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[Réflexion] soyons concernant pour nos spectateurs ?


Mehdi Illusion

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Si j'ai devant moi un fervent de foot et de surcroît supportant la France, je crois que je pourrais créer ma routine d'ambitieuse avec des cartes blanches où sur la face il y aurait des joueurs de l'équipe de France et d'autres joueurs ayant marqués la coupe du monde 1998 ( j'ai chez moi l'album panini de 1998, un scan et hoplaboum), Zidane serait ma carte ambitieuse, une belle présentation, et peut être que là pour mon spectateur je serait concernant, et je pourrait avoir une discussion, des souvenirs avec lui... Puis si par la suite il doit raconter le tour qu'un magicien ait pu lui faire, je crois qu'il se rappèleras du tour où Zidane était toujours au top du paquet ( où de l'équipe de France)

J'ai des idées qui surgissent après avoir lu cela.

Bonjour :)

Je ne suis absolument pas convaincu de cela, plus j'avance dans la magie et plus j'ai du mal avec les cartes qui sont des "voleurs" ou autres personnages.

Les cartes sont des cartes, des bouts de cartons, mais ce que l'on fait avec parle de bien autre chose.

Ce qui importe n'est pas la forme, l'image des cartes, mais le fond, l'expérience impossible que nous réalisons avec ces objets.

Parler d'une thématique oui cela permet d'ancrer la routine dans un univers qui va parler au spectateur : sur le foot, la notion de tirage au sort, de hasard, de probabilités et faire une coincidence par exemple, ou bien de dire que dans un match si on regarde derrière soi une seconde on peut rater un but et parler du détournement d'attention,... Mais attachons nous au fond plus qu'a la forme.

Tamariz, Dani DaOrtiz considèrent les cartes comme des cartes... et pourtant l'émotion est là, et elle est grande ;) !!!

Pour mieux comprendre le réel, il faut parfois passer par l'imaginaire...

http://sebastienfourie.monsite.orange.fr/

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Et tu peux aussi terminer la lecture de Magie Absolue. Les questions que tu te posent y sont directement abordées.

Il y donne une idée pour donner du sens à l'ambitieuse. Une idée qui a donné naissance à l'excellente routine Mullica's Nightmare de Matthew Wright.

[video:youtube]

L'idée qu'il faut garder en mémoire et qui est un peu le dénominateur commun de tous ses ouvrages, c'est que le spectateur ne sait généralement pas ce qu'il vient de voir et ce à quoi il doit réagir.

Es tu en train de lui démontrer une aptitude? Es tu en train d'essayer de le convertir? Est ce un jeu, une simulation? Est ce juste pour lui ou est il un spectateur parmis d'autres?

Est ce un puzzle? Est ce qu'il est censé deviner comment tu fais ça?

Qu'est ce qu'il regarde et pourquoi est ce que tu veux lui montrer?

Il faut garder en mémoire que si tout le monde a vu un film ou lu un livre, rares sont les gens à avoir vu de la magie en live (encore plus en close-up (encore plus dans un cadre informel)).

Un bon exercice est de regarder des performances de magiciens et de garder ces questions en tête pour voir comment chacun y répond.

Pour aller plus loin, "The Writer's Journey" de Vogler est selon moi un indispensable. Il analyse le pourquoi et le comment de la transmission, du besoin de raconter. Il aborde également les thèmes, archétypes et schémas directement identifiables par le spectateur, et comment en faire des outils, des clés pour atteindre plus facilement son auditoire.

Mais tu as déjà de quoi faire avec les bouquins que tu as cité.

Modifié par munky
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merci de vos réponses, je vais finir magie absolue, me replonger dans le chemin magique de tamariz.

je suis d'accord les cartes sont des cartes mais je crois que le public ne retient pas un tour de carte mais quelque chose qui sort de l'ordinaire, je m'explique, voici un exemple de ce que j'ai pu entendre lors d'une sortie pour aller voir Bébel à mabillon où il se produit dans la rue.

Il y a un spectateur qui lui a demandé si il pouvait lui faire le tour du portefeuille, la carte qui disparais et se retrouve dedans, en plus signée (ce spectateur était déjà venu le voir le jour d'avant).

ce tour l'avait marqué car pour moi quand il devait expliqué à ses amis qu'il avait vu un magicien, il a dû leur raconter ce tour, je suppose bien évidemment.

Je me perd un peu, je vais donc m'arrêté là et continuer à lire et à expérimenté auprès de mes spectateurs, je reviendrais peut-être sur ce sujet quand j'y verrais plus clairs, merci en tout cas pour tout vos conseils.

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Gràce à la lecture du message de Seb, cela m'a ouvert les yeux, je crois que pour une routine d'ambitieuse, je serait incapable de faire disparaître de l'esprit de mon spectateur qu'il y a manipulation, mais je peut lui faire oublier, en étant concernant, en créant un "hook".

...

Il y a plusieurs niveaux de « hook ».

Dans ton message de départ tu dis en gros :

Dans un cas, il se demande où est le truc,

Dans l’autre cas, il y croit, et se demande jusqu’à quel point on peut aller dans la lecture corporelle…

En gros, dans un cas, il n’y croit pas, dans l’autre, il y croit.

Le tour ou il y croit est bien sûr beaucoup plus fort et impliquant de son point de vue, même si un tour non crédible peut quand même être très étonnant : mais au final, ce que dit un tour auquel on ne croit pas, c’est : « ce magicien est très fort ».

Alors qu’un tour auquel on croit cela donne : « je vis une expérience extraordinaire »…

On se sent concerné.

Le « hook » a plusieurs utilités, dont la plus évidente est d’intéresser le spectateur à ce qu’on leur montre, de les impliquer.

