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Publié le

Je viens de recevoir un jeu de cartes Bicycle "neuf" et c'est un vrai bonheur.

Mes premiers jeux de cartes neufs remontent à très loin et à l'époque je ne connaissais pas encore le Faro. Lorsque j'ai commencé à le réaliser, mon jeu était déjà bien "usé" et j'arrivai à le faire "en main" complètement une fois sur ... houlala, dix !! La plupart du temps, juste la moitié nickel et le reste avec quelques cartes en double. Mais ... Avec ce jeu, effectivement, c'est un vrai bonheur et il se fait quasiment tout seul et en totalité, sans forcé. Un jeu neuf et ça vous change la vie.

Reste à tester "sur table" avec et surtout sur un tapis car sur un bureau qui glisse, ça semble plus que compromis.

Pour le Faro "en main", comment tenez-vous le jeu ?

- Les deux mains dessous et les doigts proches de la jonction entre les deux paquets ou ...

- une main dessus, l'autre dessous et tenues au bout des paquets, éloignées de la jonction entre les deux paquets ?

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Publié le

Personnellement : la main gauche en dessous, la main droite dessus. Le jeu est coupé en mettant une grande tranche vers moi, les petites tranches étant à gauche et à droite.

Trois doigts sur les grandes tranches, à peu près au milieu : les pouces de mon côté, les majeurs et les annulaires coté extérieur.

L'index droit recourbé pointe le centre de la carte supérieur (un peu façon Biddle), le petit doigt droit en butée sur la petite tranche droite permet de pousser les cartes pour l'imbrication.

L'index gauche est en butée sur la petite tranche gauche, et le petit doigt gauche vient à l'angle extérieur droit de son paquet 

Les mains gardent quasiment la position qu'elles avaient au moment de couper le jeu. Le jeu est ouvert comme un livre par les pouces au moment de la coupe.

Le coin extérieur gauche du paquet supérieur vient s'appuyer contre le petit doigt de la main gauche au moment de l'imbrication, ce qui permet de facilement viser le "in" ou le "out".

J'espère être clair...

Publié le

Ce n'est on ne peut plus clair. Merci.

Quand à la position les deux mains dessous, je ne l'ai pas vu souvent et ça se rapproche plus de la position sur table dans le fait où les mains sont plus proches de la jonction entre les deux paquets.

Publié le

thucydide : En l’occurrence, faire croire à un mélange américain sur table (moins suspect) alors que l'on fait un Faro parfait au moins sur la moitié des paquets (ou plus). Ceci pour une routine que je viens de découvrir.

En fait, ça dépend de qui l'on a en face de soi. :D

Publié le

Discussion intéressante.

Mais j'ai une répulsion naturelle pour les faros. Je pense ne jamais les tenter dans une prestation, car leur résultat est trop aléatoire (pour moi, je le précise). S'il faut un jeu neuf à chaque fois (et pas n'importe lequel), couper exactement au milieu, faire attention si l'on veut un "in" ou un "out" et surtout être sûr à 100% du résultat (pas une seule carte mal placée), je trouve que cela fait beaucoup. Et que dire de ceux qui en enchaînent 4 !

Récemment je faisais part de mes réticences à un magicien, qui m'a dit "Mais non, c'est très simple avec de l'habitude" et il me l'a démontré quatre fois de suite : quatre échecs !

Donc j'admire ceux qui y parviennent avec un taux de 100% de réussite, bravo ! Les spécialistes pourraient-ils me confirmer s'ils parviennent bien à un taux de 100% de réussite et s'ils sont prêts à prendre un tel risque en prestation ?

Citation
Quand on veut on peut.
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il y a 28 minutes, Edler a dit :

Discussion intéressante.

Merci.

Et je suis d'accord avec toi dans le sens où les enchaîner à la suite n'est pas permis à tout le monde. Mais pour le tour en question, il suffit d'estimer un paquet de cartes pour savoir si il faut un Faro parfait sur le 1er quart, la moitié ou plus.

Quand à la méthode avec les deux mains dessous, j'ai l'impression que personne ici ne la pratique. :(

Sinon, connaissez-vous une autre façon d'alterner les cartes une sur deux ? :D

Publié le
Il y a 7 heures, Edler a dit :

Donc j'admire ceux qui y parviennent avec un taux de 100% de réussite, bravo ! Les spécialistes pourraient-ils me confirmer s'ils parviennent bien à un taux de 100% de réussite et s'ils sont prêts à prendre un tel risque en prestation ?

