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Publié le
Le 04/04/2025 à 09:21, Teddy REX a dit :

Ma fille a commencé à 9 ans avec moi (elle faisait de la gym, vice championne de France), puis est passé par la case "étude Gym"  Bac +5 puis a souhaité intégrer notre "beau metier"  avec ses avantages et tous ses inconvénients. 🤣

Cela fait 24 ans qu'elle ne me lâche plus 😂😂 et je peux te dire que c'est merveilleux d'avoir à ses cotés la chair de sa chair, meme si parfois on n'est pas toujours d'accord (c'est la vie d'entreprise), ce sont des grands moments inoubliables que nous passons ensemble.

C'est vraiment trop cool ! et où est-ce qu'on peut vous voir en spectacle ?

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Paul

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Publié le

Je suis specialisé en spectacles Historiques  dans toute la France , mais aussi Belgique , Suisse et Luxembourg ( sans magie  🤣https://www.facebook.com/profile.php?id=100041454042907#    Environ 30.000 Km par an sur 6 mois  et un super spectacle de Noel avec des effets magiques : https://www.facebook.com/profile.php?id=61552477827554  ( cette année 21 spectacles en 24 jours !!!) 

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  • 4 weeks plus tard...
Publié le
Il y a 23 heures, Michel DARLONE a dit :

tu as fait ton spectacle avec ta princesse @Paul ROYES ?

Tu nous fais un retour d'expérience sur ce chouette projet ?

Hello, merci de venir aux nouvelles, c'est sympa 😀

La vraie date est le 21 juin. Le 5 avril (date exceptionnelle) nous avons fait un test devant ma belle-famille que j'ai décrit ici

On continue de peaufiner. Mais la date ultime approche !! Je vous dirai quoi.

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Paul

  • 1 month plus tard...
  • 3 weeks plus tard...
Publié le

Bonjour à tous,

Comme promis je fais un retour, plus vraiment à chaud par contre, du spectacle que Lulu et moi avons fait pour son anniversaire le samedi 28 juin.

Avant d’entrer dans le vif du sujet, je pose un peu de contexte qui – sans me chercher des excuses – explique sans doute un peu mon ressenti ensuite.

  • Nous avions dû décaler d’une semaine car la date initialement souhaitée était prise
  • Lulu a eu une fin d’année hyper chargée entre le sport (compétitions et gala) et la musique (auditions de fin d’année et autres concerts qui clôturaient la saison de l’école de musique)
  •  Je venais de passer une semaine entière absent de la maison pour un stage de néerlandais (très très) intensif durant laquelle j’avais eu très et j’avais très mal dormi (mais cette formule d’apprentissage des langues est extra et je vous la recommande à chercher le CERAN à Spa (Belgique))
  • Le jour du spectacle, il faisait une chaleur étouffante pour nous autres chtimis peu habitués à cela
  • J’ai eu l’idée saugrenue et de dernière minute (pourquoi ? mais pourquoi ??!) de vouloir remplacer les citrons (charges finales du cups & balls) par des œufs Kinder Surprise. Et je découvre que les Kinder Surprise n’existent plus et sont remplacés par des trucs bizarres en plastique avec une languette dont je pressens qu’elle va me poser problème.

De fait, nous avions peu répété et étions fatigués. Les conditions n’étaient pas optimales, mais quand il faut y aller, il faut y aller.

Lulu était déguisée en Hermione Granger devenue adulte et j’étais déguisé en élève sorcier de la maison Gryffondor (costume gris, chemise blanche, cravate Gryffondor et robe de sorcier). Je crevais de chaud et fondait littéralement dans mon costume.

Le public était constitué de 9 copines de Lulu, assise en deux rangs à environ 2 mètres de notre table. L’ambiance était à l’excitation générale : bientôt les vacances, fête d’anniversaire, il fait très beau et très (très) chaud, etc. En plus, il y a le papa de Lulu (moi) qui participe au spectacle et le papa de Lulu on le connait, il est trop cool et trop drôle car il nous fait des tours de magie et des blagues le matin devant la grille de l’école (quel clown ce papa). Autant vous dire que les petites étaient bien en confiance et avaient bien bien envie de s’amuser ! Remarque, c’était le but.

