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Publié le (modifié)

Moi j'ai une "déja vieille" Epson Stylus Color 740, je sais pas ce que ça vaut pour imprimer les cartes, mais en tt cas je n'ai jamais eu de problèmes avec mes cartouches, ça fait 3 ans qu'elle fonctionne avec des cartouches "générique" . Je réalise au moins une impression par semaine .

Par contre, je connais un collègue qui a une Epson Stylus 810 et celle-ci ne fonctionne jamais correctement ... têtes souvent bouchées ... :mad: mais il ne réalise pas énormément de tirages ...

Alors, faire un choix entre les divers marques d'imprimantes, celà me semble cornélien ... :confused:

Balancer à la poubelle des cartouches qui coute env. 35€ pièces ( HP ) ... ça fait réfléchir ...

Surtout ne calculer pas le prix au litre des ancres des imprimantes jets d'ancre ... Vous risquez d'avoir une ... drôle d'impression de vous faire taxer ... :o

Ludo.

PS : si c'est pour imprimer moins de 10 cartes à jouer par an, vaut mieux le faire faire et acheter une imprimante "économique" ... tongue.gif

Modifié par Magicludovic
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Publié le

Ce qu'il faut retenir :

EPSON :

Nécessité d'imprimer régulièrement sinon les têtes s'encrassent et l'imprimante est fichue (ce qu'il m'est arrivé avec une EPSON Stylus 400 mais je n'imprimais pas régulièrement du tout).

Avantage = prix des cartouches

HP :

Têtes d'impression sur les cartouches. En cas d'encrassage, on change les cartouches et c'est reparti.

Prix des cartouches assez élevé.

Publié le

Oui j'ai de gros problèmes avec cette *chnut!!!* d'imprimante et je suis loin d'être seul dans ce cas. Je passe mon temps à essayer de déboucher les têtes. Ca fait des lignes. 50% des cartouches doivent passer dans débouchage, c'est une horreur.

De plus j'ai essayer de faire des cartes et l'encre est franchement nulle ça ne tient pas, même quand je tire des photos sur papier... photo c'est ultra fragile, l'encre s'en va. A chaque fois que je dois sortir un document propre ça se finit pas une lettre d'insulteS à epson.

Bref il y a deux choses qui m'énervent vraiment dans ce monde : l'injustice et ma *chnuttt!!!* d'imprimante epson.

Voilà, voilà... a+

Philippe

PS : Papa Noël va sans doute devoir faire rentrer une HP dans mes Dr Martens

www.philippeday.com

Antoine de Saint-Exupéry : "Fais de ta vie un rêve, et d'un rêve, une réalité, et surtout pense à refaire le plein de l'avion"

Publié le

Pour en revenir à la Canon i550 je n'ai aucun problème pour imprimer des cartes. Les réservoir sont individuels et peu coûteux. J'utilise des cartouches Pélican à 7 euros et il existe encore moins cher chez Carrefour. Je travaille régulièrement avec du papier de 250 g/m² et je ne suis pas au maximum admis. J'ai utilisé avant cela une Epson. La seule fois ou j'ai utilise des cartouches dites compatibles j'ai eu des problèmes de séchage dans la tête d'impression. Or chez Epson il est impossible de démonter la tête qui est rivée et montée en usine. Chez Canon le client reçoit la tête à monter lui-même. Donc pas de problème au cas où il faudrait procéder à un nettoyage (jamais arrivé). J'utilise une Laser HP 1100 mais il ne faut pas dépasser le papier à 80g/m²sinon le résine ne tient pas. Le fabricant préconise même du 70g/m². Il faut savoir que la résine est cuite 0,1 seconde à 200°C. Si le papier est trop épais les 200°C ne sont pas atteint. Pour être certain il faut mieux demander au vendeur de consulter le guide d'utilisation. Je n'ai aucune expérience des lasers couleurs.

Après impression de la carte avec une jet d'encre il faut vernir la carte. Pour cela j'utilise un spray de vernis incolore que l'on trouve dans les magasins d'accessoires pour artistes. C'est ce qui est utilisé pour protéger les fusains. Une bonbonne coûte aux environ de 7 euros pour 300 ml.

Publié le

Bon je me suis lancé dans l'impression de quelques cartes et voici mes conclusions :

Imprimante utilisée : Canon i550

Qualité d'impression : Brouillon

Levier d'épaisseur : à mi chemin entre la position normal et la position centrale (disons une épaisseur moyenne)

Méthode d'impression : j'imprime la carte sur une feuille normale A4 avec un cadre.