Je ne dirais pas que je suis à 100% car une erreur est toujours possible (je parle ici de la version en main et non de la version sur table que je maîtrise moins bien à mon grand regret). Je suis à un taux de réussite suffisamment élevé pour le faire en prestation sans aucune appréhension, et 4 fois de suite régulièrement (rapport au jeu mémorisé... Pour un retour à l'ordre du jeu neuf par exemple, mais pas que...). Pour moi la seul vraie difficulté (qui disparait si le jeu est arrangé) est de couper à 26 ; l'imbrication une fois maîtrisée n'est qu'une formalité

Si une erreur arrive, elle est détectée tout de suite :  les cartes ne sont même pas imbriquées d'un millimètre. Il suffit de "désimbriquer" jusqu'à l'erreur et de "réimbriquer". Si on place ses mains correctement , le spectateur ne pourra pas voir qu'on a fait marche arrière.

Au pire on "désimbrique" tout et on reprend de zéro : les spectateurs ne savent pas ce qu'on fait (ce qui peut être utilisé pour vérifier à combien de cartes on a coupé:  "faro check"). Quand le faro est vraiment acquis, il n'y a aucun stress pour le magicien, et du coup il n'y accorde aucune importance ; les spectateurs le suivent.

Je dirais donc que rater un faro ce n'est pas grave, c'est détectable et rattrapable, ce qui n'est pas le cas de toutes les techniques... Donc aucun problème en prestation pour ma part.

Publié le
Il y a 7 heures, franckinou a dit :

Sinon, connaissez-vous une autre façon d'alterner les cartes une sur deux ? :D

Pas de façon aussi rapide...

Une manière de faire serait de peler la moitié du jeu pour l'inverser (si besoin) puis de faire un "milk shuffle"... Mais c'est déjà très très long...

Publié le
il y a 6 minutes, hannibal a dit :

Je ne dirais pas que je suis à 100% car une erreur est toujours possible (je parle ici de la version en main et non de la version sur table que je maîtrise moins bien à mon grand regret). Je suis à un taux de réussite suffisamment élevé pour le faire en prestation sans aucune appréhension, et 4 fois de suite régulièrement (rapport au jeu mémorisé... Pour un retour à l'ordre du jeu neuf par exemple, mais pas que...). Pour moi la seul vraie difficulté (qui disparait si le jeu est arrangé) est de couper à 26 ; l'imbrication une fois maîtrisée n'est qu'une formalité

Si une erreur arrive, elle est détectée tout de suite :  les cartes ne sont même pas imbriquées d'un millimètre. Il suffit de "désimbriquer" jusqu'à l'erreur et de "réimbriquer". Si on place ses mains correctement , le spectateur ne pourra pas voir qu'on a fait marche arrière.

Au pire on "désimbrique" tout et on reprend de zéro : les spectateurs ne savent pas ce qu'on fait (ce qui peut être utilisé pour vérifier à combien de cartes on a coupé:  "faro check"). Quand le faro est vraiment acquis, il n'y a aucun stress pour le magicien, et du coup il n'y accorde aucune importance ; les spectateurs le suivent.

Je dirais donc que rater un faro ce n'est pas grave, c'est détectable et rattrapable, ce qui n'est pas le cas de toutes les techniques... Donc aucun problème en prestation pour ma part.

Merci pour ces conseils.

