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Pour mon cas personnel, je fais un gala entièrement gratos chaque année, et me fais faire une lettre de remerçiements et de preuve par l'hopital, et à chaque fois que j'ai une nouvelle demande, je faxe cette lettre en disant que je ne peux pas toujours faire gratos etc.......la magie étant mon seul revenu...........

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Fred Darevil.

C'est quoi au juste le but de ta belle réflexion?

C'est bien de te poser des questions. Si c'est juste pour te donner bonne conscience et que tu y es arrivé, je suis super content pour toi...

En revanche, moi je pense que chacun doit prendre ses responsabilités de citoyen.

Si tu as l'impression de te faire arnaquer en faisant de la magie bénévolement, parce-que c'est ton métier, rien ne t'empèche d'aller servir de la soupe avec les restos, ou d'envoyer un peu d'argent à ceux qui en ont besoin...

En tous cas, je pense qu'en effet, le mail de départ ne s'adressait pas à toi et qu'il n'était pas nécessaire de poluer ce forum pour soulager ta conscience.

Je rappelle qu'il existe des associations dont le but est de répondre à de tels messages. Bref, j'appelle l'hôpital Saint Maurice et je ne pense pas que je vais demander le salaire de chaque personne que je vais rencontrer avant de me décider à faire rire un enfant...

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Sur ce coup là je vole au soutient des propos de Fred !

Je m'en voudrais de critiquer les OP joseph et de ne pas réagir ici.

Si il faut proposer de la bonne magie au public, c'est d'autant plus vrai pour des enfants malades si on a un peu de respect pour ce public en particulier.

L'intervention dans les hopitaux devrait être confié à des professionels conséquent et certainement pas considéré comme un sous service hospitalier.

Aller faire une intervention bénévole dans un hopital c'est surtout une façon de se donner bonne conscience à peu de frais. Si vous voulez donner du bonheur à des gens en soufrance il existe nombres d'associations de visites dans les hopitaux ou les prisons qui permettent un contact humain suivi sans faux semblant ou sans prétexte artistique plus ou moins foireux.

L'intervention artistique c'est autre chose. Cela demande un savoir faire qui peut parfois être aussi pointu que celui d'un membre du personel médical. Je vous engage à vous pencher sur le travail d'associations comme le Rire Mèdecin. Ils ont une réelle démarche artistique alliée à une réflexion profonde sur le millieu hospitalier et un suivi de leur prestation et de leurs intervenants. Ce sont des professionel qui ont su imposer une vrai reconnaissance de leur travail.

Ce genre de démarche ne se fait pas dans un cadre purement bénévole. Tout comme un bon spectacle ne se monte pas sans un engagement de l'artiste à tous les niveaux : artistique, intellctuel, économique....

Mais bon quoi qu'on puisse dire ce que vous faites n'est pas critiquable parceque "c'est bien".

Magicien, comédien, artiste de rue 

Publié le

J'ai été kinésithérapeute notamment en IME et en milieu hospitalier.

J'ai également "travaillé" bénévolemment tous les dimanches après-midi à l'hôpital des enfants malades à Paris à l'initiative du magicien Pierre Barclay (merci à toi Pierre) et de l'association "main dans la main".

Il y a deux types d'animations :

Celle au pied du lit de l'enfant car il ne peut pas se déplacer. Là, il faut laisser faire les professionnels et les associations comme le "Rire médecin" dont parle, à juste propos, Corneille. Car on ne peut pas faire n'importe quoi. Ces artistes doivent avoir une formation spéciale. Ils font partie à part entière du corps médical.

J'ai vu des artistes, non formé, faire des erreurs énormes.

Et, il y a les animations qui ont lieu dans une petite salle, un bureau, une salle de réunion. Les enfants se déplacent pour assister à un "spectacle". C'est celles que l'on faisait le dimanche après-midi. Le spectacle était autant pour les enfants que pour leur parent. On était là pour leur faire penser à autre chose. Pour que les enfants voient aussi leur parent rire...

J'y ai rencontré des artistes comme Christian Gabriel, Gérard Sety, Carlos, Stone et Charden et bien d'autres...

Ici, nous avons un rôle à jouer (et ils n'ont pas de budget pour cela) et c'est un devoir de répondre présent que l'on soit amateur ou professionnel, que l'on soit indemnisé par les Assedic ou non. Le rôle d'un artiste n'est-il pas de donner un peu de rêve ? Alors donnons... Demain, c'est parfois trop tard.

