Aller au contenu
Pas de pub non magique pour les membres du Cercle VM. Clique ici pour en savoir plus !

Le Costume chez le Magicien


Daniel TINET

Recommended Posts

Pas de pub non magique pour les membres du Cercle VM. Clique ici pour en savoir plus !
  • Réponses 25
  • Créé
  • Dernière réponse

Membres les + Actifs

Eux non plus, d'ailleurs ils vont te rendre une petite visite dès cet après midi :whistle::mad:mdrmdrmdr

Je vais jusqu'où je suis. Je n'y suis pas encore.

 - Je suis plus intelligent que vous, Laissez-moi vous fournir un exemple... Pensez à un chiffre, n'importe lequel
- Euh, cinq  ...
- Faux. Vous voyez ?
mdr

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Pour un table hopping en resto, je resterai plus classique, ne serait-ce que pour ne pas me faire jeter en arrivant par le gars qui croit que je parle bosniaque et que je veux lui vendre une rose pour sa belle...

Méfie toi, même en étant en costume, on peu te prendre pour un bosniaque : un bosniaque en costume. L'habit ne fait pas le bosniaque.

J'en sais quelque chose, je suis bosniaque. Bien que je ne mette pas souvent de costume.

Au fait, ça été la visite de cet aprem ? T'as aimé les roses ?.... ;)

Un endroit où la main de l'homme n'a jamais mis le pied... (Alphonse Allais)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je reporte ici ce petit message que j'ai déjà utilisé ailleurs mais je ne sais plus où...

Ah ! Les magiciens et leurs vêtements… Sujet passionnant !

Il faut effectivement faire des choix judicieux car il faut parfois peu de chose pour basculer dans le ridicule le plus complet. Regardons un peu comment se sont habillés nos prédécesseurs…

Commençons par la fin du Moyen-Âge. Vous connaissez probablement tous ce fameux tableau attribué à Jérôme Bosch (vers 1453-1516)

l-escamoteur.jpg

L’escamoteur porte une robe rouge, héritée des clercs, et un grand chapeau. Ce vêtement était celui des « gens de robe » c’est à dire des étudiants, des intellectuels et des scientifiques (c’est de là que viennent les robes des avocats et des magistrats). Les escamoteurs ont joué pendant longtemps sur ce côté « scientifique » : au XVIIIè siècle beaucoup de bateleurs s’intitulent « physicien », dans les ouvrages anciens les formules magiques sont souvent en latin : la langue de la religion et des scientifiques. N’oubliez pas que la magie et la science ne faisait qu’un jusqu’à la fin du XVIIè siècle (Descartes faisait des horoscopes et il trouvait ça tout à fait normal !) et qu’ensuite on a continué à jouer sur cette ambigüité…

Le chapeau est plus difficilement identifiable : l’immense diversité des couvre-chefs de l’époque ne permet pas de lui attribuer une signification particulière. Le fait de sortir tête nue est vraiment un phénomène très récent dans l’histoire de l’habillement (XXè siècle). Avant cela, il était impensable de se promener sans chapeau. Pour revenir à notre escamoteur, il porte un chapeau haut n’est pas sans rappeler ceux des médecins du XVIIè siècle (pensez aux pièces de Molière !), mais aussi celui des sorcières.

Cette image est devenue la représentation traditionnelle du magicien. Elle a été déclinée en une multitude d’exemple, de Merlin l’Enchanteur à Gandalf, en passant par Nostradamus :

fantasia.jpg [/img]

Dumbledore15.jpg

Excalibur_2.jpg

lotr-board_gandalf_box-cover.jpg

A côté de ce « magicien scientifique », d’autres représentations montrent des escamoteurs habillés plus simplement (la robe étant un peu old fashion), comme celui-ci :

page005.jpg

Il porte des chausses, un pourpoint et une robe courte. Il est donc bien habillé, sans être à la mode de ses grands parents.

