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Bonjour,

Je me rappelle avoir lu que l'on utilisait autrefois des cheveux (ou crins de cheval ?) tel un fil invisible pour réaliser télékinésies et lévitations. Je pense, sans certitude, que cette pratique vient du Japon.

Auriez-vous quelques informations sur le sujet ?

Merci

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  • Thomas changed the title to Origine du Fil Invisible
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Bonjour Erim

Pour moi, sans nul doute, celui qui en a parlé le mieux, dès 1951, C'est Al Baker , dans son merveilleux livre Pet Secrets... 

Al Baker est le premier vrai créateur des effets de "fil indirect", et les exemples sont nombreux dans ce livre...

Dès le début , il parle des différents "fils invisibles", et à l'époque, il trouve qu'il n'y a rien de mieux que du vrai cheveu humain... mais attention, du cheveu frais, non traité... La meilleure source étant d'aller voir un perruquier, et de lui acheter des cheveux non traités... Dans mon exemplaire du livre de Baker, il y avait une enveloppe, avec écrit dessus Al Baker Hair... et il y a dedans deux cheveux assez longs... J'en ai fait la photo... 

ils sont encore, après toutes ces années pas cassant du tout... Incroyable, en fait... 

pour certains tours , à fils longs, il préconise de nouer les cheveux les uns aux autres, avec des noeuds de marin, tel que montré dans le dessin joint de la page 11... il dit aussi ne pas utiliser des cheveux noirs, mais plutôt gris, ou jaune sale!!!

on y voit aussi une autre merveille, qui reste un chargeur de fil incroyablement efficace, que Juan Tamariz m'avait indiqué il y a longtemps... C'est le  " Baker general utility gimmick"...

Il remplace avantageusement plein de reels et autres systèmes, et ne coute rien... 

comme je rentre un peu dans des descriptions, cette partie du message pourra être mise en chambre secrete, et vous pouvez me contacter en mp pour plus d'infos...

Donc, le dessin dit tout... on attache d'abord un morceau de fil noir, ou de la couleur de son pantalon, et on le noue au fil invisible, ou au cheveu... le bout de fil noir mesure un bon cm.. il va servir de butée... ensuite, on enfile le cheveu , ou F.I., sur une fine aiguille, et on rentre l'aiguille de l'extérieur vers l'intérieur du pantalon, à droite ou à gauche de la braguette... on va ressortir ensuite le fil latéralement deux ou trois cm de là... Perso, j'aime que ce soit presque à hauteur de la ceinture, ou des bretelles...on calcule la longueur de fil qu'on veut utiliser, et on attache au bout un petit pois de cire...  .... c'est fini... le petit bout de cire est collé sur la boucle de la ceinture, ou le métal de la pince de la bretelle... la beauté, c'est que le F.I., terminé par le petit "pont" de fil noir est à l'extérieur, mais par son poids, va tomber et se coller naturellement contre le pantalon...

Pour mettre en oeuvre, il suffit de saisir le pois de cire, et de tirer... Le fil viendra en butée, et vous faites votre tour.. à la fin, vous pouvez lâcher la boulette, ou la recoller à sa place initiale... puis, vous retirez le fil noir, et le laissez tomber ... il se recollera tout seul au pantalon... 

C'est simplement génial, comme toutes les idées d'Al Baker... dont je suis un Fan absolu... sans compter son humour, et ses trouvailles en mentalisme... 

Belle journée à vous...

au fil du temps... 

Gaëtan

 

 

pet secrets Al Baker.jpg

Al Baker Hair.jpg

hook up Al Baker.jpg

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Thomas
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"Merci pour la qualité de tes messages !"

Marc PAGE a reçu le badge 'Great Content' et 30 points.

Le professeur Jules Dhôtel parle dans un des volumes de la prestidigitation sans baguage ou mille tours dans une valise de "fil à gant" pour un numéro de lévitation de bougie et ces livres (fascicules au départ avant d'être édités en éditions reliées) s'étalent sur plusieurs années en commençant par 1936. Je ne sais plus dans quel volume exacte il y a cette description. Gaëtan Bloom et Jean Regil avaient travailler là dessus pour le Merlin Days spécial Doug Henning je crois (pour présenter une boule volante).