Je ne parle pas (volontairement) des associations qui organisent des projets pour ramasser de l'argent (pièces jaunies ou pas) et qui organisent reception avec petits fours et champagne et qui "offrent" un poste de télé à un service pour se donner bonne conscience à grand renfort de publicité... Ils m'ont contacté, y'a pas si longtemps, la seule chose qui leur importait, c'était de faire figurer mon nom dans un programme pour montrer qu'il faisait quelque chose.

Publié le (modifié)

Je crois effectivement que la question ne se pose pas... Que l'on soit professinnel ou amateur, à chacun de donner à la mesure de ce qu'il veut.... La bonne conscience n'a rien à voir la dedans, il y aura toujours des bénévoles pour préparer et d'autres pour en profiter

Je fais moi-même partie de la Croix-Rouge, et on ne cherche pas à embrigader des bénévoles, je fais ça parce que ça m'occupe, parce qu'il y a des gens sympas et parce que j'aime secourir.

A partir du moment ou vous partez faire ce genre de prestation en vous disant "ca me donnera bonne conscience", restez chez vous, et laissez faire les motivés, qu'ils soient amateurs et vous pro, ils feront quand même un meilleur travail que vous...

N'oubliez jamais une chose : que vous travailliez avec des handicapés, des enfants malades, des prisonniers (je l'ai fait, je peux en parler), ou même des clochards, vous restez d'égal à égal. Si vous ne partez pas avec cet état d'esprit, faites autrz chose...

Voila ce que j'avais à dire, je ne blame ni ceux qui ne veulent pas y aller, ni ceux qui n'osent pas y aller, ni ceux qui y vont, mais n'oubliez pas une clause importante de tout bénévolat : le volontariat...

Dromi, Magicien militant :/

Modifié par Thomas THIEBAUT

Le pas entre l'absurde et le magique est le même qu'entre l'enfant et l'adulte : Quelques années de pratique...

Publié le (modifié)

Je pense qu'il est assez clair que je ne remet pas en question la noblesse et l'intérêt du bénévolat dans mon précédent message. Le prétendre serait au mieux le fait d'une lecture négligeante, au pire de la démagogie. Car la démogagie du bon samaritain existe aussi.

Je mets en perspective l'élan du coeur avec un certain nombre de critères liés au fait qu'à certains niveaux de décisions la répartition des budgets ne tient pas compte de l'intérêt du travail des artistes.

Le fait est que si l'on accourt à chaque demande à caractère humaniste sans jamais questionner le cadre de cette intervention... les choses ne bougeront pas. Pourquoi bougeraient-elles si personne ne conteste quoi que ce soit.

Interroger la politique budgétaire des hopitaux et autres structures en matière d'animations n'a rien à voir avec la remise en cause du bénévolat. C'est simplement proposer une rencontre équitable entre un besoin et l'offre de professionnels. Si nous avions affaire à un cas isolé je n'aurai surement pas lancé un tel débat. Mais c'est loin d'être le cas. Malheureusement.

Et il serait parfaitement abusif de résumer le problème à un refus de soulager de pauvres gens. Car à celui qui me dirait : "tu te vois regarder ces enfants dans les yeux et leur dire que tu ne vas pas leur apporter la joie de ton spectacle pour une raison liée au fric ?" Je répondrai assez facilement : "Tu te vois dire à ces enfants qu'ils n'auront pas de spectacle parce que tu n'as pas voulu mettre la main à la poche pour rémunérer même modestement une personne dont c'est le métier ?". Car ne sous-estimons pas les enfants. Ils comprennent ces choses et ont bien souvent un sens de la justice et de l'équité plus aiguisé que leurs ainés...

Il ne suffit pas de bonnes intentions comme l'a très justement souligné Art Gaël. Il est question de compétences. Que chacun trouve sa place au mieux de l'intérêt commun et le résultat sera certainement le plus satisfaisant.

C'est aussi faire preuve de respect que de ne pas répondre à une demande si l'on a le sentiment de ne pas avoir les compétences recquises. Je refuse régulièrement des spectacles pour enfants sur ce principe.