Vous notez aussi qu’une aumônière est attachée à sa ceinture, de même qu’un petit panier pour l’escamoteur de Bosch : c’est l’ancêtre de la gibecière… Indispensable puisqu’à cette période les vêtements n’ont pas de poche ! Il porte aussi un bonnet, pas pour « faire habillé », mais juste parce que c’était l’usage à cette époque.

Je n’ai pas de représentation de magicien au XVIIe siècle, passons donc de suite au XVIIIè !

Extrait de La magie blanche dévoilée de Descremps :

2537_0357_1_lg.jpg

Celui-ci porte, comme tous les hommes de son temps, un habit « à la française » composé de bas, d’une culotte d’une veste (le gilet) et d’un habit (la veste). Donc rien de particulier. Cagliostro était habillé de la même manière mais ses vêtements étaient couverts de verroterie puisqu’il prétendait être capable de fabriquer des diamants… Il ne porte pas de chapeau puisqu’il est en intérieur. Pas de gibecière : elles sont probablement intégrées aux nombreux guéridons qu’il utilise, comme ce fût le cas tout au long du XIXè siècle.

Un autre datant du début du XIXè siècle (mais la mode pour les hommes du peuple était la même que celle de la fin du XVIIIè siècle), il porte une carmagnole verte (veste courte) et une gibecière. Son chapeau se trouve sous la table. Hormis ses gobelets, rien ne le distingue d’un autre homme de son rang.

Vous remarquez dans les images précédentes que tous ces magiciens ne sont pas habillés en noir ! En effet, avant la Restauration, on osait les couleurs, même vives. Les nombreux exemples d’habits à la françaises conservés dans les musées montrent des roses, rouges, jaunes, verts clairs etc. Le noir était la couleur du deuil, et on ne le portait qu’à cette occasion. Après la Restauration (1830), la mode masculine a conservé une certaine austérité et le noir est devenu la couleur habillée par excellence. Chez les hommes, tous les vêtements de soirées sont noirs et le resteront pour longtemps. C’est pour cela que Robert Houdin, Buatier de Kolta et tant d’autres de la seconde moitié du XIXè siècle étaient habillés avec un habit (devenu queue de pie) noir.

double%20vue.jpg

Et comme ces magiciens ont eu beaucoup d’influence, on a cru qu’il fallait être habillé en noir pour « faire magicien ». N’est-ce pas plutôt un manque d’originalité ?

Aujourd’hui, porter une queue de pie pour faire un numéro de colombes par exemple, n’a aucun sens*. S’habiller aujourd’hui comme Robert Houdin ou comme Channing Pollock c’est donner une image sclérosée, comme si rien n’avait évolué depuis 150 ans… Alors que les magiciens ont toujours vécu avec leur temps.

* à moins de faire un hommage à un numéro ancien comme l’a très bien fait Paul Daniels.

Alors que retenir de ces quelques images ?

Que l’habit ne fait pas le magicien, puisqu’ils ont toujours été habillés comme des hommes de leur temps, en accord avec la mode du moment. Il n’y a donc pas de « look magicien »… Le magicien n’apparaît pas comme tel aux yeux de ses contemporains grâce à ses vêtements… Il faut donc chercher ailleurs… C’est par ses actions que le magicien est perçu comme tel par ceux qui l’entourent. Comme l’a dit le Conservateur dans un autre post « tu seras un magicien quand tes spectateurs décideront que ce que tu montres est magique. »

Aujourd’hui s’il fallait se mettre à la mode pour faire de belles prestations, je pense qu’il faudrait plutôt regarder du côté de Lagerfeld plutôt que chez Jules, mais là, c’est une affaire de goût… Il faut aussi que les vêtements collent au personnage mais… Peu de gens ont réellement un personnage donc le plus simple serait d’être habillé « classique ».

