. Pour la nuance revenus vs activité, je tâcherai d'y penser Pour les deux premières phrase : Exactement !! Pour le reste, si, justement, il faut supposer, sinon tu cours le risque de passer à côté de biais. Par contre je pense qu'il y a méprise, tous les arguments que je propose, je ne les défends absolument pas. Je les proposais pour montrer qu'il est absurde de tirer des conclusions concernant les pesticides alors qu'il y a des tas de facteurs qu'on ne soupçonne pas ou qu'on oublie qui pourraient bénéficier du même traitement de faveur. Je les ai présentés pour les disqualifier tous ensemble, pas pour les montrer comme étant plus plausibles que le facteur "pesticides. Pas forcément, a-t-il été étudié dans le cadre d'une contamination alimentaire ? Si ça se trouve, dans ces quantités, il est protecteur ? (Je n'y crois pas bien sûr, je n'en sais rien, mais on ne peut pas l'écarter comme ça parce que ça nous arrange). De nouveau : non, non et non ! Tant que l'étude dont nous disposons ne nous montrera pas la comparabilité des groupes, ils ne seront pas comparables, c'est comme ça ! Sinon tu ajoutes de la puissance à une conclusion qui est peut être fausse, du fait de la non comparabilité des groupes. Je vous mets un lien vers une étude parue en 2012 dans le new england jounal of medicine, qui montre une corrélation positive statistiquement significative entre la consommation de chocolat par habitant et le nombre de prix nobel d'un pays. Elle est plus puissante que l'étude du JAMA, et pourtant je pense que personne ici n'ira se poser de question sur la capacité d'augmentation cognitive du cacao...la réponse est simple, la présence de biais statistiques ! https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMon1211064
  11. Ce que je voulais dire c'est "il est encouragé de se questionner, il est interdit de statuer sur des données qui n'apparaissent pas dans l'étude". C'est l'hypothèse la plus crédible parce que tu supposes qu'il y a une cause exogènes au résultat de cette étude. Après examen de tout ce que j'ai listé plus haut, l'hypothèse la plus crédible pour moi est que les deux populations ne sont pas comparables.
  12. Aïe ! Alors déjà, si quelque chose ne fait pas partie de l'étude, il est interdit d'utiliser cette étude afin de tirer des conclusions dessus...c'est la règle, même si ça semble relever du bon sens (comme ici), et c'est comme ça ! On peut en discuter, mais il faudra d'autres études. Ensuite, parlons du bon sens, parce qu'il est très souvent pollué par l'opinion ambiante : je ne suis pas d'accord avec toi sur les différences entre bio/pas bio. En effet, quid des OGM (moins à la mode aujourd'hui) ? De la provenance des aliments (étranger ou local) ? Et depuis quand le bio interdit-il formellement les pesticides ? Ça dépend fort du label ! Cette étude n'ayant observé qu'un effet protecteur du bio, on ne peut pas parler d'effet délétère des pesticides du non bio, ça n'a pas de sens; tout au plus pouvons nous nous interroger sur un effet protecteur des pesticides utilisés dans l'agriculture biologique, si l'on veut absolument parler des pesticides ! Dans notre étude, rien n'est précisé dessus. Quid de la provenance des participants ? Parce que si tous les participants consommateurs de bio viennent de la capitale et tous ceux qui ne mangent pas bio du Nord pas de Calais, ça pose un sérieux problème qu'on appelle biais de sélection (il y a un gradient nord sud dans les incidences de cancer). On ne sait pas comment les gens ont cuisiné leurs repas ou conservé leurs aliments (la qualité du regime a été évaluée sur la base de deux photos de plats par semaine et un relevé des apports nutritionnels), ça pose un biais de confusion. On connaît la catégorie socio professionnelle en fonction des revenus financiers, mais on ne connaît pas l'activité professionnelle des participants (et pour l'instant, le seul