Scotch double face sous la carte

Carte sur papier A4

Impression sans le cadre

J'ai essayé en passant de l'acétone sur la carte : résultat BEURK

Sans passer de l'acétone, donc directement sur la carte blanche : super résultat !

Par contre 2 inconvénients :

1) Du fait de l'utilisation du mode brouillon, le noir est un peu léger, mais c'est tout de même super chouette

2) Faut pas transpirer, baver, ni lécher la carte sinon plus d'encre

Solution trouvée :

Repasser avec un feutre indélébile : génial. J'ai passé mon gros doigt mouillé dessus, ça bronche pas. Et du coup on redonne plus de puissance aux couleurs. Il existe des feutres indélébiles TRES fin, pourquoi se priver. Du coup on peut même envisaver de décalquer puis de repasser au feutre... Plus besoin d'imprimante ;)

Atalmapi

Publié le

Roger Bitoune a un procedé pour imprimer ses cartes à partir d'une imprimanter laser (pas de marque annoncée). sur des cartes blanches bicycle

A titre perso ( je ne suis ni cartoman, ni cartowoman) il m'arrive d'en imprimer sous publisher pour le logiciel et je possède une imprimante epson stylus color 880 je règle mon impression en qualité pour impression sur papier photo. mes carte sont scotchées sur une feuille de papier, le problème c'est que le couleurs ressortent très pâles.

Je me suis surtout édité un jeu de cartes avec des perso de BD et DA pour les gamins et cela ne marche pas trop mal.

Hélène la Magicienne

La liberté, c'est moins faire ce que l'on veut que vouloir ce que l'on fait.

Publié le (modifié)

Ce thread m'a donné l'idée d'un soft (free) qui permettrais de faire des cartes truquées facilement

  
---------------
|              /  |     Soit des index/index,
|            /    |     ou encore dos index, 
|          /      |     etc ...
|        /        |
|      /          |     Mais j'aurai besoin de scan de bicycle,
|    /            |     un dos rouge et un dos bleu, ainsi que
|  /              |     quelques cartes diverses.
---------------- 

Modifié par armgo
Publié le

Héhéhé bon courage Armgo !

Je viens d'essayer l'impression avec qualité standard sur papier photo mat et le résultat est pas mal du tout. J'ai même écrit avec des caractères Arial taille 10 et ça rend assez bien (bon les caractères ne sont pas nets nets mais ça passe)...

Bon, je garde.

Publié le

Pour ceux qui pense qu'Epson est fragile, je dirais qu'ils ont raisons... pour avoir travaillé 3 ans pour eux, j'accorde a ceux qui sont contre cette marque que lorsqu'elles sont mal utilisé ces imprimantes ce bouchent regulierement...

A vous d'apprendre a utiliser correctement ces produits qui sont un peu different des autres marques d'imprimantes :

- Evitez les consommable alternatif, les remplissage à la seringue, ou encore les systemes avec réservoirs externes. L'encre epson est differente de l'encre canon ou HP ou lexmark... tout simplement que ces imprimantes sont des bubbles jet, en gros, l'encre est chauffée pour expulsé une goute plus ou moins grosse... donc la chaleur entre dans le precessus de sechage de l'encre... Chez Epson, ce sont des componsants Piezo electrique (en gros des composants qui se deforme en fonctione de l'electricité qui passe dedans) qui appuie sur un systeme de tube... D'ou un controle trés precis de la taille et de la forme de la goutte (contrairement au systeme de chauffe qui meme si il est desormais bien maitrisé reste plutot aleatoire). Donc le sechage de l'encre Epson se fait au contact de l'air. Si votre cartouche est rechargé par des seringues ou autres, elle perd sont etancheité et donc fait entré de l'air par le mauvais coté des tetes d'impressions... Bye Bye les tetes...

Verifiez aussi que la tete de votre imprimante vas bien se remettre a sa place... à l'emplacement ou elle va se mettre en etat Off se trouve ce qui s'appel le CAP Assy, une sorte de bouchon pour tete qui est normalement etanche et qui empeche les tetes de secher. vous ne pouvez pas le rater si vous regardez dedans, il s'agit d'un petit rectangle cerclé d'un join en caoutchouc... Si vous travaillez dans un environnement peu propre le CAP Assy a tendance a perdre de son etancheité (cheveux, poussieres, morceaux de chips, Cafards... ne rigolez pas c'est du vecu...). Si vous trouvez qu'il est sale, vous pouvez toujours passé un petit chiffon doux non pelucheux sur le join (n'essayer pas d'eponger l'encre du tampon qui se trouve à l'interrieur, c'est inutile.. c'est un tampon de recuperation d'encre usager...)

