[Spectacle] La Forêt d'Eva JOSPIN & installation de Marcius GALAN

Fabrice AUTRIQUE · 24 octobre 2014

[Divers] Art contemporain et magie

Hello

et oui on peut aimer les deux ... j'ai été hier au palais de Tokyo et j'ai trouvé 2 oeuvres qui se rapprochent du monde de la magie et de l'illusion

tout d'abord la foret d'Eva Jospin

Forêt

et surtout l'installation de Marcius galan ...

Marcius galan

et voilà

à+

Fabrice

Modifié 24 octobre 2014 par Thomas

Melvin (Jean-Claude) · 24 octobre 2014

J'aime bien la forêt par contre la deuxième œuvre... l'artiste ne s'est pas foulé comme souvent dans l'art dit contemporain mais qui un jour ne le sera plus.

Le texte pseudo-intello (comme toujours) est encore plus drôle. On se moque vraiment de nous...

"Diagonal Section (2014) est une oeuvre illusionniste de Marcius Galan (né en 1972, vit et travaille à São Paulo), qui fait passer le visiteur « de l’autre côté du miroir », lui permettant d’effectuer un voyage initiatique. D’une grande sobriété, cette installation in situ montre un obstacle symbolique, a priori infranchissable, que seuls les plus courageux – ou les plus inconscients – réussiront à pénétrer. L’artiste propose un jeu sur la perception (physique ou mentale) de l’espace qui nous entoure. Il s’agit de mettre en échec nos sens : l’oeuvre semble se dématérialiser sous nos yeux. Un art minimal et contextuel, d’une grande neutralité formelle, est au coeur de la pratique de Marcius Galan. L’artiste crée un trouble tant physique que mental avec des oeuvres à l’encontre des systèmes de représentation habituels : ce que nous voyons au premier abord n’est jamais ce qu’est effectivement l’oeuvre. Ses interventions architecturales et ses sculptures remplacent la réalité par son double et nous renvoient aux représentations qui structurent notre rapport à l’espace. "

Melvin (Jean-Claude) · 24 octobre 2014

Petit exercice :

Je remets le même texte précédent sur l'œuvre suivante... et ça marche...

"Cette œuvre permet au visiteur d’effectuer un voyage initiatique.

D’une grande sobriété, cette installation in situ montre un obstacle symbolique, a priori infranchissable, que seuls les plus courageux – ou les plus inconscients – réussiront à pénétrer.

L’artiste propose un jeu sur la perception (physique ou mentale) de l’espace qui nous entoure.

Il s’agit de mettre en échec nos sens.

Un art minimal et contextuel, d’une grande neutralité formelle. L’artiste crée un trouble tant physique que mental avec des oeuvres à l’encontre des systèmes de représentation habituels : ce que nous voyons au premier abord n’est jamais ce qu’est effectivement l’œuvre. "

Gérard BAKNER · 24 octobre 2014

"l'artiste ne s'est pas foulé comme souvent dans l'art dit contemporain"

Je t'invite à voir la vidéo ci-dessous (l'explication de l'illusion se trouve à la fin):

[video:youtube]

C'est autre chose que que nos ringardes boîtes-miroir :

Pour ceux ou celles qui n'auraient pas le courage de regarder la vidéo jusqu'au bout :

Ce panneau de verre n'existe pas. On peut donc passer à travers.

Et encore plus beau : aucun de ces panneaux n'existent.

Melvin (Jean-Claude) · 24 octobre 2014

Merci pour ce renseignement capital Gérard.

Je retire donc tout ce que j'ai dit précédemment, c'est donc effectivement une vraie illusion et non pas un délire sans queue ni tête d'un artiste, délire comme j'en ai tant vu.

C'est très réussi et le texte colle donc bien avec la création.

Mea culpa.

Patrick FROMENT · 24 octobre 2014

Ce panneau de verre n'existe pas. On peut passer à travers.

Superbe illusion !!!

On pourrait dire aussi que, dans ce cas, notre esprit déduit un panneau de verre à partir d’informations qui lui sont envoyé sous formes de perceptions visuelles.

Pour dire les choses d’une manière un peu intello (nous parlons d’art contemporain, après tout ), nous pourrions dire que le panneau de verre est inféré par notre esprit. Et dans ce cas, notre esprit infère une chose qui n'existe pas réellement.

Inférer : Tirer une conséquence de quelque chose, conclure, induire quelque chose de quelque chose.

Ce qui peut amener, une question philosophique : Dans notre réalité de tous les jours quelle est la part que nous percevons et celle que nous inférons ?