Lorsque j'en ai parlé à diverses couturières le fil à gant ne disait rien à personne précisément. Mais lorsque j'ai posé la question à d'anciennes ouvrières des filières troyennes de chaussettes, on m'a dit qu'il s'agissait tout simplement de fil de soie (utilisé pour faire des bas à la grande époque des bonneteries troyennes). Aujourd'hui les bas sont pour la plupart faits en fil nylon très fin, y compris pas mal de bas vendus comme étant des bas de soie (qui n'ont donc de "soie" que le nom, une certaine finesse proche de la soie mais un vrai bas de soie brille très peu et file alors que le bas nylon brille et file moins facilement).

Michael Ammar, Finn Jon et d'autres décrivaient comment extraire des FI de bas de soie et/ou de bas nylon. C'est en extrayant des FI de certaines parties de certains bas que Finn Jon découvrira le FI élastique et ouvrira des possibilités dans le domaine.

Voilà en résumé très succin ce que j'ai lu, vu ou entendu.

  • J'aime 4

L'illusionnisme est l'art de donner une réalité à des choses impossibles ou très peu probables.

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Je me demandais si il n y avait pas encore plus simple que le Hook up de Al Baker: un simple FI qui traverse le pantalon à la hauteur de la braguette, une boulette de cire à l'extrémité du fil qui reste à l'extérieur du pantalon ( collée sur la boucle de ceinture tant qu'on ne l'utilise pas)  et un poids à l'autre extrémité du fil (celle qui est à l'intérieur du pantalon)

Publié le
il y a 52 minutes, Michaël THELLIEZ a dit :

Je me demandais si il n y avait pas encore plus simple que le Hook up de Al Baker: un simple FI qui traverse le pantalon à la hauteur de la braguette, une boulette de cire à l'extrémité du fil qui reste à l'extérieur du pantalon ( collée sur la boucle de ceinture tant qu'on ne l'utilise pas)  et un poids à l'autre extrémité du fil (celle qui est à l'intérieur du pantalon)

Bonne idée mais je pense que le FI ne va pas bien glisser ainsi. Il faudrait un petit oeillet au niveau du passage du fil à travers le pantalon ou mieux, au niveau de la pochette de veste car pour pas mal de routines, il est nécessaire d'avoir l'extrémité la plus en hauteur sur soi. Ici la partie du FI utilisée serait en gros horizontale, au niveau de la table. Rien n'empêche de manoeuvrer avec une main pour élever une partie du FI mais c'est bien d'avoir les mains totalement libres, surtout lorsque les spectateurs cherchent un lien avec les doigts pour les animations.

En plus de l'oeillet, un couloir pour guider le poids est peut-être nécessaire aussi (à voir). Cela me fait penser à une idée de Philippe Socrate pour sa routine de boîte d'allumette.

L'illusionnisme est l'art de donner une réalité à des choses impossibles ou très peu probables.

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Il y a 6 heures, Michaël THELLIEZ a dit :

La pochette de veste, ça fait trop haut pour moi: mon but est de pouvoir faire la carte qui tient debout de @Gaëtan BLOOM derrière un mange-debout...

Oui, dans ce cas je comprends.

L'illusionnisme est l'art de donner une réalité à des choses impossibles ou très peu probables.

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Le 11/05/2023 à 22:53, Michaël THELLIEZ a dit :

Je viens de regarder à nouveau le DVD de Gaëtan sur le sujet et je me suis rendu compte que l 'idée dont j'ai parlé plus haut n'est pas de moi mais de lui....mdr !!

C'est peut-être le hook up de Al Baker qui l'a inspiré...

 

c'est quoi son dernier DVD ??

Keep cool & pense a un objet du quotidien mais pas une maison ... un soleil ou un bonhomme ;) 