Déroulé du spectacle

On lance une playlist de musique issue du film Harry Potter et Lulu entre en scène sous les applaudissements. Elle se présente, explique qu’elle est prof et va faire un cours, puis évaluer, son élève Hocus Pollux. J’entre en scène avec le raccoon et le présente (il s’appelle Proutard), je fais un peu le clown avec Proutard et le pose dans un coin. Là, une de copines commence à la ramener : « non c’est pas proutard, c’est croutard et il s’appelle Peter Pettigrow». Euh bah non en fait, déjà ce n’est pas un rat c’est un raccoon et c’est pas croutard mais proutard (il a la transit compliqué), etc etc. Je découvre que, zut, on a une madame je-sais-tout-et-je-la-ramène-tout-le-temps au premier rang pile devant la scène. Va falloir l’avoir à l’œil celle-là. Pour la suite, on va l’appelle Mme-JST.

Lulu demande à son élève de lui donner une baguette : ce dernier sort de sa valise une baguette de pain (« non pas ça »), puis une baguette chinoise (« non, toujours pas »), puis une baguette magique noir et blanche mais celle qui casse en morceau quand on la donne (rires du public et désespoir de la prof) et Hocus Pollux sort enfin la bonne baguette magique pour faire le tour de magie.

Lulu commence donc avec un tour d’apparition de fleurs (façon canne à apparition) sous les applaudissements (ma future épouse, notre fille cadette et moi-même lancions les applaudissements). Elle fait super bien ce tour en expliquant qu’il lui faut une graine qu’elle cherche dans ma calvitie, met du terreau magique, arrose avec un petit arrosoir et… ça ne pousse pas. Il faut de la magie ! Un coup de baguette magique et pouf ! les fleurs apparaissent. Immédiatement, Mme-JST s’exclame « je sais comment elle a fait » et chuchote dans l’oreille de sa voisine le truc qu’elle croit savoir. Lulu est imperturbable, presque pro.

Je vais pour sentir les fleurs mais, comme je suis allergique au pollen, j’éternue et une balle éponge verte sort de mon nez (de la morve quoi) puis j’éternue une deuxième fois et une deuxième balle éponge verte sort de mon nez et je finis par me moucher le nez sous les « aaah beurk, dégoûtant » du public hilare (c’était l’effet recherché). Mme-JST dit tout haut « ce n’est pas de la morve c’est des balles en mousse et il les avait dans sa main » (« nan, tu crois ? » mais loool quoi).

Lulu enchaine avec un stylo bic et la zone invisible (un vieux Tenyo que je traine depuis mes 14 ans, acheté chez Mayette) qui sert à amener le magic coloring book. Là c’était rigolo, alors que je propose le stylo magique et une baguette magique à la copine désignée par Lulu, toutes les copines disent « je peux en avoir une aussi ? » et ça se transforme en distribution généralisée et tout le public envoie de la magie dans le livre dans lequel rien ne se dessine. Lulu s’est plantée mais a super bien réagi : « bon, les filles, va falloir vous concentrer plus et envoyer plus de magie ». Là, les dessins apparaissent. Evidemment, on a Mme-JST qui dit « c’est trop facile ! je sais comment elle fait ». On l’ignore. Je donne un stylo 4 couleurs en guise de baguette magique à une des invitées. Aidée du public, les dessins se colorient magiquement. Mme-JST explique à sa voisine le truc qu’elle croit connaitre.

Lulu enchaine avec un numéro de corde fakir pendant que je joue un air de flûte. Of course, Mme-JST raconte à sa voisine que c’est une corde truquée.