Mais suivant le hook, il peut aussi permettre de ranger l’expérience dans le « crédible » ou dans « l’impossible forcément truqué ».

Mais ce n’est pas le seul axe qui va définir si ton tour est « crédible » :

Le contexte (en spectacle, rencontre informelle, lieu où l’on est prédisposé à la rencontre avec l’insolite…) , la personnalité du magicien (ou son personnage…), les rapports que l’on a avec le magicien (faire penser à des gens de son entourage qu’on est « particulier », cela demande un travail énorme et constant…c’est bien plus facile avec des gens que l’on ne connais pas…) etc.

Bref, le Hook est important, mais ce n’est pas le seul axe à travailler.

Maintenant, faut-il toujours tendre vers des tours « plausible mais extraordinaire et impliquant» ?

Je crois que nos bonnes vieilles « impossibilités truquées » de magicien ont leur charme, et que le mentalisme est parfois « trop impliquant » :

La magie pour divertir est toujours une bonne valeur, même si le public sait qu’on triche…

L’idée serait peut-être d’être sur le fil du rasoir, et que le spectateur, suivant sa propre vision des choses, bascule d’un côté ou de l’autre…

On retrouve de tout dans les grands magiciens :

Depuis celui qui dit qu’il va tricher, puis sort une éléphant d’une boite d’allumette, jusqu’à celui qui dit qu’il a des pouvoirs, et qu’on finit par croire, car il est trop évident que son explication surnaturelle est la seule possible…en passant par toutes les étapes possibles entre ces deux cas…

Choisir une orientation vers un côté ou l’autre est très personnel, et peut aussi varier avec l’événement ou l’on se produit, et son contexte…

Bref, tu mets le doigt sur un aspect important de l’illusionnisme, bienvenue au club de ceux qui se posent des questions :)

Gilbus

Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

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Merci Gilbus,

effectivement après avoir discuté avec mon entourage, je remarque que certains d'entre eux préfère les tours de cartes en sachant que le truc est là, mais c'est le coté incompréhensible, jolie et divertissant qui leur plait.

Donc en faisant un bilan de ce que j'ai pu lire ici et entendre à coté, de mes remises en questions, il en sort cela :

- Ma magie de scène et ce que je veux véhiculer sur scène (pour adultes car pour les enfants j'ai une autre envie) , est une magie qui fait remet en question certaines convictions pour mes spectateurs, sans leur dire que j'ai des pouvoirs ou autre mais en leur donnant le choix de penser ce qu'ils veulent, je veux que le doute soit présent.

- Ma magie de close up sera différente selon le cadre dans lequel je me produit et de mon public, peut être que des fois j'irais vers une magie "divertissante" ou une magie qui se rapproche de ma magie de scène.

Il faut que je travail là dessus, sur ma présentation, mon personnage et ce que je veux véhiculer comme émotion à mon public.

Mais une chose est sur, je ne veux pas dire que j'ai des pouvoirs, je ne veux pas de puzzle ou casse tête dans ma magie, je veux que les effets soient efficaces et qu'ils aillent à l'essentiel.

Merci.

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Belle démarche en tout cas, et un partage de réflexion qui devrait enrichir de nombreux membres.

Bravo pour ce sujet, merci de ton ouverture d'esprit.

Et bon courage dans ta recherche sur toi-même !

Mon regard sur les publications Close-Up :

http://closeupcritique.wordpress.com/

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Être concernant juste en retrouvant une simple carte ? Benjamin Earl répond à ta question je pense. (en tout cas, en te lisant, j'ai pensé à cette vidéo.).

[video:youtube]

En revanche il y a une chose que je n'ai pas saisie dans ta réflexion: considère tu l'analyses musculaire et autre analyse du non-verbal comme un "non-truc" ? Si oui, qu'est-ce qu'un truc ? A mon sens un truc est un outil, quelqu'il soit, utlisé par le magicien pour réaliser un tour. (camouflé, ou non, cela dépend du modus/tour.).

Un magicien qui va utiliser cette analyse dite non-verbal pour deviner une carte, sans avoir eu de discussion au pré-alable avec son public, va réaliser la même lecture de "pensé" que toi. C'est "le truc" de son tour. Ma question est: où est la différence entre l'analyse non-verbal et un forçage ? Où se situe la différence de truc ? Il y aurait des niveaux/fréquences d'utilisation pour que sa devienne un "vrai" truc ? La réelle influence qu'il y a eu sur ton spectateur avant est dût au choix d'orientation de l'expérience (j'ai bien dis expérience, puisque pour lui ce n'était pas magique, juste.. impressionnant.).

Mais je vais prendre un exemple marquant: un magicien qui se fait passé pour tricheur va impressionner les gens mais à aucun moment leur faire passer un moment magique (sauf si c'est le magicien qui prend le relais après.). Tu expliques à ton public qu'une donne en second existe, et tu enchaines en disant: "Je suis le meilleur dans ce domaine" ET paf levée double ! Brillant non ? Aussi bon qu'en lecture non-verbal. L'effet réside dans ce que tu dis avant ET après, rarement dans l'instant présent.

Un outil, qu'il soit mathématique, matériel, technique, physiologique, psychologique, textuel, automatique, statistique, ou autre, reste un truc. Ce n'est qu'une fausse interprétation de ta part.

La vrai question que tu te poses, derrière ces réflexions, est: quel est le message que je veux faire passer AVANT (ou après) que je commence afin de diriger la pensée de mon audience autre part qu'en direction de: quel est le truc ?

Et pour faire ça, le seul moyen est de leur donner une pseudo-explication. Ce que tu as fais. ;)

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