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    • Qu’est-ce que The Age of Disclosure, le documentaire qui dévoile des secrets sur les ovnis ? Dan Farah souhaite révéler au grand public des dissimulations vieilles de 80 ans. C’est une question qu’on s’est tous posée au moins une fois : sommes-nous seuls dans l’univers ? Si Dan Farah tente de convaincre dans son documentaire The Age of Disclosure (l’âge de la divulgation) que les ovnis sont bien à prendre au sérieux, il souhaite avant tout éveiller les consciences sur les différentes dissimulations mises en place par le gouvernement des États-Unis.  https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Qu-est-ce-que-The-Age-of-Disclosure-le-documentaire-qui-devoile-des-secrets-sur-les-ovnis-
    • Voici un extrait de la FISM : Le règlement est très vague et de ce fait, on peut arguer que la simple disparition d'un FP dans un foulard aurait compté. Maintenant comme on peut voir plus haut, Dani n'a pas été éliminé. A moins, de discuter avec les juges, il est donc difficile de savoir ce qu'il lui aurait permis d'avoir plus de points.
    • Bonjour, Plus frappant peut-être était surtout l'hommage final à René LAVAND, et ses trois boulettes de mie de pain dans la tasse, exécuté ici à quatre mains...ou plutôt à deux mains sur quatre - Rubi FEREZ étant la main droite et Fernando NADAL la gauche ; et sans récitation de poème non plus mais en musique. Le duo FEREZ-NADAL fonctionne ceci dit à l'opposé de celui de Pepe CARROLL et Juan TAMARIZ - si je m'en réfère à leurs apparitions dans la série Magia Potagia. *** Pour Pepe CARROLL et Juan TAMARIZ la dramaturgie du numéro se nouait généralement sur une mise en compétition entre eux, se lançant des défis mutuellement, essayant de surpasser l'autre ; ou, parfois, le fantasque et farceur Juan TAMARIZ tendant un "piège" dans le dos de l'élégant et suave  Pepe CARROLL -modifiant par exemple avec un clin d’œil au public l'ordre de certaines cartes, ou mélangeant carrément le paquet à son insu. Mais immanquablement Pepe CARROL retombait sur ses pieds, comme si de rien n'était, l'embuche tendue par J.TAMARIZ effacée par magie... Dans ce dispositif-ci,  l'intérêt est que ce conflit narratif "extérieur" entre les deux magiciens agit à la manière d'une couverture pour leur collusion secrète bien réelle : le mélange de l'un destiné à compliquer la tâche de l'autre - récit apparent- a en réalité bien l'objectif par exemple d’amener secrètement l'arrangement voulu sur le dessus du paquet, arrangement qui permettra justement au second magicien de "briller" en dépit de l’apparente traitrise du mélange du paquet par le premier ( voir l'introduction du classique  "Magic and Showmanship" de H.NELMS pour un autre exemple de  conflit narratif apparent  comme couverture du modus operandi réel de l'effet, par complicité secrète entre les deux adversaires déclarés du récit). *** Le duo FEREZ-NADAL, lui, est soudé pour produire l'effet magique, soudé littéralement bien souvent, épaule contre épaule. La séquence intermédiaire du numéro à une main chacun sur la guitare, et à une main chacun sur la table pour y produire l'effet magique, illustre cette complète coopération. S'il y a bien une dynamique de (léger) conflit entre les deux personnages elle n'est pas sur la table mais sur leurs visages avec deux leitmotiv : les lunettes de Fernando ne cesse de lui glisser sur le bout du nez et c'est Rubi qui les lui remonte en place. Ce simple geste pose les deux personnages : Fernando est le "sérieux" du duo, soucieux des apparences, et Rubi est l’affectueux, le bienveillant. Fernando, par souci des convenances, ne cesse d'arracher un cure-dent d’entre les dents de Rubi, et le cure-dent malicieusement fait perpétuellement sa réapparition dans la bouche de Rubi. Mais aucune provocation de l'un par rapport à l'autre ici, non, c’est juste que Rubi est l'enfantin des deux -et son cure-dent, et bien, il ne peut juste pas s'en empêcher c'est tout. Avec son visage ovale illuminé de son franc sourire, ou même lorsqu'il fait fait son mystérieux - tel un petit enfant qui aurait caché un objet dans sa main et nous lancerait "Devine !"