Lulu, professeur de magie (rappelons) s’adresse désormais à son élève Hocus Pollux pour vérifier que celui-ci a bien fait ses devoirs. Commence alors le cups & balls subtilement renommé les 3 mini chaudrons et les balles de quidditch. Je le voulais comme mon tour phare et j’en attendais beaucoup. De fait, c’est sûrement pour cela que je suis déçu. J’ai fait la routine de Michael Ammar. Les apparitions de balles étaient nickel, de même que la phase disparitions (avec la baguette à travers le point, le wanding spin et la disparition « frappée » de Williamson) et réapparition sous le gobelet. Au moment où les trois balles sont révélées, j’entends Mme-JST qui dit : « il y a 4 balles dans ce tour-là ». Je continue le tour : « Ah bon ? bah écoute, je vais mettre une des trois balles que je vois dans ma poche pour que ce soit de plus en plus facile à suivre ». Là je découvre qu’une veste n’en vaut pas une autre… Ma veste habituelle est en velours très épais et j’aurais vraiment, mais vraiment, crevé de chaud si je l’avais mise. Là j’avais pris une veste plus légère. Je me suis donc rendu compte (en amateur que je suis) qu’en sortant la première charge finale (un œuf Kinder Toy) de ma poche, la veste « vit » et tout le pan droit de la veste revient avec ma main. Je dois donc maintenir le pan avec la main gauche alors que j’avais déjà le gobelet dont je voulais me débarrasser (et qui me sert de détournement d’attention) dans la main gauche justement. Ça ne passe pas si mal mais en chargeant l’œuf dans le gobelet, ça fait un sacré bruit (foutu œuf kinder) et tous les enfants crient « on a entendu un bruit ! ». Déjà que je suais à grosses gouttes, je continuer de transpirer mais d’angoisse ce coup-ci. La suite du tour se déroule avec les charges finales difficiles à prendre car la veste vit et colle à cause de la transpiration. A un moment, j’ai aussi une muscade qui se fait la malle … ça ne m’était jamais, mais alors jamais arrivé ! et il faut que ça arrive maintenant… la loose. Mais enfin, je fais le clown complètement dépassé par les événements (ce qui était globalement le cas) et l’apparition finale des œufs (et les lancer dans le public) fait oublier aux enfants les quelques ratés que certains n’avaient même pas vus.

Histoire de surfer sur un semblant de self-contrôle retrouvé, j’enchaine avec ma routine de balles mousses (mes deux boules de morve verte). Une petite vient à côté de moi, les balles voyagent dans une main à l’autre et l’une d’elle se dédouble pour en avoir finalement trois. Durant toute la routine, Mme-JST explique à sa voisine ce qu’elle croit savoir concernant le truc. De mon côté, je galère car avec la chaleur et la sueur, le pantalon me colle littéralement et j’ai des difficultés certaines pour mettre les main dans mes poches et ressortir mes mains avec fluidités. Mais le boniment et le jeu de scène semble réussir à masquer mes difficultés. La routine continue avec un voyage de balles depuis la poche (galère les poches !) jusqu’à ma main (tel que décrit avec les Sponge Stars). Et là pour le final où je demande « à votre avis, il reste combien de balles dans ma main ? », je prends Mme-JST à témoin et, j’avoue, j’y suis allé un peu fort même si c’était sur le ton de la rigolade et que tout le monde a bien rigolé (sauf l’intéressée): « et toi Mme-je-sais-tout-je-fais-la-maline-depuis-le-début-et-je-la-ramène-tout-le-temps (véridique, le dis comme ça), puisque ça fait 20 minutes que tu la ramènes et que tu expliques à ta voisine comment marche. Puisque tu sais tout mieux que tout le monde, on t’écoute, il y a combien de balles dans ma main ? ». Silence… je repose ma question une deuxième fois en la provoquant un peu, puis en troisième. Là, je vois ses yeux qui commencent à se mouiller en même temps qu’elle se tasse sur sa chaise et je me dis intérieurement « zut… ». Alors à voix haute : « est-ce que tu veux qu’on demande à tes copines de t’aider en nous disant combien elles pensent qu’il y a de balles ? ». Oui, ok. Toutes les réponses entre 0 et 4 fusent. Le mot final revenant à Mme-JST (qu’elle ne dira jamais et on ne l’entendra plus du reste du spectacle, ou presque), je révèle qu’il n’y a plus aucunes balles dans ma main, donnant raison à deux copines de Lulu qui sont toutes contentes d’avoir deviné juste. Et je dis à Mme-JST « mais tu avais sûrement raison, j’ai un peu triché, j’ai mis les balles dans ma poche ». Je lui remets les balles dans sa main fermée et lui demandant combien j’en avais réellement à son avis ? A nouveau un silence total… Sur mon indication, elle ouvre sa main et révèle 25 balles mousses qui s’échappent dans le chaos le plus total. Immédiatement toutes les invitées se lèvent pour courir après les balles. Fichtre que j’ai chaud. Dans quoi me suis-je embarqué avec ce spectacle … ha ha ha.

