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Publié le (modifié)

Cool et bien amené, très chouette :)

Juste une remarque : tu donnes deux versions du pouvoir des grelots :

Ça endort,

Ça arrête le temps.

Il serait peut-être plus intéressant d’avoir juste l’arrêt du temps, qui est plus « réaliste » :

Si on s’endort, on tombe ;) on peut s’en apercevoir en se réveillant…

Avec l’arrêt du temps, on ne peut rien voir. ;)

 

Petite question : les « cent » étaient la monnaie au japon en 45 ?

A moins d’utiliser de la monnaie américaine, ce qui me semble curieux, vu l’état d’esprit japonais, il y a toujours eut des yens au japon, que ce soit les yens militaires pendant la guerre, ou des yen spécifiques pour les pays occupés par les japonais…

Parler de « cent », c’est un peu curieux : autant donner le vrai nom de la monnaie à l’endroit et à l’époque où ça se passe…

 

Autrement, tu as toujours le style :

« Il dit, il dit il dit. »

Si c’est un choix, rien à dire.

Si ce n’est pas fait exprès, je te conseille de virer les « il dit » :

Une fois que tes personnages sont posés, si tu incarnes un peu le personnage, on doit savoir qui parle sans les « il dit » et sans indiquer le nom de celui qui parle.

Cette identification par des « machin dit » et « truc répond » est littéraire :

Sur le papier, il faut bien éclaircir les choses, si la cohérence du dialogue n’est pas évidente (Si c'est évident, on met justes de petits « - » à chaque changement de personnage qui s’exprime, sans précisez plus les noms…).

En conte, comme ici, on a une palette bien plus large de représentation que le texte :

On a tout le corps, le geste, la posture, la voix, le ton, l’énergie, le rythme etc… pour identifier les personnages.

Du coup, on peut alléger le texte de ses contraintes littéraires, en virant les « il dit » et en ne replaçant les noms des personnages qui parlent que quand c'est réellement important… (typiquement, quand le conteur reprend la parole pour indiquer ce que fait le personnage, mais on est sorti du dialogue des personnages entre eux.)

Si on le souhaite ;)

Si c’est fait exprès, c’est un choix artistique, et il n’y a rien à dire… 

Gilbus

Modifié par Gilbus

Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

Publié le (modifié)
il y a 8 minutes, Christian Chelman a dit :

Ce sont des SEN, pas des CENT, le nom de la monnaie utilisée.

Cool, j'ai encore appris un truc :)

mais du coup, peut être que le mot sen n'est pas familier de tout le monde, et que la confusion risque de se faire bêtement avec les cents, comme je l'ai fait dans mon ignorance.

A voir si le point mérite d'être éclairci ou pas auprès du public, par un bout de phrase disant juste: il faut 100 sen pour faire un yen...

Gilbus

Modifié par Gilbus

Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

Publié le
il y a 1 minute, Christian Chelman a dit :

Note qu'on voit les pièces, qui sont effectivement des sen.

...

Vu de près, c'est peut être plus parlant, sur la vidéo, c'est pas flagrant...

Mais d'un autre coté, à moins d'être spécialiste des pièces étrangère orientales, tu avouera que savoir quelle pièce c'est n'est pas à la portée de tout public... ;)

Bon, c'est un détail, on est bien d'accord ;)

Gilbus

Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

Publié le (modifié)

Très sympa comme tour! C'est bien narré, peut être un peu accentuer la différence de locution entre les deux persos.

Je rejoins Gilbus, à propos du pouvoir des grelots, l'arrêt du temps me semble plus intéressant:)

Après, pour ce qui est de la différence entre sen et yen je suis pas sûre que ça apporte quelque chose à l'histoire  de le préciser.

 

Tu as l'air d'apprécier l'univers japonais!

Modifié par Bear
  • Thomas changed the title to Suzu-Hime de Christian CHELMAN
Publié le (modifié)

Oui, l'arrêt de la perception du temps est l'argument principal.

Kaidan, dont j'ai donné le lien plus haut, est un spectacle sur les Yokais, les Onis, les Yurei et les tsukumogamis.  C'est aussi une plongée dans l'univers des kamis. Si ça vous intéresse, à l'occasion on filmera quelques autres routines...

Suzu-Hime ou Suzuhiko Hime est un tsukumogami qui a la particularité d'endormir les gens, mais finalement, un arrêt du temps fait la même chose, je garde donc l'arrêt du temps.