Si comme moi vous avez l’occasion de travailler dans un cadre historique très précis, évitez comme la peste les costumes de location, ils sont souvent moches et ridicules et ressemblent plus à des déguisements qu’à de véritables vêtements. Il faut une bonne culture historique pour faire la différence, n’hésitez pas à demander conseils à des costumiers spécialistes, car même si les vêtements ne font pas le magicien, ils contribuent à mettre en place une ambiance magique. Deux petits exemples :

Petite séance de magie bizarre : un astrologue de la fin du XVè fait quelques « pronostications » à la courtisane qui l’emploie.

_aFCL2135_large.html

Et ici une bourgeoise venue s’encanailler dans un cabaret crasseux vers 1765 : elle en est repartie plus légère de quelques écus !

_FCP0791_large.html

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

J

Sinon, pour répondre : Si, l'habit fait le moine, en spectacle. Du moins une partie du moine…

L'habit est une partie du personnage, et une partie importante, c'est un aspect visuel prépondérant et qui est dans les premières choses que vont voir les spectateurs.

Tu changes souvent de costumes pour tes spectacles de magie, parce que l'on

impose un thème pour faire une représentation ou bien tes choix de tours et

tes recherches vont vers un style particulier?

J'ignorais que dans la magie on pouvait avoir autant de costumes.

ps et hors sujet: tu m'avais répondu sur le débinage, au début et même bien avant de m'initier à la magie je ne souhaitais pas connaître les secrets et je désapprouvais.

Puis j'ai vu quelques vidéo sur youtube de débinage, je ne savais pas non plus que cela se trouvais, je passais même que c'était refusé.

A première vue et c'est le cas de dire on peut croire que cela apporte quelques

chose mais il n'en est rien, en fait cela ôte en fait.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

J'ignorais que dans la magie on pouvait avoir autant de costumes.

Un magicien est en quelques sortes un comédien, un acteur.

Partant de là, le costume qu'il endosse sera choisi en fonction du rôle, du personnage qu'il joue.

Il est vrai que peu de magiciens ont les talents d'acteur de Gilbus et se contentent d'un personnage, ou presque... (Euuhh, j'en fais partie, hein... :confused: , car hormis mon gavroche et mon costard de table hopping, ben...... :blush: )

Faisant de la magie contée, il est capable d'endosser n'importe quel rôle en fonction de ce qu'il veut raconter, ce qui n'est pas donné à tout le monde d'une part, et demande une certaine expérience d'autre part...

Matmago.

S'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème (Les Shaddocks)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Vous remarquez dans les images précédentes que tous ces magiciens ne sont pas habillés en noir ! En effet, avant la Restauration, on osait les couleurs, même vives.

Parfaitement, et au fil du moyen âge, c’était un festival de couleurs vives, sur les tissus, les statues, les maisons, les églises :

On ne s’en rend pas compte, mais les églises étaient rarement « pierre nue », il y avait de la peinture partout sur les murs.

Plus une maison était riche, plus il y avait de couleurs…

C’est bien simple, dès qu’ils avaient des sous, ils mettaient de la couleur partout…

On m’a parfois fait des remarques sur les couleurs de mon costume de bouffon, vraiment pétantes… et donc certainement pas d’époque…

Ben si :

Les teintures végétales, si on fait le nombre de bain qu’il faut, peuvent donner des couleurs vives, presque fluo… simplement, les bains de teintures coutent chers en matériel et en temps, donc les plus riches étaient les plus colorés…

Les plus riches, mais aussi ceux qui voulaient qu’on les remarques, donc les artistes…

Les costumes de bouffon et de saltimbanques étaient donc les plus colorés possibles, et cela a donné ensuite l’arlequin, une sorte que quintessence du patchwork… ;)

Pour faire mon costume, je suis parti de lainage blanc, et j’ai fait des essais de teintures, avec un nombre de bains variables, sur des échantillons.

Le choix n’a pas été facile, mais j’ai opté pour des couleurs très vives, pour assumer ce que j’ai dit ci-dessus.

Dans les objets de couleurs nous restant du moyen âge, on trouve le plus souvent des teintes pale, pastel, délavées.

Mais ces teintes palies sont ce qui reste après 1000 ans !