La professeure de magie, Lulu, continue le spectacle avec un tour de cartes choisie. Là c’est toujours très amusant d’entendre les enfants dire : « je le connais ce tour ! » avant même qu’il ne soit commencé. Je l’entends souvent et ça m’amuse toujours autant. Surtout qu’à la fin, ils disent souvent « ah bah non en fait, je ne le connaissais pas ». Lulu fait le tour et c’est le raccoon qui retrouve la carte sous les applaudissements. Ensuite, la professeure de magie demande à son élève de refaire le tour pour voir si celui-ci a bien compris. Je m’exécute et force une dame de carreau. Parfait. En reprenant le jeu je découvre avec malheur qu’il y a DEUX dames de carreaux dans le jeu. Enfer et damnation ! j’étais pourtant sûr d’avoir mis le bon jeu dans la valise pour le spectacle, que s’est-il passé ? vite, il faut que je trouve une solution de secours. J’utilise mon « talent » de clown pour m’en sortir. Je fais comme si je trichais pour voir quelle carte a été choisie et ça marche. Les enfants crient « tu triches !! ». Bon ok. Alors je confie la dame de carreau en trop à mon épouse qui est derrière le public en lui disant de mettre la carte dans sa poche. Une passe magique et je demande à la même invitée si elle croit en sa bonne étoile et de rechoisir une carte. Magie ! c’est la même carte que la première fois car elle est revenue dans le jeu !! (la carte a bel et bien disparu de la poche de ma femme, qu’elle en soit remerciée).

Alors que je crois avoir repris le contrôle du public, une main se lève et dis « j’ai besoin d’aller aux toilettes». Mon épouse l’emmène et 3~4 mains se lèvent pour dire « moi aussi j’ai besoin ! ».  Interruption du spectacle donc.
Interruption durant laquelle je laisse le paquet de cartes sur la table recouvert d’un foulard en leur disant que sinon elles vont croire que je triche.
Interruption durant laquelle, toutes les invitées qui sont restées se lèvent, viennent vers la table, jouent avec le raccoon, commence à faire le show etc etc. J’en vire une qui commençait à fouiller dans la valise. Ces 5 min ont été un peu longues à vivre. Tout le monde retourne à sa place et continue.

Le raccoon revient pour retrouver la carte choisie. Mais il est très agité (normal, il a faim) et fait voler toutes les cartes. Je demande à l’invitée qui avait choisi la dame de carreau si sa carte est dans le jeu. Non, elle a disparu. Magie ! mais la vraie magie est de faire réapparaitre la carte. « Ne serait-ce pas énorme si la carte apparaissait dans la chaussure de XX qui est au premier rang ? Si ? allez montre-nous ta chaussure ! (chaussure vide) Ah non… j’ai dit que ce serait fort mais pas que j’y arriverais, je ne suis qu’élève encore. Ah je sais ! elle est dans mon portefeuille !! » Portefeuille en flammes et je sors une carte que je leur montre. Sauf que c’est une carte blanche sur laquelle j’avais écrit « raté, ce n’est pas la bonne carte ». Rires généralisés du public. Hocus Pollux demande à sa prof (Lulu) pourquoi rien ne marche. Lulu soupçonne le raccoon d’avoir avalé la carte. S’ensuit un numéro assez drôle et bien mené pour endormir le raccoon et retrouver la carte mâchouillée dans son ventre à l’aide du X-Ray raccoon de chez Climax. La petite qui avait choisie la carte ne tient plus en place et je dois lui demander plusieurs fois de rester assise et retourner sur sa chaise (sa mère me dira plus tard qu’elle adore fait le show chez elle – j’avais remarqué… lol).