Modifié par Christian Chelman
Publié le

L'aspect récitatif met en évidence le côté "fantastique" de l'histoire. Je raconte une histoire qu'on m'a rapporté et je me défausse d'expliquer ou de me poser la question quant à la véracité de l'histoire.

Dés lors où l'on rentre dans l'interprétation des personnages, on perd vite la notion de fantastique... pour entrer précisément dans le genre théâtral. La nuance paraît infime mais elle est très importante en magie bizarre...

Publié le
il y a 28 minutes, Antoine SALEMBRIER a dit :

L'aspect récitatif met en évidence le côté "fantastique" de l'histoire. Je raconte une histoire qu'on m'a rapporté et je me défausse d'expliquer ou de me poser la question quant à la véracité de l'histoire.

Dés lors où l'on rentre dans l'interprétation des personnages, on perd vite la notion de fantastique... pour entrer précisément dans le genre théâtral. La nuance paraît infime mais elle est très importante en magie bizarre...

Comme je regrette de n’avoir pas encore lu ton livre… ;)

 

Je suis d’accord que l’interprétation sort du rôle de simple rapporteur, et donc peux altérer la perception de « réalité » de ce qui est dit.

Mais il faudrait dans ce cas ne pas incarner du tout, et être un simple rapporteur de l’aventure ?

 

On peut conter en incarnant les personnages, ou pas.

L’incarnation des personnages, avec tout le travail que cela demande de stylisation, de définition, de jeu corporel et verbal, est paradoxalement une facilité :

On a ainsi un spectacle plus vivant, plus prenant, et globalement plus dynamique.

Ne pas incarner du tous les personnages est plus difficiles, je trouve, car on reste totalement extérieur à l’histoire.

Cela demande donc beaucoup plus de talent pour obtenir un spectacle aussi prenant qu’avec l’incarnation.

 

Un autre aspect en conte, ce sont les images :

On doit faire naitre des images (fixes ou animées) dans l’esprit des spectateurs.

Si une simple description peut faire l’affaire, l’incarnation du personnage aura beaucoup plus de richesse, puisque ce n’est plus seulement descriptif de l’extérieur, mais qu’on y met aussi une quantité d’informations non verbales, même si on n'incarne pas comme au théatre.

De plus, la lecture est directe, par le spectateur.

Sinon, en description pure, il y a la lecture de la scène par le rédacteur de l’histoire, sa transcription en mots, et la restitution par l’interprète, avant d’arriver enfin au spectateur.

Pour de la littérature, c’est bien, mais quand on est dans l’oralité, c’est beaucoup plus compliqué de garder le même impact…

 

D’autre part, il y a de réelles différences entre l’incarnation des personnages du conteur, et celle du théâtre :

En théâtre, on a une incarnation totale. On montre le personnage.

En conte, on va styliser le personnage :

Une posture ou un geste. Un ton, une voix éventuellement… ce sont de petites touches, qui servent juste à une incarnation minimum, pour que le spectateur sache qui fait quoi, sans avoir à nommer à chaque phrase le personnage qui agit.

C'est plus une convention implicite entre spectateur et interprète, pour faciliter le déroulé de l'histoire.

On est loin de la représentation totale du théâtre.

 

Tout cela donne un équilibre très délicat, entre ce que tu dis du fantastique, qui est vrai, et les contraintes pour faire un spectacle attrayant…

 

Quel est le plus avantageux :

Rester hors de l’histoire, la voir de l’extérieur, et pouvoir y repenser comme tel plus tard ?

Ou entrer plus intimement dans l’histoire, et sur le moment, en se laissant emporter, vivre le fantastique au plus près, quitte à ressortir de l’histoire ensuite, et à forcément prendre du recul sur l’aspect de réalité suggérée ?

La décision me semble très difficile, mais bon, je ne fais pas de magie bizarre, même si mes histoires sont souvent basées sur le fantastique…

Et je préfère incarner mes personnages à la mode conteur… simplement parce que je vise l’effet immédiat.

D’autres idées, pour faire avancer le smilblick ?