Pensez à l’éclatante vivacité de ces couleurs, alors qu’elles étaient neuve…

Après la Restauration (1830), la mode masculine a conservé une certaine austérité et le noir est devenu la couleur habillée par excellence. Chez les hommes, tous les vêtements de soirées sont noirs et le resteront pour longtemps. C’est pour cela que Robert Houdin, Buatier de Kolta et tant d’autres de la seconde moitié du XIXè siècle étaient habillés avec un habit (devenu queue de pie) noir.

Et comme ces magiciens ont eu beaucoup d’influence, on a cru qu’il fallait être habillé en noir pour « faire magicien ». N’est-ce pas plutôt un manque d’originalité ?

Pour ce qui est de mon costume contemporain, par contre, j’ai une excellente raison de mettre du noir :

Ce n’est pas une copie d’un modèle quelconque, non…

Mais le noir, ça aminci, et dans mon cas, il y a de quoi faire…

Aujourd’hui, porter une queue de pie pour faire un numéro de colombes par exemple, n’a aucun sens*. S’habiller aujourd’hui comme Robert Houdin ou comme Channing Pollock c’est donner une image sclérosée, comme si rien n’avait évolué depuis 150 ans… Alors que les magiciens ont toujours vécu avec leur temps.

Pour de la scène, pourquoi pas : On peut tout assumer en costume de scène, que ce soit une peau de bête ou un smoking…

Un habit de scène coloré ? pourquoi pas…

D’une coupe étrange ? Go !

Avec des paillettes partout… heuuu… bon, j’arrive à mes limites, la…

Alors que retenir de ces quelques images ?

Que l’habit ne fait pas le magicien, puisqu’ils ont toujours été habillés comme des hommes de leur temps, en accord avec la mode du moment. Il n’y a donc pas de « look magicien »… Le magicien n’apparaît pas comme tel aux yeux de ses contemporains grâce à ses vêtements… Il faut donc chercher ailleurs… C’est par ses actions que le magicien est perçu comme tel par ceux qui l’entourent.

Au contraire, il y a beaucoup à apprendre de ces images ! :)

Certains magiciens ont pris l’habit de leurs temps : c’est déjà pas mal, comme déduction de ces images…

Mais ils n’ont pas tous fait QUE se vêtir élégamment suivant la mode de leur temps :

Certains, et parmi les grands, se sont costumés en magiciens, chapeau pointu et robe étoilées, de façon coutumière, ou pour un numéro spécifique…

En cela, il ne faut pas rester sur le jugement de Robert Houdin, qui présente les costumes fantaisie comme des choses ridicules.

Franchement, Robert Houdin n’était pas un rigolo… Ce qui n’est pas un compliment dans ma bouche… Et il dévalorisait tout ce que lui n’avait pas envie de faire.

Lui s’habillait de façon classique, il dénigrait donc les costumes de scène fantaisie.

Mais ce sont des costumes de scène, c’est-à-dire des costumes de spectacles.

Avec ces costumes bizarres, on fait de la magie pour en faire un spectacle.

Avec les costumes plus normaux, on fait de la magie pour en faire un mystère.

Il serait un peu simple de dire que le mystère est forcément plus fort que le spectacle, sans pousser l’analyse plus loin, car souvent les mystères ne sont pas si impressionnants que cela, et les spectacles peuvent transporter les foules…

Mais ce sont deux sortes de pratiques qui sont réelles, et justifie les choix de costumes.

Dire que le magicien DOIT s’habiller normalement, c’est oblitérer les gens comme Sylvester the jester, ou enlever son chapeau à Tamariz…

Tout dépend du personnage, et du but que l’on cherche à atteindre.

Donc, si, le costume PEUT faire le magicien, en ce sens qu’il est une étape incontournable dans la réflexion que l’on a sur sa propre magie…

Et cela influera sur le ressentit du public, assurément, même si comme tu le dit, c’est la magie qui fait le magicien.

Ne pas s’occuper du costume, c’est comme ne pas s’occuper de sa diction, de la maitrise de sa voix, de sa façon de se déplacer, de danser pour certains, en disant : De toute façon, c’est la magie qui fait le magicien.