-Enfin, n'hesitez pas à l'allumer, meme si vous ne vous en servez pas... En effet, à chaque allumage, l'imprimante fait un micro nettoyage (elle crache une ou 2 goutes d'encres de quelques picolitres, donc n'ayez pas peur d'une surconsomation, c'est comme si vous imprimiez 2 points microscopiques à chaque fois que vous l'allumez) cela permer d'allonger la durée de vie de vos tetes, simplement en les garantissant toujours propres... (pour le bien etre de votre imprimante, allumez la une ou deux fois par semaine.. si vous partez en vacances si mois, attention a ou vous entreposez votre imprimante : au dessus d'un radiateur, sous une fenetre, dans un frigo... et assurez vous que la tete est bien sur son CAP)

Pour terminer sur les imprimantes Epson, les nettoyages sont efficaces mais il faut savoir s'en servir.

Au dela de 6 nettoyages (2 cycles) c'est inutile de continuer... Pour info, les nettoyages sont de puissance progressive quand on suis une certaine methodologie...

En gros, il faut effectuer un nettoyage, faire un test des buses, un nettoyage, un test, un nettoyage, un test, ect... En faisant ça vous fait 1 nettoyage faible (l'imprimante crache qq goute), 1 nettoyage moyen (la tete bouge et vibre pour deboucher les tetes par vibrations + qq goutes), 1 nettoyage Fort (La tete Vibre + que la premiere fois, une 'raclette' essuie la tete, et qq goute sont crachées)... Si vous faites ce cycle 2 ou 3 fois grand maximum, il y a peu de chance pour que vos tetes soient encore bouchées.. si c'est toujours le cas... contacté moi, il y a une autre methode.. plus... moins... enfin pas decrivable ici (je voudrais pas avoir un procés ;) )

Enfin derniere info, si vous faite que des nettoyages successif sans faire de test entre, en fait vous ne ferez que 2 nettoyages Faibles, les autres sont des faux nettoyages pour eviter les petits malin qui font 500 nettoyages de suite puis qui ralent parce qu'ils n'ont plus d'encre ;) )

J'espere vous avoir été utile... Heureux possesseur d'une imprimante Epson ;) (Qui possede les consommables les moins cher du marché en prix à la page sur les produits milieu de gamme ;) Evitez les entrée de gamme qui sont fait, comme sur les autres marque pour attiré les acheteurs sur un produits pas cher et qui vont pleurer ensuite sur les consommables ;) )

Je finis mon truc sur l'impression sur carte... Certaines imprimantes Epson possede ce que l'on appel des encre micro encapsulé dans de la resine... Ce qui rend le pigment etanche à l'eau et tiens sur quasi n'importe quel support... Renseignez vous ça peut etre interressant (moi j'ai quitté Epson au moment ou il sortait ces nouveaux modeles, donc j'ai fait trés peu de tests)

En ce qui concerne les Lazers, faite trés attention à votre four, un carte coincée à l'interrieur et c'est la mort assuré... Evité le scotch ou la colle qui vont fondre à 200°C... je ne connais pas la methode de Roger Bitoune donc je ne peux pas vous la conseiller mais apparement ça marche bien...

Heu dernier truc (et je m'arrette enfin) qu'appel tu 'Resine' Robert sur une imprimante laser ? s'il s'agit du toner, la temperature de la feuille n'intervient que trés peu dans sa prise (vue que celui-ci est ecrasé avant de passer dans le four) S'il s'agit d'une laser couleur, tu parle peut etre du huileur ? dans ce cas, pareil, la temperature de la feuille n'intervient quasiment pas... Je ne suis pas un pro en imprimante laser, et ne connais donc pas tous les systemes de fonctionnement, mais ça me parait bisarre ce coup de la resine ?

Le meilleur de la magie de noël.