Ensuite la professeure annonce que c’est bientôt l’heure du goûter et qu’on pourrait fabriquer des bonbons. On sort un chaudron magique bleu (le magic grail) et on fait une recette magique avec de l’eau, des cacahuètes, des épluchures de crayon de couleurs, du caramel liquide (en fait de l’essence zippo). On met le four magique autour du chaudron, on allume le four (l’essence zippo des flammes) et tout le monde prononce une formule magique. J’enlève le four et Lulu balance des M&M’s magiquement apparus à ses copines en délire.

On remercie le public, on salue et … je vais me pendre. Ha ha.

Bilan global de l’expérience et améliorations pour la prochaine fois

  • Je me suis mis une pression d’enfer car je voyais ce spectacle comme notre première épreuve du feu et je le voulais parfait. Raté… ha ha.
  • On n’avait pas énormément répété mais on était techniquement pas mauvais donc ça passait, les enchainements étaient plutôt fluides et le spectacle cohérent
  • Le cups & balls n’est pas adapté pour un spectacle de goûter d’anniversaire, du moins pas de la façon dont je le présente. Je crois que les effets parlent peu aux enfants
  • Dire aux enfants de passer aux toilettes avant le spectacle
  • Prévoir des baguettes pour tous les enfants et leur donner avant de commencer
  • Si possible, éviter de partir en formation la semaine avant (mais là on ne choisit pas toujours)… ou alors préparer tout le BON matériel AVANT le départ pour ne pas préparer en 4ème vitesse au retour et le matin même du spectacle (et se tromper de paquet de carte par exemple…)
  • Ne pas faire de changement de dernière minute. Les œufs kinder étaient une très mauvaise idée, j’aurais dû garder les citrons. Le mieux est l’ennemi du bien quand c’est à la dernière minute.
  • La musique, ça ajoute un vrai quelque chose. Ca reste très perfectible mais j’étais satisfait du rendu
  • Une veste de costume n’en vaut pas une autre, surtout quand les conditions météo extrêmes (chaleur dans ce cas-ci)
  • Ma femme et ma fille cadette étaient tellement absorbée par le spectacle qu’elles n’ont pas pris de photo. Leur retour est plutôt positif (et pourtant, quand ça l’est pas, elles savent le dire) donc ça m’aide à relativiser.
  • Penser à calmer les Monsieurs et Madames JST dès le début
  • Cela a duré 40min alors qu’en répétition, ça faisait un peu moins de 30min. Prévoir moins d’effets ou de tours, permettra de réduire le temps. Là, les invitées ne tenaient plus en place après 25 min (la pause pipi a été dévastatrice pour leur attention). Elles ont 9 ans, je les aurais crues capables de mieux se tenir mais je crois que le contexte fête d’anniversaire les rend plus agitées que pour un spectacle de Noël dans une salle (il y a moins le côté « il faut bien se tenir en public »).

Franchement, je ne suis pas heureux de la façon dont cela s’est passé même si les enfants ont passé un très bon moment, que Lulu est ravie de son spectacle et de sa fête. La captation vidéo, visionnée le lendemain, me fait dire « ouais allez c’est vrai que c’était sympa ». Mais j’ai l’impression d’avoir tout foiré. Je suis mitigé et mesure le travail qu’il y a à fournir pour arriver à un spectacle bien rôdé et sous contrôle.

Petit mot final parce que ça me fait rire: ce matin Lulu me demande « quand est-ce qu’on pourra aller se faire payer pour faire notre spectacle à des goûters d’anniversaire ? ». Euh ma Chérie, on a encore un tout petit peu de boulot pour nous perfectionner… ha ha. En tout cas, et c’était bien l’objectif numéro 1 : elle a kiffé et souhaite recommencer.