effet prouvé des pesticides comme liés à la survenue de cancer, c'est dans le cadre d'une exposition professionnelle). Et dans la liste des produits bio, certains sont difficilement défendables comme étant exposés aux pesticides, du moins pas directement (je pense aux œufs notamment). Je ne me moquais pas de Kristo, je voulais juste montrer que, même en ne sachant rien des aliments consommés, on peut faire des suppositions quand aux habitudes alimentaires des participants qui, si elles ne sont pas étudiées, pourraient être mises en cause comme le sont les pesticides. Qu'est ce qui m'empêche de dire que les consommateurs de bio cuisent moins leurs aliments au micro ondes, que donc c'est la cuisson micro ondes qui est dangereuse ? Qu'ils transportent leurs aliments plutôt dans des sacs en papiers, que donc c'est le plastique des emballages qui est dangereux ? Ou alors que c'est la faute des OGM...ou encore que l'utilisation de pesticides au cuivre aurait un effet protecteur sur le cancer, parce qu'il est plus utilisé dans la nourriture bio ? Je peux tout dire si je veux !!! En fait la vérité, c'est que je ne peux rien conclure, et qu'il faut tout tester. Je veux récupérer mon point s'il te plaît @Alx, si toutefois tu acceptes que la position est hautement défendable (en tout cas elle suit les règles de la communauté scientifique !) Si je ne le récupère pas, je te mets un bonnet
  13. Allez, quelqu'un se lance pour donner des réponses à @Kristo (Christophe) ? Je ne vais pas tout faire tout seul, quand même ? @Alx ? @darlone (Michel)@Kristo (Christophe), je ne suis pas contre toi, mais j'essaye de montrer que tirer des conclusions d'un article qui parle d'une étude sans lire celle ci, c'est rarement une bonne idée. Vous verrez, la lecture critique d'article, c'est fun !
  14. C'est simple, cette étude compare effectivement des consommateurs de bio vs pas bio, mais rien dans leur critères ou dans l'étude ne fait référence aux pesticides. Il est donc interdit de tirer des conclusions sur les pesticides. C'est pour celà qu'ils n'en parlent qu'à partir de la section"discussion", c'est un peu l'ouverture de l'étude, et le moment où ils parlent de ses limites. Pas bien de le mettre dans l'abstract par contre !
  15. Je pense que la raison de mon apparente provocation réside dans le fait que je m'echauffe facilement lorsque @Kristo (Christophe) essaie de manier des études sans en connaître les subtilités. Ça pourrait être intéressant de proposer un petit manuel du lecteur d'article critique, afin d'éviter de tomber dans les pièges classiques, non ?
  16. Je ne me....pardon, Melvin ne s'est pas fait exclure pour des agissements de troll, mais pour des propos jugés réac, non ? J'ai donc intérêt à rester sur mes gardes, à bien choisir mes arguments, tout en me permettant de petites piques de temps à autre. Ceci dit, je vais essayer de réduire, il s'agit de durer plus longtemps tu trouves que j'utilise trop la provocation dernièrement ? Tu as des exemples ? Je ne me rends pas forcément compte, le ton sur lequel on lit un message peut y être pour beaucoup. si tu veux parler des images de signs, je ne les vois pas comme de la provocation, mais comme un petit taquet : fut un temps, on coiffait les élèves d'un bonnet d'âne quand ils étaient turbulents, moi j'instaure le bonnet d'âne-luminium : pour tout propos non étayé relevant de la paranoïa, tac ! je coiffe Kristo est turbulent : tac ! Un bonnet concernant l'effet nocebo des ondes électromagnétiques, oui il y a des études facilement trouvables. Je te mets celle-ci dans le thème, bien qu'un peu hors sujet https://www.bmj.com/content/332/7546/886.abstract et tu trouves aussi pas mal de rapport d'opérateurs qui annoncent que l'antenne installée depuis trois mois n'est pas encore opérationnelle, alors qu'ils sont saturés de messages de personnes se plaignant de maux de tête et nausées.