(Enfin plus trop depuis que j'ai perdu l'enchere sur

"Sapin Blendo en exemplaire Unique" )

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    • A défaut, il te suffit de présenter n'importe quelle routine de ton répertoire à tes spectateurs pour que ceux-ci puissent expliquer par la suite qu'ils ont vu un tour de Pierre (et à une lettre près, on n'est pas si loin de la demande initiale. Sans que cela ne te coûte un centime. Merci qui 😜 ?)
    • Derniers souvenirs partagés ici de cette FISM 2025 avec le 1er prix de micro-magie et Grand Prix FISM de Close-Up. *** Et puis le mercredi 16 IBUKI paru en scène, plia son foulard et avec lui la compétition de micro-magie. Ce n’était que la première session sur les trois de la compétition mais il n’y avait guère de doute qu’IBUKI serait au palmarès. La rumeur se répand rapidement comme souvent dans ce type d’événement. Le soir même coincé dans un bus avec la délégation russe qui avait loupé le passage du japonais les voilà qui m’assaillent de questions sur son numéro, car leur propre candidat, Vova, va devoir en découdre avec le magicien japonais. *** Description pour qui veut : IBUKI apparaît debout derrière sa table : sur celle-ci un tapis de close-up relevé à 45° vers le public et où se déroulera l’essentiel de la routine. Mais pas son introduction. Le magicien japonais sanglé dans une large veste de costume (couleur entre pêche et crème, mais pas noir, surtout pas noir), fermée sur le devant par quatre gros boutons, commence par poser alternativement ses mains sur des paires de boutons qui se téléportent magiquement jusqu’à se regrouper tous les quatre dans le coin supérieur gauche (vue du public) de son pan de veste.   Cousus là, tous les quatre.   Restés jusque-là bouche cousue, les premiers glapissements de surprise des spectateurs se font entendre dans la salle. Ce n’est que le début. *** Sur cette introduction : Les trois premiers effets de téléportation se produisent dans un plan vertical, sur la veste même d’IBUKI : il s’assure ainsi de l’excellente visibilité de cet effet de Matrix, effet redoublé d’une impossibilité matérielle : non seulement les boutons voyagent magiquement, mais avec eux leurs coutures aussi (sur cette impossibilité matérielle qui redouble le seul effet de téléportation, on pense par exemple à la Matrix avec des clous plantés dans une planche de Michael WEBER). Le contraste entre la couleur très claire du tissu et les boutons sombres participe de cette parfaite visibilité de l’effet - en plus d’éliminer certaines explications potentielles au tour. Et comme le montrera le reste de sa routine la visibilité des effets a été clairement un des problèmes qu’a eu à résoudre IBUKI.    IBUKI aurait pu faire le choix inverse : démarrer par les boutons regroupés puis les remettre magiquement à leur bonne place ; cela aurait fait sens si la routine avait été contextualisée : IBUKI aurait alors « réparé » magiquement la malfaçon initiale de sa veste. Mais ici pas de contexte, IBUKI préfère nous laisser sur l’image incongrue de cette veste aux boutons drôlement regroupés (d’ailleurs on a pu croiser dans les allées de la FISM IBUKI tout au long de ces six jours avec sa veste et ses drôles de boutons, conscient de cette image emblématique, cette image signature). En plus, en terminant avec les boutons regroupés là où ils ne servent plus à rien, quoi de plus naturel que de les découdre avec un petit ciseau de couturière.   La spectatrice (sans introduction formelle) assise à droite de la table se voit tendre les ciseaux et découd elle-même le 4e et dernier bouton (cette spectatrice jouera un rôle clef dans la suite de la mise en scène).    Enfin cette introduction instaure aussi l’émotion magique du reste de la routine : à savoir la surprise. « Les boutons ont voyagé...mais attendez un peu, surprise, ils sont bel et bien cousus ». D’ailleurs la première surprise de la suite du numéro sera que le « pouvoir » d’IBUKI ne va pas être tant la téléportation que de coudre entre eux magiquement et à volonté toutes sortes d’objets. *** Fin de l’introduction. Un foulard quadrillé est déplié sur le tapis incliné, les quatre boutons tout juste défaits de la veste sont chacun posés à un des quatre angles et à partir de là, et bien disons que plus rien ne va se passer comme prévu. Plutôt que de déflorer la suite de la routine deux remarques.  