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Paul

Publié le (modifié)

J'ai repris la vidéo pour faire des captures d'écran. La qualité n'est pas oufissime mais ça donne un aperçu.

Une Lulu prof de magie en pleine forme, malgré un élève un peu agité, et en pleine démonstration d'apparition de fleurs

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Alors, il y en avait combien des balles ?

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Un tour de magie qui scotche le public !

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Le raccoon a mangé la carte !!

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Une Lulu hyper contente de son spectacle et prête pour continuer la fête avec ses copines.

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PS : les bougies qui flottent en l'air ont été fabriquées par ma fille aînée. Qu'elle en soit ici remerciée.

Modifié par Paul ROYES
fautes de frappe
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Paul

Publié le

Je crois que si ta fille et les spectateurs ont passés un bon moment tu as parfaitement atteint ton objectif et c’est bien là l’essentiel à retenir. Le reste demeure anecdotique. Monter un spectacle est difficile. Monter un spectacle avec une enfant comme magicienne encore plus difficile et le faire pour un public d’enfants… bin cela rend le tout encore plus complexe. Bien sur on a toujours des regrets, des doutes, mais encore une fois le but d’un spectacle c’est de faire passer un bon moment au public. Donc pari réussi et surtout la réalisation d’un super projet papa\fille qui vous fera a jamais des souvenirs merveilleux et peut-être même susciter une vocation. 

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www.dedales-hypnose.fr

Publié le
Il y a 10 heures, Michel DARLONE a dit :

Je crois que si ta fille et les spectateurs ont passés un bon moment tu as parfaitement atteint ton objectif et c’est bien là l’essentiel à retenir.

Merci @Michel DARLONE. Il est important de se recentrer sur l'objectif principal qui a été atteint.

Pour moi ce qui restera, c'est une expérience enrichissante (en conditions réelles) et surtout, ce sont les moments passés avec Lulu ❤️ 

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Paul

  • 2 weeks plus tard...
Publié le

Goed gedaan Paul (c'est pour te faire réviser ton néerlandais) Bravo Paul (pour les autres) pour ce récit très drôle d'un spectacle qui, apparemment, ne l'étais pas moins. Un spectacle pour enfants est toujours une aventure, j'y suis passé également ! J'avais acheté à l'époque le livre "Spectacles magiques pour enfants" de Jean De Merry" qui m'a bien aidé. 

Peut-être n'est tu pas totalement satisfait du résultat, mais l'important c'est que vous ayez tous passé un très bon moment. Je suis certain que ta fille s'en souviendra longtemps.