Gilbus

Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

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    • @Christian GIRARD En ce qui concerne les philosophies évoquées...  Il convient de dire d'abord que ce sont des positions philosophiques qui ne sont ni confirmées, ni infirmées par la physique moderne mais dont certains aspects peuvent résonner avec la science... Pour Kant et l'idéalisme transcendantal, une certaine réalité existe (le noumène). Mais notre esprit structure tant notre perception que nous ne pouvons pas le voir de façon brut, telle qu'il "est" tangiblement. Les lois naturelles feraient donc aussi partie des structures imposées par notre esprit et non des "propriétés" inhérentes aux choses. Par exemple: nous percevons tous les événements comme se déroulant dans l’espace et le temps, non pas parce que l’espace et le temps sont “dans” les choses, mais parce que notre esprit ne peut penser la réalité que de cette façon. Il me semble que cela fait écho à ce que nous disions sur la relativité où l’espace et le temps sont coordonnés via la vitesse de la lumière mais leur découpage en “passé”, “présent” et “futur” dépend de la structure d’observation (=cadres et outils qui déterminent comment un observateur perçoit, mesure et interprète un phénomène). Pour le phénoménalisme on ne peut parler QUE de "phénomènes" que nous observons, pas d'une réalité. Ce que nous appelons “réalité” serait uniquement constitué de ce que nous pouvons percevoir par nos sens. Exister => être perçu. ...Donc selon eux, sans perception, pas d'existence! D'où la pertinence contradictoire de la phrase de E. Klein citée par @Patrick FROMENT -page 279- "Si le temps a besoin de la conscience pour advenir, comment a-t-il pu advenir si le sujet qui a la conscience est, lui-même, le produit d’un processus temporel ?". ...
    • J'en suis content! Restons comme ça! 🙂 J'ai effectivement mal compris!  Au risque d'enfoncer des portes ouvertes... est-on d'accord que si un observateur se trouve à, disons, 50 années-lumière de la Terre, la lumière qui lui parvient aujourd’hui a été émise il y a 50 ans? Résultat : depuis Mu Arae, on ne voit pas (à cet l'instant "t") notre petit Christian (je ne connais pas ton âge mais en admettant que tu n'aies pas dépassé le demi-siècle), juste ses parents qui lui donneront vie, plus tard. Il me semble évident que cela ne veut pas dire que tu n’existes pas dans notre temps et que tu ne serais "pas réel", simplement que, dans un présent observé depuis Mu Arae, tu n’es pas encore apparu.  Jusque là, est-ce que ça te parait erroné ? 🙄 Oui, je vais peut-être prendre le temps de relire un jour (puisqu'il est relatif 😅), mais il m'est en effet apparu que parfois, Patrick avait des sources similaires aux miennes. J'ai vu aussi qu'elle ne trouvaient pas l'écho qu'il espérait. Alors je ne sais vraiment pas si il faut insister... 🤣
    • Damn j'étais passé à côté de ta mention @Olivier REVOLLAT!! Toutes mes excuses !! Alors... le problème du papier (que ce soit pour un CT ou autre) c'est que... y'a pas de "c'est CE papier qui est l'ulltime" en fait... 😕 il faut tester... Pour le T-rex, les cartes bristols fonctionnent bien pour moi (bon faut les recouper pour être à la taille quoi 😄 ) mais... yeah, j'ai ma préférence mais ce sont des cartes chiantes à avoir (dans le sens : ca vient des usa, et c'est cher quand ca vient des usa... 😕 ) ce sont les Debra Dale que je recommande toujours pour le travail des petits papiers (perso ce sont mes fétiches pour le T-Rex, pour les switch, etc. mais je sais que certains amis préfèrent d'autres choses !) Finition mat, je déconseillerai néanmoins (en fait je déconseillerai n'importe quelle finition... juste une texture papier c'est TRES bien ! Mais il faudra aussi faire des tests pour voir que le feutre ne passe pas à travers...! Et si tu aimes le papier mais que ton sharpie traverse, faudra... changer de feutre/crayon 😄 ouais je sais : c'est CHI-ANT 😄 ) L'avantage c'est que... yep, tu peux aller facilement chez un imprimeur et... tu expliques ta situation : t'es magicien, t'as besoin d'un certain type de papier pour un certain type de tour, tu lui demandes des échantillons et... tu testes et tu trouves le type de papier que tu aimes...! 😉 J'suis pas sur sur sur de répondre proprement à ta question, mais j'espère au moins que ca te donnera des pistes !
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