Ok.

Mais c’est tout le reste qui fait de la magie un bon spectacle…

Tu changes souvent de costumes pour tes spectacles de magie, parce que l'on

Impose un thème pour faire une représentation ou bien tes choix de tours et

tes recherches vont vers un style particulier?

J'ignorais que dans la magie on pouvait avoir autant de costumes.

Oula, non, je ne change pas tout le temps de costume !

Faire un costume, c’est du boulot, et je suis trop paresseux pour en faire souvent (trop radin, aussi…)

Mais avec le temps, on finit par se faire une petite garde-robe, et il y a des opportunités qu’on ne refuse pas par absence de costume : Savoir que l’on va pouvoir faire son intéressant dans un nouveau contexte qui nous plais est assez motivant pour sortir la machine à coudre, ou aller voir sa couturière attitrée…

Je n’ai pas de costume renaissances, par exemple…. Mais j’y réfléchis, bien que j’exècre cette période à la philosophie étriquée… le temps des mousquetaires ne manque quand même pas de panache…

Un magicien est en quelques sortes un comédien, un acteur.

Partant de là, le costume qu'il endosse sera choisi en fonction du rôle, du personnage qu'il joue.

Là-dessus, je suis justement d’accord avec Robert Houdin…

Sauf qu’à la fois il dit qu’on est acteur, mais critique les costumes de scène ;)

Paradoxe…

Il est vrai que peu de magiciens ont les talents d'acteur de Gilbus et se contentent d'un personnage, ou presque... (Euuhh, j'en fais partie, hein... :confused: , car hormis mon gavroche et mon costard de table hopping, ben...... :blush: )

Faisant de la magie contée, il est capable d'endosser n'importe quel rôle en fonction de ce qu'il veut raconter, ce qui n'est pas donné à tout le monde d'une part, et demande une certaine expérience d'autre part...

Gnè ?????

Heuuu….ça va pas, non ?

Je n’ai pas les talents d’acteurs que tu décris, et incarner un personnage en conte, ce n’est pas du tout la même chose…

L’acteur fait une copie conforme du personnage qu’il incarne, et doit balancer entre le réalisme et l’exagération, pour incarner fortement sans sur-jouer.

Le conteur va styliser un personnage avec quelques traits, pour que le spectateur puisse le construire lui-même dans son esprit :

Les démarches sont bien différentes, et je ne me prétends certainement pas acteur…

Les quelques personnages que j’essaie de mettre en place en magie ou en animation plus théâtralisée sont bien mal fait par rapport à ce que ferait un acteur de talent…et me donne bien du travail…

C’est d’ailleurs une question que chacun doit se poser :

« Un prestidigitateur n’est pas un jongleur ; c’est un acteur jouant un rôle de magicien »

Page 54 du livre : « les secrets de la prestidigitation », chapitre « escamotage et prestidigitation » dans la version en téléchargement libre de la bibliothèque nationale française (galica).

Mais si on doit être acteur, quelle formation avons-nous ?

Quelles compétences, quelle capacité ?

Jusqu’où chacun est-il capable d’aller dans cette voie ?

Beaucoup disent : « je reste moi-même, donc c’est bon… »

Pas si simple…

En public, on n’est jamais totalement « soit même ».

En spectacle, on doit gérer un « soi-même » qui nous échappe parfois…

Dire qu’on est « soi-même », c’est une façon d’éviter de réfléchir à la question, et prendre un raccourci qui nie souvent la réalité…

Mais on s’éloigne du sujet de l’aspect visuel et du costume, la…

Gilbus

Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Rejoins la conversation !

Tu peux publier maintenant et t'enregistrer plus tard. Si tu as un compte, connecte-toi maintenant pour publier avec ton identité.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Restaurer la mise en forme

  Only 75 emoji are allowed.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédemment saisis, a été restauré..   Effacer le contenu

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.




×
×
  • Créer...