-, Rubi FEREZ a un charisme tel qu'il désamorce instantanément tout bras de fer magicien-public quant au secret : la magie advient, tout simplement. *** À noter qu'il y avait un autre duo en compétition de micro-magie, les suisses Omini et Nico qui ont vendredi matin fait l'ouverture de la 3e et dernière session de la compétition close-up/magie de salon, avec un numéro extrêmement soigné, bien construit, où des balles éponges vertes sont des virus qui se multiplient et infectent un des magiciens : bâtonnets de test dans la narine, thermomètre, masque sanitaire, tous les accessoires employés sont parfaitement justifiés, la progression dramatique comme la maladie passe de l'un à l'autre très claire. Le thème choisi qui ne rappelle  guère de bons souvenirs à quiconque les a-t-il desservi ? Sans doute, mais plus globalement il parait assez net que ce jury était sur une ligne "la magie avant tout", et s'est montré globalement très peu sensible à toute mise en contexte narrative de la magie* du moins c'est comme cela que je le perçois (seul au palmarès Starman et son numéro de dépressif après une rupture amoureuse peut être vu comme une légère exception)  (je m'en vais relire à ce sujet la section de L'Arc en Ciel Magique où J.TAMARIZ analyse longuement le mélange magie et narration). *C'est cette même ligne très arrêtée du jury qui a sans doute, comme pour Omini et Nico, compliqué la tâche aux numéros de Air One, Bertrand MORA et Robin DEVILLE puisque chacun à leur manière assumait des partis pris narratifs justement très marqués, assortis d'un travail sur les personnages et sur le conflit dramatique qui en découle. Je repense à l'excellent "Conspirations" spectacle de mentalisme donné la saison dernière au LUCERNAIRE et qui proposait par sa mise en scène astucieuse, levant et rabaissant virtuellement l'invisible 4e mur au gré des effets, comment une magie fortement théâtralisée est possible. Chauvinisme en passant : au contraire des délégations italienne, allemande, bulgare ou autrichienne (olalala l'Autriche pitié) qui nous ont toutes infligés au moins un numéro irregardable, tous les candidats français en magie de salon et close-up qu'on en ait apprécié ou pas le  résultat final, leur parti-pris artistique, leurs effets magiques, témoignaient d'un travail de mise en scène, sans doute perfectible, mais avec au moins à chaque fois une recherche de quelque chose. On ne pouvait vraiment pas en dire autant donc de bien d'autres pays. *** Ces six jours furent intenses, passionants, et totalement épuisants : épuisants par ces montagnes russes émotionnelles quand on passe d'un numéro où du fond de son siège on se sent en total empathie avec l'artiste, on croiserait presque les doigts pour que le numéro tienne jusqu'au bout, on vibre et on craint, puis l'instant d’après on aimerait se terrer sous son siège tant le numéro proposé tourne à la débandade complète, le numéro s'étire, la confusion embrume les esprits, les applaudissements s'étiolent, la gêne s'installe. Épuisants aussi car intellectuellement c'est une sollicitation constante, chaque choix thématique, choix de mise en scène, de musique, d’accessoires, de chorégraphie, de texte suscitent une foule d'interrogation, d'idées, on imagine des alternatives, on reconnait un principe plus ou moins bien employé, on s'interroge sur un texte,  peu importe qu'on adhère ou pas, c'est un bouillonnement de créativité qui vous lessive, qui parfois frise l’excellence, parfois sombre dans des approximations difficilement recevable côté public, mais qui toujours exige une concentration soutenue s'il on veut analyser à fond chaque numéro- et par analyser j'entends aller au-delà du "oulalala il a flashé" ou des conjectures quant à la méthode employée (après, le 3e jour des session de close-up et magie de scène, vendredi donc 5e jour de la FISM, on ne cachera pas que c'était visiblement et surtout bruyamment 😉 difficile pour beaucoup de suivre encore la compétition tant la fatigue était grande) . Admiration aussi pour ceux, tous ceux, qui s'y collent :  que de mains qui tremblent, que de voix qui déraillent sous le coup de l'émotion, que de gestes techniques qui dérapent sous la pression, mais ils y sont allés quand même, dans l'espoir de créer un moment magique.  Chapeau. L'aspect compétition, délégation des pays, avait été ici même discuté avant la FISM : très franchement ces questions une fois qu'on est dedans s’envolent instantanément, l'ambiance fabuleuse qui se crée autour de la compétition, le plaisir de voir les équipes soutenir avec un chauvinisme bon enfant leurs différents candidats vous emporte-on a souvent la standing ovation facile, mais qu'importe c'est le jeu. Au contraire même l'idée d'avoir des équipes qui soutiennent les artistes dans tous les domaines, créatifs, techniques, et pourquoi pas psychologique - la pression est telle- paraît assez évidemment la voie à poursuivre et amplifier. *** Et zut ... ce matin -après un retour dans la nuit homérique de quelque sept heures depuis TURIN pour PARIS- je me suis surpris à fredonner "Abracadabra"... arghhhhhh Lady GAGA sort de ce corps...  
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