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    • A défaut, il te suffit de présenter n'importe quelle routine de ton répertoire à tes spectateurs pour que ceux-ci puissent expliquer par la suite qu'ils ont vu un tour de Pierre (et à une lettre près, on n'est pas si loin de la demande initiale. Sans que cela ne te coûte un centime. Merci qui 😜 ?)
    • Derniers souvenirs partagés ici de cette FISM 2025 avec le 1er prix de micro-magie et Grand Prix FISM de Close-Up. *** Et puis le mercredi 16 IBUKI paru en scène, plia son foulard et avec lui la compétition de micro-magie. Ce n’était que la première session sur les trois de la compétition mais il n’y avait guère de doute qu’IBUKI serait au palmarès. La rumeur se répand rapidement comme souvent dans ce type d’événement. Le soir même coincé dans un bus avec la délégation russe qui avait loupé le passage du japonais les voilà qui m’assaillent de questions sur son numéro, car leur propre candidat, Vova, va devoir en découdre avec le magicien japonais. *** Description pour qui veut : IBUKI apparaît debout derrière sa table : sur celle-ci un tapis de close-up relevé à 45° vers le public et où se déroulera l’essentiel de la routine. Mais pas son introduction. Le magicien japonais sanglé dans une large veste de costume (couleur entre pêche et crème, mais pas noir, surtout pas noir), fermée sur le devant par quatre gros boutons, commence par poser alternativement ses mains sur des paires de boutons qui se téléportent magiquement jusqu’à se regrouper tous les quatre dans le coin supérieur gauche (vue du public) de son pan de veste.   Cousus là, tous les quatre.   Restés jusque-là bouche cousue, les premiers glapissements de surprise des spectateurs se font entendre dans la salle. Ce n’est que le début. *** Sur cette introduction : Les trois premiers effets de téléportation se produisent dans un plan vertical, sur la veste même d’IBUKI : il s’assure ainsi de l’excellente visibilité de cet effet de Matrix, effet redoublé d’une impossibilité matérielle : non seulement les boutons voyagent magiquement, mais avec eux leurs coutures aussi (sur cette impossibilité matérielle qui redouble le seul effet de téléportation, on pense par exemple à la Matrix avec des clous plantés dans une planche de Michael WEBER). Le contraste entre la couleur très claire du tissu et les boutons sombres participe de cette parfaite visibilité de l’effet - en plus d’éliminer certaines explications potentielles au tour. Et comme le montrera le reste de sa routine la visibilité des effets a été clairement un des problèmes qu’a eu à résoudre IBUKI.    IBUKI aurait pu faire le choix inverse : démarrer par les boutons regroupés puis les remettre magiquement à leur bonne place ; cela aurait fait sens si la routine avait été contextualisée : IBUKI aurait alors « réparé » magiquement la malfaçon initiale de sa veste. Mais ici pas de contexte, IBUKI préfère nous laisser sur l’image incongrue de cette veste aux boutons drôlement regroupés (d’ailleurs on a pu croiser dans les allées de la FISM IBUKI tout au long de ces six jours avec sa veste et ses drôles de boutons, conscient de cette image emblématique, cette image signature). En plus, en terminant avec les boutons regroupés là où ils ne servent plus à rien, quoi de plus naturel que de les découdre avec un petit ciseau de couturière.   La spectatrice (sans introduction formelle) assise à droite de la table se voit tendre les ciseaux et découd elle-même le 4e et dernier bouton (cette spectatrice jouera un rôle clef dans la suite de la mise en scène).    Enfin cette introduction instaure aussi l’émotion magique du reste de la routine : à savoir la surprise. « Les boutons ont voyagé...mais attendez un peu, surprise, ils sont bel et bien cousus ». D’ailleurs la première surprise de la suite du numéro sera que le « pouvoir » d’IBUKI ne va pas être tant la téléportation que de coudre entre eux magiquement et à volonté toutes sortes d’objets. *** Fin de l’introduction. Un foulard quadrillé est déplié sur le tapis incliné, les quatre boutons tout juste défaits de la veste sont chacun posés à un des quatre angles et à partir de là, et bien disons que plus rien ne va se passer comme prévu. Plutôt que de déflorer la suite de la routine deux remarques.  