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    • Merci Otto pour ton compte-rendu très agréable à lire, tout en légèreté. J'en déduis que Voronin est quelqu'un de simple et de très sympa en plus d'être un grand artiste. Avec Finn Jon et Oguz Engin, il fait partie des quelques magiciens que j'aimerai rencontrer depuis que je suis gamin mais pour lesquels l'occasion ne s'est pas encore présentée. Par contre j'ai du mal avec la vodka mais mon père fait un très bon ratafia, ça fera l'affaire pour trinquer avec lui et les copains le jour venu.  
    • C'est en grande partie parce que ce congrès se déroule sur Paris. Il y a moins de contraintes (déplacements, hôtel, repas) donc l'organisation pour y aller nécessite moins de recherches et il y a des frais en moins. Si ce congrès avait lieu loin de Paris, il rencontrerait, je pense, pratiquement les mêmes problèmes que le congrès FFM. C'est aussi plus intimiste donc on se dit qu'on va un peu plus prendre son temps, échanger plus facilement avec les artistes et les autres congressistes. Pour être allé dans des congrès dans différents pays (The session en Angleterre, BMF en Belgique, FFAP en France et Masters of Magic en Italie), je dirais que ceux qui ont le public avec le plus de jeunes sont les congrès Italiens et Anglais. Pour The Session, la proximité de Londres joue indéniablement. Pour Blackpool, je n'y suis encore jamais allé mais c'est la très grande foire aux trucs qui semble être le plus gros point d'intérêt. Pour les congrès Italiens, c'est très animé avec Walter ROLFO et son équipe (entre les soirées à thème, les hall avec du mobilier qui favorisent au maximum les échanges, une ambiance toujours assez festive et surtout de très beaux plateaux, de beaux programmes). Je regrète juste qu'il ne fasse plus le congrès à Saint Vincent qui est une magnifique petite ville avec un casino qui comportait une salle de spectacle garantissant une bonne visibilité contrairement aux salles à Turin). Et pour les Français, Allemands et Suisses, ça faisait aussi moins de route. Pour revenir aux masterclass, je pense que les déceptions sont essentiellement par rapports aux masterclass dans les congrès que l'on règle en plus, parfois assez cher et qui se font sur 2h souvent et par groupe de 10 à 15, ce qui n'est pas un format adapté. Ce sont ces masterclass qui, je pense, laisse l'impression d'avoir assister plus à une conférence en petit commité qu'à une vraie masterclass. Il faut un après-midi voir une journée entière pour laisser le temps au maître de stage de voir ce que vous savez faire, évaluer votre niveau et puisse vous corriger, vous donner les bons tuyaux pour progresser. Et il ne faut selon moi ne pas être plus de 6. Mon raisonnement est le même que pour les cours de soutien que je donne à certains élèves en Physique-Chimie. Au delà de 6, en 1h de soutien, je ne peux pas passer plus de 10 min derrière chacun et ça revient à refaire un cours classique plus qu'un cours de soutien. En 1h, j'aborde les difficultés sur à peu près un chapitre donc des exercices sur un même sujet. Pour un masterclass de magie, en un après-midi, on peut envisager de travailler sérieusement 4 - 5 routines si elles sont déjà apprises (si les "élèves" savent déjà la faire mais mal et qu'il faut les corriger), moins si on part de zéro (si il faut apprendre la routine). Et puis par rapport à un cours de soutien où on sait que tous les élèves qui vont y venir sont en grande difficulté, le niveau sera plus hétérogène dans un masterclass de magie (entre celui qui maîtrise déjà bien la routine et qui veut pousser le truc plus loin, trouver des plans B ou C si il arrive ceci ou cela, trouver une accroche, une présentation et celui qui aimerait présenter la routine mais qui l'a juste vue ou lue). Il faudrait presque faire des groupes de niveaux après une première partie en commun. Mais certains n'accepteraient peut-être pas d'être mis dans les "débutants" après avoir payé cher l'entrée. Gérer les égos est aussi un obstacle parfois mais il est vrai que lorsqu'on se retrouve dans un groupe ou l'un demande à apprendre une technique de base, c'est un peu rageant pour d'autres.  
    • J'ai toujours cru qu'une masterclass était un mot un peu branché pour parler d'un atelier en petit nombre sur un thème précis. Je n'ai jamais vu de conférence se nommant masterclass. Sinon, faisant partie d'un tout petit club qui organise deux conférences à l'année (Amiens), je rejoins ce qu'a dit Marc sur bien des points (mais pas sur l'éducation des jeunes qui,je pense, peuvent rester friands de "live"... Mais tout dépend avec qui. J'ai, par exemple, l'impression que le congrès organisé par Magic Dream rassemble plus de jeunes que, disons, le congrès FFAP).    Après, moi, ce que je préfère dans les conférences, ce sont souvent les échanges avant et après (de préférence au bar ou au restaurant, où ça part parfois en masterclass improvisées 😅)
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