  17. Oh non, ça serait quand même de plus haut vol ! Le problème, c'est que quand on va a l'encontre d'une opinion erronée devenue majoritaire...on est un peu trop facilement réac non ?
  18. Oui, bah encore heureux, sinon ils avaient une erreur de calcul quand à gaucher/droitier, c'est ce qu'on appelle une latéralisation, donc ils leur ont demandé s'ils étaient gaucher/droitier du portable. J'ai dit ça pour simplifier, ça n'en reste pas moins faible ! cette étude servait de propédeutique à celles qui ont suivies : tiens un truc bizarre, on enquête, en fait rien. Toi tu t'es arrêté au truc bizarre du début et tu ignores toutes celles qui suivent ! Mais non, bon sang de bonsoir, cette anecdote je m'en fiche qu'elle soit vraie. Tu me dis que c'est pas bien, on ne respecte pas le principe de précaution concernant les ondes, alors que s'il y a principe de précaution, il y a un danger. Et quand je te montre que c'est absurde en te disant que c'est pareil que de dire "s'il y a eu un principe de précaution concernant la vitesse des trains, c'est que la vitesse des trains est dangereuse" tu me réponds que l'anecdote n'est pas vraie, qu'en plus la vitesse des trains n'est pas dangereuse... S'il y a un principe de précaution sur les ondes, il faut chercher si elles sont dangereuses. Et tu viens de nous montrer ton acharnement à nous montrer qu'elles le sont en triant les infos pour ne garder que celles qui valident ton opinion. Au passage, le saviez-vous ? Quand on installe un piquet en métal dans un quartier et qu'on dit aux riverains que c'est une antenne relais, les gens se plaignent de maux de tête de façon significativement élevée. Il y a donc un effet nocebo du au traitement médiatique des ondes ! Une bonne étude est donc une étude comparative contre nocebo
  19. L'article fait la même chose que toi en pire, c'est à dire qu'il prend des donnees factuelles et y va de sa propre interprétation pour justifier sa croyance dans le fait qu'on vit moins bien en expliquant qu'aujourd'hui on est empoisonné de façon systémique...mais le fait que les gens qui ont 80 ans aujourd'hui on connu le DDT alors qu'ils vivaient à la campagne, qu'il n'y avait pas de bordures d'epandage, et que les autoroutes sentaient l'essence, ça on s'en tamponne, apparemment, ça ne veut rien dire, ils n'étaient pas empoisonnés eux ! Cet article n'explique rien, du tout, il deblatère. La chance !
  20. Il n'y a que des articles qui mentionnent des études. Les seules études mentionnées parlent de l'exposition professionnelle et industrielle à certains produits, et leur association avec le cancer de la prostate principalement. Il s'agit bien d'un lien avéré, mais ça ne concerne pas le sujet dont on parle. (D'ailleurs, pas de lien avec le cancer de la prostate dans l'étude du JAMA !?). Ça commence à faire plusieurs pages que je m'efforce de te montrer que ce que tu prétends être de notoriété publique n'est pour l'instant qu'une croyance, et tu me soutiens l'inverse sans faire d'effort dans le choix de tes arguments...
  21. Ça c'est ce qu'ils disent qu'ils étudient...ce n'est pas ce qu'ils ont étudié Les deux points que tu cites ne font pas partie de l'étude, mais de l'abstract écrit pour le JAMA. Si tu remplaces le mot pesticides par emballages plastiques ou cuisson micro ondes, tu peux tirer exactement les mêmes conclusions, qui seront fausses.
  22. Alors, qu'est-ce qui permet de le penser ? (Et sans doute, s'il vous plaît ! Il a intérêt à avoir des preuves )
  23. Ça tu peux le faire avec faceoff !! (Mais tu perds le côté agrafes)
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