La visibilité : IBUKI a donc un problème : il va magiquement coudre entre eux des objets préalablement montrés « libres » les uns des autres…mais voilà : des coutures c’est bien peu visible de loin. La mise en scène de la routine pallie cette difficulté majeure de plusieurs façons : o   Quand il le peut IBUKI profite du contraste bien visible de loin du fil de couture blanc magiquement apparu sur certains objets noirs en montrant bien ceux-ci...sous toutes les coutures, avant et arrière. o   IBUKI va à plusieurs reprises basculer ses accessoires du plan incliné du tapis de close-up vers le plan vertical du début. Cela rend palpable les coutures même aux spectateurs les plus éloignés qui font physiquement l’expérience qu’en dépit de la gravité des objets restent désormais inexplicablement fixés, car cousus entre eux. o   À l’appui du mot « cousu » qu’il vient de prononcer, IBUKI mime (et ce mime a une autre raison d’être - voir ci-dessous, les mots) par de larges gestes de sa main droite, en vagues montantes et descendantes, l’acte même de l’aiguille qui coud, communiquant là encore pratiquement physiquement à tous les spectateurs l’expérience du fil qui transperce les objets pour les unir – ce qui renforce encore au passage la totale impossibilité de son effet magique. o   La spectatrice est elle aussi mise à contribution comme témoin-relais de l’ensemble du public : invitée à toucher les coutures, à découdre, à manipuler les boutons libres l’instant d’avant puis soudainement cousus sous sa propre paume ; jusqu’au tout dernier geste d’IBUKI envers cette spectatrice, geste qu’on ne révélera pas ici, mais qui a fait fondre les derniers neurones des spectateurs et du jury.            Obtenir une standing ovation de quelque 2200 spectateurs dans une salle dont il a été suffisamment dit qu’avec son sol plat elle offrait une piètre visibilité, et ce avec quatre boutons et un foulard, prouve combien cette mise en scène est efficace.  Les mots. Pas de dramatisation de l’effet via un contexte, pas de personnage autre d’IBUKI lui-même, un côté gendre idéal un rien timide engoncé dans son costume, posé au début, puis qui s’anime de plus en plus au gré du crescendo des effets. Le texte : réduit au possible ; en fait il va tout entier tourner autour d’un calembour assez sot (si j’ose dire) : les différentes acceptions en anglais du son [soʊ], de « tellement » (so), à « coudre » (saw), en passant par « vu » (saw). Mais ce jeu de mots à première vue bêta contribue à la montée en émotion de toute la routine. Et on l’a dit l’émotion visée est la surprise, aussi chaque séquence se déroule selon : o   Exposition de la situation initiale : les objets sont clairement séparés. o   La magie se produit en douce, sans incantation, ni geste magique. o   IBUKI prononce le son [soʊ] et on découvre stupéfait que l’effet n’est pas nécessairement celui attendu (une téléportation), mais qu’une nouvelle couture est apparue, et jamais là où on l’aurait imaginée. Le son [soʊ] n’a pas la valeur d’un abracadabra (car quand il est prononcé la magie est déjà advenue), mais il en conserve la valeur rythmique de leitmotiv en marquant le début de la phase de révélation de l’état final : dès qu’IBUKI se montre ravi que quelque chose de « so impossible » s’est produit (mime à l’appui de la couture pour souligner le piètre calembour so/saw) on frémit : on n’a rien vu et pourtant une nouvelle couture a surgi là où on ne l’attendait pas. La tension entre la naïveté assumée du jeu de mot qui nous nargue d’une part, et notre totale incompréhension du « truc » d’autre part, décuple alors l’émotion magique ressentie. *** Un dernier détail. Deux fois j’ai vu IBUKI (en compétition et dans le gala des gagnants) et deux fois à un certain moment de la routine alors qu’il se saisit du bouton le plus près de lui à sa gauche, le foulard amidonné reste malencontreusement (?) dressé à la verticale. Notre « taureau de la raison » (TAMARIZ) se rue sur ce pli accidentel : IBUKI ne profite-t-il pas d’un pli pas si fortuit pour y dissimuler un bouton resté en place et dont il n’a que simulé la prise ? L’instant suivant remarquant le désordre de son foulard IBUKI le saisit par deux coins, le claque pour le redéposer bien à plat sur le tapis…et anéantir au passage notre hypothèse : aucun bouton où nous le soupçonnions. L’art de la fausse piste, du red herring, est un art du tact : trop subtil, le leurre n’est même pas remarqué ; grossier, le spectateur flaire l’intention délibérée du magicien de l’égarer et se rebiffe. J’ignore si ce pli, bien vertical, bien visible était ou non une maladresse par deux fois réellement malencontreuse (improbable à ce niveau de compétition, d’autant que la chorégraphie d’IBUKI est impeccable partout ailleurs), j’ignore si ce minuscule « incident » du pi de trop a donc quoi que ce soit de réfléchi, d’intentionnel (voir même de nécessaire à la méthode), mais si tel est le cas, comme je le soupçonne, faire d’un faux pli un vrai contrôle de notre attention aura suffi à me ravir.    
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