La visibilité : IBUKI a donc un problème : il va magiquement coudre entre eux des objets préalablement montrés « libres » les uns des autres…mais voilà : des coutures c’est bien peu visible de loin. La mise en scène de la routine pallie cette difficulté majeure de plusieurs façons : o   Quand il le peut IBUKI profite du contraste bien visible de loin du fil de couture blanc magiquement apparu sur certains objets noirs en montrant bien ceux-ci...sous toutes les coutures, avant et arrière. o   IBUKI va à plusieurs reprises basculer ses accessoires du plan incliné du tapis de close-up vers le plan vertical du début. Cela rend palpable les coutures même aux spectateurs les plus éloignés qui font physiquement l’expérience qu’en dépit de la gravité des objets restent désormais inexplicablement fixés, car cousus entre eux. o   À l’appui du mot « cousu » qu’il vient de prononcer, IBUKI mime (et ce mime a une autre raison d’être - voir ci-dessous, les mots) par de larges gestes de sa main droite, en vagues montantes et descendantes, l’acte même de l’aiguille qui coud, communiquant là encore pratiquement physiquement à tous les spectateurs l’expérience du fil qui transperce les objets pour les unir – ce qui renforce encore au passage la totale impossibilité de son effet magique. o   La spectatrice est elle aussi mise à contribution comme témoin-relais de l’ensemble du public : invitée à toucher les coutures, à découdre, à manipuler les boutons libres l’instant d’avant puis soudainement cousus sous sa propre paume ; jusqu’au tout dernier geste d’IBUKI envers cette spectatrice, geste qu’on ne révélera pas ici, mais qui a fait fondre les derniers neurones des spectateurs et du jury.            Obtenir une standing ovation de quelque 2200 spectateurs dans une salle dont il a été suffisamment dit qu’avec son sol plat elle offrait une piètre visibilité, et ce avec quatre boutons et un foulard, prouve combien cette mise en scène est efficace.  Les mots. Pas de dramatisation de l’effet via un contexte, pas de personnage autre d’IBUKI lui-même, un côté gendre idéal un rien timide engoncé dans son costume, posé au début, puis qui s’anime de plus en plus au gré du crescendo des effets. Le texte : réduit au possible ; en fait il va tout entier tourner autour d’un calembour assez sot (si j’ose dire) : les différentes acceptions en anglais du son [soʊ], de « tellement » (so), à « coudre » (saw), en passant par « vu » (saw). Mais ce jeu de mots à première vue bêta contribue à la montée en émotion de toute la routine. Et on l’a dit l’émotion visée est la surprise, aussi chaque séquence se déroule selon : o   Exposition de la situation initiale : les objets sont clairement séparés. o   La magie se produit en douce, sans incantation, ni geste magique. o   IBUKI prononce le son [soʊ] et on découvre stupéfait que l’effet n’est pas nécessairement celui attendu (une téléportation), mais qu’une nouvelle couture est apparue, et jamais là où on l’aurait imaginée. Le son [soʊ] n’a pas la valeur d’un abracadabra (car quand il est prononcé la magie est déjà advenue), mais il en conserve la valeur rythmique de leitmotiv en marquant le début de la phase de révélation de l’état final : dès qu’IBUKI se montre ravi que quelque chose de « so impossible » s’est produit (mime à l’appui de la couture pour souligner le piètre calembour so/saw) on frémit : on n’a rien vu et pourtant une nouvelle couture a surgi là où on ne l’attendait pas. La tension entre la naïveté assumée du jeu de mot qui nous nargue d’une part, et notre totale incompréhension du « truc » d’autre part, décuple alors l’émotion magique ressentie. *** Un dernier détail. Deux fois j’ai vu IBUKI (en compétition et dans le gala des gagnants) et deux fois à un certain moment de la routine alors qu’il se saisit du bouton le plus près de lui à sa gauche, le foulard amidonné reste malencontreusement (?) dressé à la verticale. Notre « taureau de la raison » (TAMARIZ) se rue sur ce pli accidentel : IBUKI ne profite-t-il pas d’un pli pas si fortuit pour y dissimuler un bouton resté en place et dont il n’a que simulé la prise ? L’instant suivant remarquant le désordre de son foulard IBUKI le saisit par deux coins, le claque pour le redéposer bien à plat sur le tapis…et anéantir au passage notre hypothèse : aucun bouton où nous le soupçonnions. L’art de la fausse piste, du red herring, est un art du tact : trop subtil, le leurre n’est même pas remarqué ; grossier, le spectateur flaire l’intention délibérée du magicien de l’égarer et se rebiffe. J’ignore si ce pli, bien vertical, bien visible était ou non une maladresse par deux fois réellement malencontreuse (improbable à ce niveau de compétition, d’autant que la chorégraphie d’IBUKI est impeccable partout ailleurs), j’ignore si ce minuscule « incident » du pi de trop a donc quoi que ce soit de réfléchi, d’intentionnel (voir même de nécessaire à la méthode), mais si tel est le cas, comme je le soupçonne, faire d’un faux pli un vrai contrôle de notre attention aura suffi à me ravir.    
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