Que les animateurs au grand coeur se demandent avec sincérité : "à qui je cherche réellement à faire plaisir ?.. " Une réponse honnête pourrait les amener à décider de rester chez eux. Mais qu'ils se rassurent... il leur reste une possibilité très intéressante et utile pour tous : qu'ils organisent une collecte pour offrir un spectacle de qualité à ces enfants. Je suis persuadé qu'ils trouveront des donateurs et des professionnels prêts à accepter un cachet modeste afin d'aboutir à une solution gagant-gagnant. Non ?..

Je suis même d'accord pour participer financièrement. Tant qu'à faire... puisque je ne réponds pas au profil recherché autant faire un don même modeste pour faire bosser un confrère. Ce qui en aucun cas ne devrait exonérer les structures hospitalières de se remettre en question. Surtout les établissements privés. J'ai eu vent d'un certain nombre de choses assez effarantes quand à la répartition budgétaire de certains d'entre eux...

Modifié par Fred Darevil
Publié le

Je préfère l'expression "artiste militant". C'est moins en tant que magicien précisément et plus comme artiste de manière générale que je me sens concerné par ces sujets.

Max Jacob dans son "Introduction à la philosophie" explique que selon lui le philosophe pose des questions auxquelles le scientifique essaie de répondre avec rationnalisme et le prêtre avec conviction. L'artiste est selon moi une sorte de philosophe de l'émotion. Il pose des questions sur le monde dont il rend compte de manière esthétique. Il tente d'y apporter une réponse personnelle au travers de ses oeuvres. Et parfois en marge de son travail il prend partie pour défendre des idées qui sont bien souvent le prolongement de sa réflexion personnelle.

Et souvent... il souhaite simplement s'amuser à amuser les autres. Et c'est tant mieux. :);)

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    • Marrant qu'il y ait 5 notes, alors qu'il y a 6 critères d'évaluation. N'y a t'il pas une note sur 20 par critère? Extrait du règlement FFAP : Notation Le jury utilise la grille de notation de la FISM. 5.1-  Critères d’évaluation Le jury note par rapport à 6 aspects principaux : 1. l’atmosphère magique : la mise en scène, l’ambiance générale du numéro… 2. la présentation : l’attitude du  magicien, son charisme, le soin qu’il apporte à ses  déplacements, son texte, la précision de ses gestes… sont autant de paramètres  importants ; 3. l’impact sur le public : les réactions du public (émotion, rires, applaudissements,…) devront  être prises en compte ; 4. l’esthétique et la composition du numéro: les accessoires, le costume, le maquillage  doivent être en harmonie avec le style recherché par le concurrent. Le rythme du numéro,  le nombre d'effets, leur enchaînement ainsi que le final sont autant de paramètres très  importants qui doivent tous être pris en compte ; 5. la technique :  les appareils ou accessoires truqués doivent servir au maximum l'effet  recherché. Moins on sentira le truc et plus l'effet sera magique. Le développement  d'astuces techniques et l'application de nouveaux principes ou matériaux seront appréciés ; 6. l’originalité : le caractère unique du numéro doit être le but primordial du concurrent, ne  serait-ce qu'en prévision d'une utilisation commerciale.
    • Le système FISM (et donc désormais FFM) est un système de points. Il faut atteindre un certain nombre de points pour être éligible à un 3e, 2e, 1er et grand prix. Les juges ont 5 notes sur 20 mais en pratique dès qu'ils voient un numéro, ils savent presque tout de suite où ce situe l'artiste. Ensuite suivant ce qu'il propose (les réussites et échecs), la note sera ajustée à la hausse ou baisse. Cette année, le niveau des candidats étaient tellement élevés que les juges ont peut-être dû mettre la barre très très haute ? Je vous mets la grille expliquant les points à obtenir suivant les niveaux : Pour le moment, les candidats n'ont pas reçu les notes et avis des juges. Une fois que tout cela sera digéré, nous pourrons alors définir ce qu'attendaient les juges... et donc ajuster pour la prochaine FISM à Busan en Corée du Sud dans 3 ans. 🙂
    • Sauf erreur de ma part, ce n'est pas le cas.  Le cas de Dani est particulier. En effet, il s'est présenté dans 2 catégories : Grandes Illusions et en Invention. En GI, le réglement importe de faire plus d'un effet. En ajoutant quelques autres effets simples et peut être plus de mise en scène, il n'aurait pas perdu de point (voire éliminé). En Invention, Dani a envoyé son dossier en retard et de ce fait n'a pu être sélectionné parmi les candidats. Ces 2 éléments chacun de leur côté lui ont donc empêcher d'être primé dans l'une ou les deux catégories.
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